codéine, sevrage programmé à l'hôpital, besoin d'aide

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Citra34 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour tout le monde. Je suis accro à la codéine depuis 2 ans. Au départ c'était très bien, mais je ne suis pas arrivée à maîtriser ma conso et maintenant je suis complètement débordée, perte de mémoire, angoisse permanente entre les prises, dépression, isolement, aucune énergie etc. J'ai donc décidé d'arrêter, au moins pour savoir si cette dépression venait du produit ou non, sachant que chacun réagit différemment. J'avais déjà des problèmes avant mais beaucoup moins. Je ne suis pas arrivée à diminuer toute seule et je suis donc allée au CSAPA de Sète. Là on m'a proposé un sevrage d'une semaine à l'hôpital suivi d'une post-cure de 8 semaines dans un centre en Aveyron. J'ai accepté et le sevrage est programmé pour le 7 août.
Hier j'ai parlé du protocole de sevrage avec le médecin responsable. Je serai sous clonidine et c'est tout, pas d'anxiolytiques "pour ne pas passer d'une dépendance à une autre". J'ai essayé d'argumenter que pour moi le plus difficile était la souffrance morale, mais rien à faire, il me faudra trouver les moyens de surmonter ça par moi-même, avec les exercices respiratoires de cohérence cardiaque, et ma motivation...
Tous les matins depuis des mois  quand je me réveille, souvent avant 6h, je suis dans un tel état de détresse et de panique que sans la perspective de la cod ou de médocs j'aurais des idées suicidaires. Je pensais qu'après le sevrage ça irait mieux, je pourrais m'en passer, d'autant plus que je serai dans un centre de post-cure donc entourée, par les autres et par l'équipe spécialisée. Mais pendant le sevrage je serai dans le service de médecine de l'hôpital de Sète, dans une chambre avec une personne malade, et le médecin et l'infirmière addicto qui me suivent seront en vacances. Elle a laissé des instructions à l'interne pour que le seul traitement anxiolytique au cas où soit de la buspirone (qui fait effet au bout de 2 semaines...).
C'est la panique!!! Je suis seule, j'ai 63 ans. Je chiale tout le temps et je ne sais plus quoi décider. Donnez-moi des conseils s'il vous plait !!!

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ChamberMont homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Hello,
je suis passé par la cure + post cure pour arrêt méthadone après 5 ans sous traitements.
Je vais pas mentir, c'était l'enfer. Seul ou pas dans la chambre, pas moyen de se sentir bien.

Y a pas tant de choses dont je peux te parler, a part que de mon expérience les sevrages codéines que j'ai effectués, avant et après la métha, ont pas été si terribles, rétrospectivement parlant.
Bon, tu vas passer un m'avais moment, ça c'est clair.
Moi je vois ça comme un trip au LSD, quoi qu'il arrive, quoi que tu ressente, quelle que soit l'angoisse, la douleur, la déprime, ton cerveau finira par se rééquilibrer.

Ça va passer. Les 5 premiers jours, c'est principalement physique, après, c'est les PAWS, les vieux symptômes de merde, la fameuse "souffrance morale" comme tu dis.

Pour tes médecins, peut-être peut-tu demander un protocole catapressan ?
Je sais pas exactement ce que c'est, si ce n'est que ça m'a beaucoup aidé pendant la phase aiguë.
Çà demande un suivi cependant, parce que ça fait descendre le rythme cardiaque (a confirmer).
On m'en donnait pas si j'avais pas au moins 50 battements par minutes.
Bref, à creuser.

Sinon, remède "miracle", même si tu as mal partout, que ça va pas, fatigue toi physiquement, marche au soleil, fais des tours de parc je sais pas, avec de la musique dans les oreilles pourquoi pas ! Même si, et ça crois moi j'en suis conscient, t'aura pas envie de bouger du tout.

Quoi qu'il arrive, ça ira mieux au fil des semaines. Surtout si tu peux faire un peu de sport !

Je sais bien que la cure ça fait paniquer, oh oui. Vois-ça comme un investissement pour ton futur, ou au moins comme un moyen de faire une pause avec la codéine.

C'est un mauvais moment à passer, et je compatis sincèrement.
Mais que ce soit la douleur physique ou les PAWS, ça finira par passer (même si tu ne t'entends pas avec ta collègue de sevrage, elle aussi elle finira par passer wink).
Ensuite, restera la cause du pourquoi tu en est arrivée à la codéine, et si tu ne veux pas replonger, va falloir régler ça.

Courage à toi

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Citra34 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Merciiiii de ta réponse, ça me fait chaud au coeur (que je sentais grelotter alors que la température extérieure avoisine les 35°...) :)
Effectivement je ne m'attendais pas à une partie de plaisir en choisissant de faire ce sevrage de codéine, je sais que physiquement c'est dur. Mais c'est pas ça qui m'inquiète. Ils ont prévu un protocole catapressan.
Pendant tes sevrages, est-ce qu'on t'a filé d'autres médocs en plus (pour le sommeil, l'anxiété...) ?
Il n'y a pas de lits réservés à l'addicto à l'hôpital de Sète, je serais donc dans le service médecine avec quelqu'un qui aura une autre "maladie" que moi. Et manque de bol les deux spécialistes addicto seront en vacances, et l'infirmière aussi.
C'est pas que je sois trouillarde, en fait si, très trouillarde, mais c'est pas rassurant du tout quand même je trouve. wink
Quant aux raisons qui m'ont conduite à ma vie codéinée actuelle, c'est compliqué, mais c'était surtout pour arriver à arrêter un AD, l'Effexor, très addictif. Mais si j'avais su que ça m'amènerait là, j'aurais choisi autre chose !!! J'ai aucun a priori sur l'usage des drogues, c'est humain c'est tout.
J'attends avec impatience ta réponse sur les médocs qu'on t'a donnés pour aider au sevrage.
Et merci encore pour ta gentillesse !

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ChamberMont homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Pas de soucis, le forum est fait pour ça je pense rasta

J'ai vraiment la mémoire en trous de gruyère, ça a été une période qui à duré en tout environ 6 mois pour le sevrage au total, et j'ai éssayé une liste de trucs longue comme le bras.
Au final, pour répondre à ta question, ce qui m'a un peu aidé c'est le stilnox (sommeil), et vite fait le seresta/vallium (angoisses), mais pas des masses.
En fait j'avais l'impression que la plupart des trucs à part ceux que j'ai cités en amont, empiraient le mal-être.
Avec une mention spéciale pour les neuroleptiques, ça n'engage que moi comme propos, mais c'est vraiment de la merde ! Juste bon à te déglinguer la tête, et pour un moment en fonction de leur puissance. Plus moyen de bouger, t'es à l'ouest, tu te sens tout aussi mal, mais tu galère à communiquer avec le reste de ton esprit voire carrément de ton corps.

Sinon, je sais pas ce que d'autre en pensent, mais je me souviens en revanche très bien avoir bien plus souffert d'avoir diminuer la métha jusqu’à 5mg (bien trop vite en fait roll ), que le jours ou je suis passé à 0 en démarrant le protocole Catapressan.
Big up pour le Catapressan selon moi.

Et encore une fois, plus tu est active physiquement, mieux ça ira, même si ce sera franchement dur.
Mais même si tu ne dors pas pendant trois-quatre jours d'affilée, une journée à faire des tours de parcs (préviens quand même que c'est pour te fatiguer, qu'ils croient pas que c'est que tu as pété les plombs big_smile), c'est plus efficace que des benzos.

Après réflexion, un stilnox le soir pendant un sevrage, c'est aussi une aide. Même si j'ai du mal à le conseiller, étant donné que quand j'avais encore des veines je m'en suis injecté des cartons, tant ça peut-être addictif si tu te sens mal dans ta tête.

Un sevrage ça fait peur, c'est l'angoisse, la panique de se retrouver dans un endroit qu'on ne connais pas, entouré de gens qu'on ne connais pas, en plein manque... Mais en fait, tu verras, ça va aller smile
L'hôpital sera bientôt un mauvais souvenir, et tu verras que ton corps se rappellera comment il fonctionnait avant, si tu lui laisses suffisamment de temps.
Après pour le côté psy, baaah... Un soutien me semble un atout pour la suite.
Et je voulais pas le dire parce que je sais très bien que malgré le temps qui s'est écoulé depuis la métha j'en aurais bien besoin roll

Dernière modification par ChamberMont (13 juillet 2018 à  22:42)

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Citra34 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Le soutien psy je connais bien, je l'ai pratiqué pendant des décennies et je pense que j'ai un abonnement illimité. Justement lundi j'ai vu le psy du CAPSA, qui m'a assurée qu'il n'y aurait pas de problèmes, que je serai médicamentée pendant le sevrage pour souffrir le moins possible, bien qu'il n'y ait pas de miracles.
Le problème vient de la médecin addicto en chef, qui m'a annoncé hier que je n'aurai aucun médicament pour m'aider à gérer les angoisses, qu'il faudra que je me débrouille toute seule avec mes "ressources intérieures", la respiration (et pourquoi pas la prière tant qu'on y est ?). Donc aucune aide psychologique, surtout pas chimique. Elle pense que si je prends des calmants, je vais automatiquement basculer dans une autre addiction, en une semaine (c'est le temps d'hospitalisation prévu)... Surtout les diaboliques benzos !!!
Or je suis plus ou moins dépressive chronique, (ce qui m'a pas empêché de faire plein de trucs chouettes dans ma vie heureusement !), et ça s'est carrément aggravé depuis que je prends de la codéine. Crises de panique, angoisses en continu, le matin ça me réveille à 6h et si j'avais pas de médocs justement ça serait direct le SAMU tellement je suis mal.
Mais j'ai eu beau lui expliquer que la souffrance psychique c'est une vraie douleur, tellement intolérable que c'est la cause de presque tous les suicides quand même, elle m'a envoyé balader, en me disant qu'il faudrait que je me débrouille toute seule avec ça, sans médocs.
Je suis donc censée me taper le sevrage physique ET les crises d'angoisses avec.
Dans les protocoles de sevrage pratiqués ailleurs que j'ai trouvés sur le Net, il y a toujours des tranquillisants, voire des somnifères. Mais elle est contre... Faut souffrir !
Du coup j'ai bien envie d'aller tenter ma chance dans un autre centre de désinto, plus humain. La torture c'est pas mon truc, je sais que je tiendrai pas, ça sera signature de décharge et retour à la maison en catastrophe.
Je suis en train de me renseigner, même à l'autre bout de la France je m'en fous.
Ce qui est con c'est que ça annulera aussi la post-cure de 8 semaines qui devait suivre dans un centre en Lozère, où là je pensais effectivement essayer de m'habituer à vivre sans produits,et reprendre des forces. J'ai carrément les boules...
Où as-tu fait ton sevrage ?

Dernière modification par Citra34 (13 juillet 2018 à  23:37)

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ChamberMont homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Dans une clinique psy pas loin de Lyon, la Chavannerie. Ensuite post-cure de 5 semaine à St Galmier.
Le psychiatre était très bon, la clinique était désespérément lugubre.
Après j'ai pas d’éléments de comparaison !

S'il ne s'agit que d'une semaine d'hospitalisation et que tu as trouvé une bonne post-cure de 8 semaines, ce serait effectivement dommage de la rater.
C'est normal que tu aie peur !
Toute façon, médicaments ou pas, ça va être une semaine merdique, ça je te le garantis wink
Mais effectivement, un truc pour dormir au moins 5-6h par nuits ce serait un gros plus.
Un truc style stilnox/havlane. Peut-être peux-tu au moins négocier quelque chose de ce point de vue là, le manque de sommeil pendant un sevrage a été pour moi source de nombreux échecs, notamment avec la morphine et l'héroïne.

Et puis franchement, si tu es pas injectrice, ça m'étonnerait que tu tombes accroc au stilnox/havlane (cousins des benzos je crois) en une semaine !
C'est un truc qui est d'ailleurs souvent prescrit (parmi d'autres) en post-cure.
Sinon, tu as le tercian.
Avec ça, tu vas dormir. Tu vas pas te sentir mieux, mais tu vas dormir. J'ai horreur des effets du tercian, mais certains aiment.
Ça m'étonnerait qu'il te refuse au moins ça.

Dans tous les cas, ça va être une semaine de merde, je maintiens !
Penses plutôt à ta post-cure big_smile

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Citra34 femme
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T'as raison, c'est ce que je fais ce matin, penser à la post-cure... Par chance pas de crise de panique en me réveillant aujourd'hui,  et là sans l'angoisse je me dis que le sevrage c'est faisable, même si physiquement je vais en chier .  Je vais essayer de négocier, j'en ai vraiment besoin de cette post-cure, et dans le contexte politique actuel c'est pas évident qu'on puisse continuer à bénéficier de ce genre de soins gratuits à l'avenir... Donc c'est maintenant. Et la perspective de rester en mode larve sous codéine comme ce que je vis maintenant c'est effrayant aussi, encore plus même.
J'avais pas pensé au problème du sommeil, merci de tes conseils !
En fait c'est les angoisses qui me font peur. Mais si c'est bien la codéine qui me les provoque ça devrait logiquement aller mieux de ce côté-là. Sinon, c'est que je suis bonne pour l'HP, autre expérience...

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Citra34 a écrit

Le problème vient de la médecin addicto en chef, qui m'a annoncé hier que je n'aurai aucun médicament pour m'aider à gérer les angoisses, qu'il faudra que je me débrouille toute seule avec mes "ressources intérieures", la respiration (et pourquoi pas la prière tant qu'on y est ?). Donc aucune aide psychologique, surtout pas chimique. Elle pense que si je prends des calmants, je vais automatiquement basculer dans une autre addiction, en une semaine (c'est le temps d'hospitalisation prévu)... Surtout les diaboliques benzos !!!

Dans les protocoles de sevrage pratiqués ailleurs que j'ai trouvés sur le Net, il y a toujours des tranquillisants, voire des somnifères. Mais elle est contre... Faut souffrir !


Ce qui est con c'est que ça annulera aussi la post-cure de 8 semaines qui devait suivre dans un centre en Lozère, où là je pensais effectivement essayer de m'habituer à vivre sans produits,et reprendre des forces. J'ai carrément les boules...

C'est vrai que ça craint un peu de se mettre entre les mains d'un service dont la chef sera en vacances et qui aura donné de telles instructions !!!
Où se trouve donc le respect d'autrui dans cette méthode ?

Je me suis fait hospitaliser deux fois pour une dépendance à la codéine, en 1988 et en 1989. Les deux fois, j'avais du catapressan qui est hyper efficace sur les symptômes de manque physique et du Valium, ainsi que du Rohypnol pour dormir. C'était dans un service hospitalier parisien  spécialisé en toxicomanie et ils n'étaient pas spécialement caressants. Mais en 1989, les benzodiazépines n'étaient pas encore regardées avec un œil si méfiant. 

La première fois, j'ai rompu le sevrage au 6° jour et ai signé une décharge. Coup raté !
Un an après, en ayant pris RDV bien à l'avance, j'ai remis cela avec la même méthode et les mêmes traitements. En 8 jours, c'était physiquement plié. Mais la suite .............. fut une longue traversée du désert peuplée d'angoisses et de rêves suicidaires, une dépression à pas piquer des vers. 

Donc, à te lire, j'aurai tendance à te conseiller de changer de crèmerie pour les 8 premiers jours (le sevrage physique), mais tu as la chance d'avoir cette post cure de 8 semaines en Lozère (où je vis) entouré(e) de professionnels. Et, c'est justement ce qui m'a cruellement manqué à l'époque, les grosses difficultés étant apparues 45 jours après le sevrage.

Pour les 8 premiers jours, si le catapressan (clonidine) ne t'est pas écarté, c'est pas la mer à boire (bien que sans anxiolytiques ...).
Sur moi, les angoisses sont arrivée massivement pendant la période post-cure, le phénomène étant décrit sous le nom de PAWS (bien expliqué dans le psychowiki).

Amicalement

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Je suis donc censée me taper le sevrage physique ET les crises d'angoisses avec.
Dans les protocoles de sevrage pratiqués ailleurs que j'ai trouvés sur le Net, il y a toujours des tranquillisants, voire des somnifères. Mais elle est contre... Faut souffrir !

Tout ça n'est pas très médical. Donc il est possible qu'ils aient un peu chargé la barque dans le discours et qu'ils soient plus "cool" le moment venu. Il y a sûrement un médecin de garde qui peut corriger le tir. Donc tu peux essayer, insister longuement sur toutes tes insomnies et tes angoisses, si tu en as, et si vraiment on ne t'écoutes pas partir contre avis médical. Mais, surtout, ne souffre pas en silence !!!
ça vaut peut etre mieux que de ne pas essayer et de rater une occasion.
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Merci Fil !
En fait la dépression c'est ce que je suis en train de vivre en ce moment, sous codéine, montées d'angoisse entre les prises, crises de panique, plus du tout d'énergie, délabrement physique, problèmes respi... Je vis seule et je me suis isolée complètement, j'ai un mal fou à sortir de chez moi etc. Je fais le pari que c'est dû à ma réaction perso au produit (j'ai trouvé quelques témoignages dans ce sens), mais pour le savoir faut que j'arrête. J'espère que c'est la codéine qui me fait ça, sinon je partirai en HP, pas le choix.
Pour moi cette post-cure je vois ça comme une TCC non-stop de 8 semaines, et apparemment c'est ce qui marche le mieux pour se sortir de la dépression. En plus je ne bosse pas et ça n'aide pas.
J'ai été admise dans le centre sous condition du sevrage ici, le CSAPA bosse avec eux. En plus j'ai trouvé par hasard une femme qui y est allée après un arrêt d'alcool et elle est enthousiaste. Alors je vais tenter quand même. Et essayer de négocier mon traitement à l'hosto... Le psy et l'infirmière du CSAPA n'ont pas le même discours que la médecin-cheffe, ça peut aider.
Si après je regrette mon "paradis" codéiné, c'est que je me raconterai beaucoup d'histoires (mais c'est possible, je sais...), vu l'état dans lequel je suis actuellement...
T'habites où en Lozère ? Là tout de suite c'est ma "terre promise" big_smile ...

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Citra34 femme
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@prescripteur  :"Tout ça n'est pas très médical. Donc il est possible qu'ils aient un peu chargé la barque dans le discours et qu'ils soient plus "cool" le moment venu. Il y a sûrement un médecin de garde qui peut corriger le tir. Donc tu peux essayer, insister longuement sur toutes tes insomnies et tes angoisses, si tu en as, et si vraiment on ne t'écoutes pas partir contre avis médical. Mais, surtout, ne souffre pas en silence !!!"

Effectivement, "souffrir en silence" c'est un peu ma spécialité. J'ai peur de me retrouver "la vieille toxico chiante alors que les autres gens dans le service médecine sont des vrais malades, eux". J'ai ce genre de pensées et ça me casse bien, faut que j'éclaircisse tout ça avant d'y aller !
Et t'as raison Prescripteur, après tout j'en aurai peut-être pas des angoisses, avec l'arrêt de la cod et le changement de milieu. Vade retro Paranoïa ! wink
Merci de ton soutien !!!

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Citra34 femme
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prescripteur a écrit

Je suis donc censée me taper le sevrage physique ET les crises d'angoisses avec.
Dans les protocoles de sevrage pratiqués ailleurs que j'ai trouvés sur le Net, il y a toujours des tranquillisants, voire des somnifères. Mais elle est contre... Faut souffrir !

Tout ça n'est pas très médical. Donc il est possible qu'ils aient un peu chargé la barque dans le discours et qu'ils soient plus "cool" le moment venu. Il y a sûrement un médecin de garde qui peut corriger le tir. Donc tu peux essayer, insister longuement sur toutes tes insomnies et tes angoisses, si tu en as, et si vraiment on ne t'écoutes pas partir contre avis médical. Mais, surtout, ne souffre pas en silence !!!
ça vaut peut etre mieux que de ne pas essayer et de rater une occasion.
Amicalement

Effectivement, "souffrir en silence" c'est un peu ma spécialité. J'ai peur de me retrouver "la vieille toxico chiante alors que les autres gens dans le service médecine sont des vrais malades, eux". J'ai ce genre de pensées et ça me casse bien, faut que j'éclaircisse tout ça avant d'y aller !
Et t'as raison Prescripteur, après tout j'en aurai peut-être pas des angoisses, avec l'arrêt de la cod et le changement de milieu. Vade retro Paranoïa ! wink
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