Bonjour,
Je suis une femme de 37 ans et je fume du
cannabis depuis 22 ans tous les jours. Cela commence dès le réveil et dès que je sors du boulot il faut que je fume. Quand je suis en repos c’est toute la journée que je me défonce.
Cela fait des années que je souhaite arrêter, tous les consommateurs connaissent les méfaits cependant il n’est pas aisé d’arrêter. Cette difficulté a arrêter est aussi freiner par la peur. La peur de vivre « normalement ». J’ai grandi en fumant et aujourd’hui je suis le résultat des mes actions et de mes inactions également.
Je n’ai qu’une vie et je n’ai Pas envie de passer à côté de l’essentiel, notamment de la fille de 14 ans que j’aime infiniment. Le
cannabis me prive d’avantage qu’il ne m’offre. Je veux vivre, je veux être libre.
J’ai consulté des addictologues au
csapa à plusieurs reprises, j’ai fait Une cure a Kairos de 2 mois en 2017, puis une retour de trois semaine en 2018.
Cela m’a fait du bien mais à été aussi difficile émotionnellement. L’avantage quand on est en cure c’est que le lieu est dédié à cela et je n’avais pas peur puisque l’on etait là pour moi, j'étais Suivis. J’ai beaucoup aimé ce centre et remercie tous le son intervenants de leur professionnalisme et bienveillance à notre égard.
En sortant de Kairos début décembre 2017 je n’ai Pas fumé ou presque pendant 3 mois, même apres un séjour en californie ou l’herbe est vente libre. J’etais Fier cependant l’envie me rongeait et j’ai fini insidieusement à refumer.
J’au Refumé comme ci comme ça, et puis les prises se sont rapprocher et c’était reparti comme en quarante.
Parallèlement a ça j’ai toujours eu un faible pour la défonce. J’ai pris pas mal d’extas quand j’étais Plus jeune, une fois du
LSD, pas mal de
cocaine, beaucoup de
joints et beaucoup d’alcool. J’ai une tendance à l’auto destruction et à la dévalorisation.
Cependant j’ai toujours été malgré tout une éternelle optimiste sachant et étant persuadé que dans la vie énormément de chose sont réalisable avec les moyens nécessaire.
Aujourd’hui je suis arrivée au bout, j’ai du mal à me supporter comme ça, je délaisse l’essentiel pour la défonce et cela me rend terriblement malheureuse.
Avec les années, je suis passée de « il faut/ je dois » à « j’ai envie » puis « j’essaie » et aujourd’hui « j’ai décidé ».
Je comprends vite mais il faut m’expliquer longtemps
J’ai fais le tour de la question, des pourquoi et des comment.
C’est simple mais pas facile.
J’ai toujours eu peur d’arrêter à cause des effets du
sevrage. « Demain j’arrête », « c’est la dernière fois que j’achete », « je jette mon herbe au toilette ou dans les égouts ». Mais quenini malgré tout j’ai continué.
Maintenant j’ai pris la décision d’arreter
Et d’accepter les effets associés à l’arret Du
cannabis.
Je suis partie en week end en famille et j’ai laissé ma
weed chez moi, je trouve qu’il est toujours plus facile de s’en passer hors contexte habituel. Cela fait 48 heures que je n’ai pas fumé. Extrement rare! Je devais laisser ma
weed à un pote sur le palier afin qu’il la prenne pour n’en pas en avoir à mon retour. J’ai zappé comme par hasard, alors je l’ai appelle et lui est demandé d’etre Synchro a mon retour chez moi pour lui donner directement afin que la tentation ne soit pas trop forte et que je ne succombe pas à un
craving.
Je suis sur le retour en voiture au moment où je vous écris.
Aujourd’hui j’ai pas mal pleuré, à fleur de peau, je pars au quart de tour, m’enerve Vite et me dit que cela ne va pas être qu’une partie de plaisir.
Ce n’est que le début mais je suis déterminée à réussir et à construire ma vie comme je la rêve car tout est possible j’en suis intimement convaincue.
Pour ma part j’ai décidé d'écrire Tous les jours dans un journal, comment je le vis au quotidien, mes
cravings, les actions menées pour atténuer et aussi un calendrier ou je cocherai chaque jour passé avec succès.
Aussi j’ai oublié de mentionner ma suppression de permis à cause de l’alcool et
cannabis. Aussi afin de le récupérer le
sevrage est indispensable.
J’aimerai avoir le témoignage de personne qui sont en train d’arrêter et d’autres qui on réussi à arrêter.
Comment font elles? Comment se sentent elle? Et pourvoir s’entraider.
Merci de m’avoir lu et à tout bientôt
Bien à vous.
Salem