Arret méthadone indolore

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Choisilavie homme
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Bonjour tout le monde

Aprés quelques années de dépendance aux opiacés je suis a plus de deux ans d'abstinence de toute drogue dur confondu , a tel point que je traine encore avec des collègue qui fume et sniff de la coke tandis que moi je suis au café , sa m'arrive d'utiliser la weed en vaporisation mais uniquement de temps en temps , je fait du sport depuis quelques année maintenant avec des période ou je me saigne et certaines période ou je me maintien en forme sans me buter , c'est le seul loisir qui puisse vraiment me faire du bien dans ma vie de tout les jour donc autant en profiter .

J'ai pris de l'hero pendant 1 ans pour me mettre au sub que j'aimais bien mais avec lequels j'avais trop d'envie de came , c'était obsédant , a tel point que je pensais a la came 500 fois par jour , je trouvais toujours des moyen pour me demerder a consommer ne serait ce qu'un gramme , sa ma fait faire n'importe quoi bref la dépendance a la came ........

Tandis que je plongeais vraiment fort , je dépensais tout mes salaire dedans , en plus j'était bien payer a un certains moment je faisait 2400 euro de paye tout les mois , j'était en ménage avec une fille qui elle aussi avait un salaire , on payais 450 euro a 2 , je vous laisse imaginer ce qui me rester pour me mettre la race , quand j'avais la paye direct j'allait voir mon gars je prenais 10 gramme de coke et 10 d'hero , j'allait chez le voisin on ce terminer a la coke baser plus l'hero , on c'est vraiment mis cher a un certains moment , puis aprés plus de boulot , plus d'appart , plus de gonzess , retour chez les parents , avec le chomage la sa commencer a etre la misère en plus de sa j'avais eu des soucis de justice j'ai salement casquer un avocat plus frais de justice , autant dire que je pouvais plus me permettre les grosse soirée , la il commençais a etre temps d'en finir , puis est venu la métha dosé a 140 au début , j'ai retrouver un taff pendant un an , je consommais de la came a coté mais moins qu'au début , puis j'ai commencer a prendre conscience que je faisait n'importe quoi , que ma vie tournait entre le taff , la conso , la vie de célibat , les seuls soirée c'était entre tox a ce mettre des trait dans la geule , la famille qui s'inquiète de tout sa , les soirée netflix a ce mettre des trait dans la tete , a fumé des joints , a bouffer du quatre quart , le chomage tout sa devenait n'importe quoi .

Il était vraiment temps d'en finir , donc j'ai pris la décision d'arreter la came en plus avec la métha je sentais pas grand chose , c'était juste pour accompagner les soirée , sa c'est fait tout seul , sans trop de galère , je me suis détacher du produit , du plaisir que sa apporter , a ce moment la je prenait plus 140 de métha c'était trop d'effet secondaire , j'allais chez le medecin je m'endormais dans la salle d'attente , pareil pendant les repas quand j'était inviter chez des ami ou de la famille dés qu'on me laissait 5 minute je m'endormais les gens y comprenais pas vu que je voulais vraiment rester discret de peur d'etre mal vu , une fois que j'avais descendu sa allait mieux j'avais plus d'energie , je me suis pas arreter en si bon chemin , plus les mois d'abstinence passais plus je diminuais la métha jusqu'a stagner a 20 pendant 1 an , puis récemment ya trois mois j'ai diminuer petit a petit a 15 ensuite 10 en deux prise , puis 5 en deux prise , puis 5 en une prise , puis jeudi dernier j'ai rien pris du tout , le vendredi sa allait mais j'ai quand meme pris une géllule avec un peu de rachacha qu'on ma filait mais j'ai pas arreter de me gratter le visage les sourcils le dos c'était un cauchemar je devenait fou j'arrivais pas a dormir a cause de cet gratouille , donc aprés j'ai rien pris d'autre , moi qui pensais vraiment que j'allais galerer avec le manque , en faite nada , a par quelques petite impatience dans les jambes les premiers jour , des petit moment de fatigue , un peu d'anxiete mais trés legère , je suis pas dans la forme olympique mais je m'attendais a bien pire que sa , en faite tout va bien , on peut pas dire que je subit le manque loin de la , je dirais meme que je suis pas en manque du tout , meme mes premières décroche a la dure avec la came c'était bien pire que ce que je vit la actuellement , sa ne m'empèche pas de sortir ni de bosser , j'ai encore quelques frissons mais c'est trés leger , je doit bailler une dizaine de fois par jour seulement , j'ai de l'appétit , je dort 8 heure par nuit , mon rythme circadien n'est pas impacter , vraiment je suis éblouie par la facilités d'un tel arret , jamais j'aurai penser un jour pouvoir arreter les opiacés si facilement , surtout quand je voit les sale décroche que j'ai passer il y a de sa quelques années .

Je pense tout simplement que le manque physique je l'ai ressenti pendant la baisse de la métha , encore plus quand j'était a 20 et que j'ai descendu petit a petit , elle c'est passais a ce moment la transition , tandis que je descendais le corps apprenait déja a gerer cet baisse d'opiacés ou s'adaptant a de petite d'opiacés afin de pouvoir vivre sans , en faite dans les vingts dernier mg de méthadone le corps commence a apprendre a vivre sans ou presque , je pense que c'est vraiment un moment clé pour y reste 1 ou 2 ans afin vraiment de s'adaptant a de tel petite dose qu'il va etre obliger de puiser son energie ailleurs qu'avec le traitement , il va devoir s'adapter a refaire de l'endorphine naturel , c'est vraiment la qu'on voit qu'un sevrage a la dure c'est du suicide , de la pure souffrance inutile , c'est vraiment ce mutiler avec du mal etre pour au final ce casser la geule plus tard tellement on en a chier , moi-meme j'avais du mal a croire au fait qu'on puisse ce débarasser de la métha meme en baissant petit a petit sans chier , et en effet c'est bien vraiment , arreter la méthadone sans en chier c'est tout a fait possible sur le long terme , je suis persuader que meme certains sevrage a la codéine sont encore plus douloureux que ce que je viens de subir , puis pour vous dire aujourd'hui je sent meme que ce trés leger manque enfin ces petit eternuement , ces petit moment ou je baille , ces petit frissons qui ressemble a un rhume , ces petites impatience dans les jambes aussi legère soit-elle ce dissipe de plus en plus , meme les jambes sans repos je n'ai rien eu de tout sa , mon corps c'est vraiment adapter a ne plus recevoir d'opiacés depuis quelques temps qu'il sais faire face a un arret complet .

Je pense que le sport ma énormément aider a retaper le métabolisme , sa je suis convaincu .
Maintenant restera le coté psy , en effet quand on arrete c'est marrant mais on repense a toute ces dernière années  , on ce rend compte de tout ce qu'on a fait , tout ce qu'on a louper , en gros c'est le desert dans la tete , mais je loin de la mélancolie qui te pousse a la conso , justement c'est le contraire , je n'ai aucune envie de reconsommer , a vrai dire les opiacés ne m'attire plus , ni les stimulants , ni meme l'alcool sauf en soirée (la faudra faire attention a pas déborder) , le cannabis oui mais uniquement de temps en temps et surtout des weed a cbd celle a thc me font vriller le cerveau , je pense qu'aprés tant d'années a ce mettre la tete il est temps de vivre sans défonce , sa peut paraitre fade comme sa comme vie , mais est-ce que la vie est pas aussi fade sous drogue ? Au final la défonce sa reste quelques heure où on est a l'ouest mais quand on reviens la vie est de nouveau normal sauf que quand on reviens on a envie de repartir , c'est vraiment sa le plus dangereux avec la drogue c'est que quand on monte on veut plus redescendre et sa nous rend pret a tout pour pouvoir rester en haut , quitte a y passer toute sa vie dedans .

Mon bilan avec la méthadone est quand meme positif , je pense que sans elle j'aurai pas réussi a m'en sortir aussi facilement , j'ai essayer la morphine sa ma pas plus je prefere de loin la méthadone , pareil que sa soit la rach , l'opium , la codéine , l'hero , le sub , celle qui ma vraiment fait quitter la défonce c'est bien la métha , je reste hyper satisfait de la métha , le seul bémol comme j'ai lu dans un autre blog c'est la camisole chimique c'est vrai que les émotions ont tendance a ce faire la male contrairement au sub , encore plus a haute dose  mais quand on descend en dessous de 60 sa reviens petit a petit , c'est dans le haut dosage que sa le fait pour ma part .
Mais sa fait parti du jeu des opiacés , sa nous envoie tellement loin qu'on est au dessus de ce qui ce passe ici bas , tout est dans le mot mort-fine .
Autant au début , j'ai remarquer que l'effet anti-dépresseur est bien la mais sur le long terme sa a tendance a faire l'inverse et plusieurs collègues ont remarquer la meme chose .
Sachant que quand j'ai commencer j'était loin d'etre malheureux , j'ai essayer par pure curiosité , et au final j'ai tellement aimer que je me suis brulé les ailes comme beaucoup de gens j'imagine .

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Bonjour, clairement à 140 mg de Methadone tu étais surdosé (somnolence ++++).
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Choisilavie homme
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prescripteur a écrit

Bonjour, clairement à 140 mg de Methadone tu étais surdosé (somnolence ++++).
Amicalement

Surement , quand j'allais au CSAPA ils me demandaient si j'avais encore des envie , je leur répondais oui , donc il m'augmenter jusqu'a ce que je n'ai plus aucune envie mais au final je me suis apperçu que meme en augmentant l'envie était toujours la , sa a était une des raison pour lesquels j'ai baisser puis les effets secondaire aussi , quand on est a table en famille que tout le monde te voit piquer du nez dans l'assiette , le coup de la journée de boulot un peu rude ou la nuit agiter sa passe une fois ou deux mais a force les gens ce rende compte qu'il y a quelques chose qui cloche .

Le problème aussi de la méthadone c'est que souvent on prend des dose de cheval pour etre bien mais on ce paye plein d'effet secondaire qui sont compliquer a vivre au quotidien , c'est comme quand je bossais dans une autre boite dans une usine agro alimentaire donc refroidie , dés 5 heure du mat je passais un coup de balais j'était en nage , les gens y hallucinaient quand ils me voyaient dés le matin .
Meme chose quand on débauche le soir je sortais pas tellement j'était claquer a piquer du nez , meme chose pour trouver quelqu'un quand on a pas ou peu de libido forcément on cherche pas a ce caser , en faite le soucis de la méthadone a des dose pareil c'est qu'on est plus actif mais on devient passif , vraiment on peut rester toute notre vie a voir passer la vie sans meme nous en rendre compte et sans que sa nous fasse ni chaud ni froid .
La ou je me suis apperçue c'est quand j'était a 20 mg , la j'ai commencer a me rendre compte que j'ai laisser passer les années comme si c'était normal .......

Mais le cas est pas uniquement la méthadone , les médicaments en général , j'ai un collègue alcoolique , il ce met la tete au xeroquel , neozinan , alcool , coke , valium , et sa le met a l'ouest complet sans pour autant qu'il arrete de boire .
Comme quoi les traitements ne font vraiment pas tout loin de la , tant qu'on a encore l'envie de ce mettre la tete , tu peut prendre des doses énorme l'envie de te défoncer sera atténuer mais loin de disparaitre .

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Oui, l'envie et le craving ne sont une indication de l'augmentation des doses que dans une certaine mesure(pour les TSO comme pour les traitements de l'alcoolisme). Comme tu le dis, selon la personne, l'augmentation systématique des doses peut très bien ne pas reussir à supprimer le craving mais entrainent des gros effets secondaires.
Dans ce cas là il vaut mieux se fixer sur des doses raisonnable de TSO et tolérer des consommations parallèles.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Choisilavie homme
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Voici quelques nouvelles de mon sevrage a la méthadone.

Comme j'ai dit précédemment dans mon poste , le sevrage c'est trés bien dérouler , tout simplement indolore mise a part quelques symptomes résiduel comme nottament des baillements , eternuements , un peu de fatigue a certains moment de la journée .
Sa va faire 1 mois demain que je n'ai plus pris de métha , je ressent encore quelques symptomes résiduel mais trés leger , mais a coté de sa la vie reprend ces droits , et comme tout le monde je doit faire face aux nombreuse tension de la vie quotidienne , que sa soit au boulot où ma patience est mis a l'épreuve , la fatigue psy et physique de l'aprés méthadone , les trajets en voiture en embouteillage devienne oppressant , je dort 6-7 heure d'une traite , le rythme circadien est impeccable mais je sent qu'au bout de 3-4 heure de boulot je ferais bien une sieste , d'ailleurs j'aimerais bien pouvoir faire des siestes mais meme si mon corps veut ce reposer ma nervosité reprend le dessus ,
c'est la que je me rend compte qu'en tant qu'etre humain je vois qu'on est vraiment pas adapter a cet société qui en demande de plus en plus , qui use énormément sur le long terme , quand je voyais des collègues partir en burnout je pensais que c'était uniquement un coup de fatigue ou une petite flemme et en faite non , maintenant que j'ai plus de béquille je sent qu'a ce rythme la au bout de quelques mois/années ? je pourrais en faire parti aussi , entre la pression hierarchique , les collègues qui aiment charier , la pression du boulot , les 35 heures , plus la vie a la maison qui heuresement ce passe bien , encore heureux j'ai pas d'enfants , manquerais plus que sa et je termine en depression a ce rythme .......
Mise a part sa , dans l'ensemble tout va a peu prés bien , je refait des fou rire comme quand je fumais mes premiers joints , je me sent plus réguler , plus energique (dépend des moments) , j'ai les émotions un peu changeante a certains moments , mais ce qui m'emmerde le plus c'est bien cet nervosité accru , autant les bon jour sa va , le soir je dort bien , autant les journée riche en émotions sont plus compliqué a gerer , le soir je suis encore sur les nerfs , j'imagine que la sérotonine ne ce reproduit pas encore assez bien pour me calmer l'esprit , et oui quand on en apporte autrement que dame nature le corps devient fainéant et a compris que sa servais a rien d'en faire .
Hier j'était nerveux donc j'ai vaporiser un peu de weed que j'avais garder depuis un bail , aprés 6 mois sans , sa a était fulgurant , je dirais meme magique !
Le calme plat , état méditatif que j'arrivais plus a atteindre depuis l'arret de la métha , top , bon j'ai un peu cogiter sur la fin mais je met sa sur le compte que quand on consomme de la weed en étant nerveux sa a tendance a chatouiller l'esprit c'est normal .
J'ai acheter du millepertuis que j'attend encore , on va bien voir si sa fonctionne vraiment , au moins le temps que le sevrage de métha s'éloigne , et oui aprés 4-5 ans de métha plein , la chimie ne ce remet pas comme sa du jour au lendemain , faut dire aussi que sur la fin j'ai était un peu vite .
Tout sa pour dire que je me tape surement le PAWS malgrés la descente plutot douce sur le long terme , aprés sa reste insignfiant comparé a quelqu'un qui stoppe de 80 a 0 d'un coup , sa reste gérable ce que je vie mais je sent que si sa dure trop longtemps , sa sera passage chez le psy mais ce finir aux anxiolytique voir pire arret de travail et tout mes projets vole en éclat , aprés sa reste qu'une hypothèse mais j'ai observer que sous métha on croit qu'on sera mieux sans et au final on est sans et on ce rend compte qu'on est pas forcément mieux non plus , c'est juste une illusion , nos mode de vie sont tellement abrutissant que sa devient meme salutaire que de relacher la pression le soir aprés le boulots , avant je m'en rendais pas compte mais maintenant que je suis clean je m'en rend compte , maintenant je comprend la plupart des gens qui travail dans le batiment qui ce mettent la race tout les midi et tout les soir , et il n'y a pas qu'eux , je pense que sans la défonce beaucoup serais au chomage .
Je prone pas la défonce loin de la , mais je comprend mieux pourquoi les gens ont vraiment besoin de décompresser .
Il y a pas de mieux sous métha ou sans métha , c'est juste différents , les deux ont leurs inconvénients et leurs avantages.
Maintenant je dis sa , loin de moi l'envie d'en reprendre , j'ai la ferme intention de ne pas en reprendre , mais si au bout de quelques mois je sent que je suis encore trop nerveux je sais que je finirais sous anxiolityque ou autre sa c'est sur !
Malgrés la fatigue du boulot , le sport le soir 3-4 fois par semaine  plus la marche le soir plus la réspiration ventrale j'ai encore trop d'energie , encre sa serait une energie positive , non je la trouve un peu néfaste , le cannabis hier a réussi a la calmer facilement , non vraiment la vie sans défonce est quand meme dangereuse nerveusement sur le long terme , est-ce parce que je suis hyperactif non traité dont l'arret de métha a fait ressurgir ce trouble ? c'est bien possible sa aussi .
Voila pour les nouvelles qui ne sont pas forcément mauvaise mais le retour du baton je le voyais pas venir et autant dire qu'il ma sécher net .
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Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (filousky)
 
Merci, tiens-nous au courant
 
Merci du témoignage/ Blast

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cependant
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Salut, ce lignes m'ont grave parlé :

Choisilavie a écrit

j'ai observer que sous métha on croit qu'on sera mieux sans et au final on est sans et on ce rend compte qu'on est pas forcément mieux non plus , c'est juste une illusion , nos mode de vie sont tellement abrutissant que sa devient meme salutaire que de relacher la pression le soir aprés le boulots , avant je m'en rendais pas compte

Je consomme des opis plus ou moins régulièrement (mmh assez souvent quand même en cette période), j'ai pas une dépendance physique (juste quelques symptômes avec des sessions un peu prolongées) mais plutôt psychologique (je consomme aussi d'autres prod, mais c'est pas le sujet). Bref, c'est juste pour poser le décor.

Dans mon entourage plus ou moins proche, il y a pas mal de personnes qui voudraient arrêter leur TSO/dépendance aux opis. Plusieurs fois, en discutant, ils me prenaient pour une débile limite quand je leur disais ce que tu viens d'écrire !
Bon en vrai c'était pas exactement pareil (forcément, c'était de mon point de vue), mais juste ce que je disais c'était pas parce qu'on prend rien qu'on est forcement bien, que tous les problèmes se résolvent et que la via (de merde) commence à nous sourire.

Au contraire, pour moi, mais je me faisais remballer avec un « tu ne peux pas comprendre...si j'arrêtais mon TSO, j'irais carrément mieux, je pourrais faire ça, ci etc etc ». Je ne dis pas que ce n'est pas vrai, mais juste que comme tu dis, c'est une illusion de croire que, juste en arrêtant un truc tout change de conséquence (et ça j'ai bien pu le voir directement quand j'ai arrêté le cannabis après plus de dix ans de conso quotidienne).

Souvent le fait d'arrêter c'est un petit (grand) pas pour changer les choses et fait partie d'un chemin vers là où on veut aller. Mais ce parcours, je trouve, il n'est pas du tout linéaire (« sinon je le snifferais » dirait un pote...petit clin d’œil !!)...

Ma détresse, mon mal-être (psy qui devient physique), mes angoisses, mes stress, mes insomnies et mes tensions « clean » sont quand même là, même si je ne consomme pas et des fois j'ai même l'impression que je n'ai même pas droit à un produit « miracle » capable de les apaiser direct. Je ne veux pas comparer l'incomparable, mais ça m'est arrivé, un jour où j'allais vraiment vraiment pas bien, qu'un pote (qui était au sub) me demande, assez étonné (à l'époque je ne prenais pas de came) : « on dirait que tu es en manque ? ». Non, j’étais juste super mal, plus bas que terre, fiévreuse d'angoisse, pliée de tensions musculaires et des crampes au bide, j'aurais voulu disparaître. Rien à voir, mais pas bien du tout non plus !!

Et je suis parfaitement d'accord, on vit dans une société tellement de merde que je me demande vraiment comment c'est possible de rien prendre et aller bien !

Bref, désolé de squatter ta discussion avec de telles réflexions..

Tu as l'air d'avoir su prendre bien le recul sur ta vie avec une grande lucidité et d'avoir réussi à changer les choses !! Vraiment cool ce que t'as fait jusqu'à là et bon courage pour la suite !


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Choisilavie homme
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cependant a écrit

Salut, ce lignes m'ont grave parlé :

Choisilavie a écrit

j'ai observer que sous métha on croit qu'on sera mieux sans et au final on est sans et on ce rend compte qu'on est pas forcément mieux non plus , c'est juste une illusion , nos mode de vie sont tellement abrutissant que sa devient meme salutaire que de relacher la pression le soir aprés le boulots , avant je m'en rendais pas compte

Je consomme des opis plus ou moins régulièrement (mmh assez souvent quand même en cette période), j'ai pas une dépendance physique (juste quelques symptômes avec des sessions un peu prolongées) mais plutôt psychologique (je consomme aussi d'autres prod, mais c'est pas le sujet). Bref, c'est juste pour poser le décor.

Salut ,

Sa va encore du moment que ton corps n'est pas abreuver en opiacés en continue sa reste encore gérable , les seession ce termine , le corps reprend ces droit en deux trois jour , c'est vraiment le meilleur moment de la dépendance , tu aime l'effet mais sans en payer trop lep rix sauf quelques dizaine d'euro , deux trois jour a etre un peu dans le paté mais sa va sa reste gérable .
Mais on ne peut pas nier que les opiacés comble ce vide que toute personne doit ressentir a certains moments de leur vie voir toute leur vie , on a tous besoin de ce ressourcer intérieurement et pour sa les opiacés le font super bien , sa te met dans un tel état méditatif et de bien-etre qu'il faut vraiment etre fort pour ne pas remettre le couvert tout les jours.

Dans mon entourage plus ou moins proche, il y a pas mal de personnes qui voudraient arrêter leur TSO/dépendance aux opis. Plusieurs fois, en discutant, ils me prenaient pour une débile limite quand je leur disais ce que tu viens d'écrire !
Bon en vrai c'était pas exactement pareil (forcément, c'était de mon point de vue), mais juste ce que je disais c'était pas parce qu'on prend rien qu'on est forcement bien, que tous les problèmes se résolvent et que la via (de merde) commence à nous sourire.

En effet , sa sa doit surement etre l'espoir d'une vie meilleur , a un moment sous métha on a une petite baisse de moral et tout de suite on pense que le mieux c'est d'etre clean que la au moins on appréciera plus la vie , alors que non pas forcément c'est juste different , le ressenti change , les émotions bonne comme mauvaise .
Mais non on est loin de la rédemption comme si tout repartait a zéro , j'ai cru moi aussi que j'allais redevenir la personne que j'était avant les opiacés et en faite pas du tout , déja de l'eau a passer sous les ponts , le fait d'avoir vécu des années de dépendance modifie la vision des choses , donc non on est loin d'une vie meilleur sans métha qu'avec , justement j'ai tendance a me rendre compte que plusieurs traits de ma personnalités qu'était inhiber par la métha ressurgissent nottament l'aggressivités , la nervosités , des humeur changeante , enfin tout les symptomes d'un syndrome de paws d'aprés opiacés ....

Au contraire, pour moi, mais je me faisais remballer avec un « tu ne peux pas comprendre...si j'arrêtais mon TSO, j'irais carrément mieux, je pourrais faire ça, ci etc etc ». Je ne dis pas que ce n'est pas vrai, mais juste que comme tu dis, c'est une illusion de croire que, juste en arrêtant un truc tout change de conséquence (et ça j'ai bien pu le voir directement quand j'ai arrêté le cannabis après plus de dix ans de conso quotidienne).

Souvent le fait d'arrêter c'est un petit (grand) pas pour changer les choses et fait partie d'un chemin vers là où on veut aller. Mais ce parcours, je trouve, il n'est pas du tout linéaire (« sinon je le snifferais » dirait un pote...petit clin d’œil !!)...

Sa c'est vraiment la croyance clichés que de penser que tout est plus rose sans opiacés , c'est ce que tout le monde pense , mais au final si vraiment ils arreteraient ils ce rendraient compte que passer les premiers moments d'euphorie la vie reprend son cours normal comme le métro boulot dodo , et le subir en étant clean c'est loin d'etre évident , meme quand on est habitué a la métha on pense que sa nous fait rien mais en vrai sa nous apaise énormément intérieurement , on est plus serrein , moins inquiet , moins prise de tete , en faite on ce laisse vivre sans forcément penser a demain et c'est vraiment sa qui me manque le plus , et sa on s'en rend pas compte quand on en prend mais c'est quand on arrete qu'on ce rend compte qu'en faite si la métha avait bien un effet meme si on le sentais pas .

Ma détresse, mon mal-être (psy qui devient physique), mes angoisses, mes stress, mes insomnies et mes tensions « clean » sont quand même là, même si je ne consomme pas et des fois j'ai même l'impression que je n'ai même pas droit à un produit « miracle » capable de les apaiser direct. Je ne veux pas comparer l'incomparable, mais ça m'est arrivé, un jour où j'allais vraiment vraiment pas bien, qu'un pote (qui était au sub) me demande, assez étonné (à l'époque je ne prenais pas de came) : « on dirait que tu es en manque ? ». Non, j’étais juste super mal, plus bas que terre, fiévreuse d'angoisse, pliée de tensions musculaires et des crampes au bide, j'aurais voulu disparaître. Rien à voir, mais pas bien du tout non plus !!

C'est exactement ce que je ressent aussi , c'est comme si je venais de me rendre compte que le stress , les angoisses , la rumination , la suranalyse mental existais , l'inquietude face a l'avenir etc , ce qui est fou c'est que meme un dosage aussi minime que 15 ou 20 mg me supprimais tout ces symptomes , j'en viens meme a me demander si c'est pas plutot la drogue qui rend normal et l'abstinence qui rend autiste ^^ j'en rigole parce qu'a la base je suis vraiment pas prise de tete mais la je le deviens pour le coup , j'ai beau calmer sa par le sport , le boulot , faire le vide , sortir pendant le temps libre , passer du temps avec les proches , mais au fond on garde cet état psychologique normal , on a moins d'entrain aux chose , on perd cet légère euphorie que la métha apportais , je pense pas que sa soit un état deppressif mais plutot une anxieter et un petit manque d'entrain aux choses , comme si avoir la meme routine tout les jour devenais plus lourde a supporter , a ce demander a quoi sa sert ?


Et je suis parfaitement d'accord, on vit dans une société tellement de merde que je me demande vraiment comment c'est possible de rien prendre et aller bien !

Bref, désolé de squatter ta discussion avec de telles réflexions..


Tu as l'air d'avoir su prendre bien le recul sur ta vie avec une grande lucidité et d'avoir réussi à changer les choses !! Vraiment cool ce que t'as fait jusqu'à là et bon courage pour la suite !

Merci pour tes encouragements , je te souhaite aussi d'etre en paix avec toi-meme  que sa soit avec ou sans les opiacés .

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pierre
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Choisilavie a écrit

je pense qu'aprés tant d'années a ce mettre la tete il est temps de vivre sans défonce , sa peut paraitre fade comme sa comme vie , mais est-ce que la vie est pas aussi fade sous drogue ? Au final la défonce sa reste quelques heure où on est a l'ouest mais quand on reviens la vie est de nouveau normal sauf que quand on reviens on a envie de repartir , c'est vraiment sa le plus dangereux avec la drogue c'est que quand on monte on veut plus redescendre et sa nous rend pret a tout pour pouvoir rester en haut , quitte a y passer toute sa vie dedans

Bonjour,
merci de parler pour toi, et de parler en JE (le premiere regle de ce site). C'est ce genre de généralités (fausses !) qui font du mal aux usagers !

Quand je prends une drogue, je ne suis pas pret à tout pour retser en haut !
Ma vie n'est pas fade avec les drogues...
Quand je reviens je n'ai pas envie de repartir...


Cordialement,

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Choisilavie homme
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pierre a écrit

Choisilavie a écrit

je pense qu'aprés tant d'années a ce mettre la tete il est temps de vivre sans défonce , sa peut paraitre fade comme sa comme vie , mais est-ce que la vie est pas aussi fade sous drogue ? Au final la défonce sa reste quelques heure où on est a l'ouest mais quand on reviens la vie est de nouveau normal sauf que quand on reviens on a envie de repartir , c'est vraiment sa le plus dangereux avec la drogue c'est que quand on monte on veut plus redescendre et sa nous rend pret a tout pour pouvoir rester en haut , quitte a y passer toute sa vie dedans

Bonjour,
merci de parler pour toi, et de parler en JE (le premiere regle de ce site). C'est ce genre de généralités (fausses !) qui font du mal aux usagers !

Quand je prends une drogue, je ne suis pas pret à tout pour retser en haut !
Ma vie n'est pas fade avec les drogues...
Quand je reviens je n'ai pas envie de repartir...


Cordialement,

Bonjour ,

De mon experience au début j'ai adoré mais aprés au fil du temps , la tolérance s'installe , puis viens les TSO , le manque d'argent , manque de perspective , manque de défonce , les passions commence  a etre remplacer par la came , manque d'entrain etc , moi sa a était mon ressenti comme beaucoup de mes collègues , les produits qui sont de moins en moins bien , les cout exhorbitant , les gens du millieu qu'on doit cottoyer dont beaucoup de gens négatif ou dans la merde , on peut quand meme pas nier que c'est pas hyper reluisant comme vie , au final on s'y fait puis aprés viens la métha l'abstinence aux produits on ce re tape bien , on ce rend compte qu'on est bien , mais la maintenant que je l'ai arreter je m'en rend compte que c'est ni noir ni blanc juste les ressenti qui sont différent , une grosse energie trés dure a canaliser reviens avec l'arret , et c'est vraiment pas évident a gérer dans le cadre d'une vie "ranger" .
Aprés peut etre que mon ressenti a était accentué par la culpabilités intérieur de consommer , pas au début mais sur le long terme j'ai du dévelloper une sorte de frustration en ayant l'impression d'etre passer a coté d'une vie au profits des produits.

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pierre
Web-Administrateur
champi vert91champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 15 Sep 2006
17599 messages
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Ton témoignage a beaucoup plus de sens et d’impact quand tu parles en JE et que tu ne généralises pas.
C’est ta vérité et elle ne se discute pas. Mais ce n’est pas la vérité des autres.
Pierre

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Mister No homme
Pussy time
champi vert23champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 04 Aug 2014
8613 messages
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Sans forcément chercher la vérité, je remarque que l'usage des cannabinoïdes permet même sans prescription un grand confort de vie pour des usagers qui n'en peuvent plus.
Les médecins devraient pouvoir dans ce cadre pouvoir prescrire différents ratios, du light et du moins light, selon le moment de la journée de la vie et surtout de ce qui fonctionne le mieux pour le patient.

Just say no prohibition !

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