Mon calvaire à cause des médicaments

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danslapharma femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut !

Alors voilà, j'me suis dit que ça pourrait être intéressant de partager ça ici et peut-être pouvoir en parler avec des personnes qui comprennent

Pour ma part, j'ai commencé à prendre des médicaments pour "effet récréatif" quand j'étais au collège, en 2015 (j'avais 14 ans) Je venais de decouvrir psychoactif et je trainais ici avec des potes, on s'est intéressé aux effets récréatifs de médicaments, c'était un peu "wow, alors avec ça et ça dans la pharmacie de la maison je peux faire ça et si!".
Au début, j'ai commencé par gobber tout les médicaments avec de la codéine que j'avais, puis j'ai commencé a aller dans les pharmacies autours de chez moi en demandant tel et tel médicament en prétextant que ma mère en avait besoin ,qu'elle m'envoyait blabla. J'ai commencé a sortir essentiellement du tussipax, mais j'ai aussi testé la DXM, puis par la suite j'ai trouvé le stock de benzo (des xan et des seresta) et je trouvais ça vraiment vraiment cool.

Un beau jour, j'ai tapé OD de DXM, j'ai fini à l'hopital je vous raconte même pas le bail tellement c'est chiant, j'étais vraiment super jeune ma mère était vraiment choquée, elle a juste réagit en disant que j'étais une moins que rien, bref j'me sentais juste trop mal et j'avais l'habitude de pop des pills tout le temps, j'ai commencé a faire des crises de spasmophillie après avoir tout stoppé.

Quelques temps plus tard, quand l'histoire était passée etc j'ai commencé a reprendre tout ce que je trouvais sous la main, et ça pendant vraiment beaucoup de temps. J'ai commencé a vraiment aimer les benzo plus que ma propre vie, ce que j'ai toujours aimé c'est d'être juste flex et tranquille, quelque part ou j'pense juste à rien et ou j'oublie tout.

J'ai toujours réussi à en récupérer, avec le temps j'ai commencé à faire des fausses ordonnances, je suis allée trop loin dans le bail et ma mère le savait, les matins j'arrivais pas a aller en cours j'étais trop démontée, des trucs comme ça.

J'ai été envoyé sous contrainte plusieurs fois a l'hp suite a deux OD de lexomil, et j'ai perdu une personne très proche à mon coeur suite a une OD juste après ma deuxième hospitalisation..

J'ai tout arrêté depuis le 1er novembre, je buvais plus de lean que d'eau, j'oubliais tout je faisais plus rien de ma vie, j'étais dans une spirale pas possible. J'ai du retourner en hp pour la quatrième fois afin de me replacer un traitement seulement a base d'antipsychotique et neuroleptiques.

Tout ça pour dire, que j'ai vraiment l'impression que les médicaments sont une spirale inférnale dans laquelle tu ne sors jamais. J'pense tout le temps à tout ça, je rêve de pills super souvent, des que je vois une pharmacie j'me dis "wain ça me manque tt ça", des que je me sens mal j'ai envie de gobber mes lexo et dormir pendant deux jours.
Même la perte d'un de mes proches de m'a pas fait arrêter tout ça, j'ai l'impression d'être juste bloquée. J'ai arrêté depuis bientôt un mois mais je sais au fond de moi qu'un jour ou l'autre je vais déraper, comme à chaque fois enfait

double six sept pétasse

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champi vert84champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, les médicaments que tu prends sont utilisés tous les jours par des millions de personnes qui n'ont pas la même expérience que toi. Tu as donc une vulnérabilité particulière. Pourquoi ? C'est en fait mal connu, il peut y avoir des predispositions genetiques mais aussi des "événements de vie" , pas forcément dramatiques, mais qui peuvent te pousser à chercher l'oubli dans des medicaments.
Je ne dis pas ça pour te critiquer mais pour que tu comprennes qu'il te faut absolument chercher, et si possible trouver, les facteurs de ta vulnérabilité.
La période de sevrage rend tout ceci plus facile et une bonne thérapie peut t'aider à ne pas rechuter. Je pense à des psychiatres, psychologues mais aussi intervenants psychosociaux. Essaie de trouver ceux qui te conviennent et travaille dur.
C'est plus important même que les études ou l'argent parce que tu peux fabriquer ton avenir.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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