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"Bien que modeste, la réduction du risque d'infection par le VIH est statistiquement significative. Il s'agit de la première démonstration concrète, depuis la découverte du virus en 1983, qu'un vaccin contre le VIH peut un jour devenir une réalité".
De quoi s'agit-il ? Eh bien d'un vaccin. Ou plutôt d'une combinaison de deux vaccins existants, ayant déjà été testés individuellement mais sans succès. Un premier vaccin ALVAC HIV, mis au point par la division "Vaccins" du groupe Sanofi-Aventis, et un second, AIDSVAX B/E, utilisé pour l'injection de rappel, produit par l'Américain VaxGen et utilisés ensemble.
L'étude a été demandée par le gouvernement Thaïlandais. En collaboration avec des institutions américaines et Sanofi Pasteur.
Elle a porté sur 16000 thaïlandais qui ont été vaccinés à titre de prévention. 31,2% d'entre eux ont vu leur système immunitaire stimulé contre le virus VIH.
Les problèmes éthiques (l'étude a été réalisée selon le système du placebo à 50 % du panel) ont été gérés par le gouvernement Thaïlandais. L'essai a été financé par le gouvernement américain, en particulier par la division Sida de l'Institut National de l'Allergie et des maladies infectieuses (NIAID).
Les droits du brevet de ce vaccin expérimental sont désormais la propriété d'une association à but non lucratif.
Toujours selon Michel DeWilde, "du travail reste à faire pour mettre au point et tester un vaccin qui puisse être homologué et utilisé à l'échelle mondiale".
Les résultats complets de cette étude seront présentés à Paris le 20 octobre par les principaux chercheurs, lors de la conférence internationale AIDS Vaccine 2009.
http://sante-medecine.commentcamarche.n … alite.php3
Et bien d'autres liens sans doute sur le net, un peu partout...
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Alain Will a écrit
...De quoi s'agit-il ? Eh bien d'un vaccin...
En relisant ce post, je m'aperçois que j'ai oublié de bien préciser une donnée importante. Il s'agit là d'un vaccin préventif. Qui permettrait d'éviter que le virus du Sida ne survivre dans un organisme suite à une contamination.
Il ne s'agit pas d'un vaccin curatif pour les séropositifs.
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Sanofi Pasteur salue les résultats du premier essai de vaccin VIH à montrer une efficacité partielle dans la prévention du VIH
- Cet essai collaboratif de phase III du vaccin VIH, réalisé en Thaïlande sur une période de 6 ans, est une étape scientifique marquante -
Lyon, France - Le 24 septembre 2009 - Sanofi Pasteur, la division vaccins du Groupe sanofi-aventis
(EURONEXT: SAN et NYSE : SNY), se félicite des résultats de l´essai clinique collaboratif de phase III du vaccin VIH qui a été mené en Thaïlande au cours des 6 dernières années. Cet essai de phase III mené avec plus de 16 000 volontaires adultes, a montré que le protocole de vaccination étudié était bien toléré et partiellement efficace dans la prévention de l´infection à VIH.
D´après les résultats annoncés ce jour par le promoteur de l´essai - le Médecin Chef de l´armée américaine
- la vaccination selon un schéma de primo-vaccination / rappel combinant les vaccins ALVAC® HIV et AIDSVAX® B/E a permis de réduire le taux d´infection de 31,2% par rapport au placebo. Les résultats complets seront présentés à Paris le 20 octobre prochain par l´investigateur clinique principal, lors de la conférence internationale AIDS Vaccine 2009.
« Bien que modeste, la réduction du risque d´infection par le VIH est statistiquement significative. Il s´agit
de la première démonstration concrète, depuis la découverte du virus en 1983, qu´un vaccin contre le VIH
peut un jour devenir une réalité », a déclaré Michel DeWilde, Senior Vice-Président R&D de Sanofi
Pasteur, la société qui produit le vaccin ALVAC® HIV utilisé pour la primo-injection.
« Du travail reste à faire pour mettre au point et tester un vaccin qui puisse être homologué et utilisé à l´échelle mondiale », a-t-il ajouté. « Sanofi Pasteur poursuivra son engagement dans le cadre de partenariats public-privé pour faire avancer la recherche scientifique et construire sur la base de cette étape scientifique marquante.»
Christopher A. Viehbacher, Directeur Général de Sanofi-aventis a déclaré : « la mise au point d´un vaccin
contre le VIH est un enjeu qui dépasse ce que peut faire une seule société ou un seul pays. Sanofi Pasteur
poursuivra son engagement de longue haleine dans la recherche pour la mise au point d´un vaccin contre
le VIH, aux côtés des chercheurs du secteur public, des gouvernements, des organisations non gouvernementales et des autres producteurs de vaccins, pour faire avancer la science, dans l´espoir de
pouvoir un jour proposer des vaccins contre le VIH à ceux qui en ont besoin. »
L´essai du vaccin VIH a été réalisé par le Ministère thaïlandais de la santé publique. Il a bénéficié de la
contribution d´une équipe d´éminents chercheurs thaïlandais et américains. Le Médecin Chef de l´armée
américaine en était le promoteur officiel, par le biais de la Medical Materiel Development Activity de l´armée
américaine. L´essai a été financé par le gouvernement américain et plus particulièrement la Division sida
de l´Institut national de l´Allergie et des Maladies infectieuses (NIAID), les Instituts nationaux de la Santé
(NIH), et le Medical Research and Materiel Command du ministère de la Défense.
Le Ministère thaïlandais de la santé publique et Sanofi Pasteur ont fourni une aide importante sous forme de prestations en nature, de même que chacun des collaborateurs. ALVAC® HIV, le vaccin utilisé en primo-injection, a été mis au point par Sanofi Pasteur. AIDSVAX® B/E, le vaccin utilisé pour l´injection de rappel lors de l´essai a été mis au point par VaxGen1.
A propos de sanofi-aventis
Sanofi-aventis est un leader mondial de l´industrie pharmaceutique qui recherche, développe et diffuse des
solutions thérapeutiques pour améliorer la vie de chacun. Le Groupe est coté en bourse à
Paris (EURONEXT : SAN) et à New York (NYSE : SNY).
Sanofi Pasteur, la division vaccins du Groupe sanofi-aventis, a mis à disposition plus de 1,6 milliard de
doses de vaccins en 2008, permettant de vacciner plus de 500 millions de personnes dans le monde.
Sanofi Pasteur est un leader mondial avec la plus large gamme de vaccins contre 20 maladies
infectieuses. L´expérience de sanofi pasteur dans le domaine des vaccins remonte à plus d'un siècle. C´est
aujourd'hui la plus importante société entièrement dédiée au vaccin, qui investit plus d'un million d´euros
par jour en recherche et développement. Pour plus d'information, consulter le site: www.sanofipasteur.com
Déclarations prospectives
Ce communiqué contient des déclarations prospectives (au sens du U.S. Private Securities Litigation Reform Act of 1995). Ces déclarations ne constituent pas des faits historiques. Ces déclarations comprennent des projections financières et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs, des intentions et des attentes concernant des événements, des opérations, des produits et des services futurs ou les performances futures. Ces déclarations prospectives peuvent souvent être identifiées par les mots « s'attendre à », « anticiper », « croire », « avoir l´intention de », « estimer » ou « planifier », ainsi que par d´autres termes similaires. Bien que la direction de sanofi-aventis estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables, les investisseurs sont alertés sur le fait que ces déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle de sanofi-aventis, qui peuvent impliquer que les résultats et événements effectifs réalisés diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les informations et déclarations prospectives. Ces risques comprennent ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par sanofi-aventis auprès de l'AMF et de la SEC, y compris ceux énumérés dans les rubriques « Facteurs de risque » et « Déclarations prospectives » du document de référence 2008 de sanofi-aventis ainsi que dans les rubriques « Risk Factors » et « Cautionary Statement Concerning Forward-Looking Statements » du rapport annuel 2008 sur Form 20-F de sanofi-aventis, qui a été déposé auprès de la SEC. Sanofi-aventis ne prend aucun engagement de mettre à jour les informations et déclarations prospectives sous réserve de la réglementation applicable notamment les articles 223-1 et suivants du règlement général de l´autorité des marchés financiers.
Contact Presse :
Pascal Barollier
T. +33-(0)4-37-37-50-38
pascal.barollier@sanofipasteur.com
www.sanofipasteur.com
1VaxGen a été restructuré depuis le début de l´essai clinique, ce qui a entraîné l´arrêt de la plupart de ses opérations et l´abandon de ses droits de propriété intellectuelle. En mars 2008, VaxGen a signé un accord avec une organisation à but non lucratif, Solutions mondiales pour les maladies infectieuses (GSID, pour Global Solutions for Infectious Diseases). Selon cet accord, GSID a obtenu les droits de propriété intellectuelle associés au candidat vaccin AIDVAX® B/E et a accepté la responsabilité de poursuivre son développement et au besoin d´en assurer la production.
Disponible en format pdf à cette adresse :
http://www.sanofipasteur.com/sanofi-pas … mp;lang=FR
Pour "mémoire", le nom du fichier est HIV RESULTS 240909.pdf ; situé par là :
http://www.sanofipasteur.com/sanofi-pat … FR/54/942/
Je rectifierai le lien quand j'en aurai la possibilité...
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Prévention de la transmission du VIH :
Des résultats de recherche qui redonnent enfin une perspective, même lointaine, au vaccin.
Pour la première fois, un essai vaccinal anti-VIH de grande échelle et à une phase d´étude avancée démontre qu´il est possible de réduire de manière significative, mais encore modeste, la transmission du VIH. La réduction des contaminations s´établit à 31,2%. AIDES salue ces résultats encourageants que l´on attendait depuis longtemps. AIDES invite les chercheurs, les bailleurs de fonds privés et les pouvoirs publics à amplifier leurs efforts financiers et scientifiques pour la découverte d´un vaccin anti-VIH et à poursuivre les autres axes de la recherche complémentaire visant à évaluer des stratégies de réduction des risques de
transmission du virus. Les perspectives de futures recherches qu´ouvrent ces résultats demanderont une
participation constante de la communauté des personnes concernées par le VIH à leur conception et mise
en oeuvre.
Jeudi 24 septembre, l´armée des Etats Unis a rendu publics les premiers résultas d´un grand essai de vaccin anti-VIH de phase III qu´elle finance depuis 20031. Cette étude a inclus plus de 16 000 volontaires thaïlandais séronégatifs dont 40 % de femmes pour tester l´efficacité et la tolérance d´une stratégie vaccinale combinant deux candidats vaccins : ALVAC® et AIDSVAX®. Les contaminations au VIH sont réduites de 31, 2 % dans le groupe de personnes ayant reçu les deux vaccins par comparaison aux volontaires inclus dans l´essai mais vaccinés avec des placebos, c'est-à -dire avec des préparations ne contenant pas les principes actifs des vaccins. Les deux vaccins sont bien tolérés et semble un peu mieux protéger les femmes de la transmission du VIH (39 % de réduction des contaminations) que les hommes (26% de réduction des contaminations). Par contre, les personnes vaccinées mais tout de même infectées pendant l´étude ne retirent aucun bénéfice de leurs vaccinations.
Hors les chercheurs faisaient l´hypothèse qu´une stratégie qui stimule les défenses immunitaires contre le VIH pour prévenir sa transmission aurait aussi aidé à contenir la réplication du virus chez les personnes contaminées2.
Ces résultats encourageants sont toute fois encore trop modestes pour permettre d´envisager dès
maintenant la mise à disposition de la stratégie vaccinale testée aux personnes fortement exposées au VIH.
Les chercheurs soulignent eux même les limites de leur étude parmi lesquelles :
- Le maintien de l´efficacité de la stratégie vaccinale à réduire la transmission du VIH dans le temps. Les
personnes dans l´étude ont été vaccinées entre 2003 et 2006, c'est-à -dire, qu´il y a au mieux 6 ans de recul, il
faut poursuivre l´observation pour savoir si l´efficacité de la combinaison de vaccins à réduire la transmission
du VIH ne diminue pas à plus long terme.
- La possibilité d´améliorer le taux de réduction de transmission avec la stratégie vaccinale testée.
L´étude démontre qu´il est possible de développer un vaccin anti-VIH qui a une efficacité sur la transmission
du VIH et sans faire courir de risques aux personnes incluses dans les recherches. Néanmoins il est trop tôt
pour savoir quelle stratégie vaccinale pourra permettre un taux de réduction de transmission permettant une
mise à disposition des vaccins aux personnes qui en ont besoin.
- L´efficacité de la stratégie vaccinale en dehors de la Thaïlande. Les vaccins testés sont spécifiquement
dirigés contre deux variants du VIH (E et B) qui circulent en Thaïlande. La variante B circule également en
Europe et au Etats Unies mais on ne peut pas extrapoler les résultats à d´autres zones géographie
notamment à l´Afrique.
Les résultats de l´essai mené en Thaïlande annoncent beaucoup d´autres recherches et essais qui seront nécessaires avant la mise au point d´une stratégie vaccinale de vaccins anti-VIH pouvant bénéficier à toutes les populations concernées par la transmission du virus. C´est un effort accru de financement que devront concéder les Etats des pays riches, les bailleurs de fonds privés et l´industrie pharmaceutique.
C´est plusieurs dizaines de milliers de personnes séronégatives qui partout dans le monde devront participer à ces recherches. Plus que jamais la participation de la communauté des personnes concernées par le VIH à la conception et mise en oeuvre de ces recherches préventives est d´actualité.
1 Communiqué de presse de l´Armée Américaine : (en anglais)
http://news.prnewswire.com/DisplayRelea … amp;EDATE=
2 Description de l´étude disponible : http://www.hivresearch.org/phase3/factsheet.html
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supersego a écrit
mais ils ont fait cette étude en disant aux gens de pas prendre de précautions après le vaccin et placebo, genre pas mettre de capote et pas faire gaffe au matériel d'injection...?
Je poursuis ma réponse Non seulement on ne leur a pas demandé de prendre des risques mais ces personnes volontaires pour cette étude ont été informées des risques qu'elles encouraient en recevant ce vaccin. Il peut toujours y en avoir. Personnes à risques mais sensibilisées, l'un n'empêchant pas l'autre.
Celles qui ont été contaminées au cours de l'étude sont soignées gratuitement pour leur infection par le VIH.
Voir le rapport américain
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supersego a écrit
oui, mais ils ont du cibler des personnes prenant pas forcément de précautions...
Oui sans doute ; j'ai parlé de population à risques Même si cela doit être confirmé à Paris en octobre. Car cela ne semble pas à priori, d'après le rapport d'étude, aussi évident...
Nous en saurons plus lors de la prochaine conférence Aids Vaccine 2009 qui aura lieu à Paris en octobre où les chercheurs se réuniront pour discuter des résultats du présent essai et des perspectives qui s´ouvrent.
Pour le moment il n'y a pas eu de chiffres détaillés communiqués. On ne sait pas combien de personnes (en nombre) ont été contaminées, combien ont été "protégées par le vaccin", qui sont-elles, etc... Nous n'avons qu'un pourcentage. Il y a eu précisément 16 402 personnes qui ont participé à cette étude. Les vaccinations se sont arrêtées en juillet 2006. Il faut attendre encore un peu pour des infos complémentaires...
Avec une interview de Jean-François Delfraissy, directeur de l'ANRS, lors de la présentation de l'étude ce 24 septembre à Paris, l'article du site Seronet :
http://www.seronet.info/article/retour- … -vih-17825
On sait les polémiques autour des essais en prévention parfois réalisés de manière non éthique. Et comme les essais vaccinaux se font sur des milliers de personnes, cette question est importante d'autant plus que les essais vaccinaux vont très probablement être relancés partout dans le Monde.
Quant au "succès" de ce vaccin, ...
D´autres questions se posent. Pour être efficace, un vaccin anti-VIH doit l'être dans le temps. L´essai présent a mesuré une réduction de la transmission sur une période de 6 ans. Mais ensuite ? Le fait par ailleurs que l´essai visait à prévenir l'infection par deux variantes de virus circulant en Thaïlande (E et B) pose la question de son efficacité dans d'autres zones géographiques où d'autres variantes du virus circulent, en Europe et aux Etats-Unis ou encore en Afrique.
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supersego a écrit
... j'ai du mal à tout saisir...
Qu'est-ce qu'il y a que tu ne comprends pas encore ?
Sur la "sémantique" des personnes "à risques", je vais préciser un point de vue perso : il est clair que le "grand-père de 80 ans" n'a pas été choisi ou ne s'est pas porté volontairement pour un tel essai thérapeutique. Je crois que le panel des personnes concernées se situe dans une fourchette d'âge entre 18 et 30 ans environ. Avec un pourcentage un peu plus important de femmes que d'hommes (?).
A priori, mais les chiffres doivent être confirmés à Paris, 74 personnes sur les 8200 ayant reçu un placebo ont été infectées par le VIH. "Seulement" 51 sur les 8200 autres ayant reçu le vaccin l'ont été.
Je dirai (avis perso néophyte et en attente d'en savoir plus) que proportionnellement, si les personnes étaient à risque potentiel (âge, activité ou autre), elles n'ont pas forcément commis d'imprudence(s) et pris des risques inconsidérés. Il ne s'agissait pas d'une bataille dans l'arène après vaccination où on compte les points... Heureusement...
La population volontaire pour cette étude présentait des risques potentiels. Sans doute y'avait-il aussi bien un cadre marié fidèle à sa compagne, (et elle alors ? ... bah oui, avis perso faut poser la réflexion comme ça aussi pour baser l'étude sur quelque chose de représentatif) qu'une prostituée à la clientèle acharnée... Ca te va mieux pour la compréhension ?
Quoiqu'il en soit (je me répète, je sais), il faut attendre le compte-rendu précis et détaillé en octobre pour en savoir plus.
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Maître dans l'art d'échapper la vigilence du système immunitaire, le virus du sida vient d'être photographié en flagrant délit... de faiblesse.
Sur un cliché, obtenu en cristallographie par rayons X par l'équipe de Peter Kwong et ses collègues de l'institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID, Bethesda, Etats-Unis), le VIH met à nu une de ses failles, une protéine de surface essentielle, la gp120. Essentielle, car c'est la clé facilitant l'entrée du virus dans les cellules par sa fixation aux récepteurs CD4 cellulaires.
La gp120 ne s'était jamais encore dévoilée aux chercheurs cachant ses motifs complexes à l'intérieur des multiples plis de l'enveloppe virale.
Néanmoins, on avait toutes les raisons de penser qu'elle pourrait constituer une cible thérapeutique intéressante.
D'abord parce que c'est l'une des rares protéines du virus à ne pas muter en permanence. Ensuite parce qu'on été identifiés, chez des patients infectés par le VIH mais dont la maladie ne progresse pas, des anticorps anti gp120.C'est précisément en s'aidant de l'un d'eux, l'anticorps b12, que l'équipe de Peter Kwong a pu stabiliser un complexe dévoilant l'intimité de la liaison de gp120 aux CD4.
En gros une protéine essentielle au virus , qui pourrai donner la clef d'un vaccin , la suite ici :
http://www.boinc-af.org/content/view/454/297/
Une des principales avancées qui constitue la base de notre travail pour concevoir un vaccin contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) a été récemment publié dans le journal scientifique Nature par le groupe de recherche du Dr. Peter Kwong, avec qui nous collaborons étroitement. Le groupe du Dr. Kwong a déterminé de quel manière un anticorps peut neutraliser le virus en se liant à une de ses protéines de surface. Dans les calculs que nous menons actuellement sur Rosetta, nous utilisons la structure qui vient d'être publié, et que le Dr. Kwong nous avait fournis il y a maintenant quelques mois. Notre but est de concevoir de petits imitateurs de la protéine du virus qui on l'espére produiront des anticorps semblables lorsque les gens seront vaccinés. Vous pouvez avoir connaissance des découvertes du Dr. Kwong en achetant le journal Nature du 15 février dans un kiosque à journaux (son travail est annoncé sur la couverture !) ou en lisant les communiqués de presse ; voilà la première partie d'un de ces communiqués de presse :
Les scientifiques dévoilent une protéine du VIH qui pourrait donner la clé vers le développement d'un vaccin contre le SIDA.
Dans ses conclusions qui pourraient avoir des implications profondes vers la conception d'un vaccin contre le SIDA, une équipe de chercheurs issus de l'Institut national américain contre les allergies et les maladies infectieuses (NIAID), et de l'institut national de la santé (NIH), ont produit une image à l'échelle atomique de l'une des protéines de surface du virus pendant qu'elle se liait à un anticorps. À la différence des autres protéines du virus constamment en mutation, cette élément protéique est stable mais plus fondamentalement, selon les chercheurs, il semble vulnérable aux attaques d'un anticorps particulier connu sous le nom de b12, qui est capable de neutraliser le VIH.
La protéine prise sur le vif :
"Ce travail du Dr. Kwong et de ses collègues nous fournit une image précise, longtemps recherchées, de l'interaction entre la protéine externe du VIH (gp120) et les anticorps servant à la neutraliser", précise Anthony S. Fauci, le directeur du NIAID. "Cette découverte pourrait aider au développement d'un vaccin".
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Des Legos moléculaires pour un vaccin anti-VIH/SIDA
Des scientifiques du Centre Helmholtz de Recherche en Infectiologie (HZI) ont réussi à "construire" un immunogène capable d'induire une réaction immunitaire contre une protéine transmembranaire du virus du sida.
[...]
Cette équipe a donc identifié les régions les plus conservées de gp120 constituant le site de liaison au récepteur CD4, généralement localisées à l'intérieur de la protéine repliée. Ils ont dû imaginer une construction permettant une bonne présentation de cet antigène au système immunitaire lors de la vaccination.
Bref, ça bouge
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