Tramadol 1 an après.

Dernière modification par Gabriela86 (28 décembre 2024 à  10:07)

Pure Opio a écrit

C'est très juste, il vaux mieux que tu n'en reprenne plus jamais, une fois que tu as reussi a surmonter le manque, une seule nouvelle prise te replongerait dans une dependance physique et psychique. Bravo si tu as reussi à aller de l'avant et merci pour vos témoignages à tous les deux

Encore une fois, tout le monde est différent psychiquement (et physiquement).
Tout dépend de notre passif avec le produit, de ce qu'on recherchait à travers le produit et du pourquoi on y revient..
Pour certains, une seule prise peut faire rechuter. Mais pas forcément pour d'autres.
Je ne pense pas qu'avec une petite dose (bien espacé dans le temps, 10 à 15 jours entre 2 prises), tu auras  des signes de manques physiques. Par contre, il se peut qu'à l'issue de cette prise, que tu aies du manque psychique et une envie d'y retourner... Tout dépend de ta relation avec le produit (du pourquoi et du comment tu prenais le le produit)
Si aujourd'hui c'est réglé, alors il se peut qu'il n'y ait aucun souci à en reprendre...

Amy_râle a écrit

Après deux années de dépendance et des doses astronomiques, j’ai décidé de me sevrer à la sauvage. 3 semaines de souffrances (le mot est faible) c’était horrible, pour rien au monde je voudrais revivre ça…

Hello :) non seulement c'est affreux à vivre mais il peut en résulter ensuite un PAWS, au début on ne le ressent pas, mais ça finit par arriver/revenir petit à petit, c'est vachement traitre, les symptômes sont paradoxaux en fonction de telle ou telle situation, dont l'une étant le "syndrome de l'évitement", éviter par tous les moyens de revivre certaines situations dont le corps ne s'est jamais vraiment remis. Pour moi, les sevrages à la dure ont de toutes évidences laissés des blessures/lésions à mon indomptable "cerveau", à cet enfoiré d"esprit", (enfin au corps en fait, tout bêtement) (un neurologue n'expliquerait évidemment pas les choses de cette manière, il va de soi... il me parlerait peut-être de l’amygdale ou du cortex-préfrontal...) (j'fais style en vrai ^^ ) bon de toute façon j'dois bientôt faire une I.R.M pour être fixé définitivement (sans jeu de mots)...

Gabriela86 a écrit

Bonjour,
J’ai fait un sevrage, il y a un an en clinique
pour arrêter le tramadol. j’étais à 400 mg. Mais voilà j’ai envie d’en reprendre pour une dernière fois, il me reste deux Tramadol et j’aurais voulu savoir si le fait d’en prendre pouvait me refaire ressentir un Craving ou alors des douleurs musculaire après la prise. Je ne cherche pas comme déconseille sur le fait que c’est pas bien d’en reprendre (je sais que c’est la dernière fois mais j’ai peur du craving) je cherche juste des réponses à mes questions.
Merci à celle et ceux qui me répondront wink

Hello 2

Déjà j'apprends quelque chose, je ne savais pas qu'on pouvait vivre un craving avec les opïos, j'ai tjrs cru que ça n'était réservé qu'aux stims. Vu que je n'ai jamais ressenti de craving avec l'héro ou les T.S.O, mais uniquement avec la C.C, les cailloux ou le speed, c'est "intéressant" (mot à prendre avec d'immense pincettes) à savoir...

Qu'est ce qu'on t'a donné en substitut du trama ? De la métha ?... le pire en ce qui me concernait n'était pas les douleurs musculaires mais le syndrome des jambes sans repos, quand je me suis fait (beaucoup) de mal à décrocher connement de la métha, je n'ai pas fermé l’œil durant une semaine, planqué dans ma tranchée et flippé à en crever... genre acteur dans un film limite gore. Sueurs, tremblements, peau brulante et os glacés... enfin ça c'est le côté obscure de la chose, la métha m'a énormément aidé... c'est devenu mon leitmotiv sur ce site : par pitié ne tentez jamais de décrochages à la dure. Décrocher la lune est bien + réalisable/possible qu'un cold-turkey...

@ bientôt :)

Note : après réflexion (ouais fo le temps qui fo) ce que je dis à propos de mon étonnement du craving aux opioïdes c'est complètement con : le rituel du taquet est le même, que ce soit la C ou l'Héro... et c'est (en ce qui me concerne) ce rituel regretté  qui produit le craving... p'tain le candide à 2 balles

Dernière modification par Nils1984 (16 janvier 2025 à  08:52)

Nils1984 a écrit

Hello :) non seulement c'est affreux à vivre mais il peut en résulter ensuite un PAWS, au début on ne le ressent pas, mais ça finit par arriver/revenir petit à petit, c'est vachement traitre, les symptômes sont paradoxaux en fonction de telle ou telle situation, dont l'une étant le "syndrome de l'évitement", éviter par tous les moyens de revivre certaines situations dont le corps ne s'est jamais vraiment remis. Pour moi, les sevrages à la dure ont de toutes évidences laissés des blessures/lésions à mon indomptable "cerveau", à cet enfoiré d"esprit", (enfin au corps en fait, tout bêtement) (un neurologue n'expliquerait évidemment pas les choses de cette manière, il va de soi... il me parlerait peut-être de l’amygdale ou du cortex-préfrontal...) (j'fais style en vrai ^^ ) bon de toute façon j'dois bientôt faire une I.R.M pour être fixé définitivement (sans jeu de mots)...

Coucou Nils !

Concernant les potentielles séquelles d’un sevrage sauvage, je pense comme toi que forcément le corps a une mémoire (autre que celle du cerveau évidemment), et que même si les séquelles ne sont pas visibles, elles peuvent quand même exister… ça fait 6 mois et j’ai l’impression qu’on m’a roulé dessus. PAWS, je ne connaissais pas, mais ça me parle.
Je pensais bien faire, j’ai voulu faire la warrior, j’en avais ras le cul de dépendre d’un truc quasiment inaccessible.. et puis je ne parlais à personne de ma dépendance donc je n’ai reçu aucun témoignage/mise en garde… fallait bien faire une boulette dans mon parcours, c’est comme ça qu’on apprend, non ? ^^

Aujourd’hui je sais que je préfère rester dépendante que de revivre ça. Et qu’un sevrage c’est tellement bien plus que juster arrêter sa consommation ! Ce fut la plus grande (et horrible) leçon de mes 26 ans.

Dernière modification par Amy_râle (17 janvier 2025 à  19:06)