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Dernière modification par SUALK (05 mai 2021 à 22:26)
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SUALK a écrit
Si vous êtes dans ce cas, je vous souhaite de tenir bon, e
salut
perso je vous souhaite d’abandonner, de reprendre proprement :
diminution dégressive (jusqu'à 10% par mois pour la méthode la plus safe) , arrêt à faible dose, et accompagnement thérapeutique en c.s.a.p.a , médecins etc
honnêtement passer par tant de difficultés et de douleurs , je trouve ça difficile à vivre.
Ensuite à MON avis les P.A.W.S sont plus intenses, le manque et les cravings aussi. C'est pas une raison pour TOI d'abandonner hein, tu as déjà peut être beaucoup avancé dans le processus du sevrage et ça dépend de ton consentement. Mais pour les lecteurs, je vous invite vivement à ne pas faire un sevrage "cold turkey" "à la dure" etc
Dernière modification par Rick (06 mai 2021 à 00:05)
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SUALK a écrit
Je trouve la vie si belle sans opiacés.
au contraire, mais bref...(déjà je vise à baisser ma tolérance).
Mais même pour une pause, je préfère largement baisser mon dosage de codéine petit à petit et m'éviter, tant que je peux, l'enfer.
Même comme ça je vois que des fois c'est un peu rapide, mais je n'ai jamais eu l'intensité des symptômes que tu décris. Perso, c'est la dépendance psy que je trouve plus dure à gérer et, pour la surmonter, pour moi, ça ne suffit pas du tout que je reste clean dans la souffrance...
Voilà, du coup perso je préfère largement éviter un sevrage comme tu le racontes, qui me rappelle bien trop la morale biblique « tu te sèvreras dans la douleur », un peu comme punition céleste pour avoir voulu goûter à un plaisir divin sur terre. Car pour moi n'y a rien de moral (ou amoral) dans la conso des prods, ça reste des molécules dont on peut se servir de différentes manières.
Et à vrai dire, je me demande même si je ne préférerais pas éviter un sevrage tout court, mais ça c'est vrai que c'est une question extrêmement personnelle.
Bref, je souhaite que chacun trouve la méthode qui lui convienne, mais tant qu'à faire, que ce soit la plus efficace et moins douloureuse possible !
Bon courage pour la suite (car ce n'est que le début...)
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Rick a écrit
SUALK a écrit
Si vous êtes dans ce cas, je vous souhaite de tenir bon, e
salut
perso je vous souhaite d’abandonner, de reprendre proprement :
diminution dégressive (jusqu'à 10% par mois pour la méthode la plus safe) , arrêt à faible dose, et accompagnement thérapeutique en c.s.a.p.a , médecins etc
Je suis à deux semaines d'arrêt et tout va bien !
honnêtement passer par tant de difficultés et de douleurs , je trouve ça difficile à vivre.
C'est vrai mais ça vaut tellement le coup.
Ensuite à MON avis les P.A.W.S sont plus intenses, le manque et les cravings aussi. C'est pas une raison pour TOI d'abandonner hein, tu as déjà peut être beaucoup avancé dans le processus du sevrage et ça dépend de ton consentement. Mais pour les lecteurs, je vous invite vivement à ne pas faire un sevrage "cold turkey" "à la dure" etc
Je trouve super ce conseil. Je me rend compte de ce qui me faisait consommer. J'ai conscience aussi à travers ton conseil qu'il y a sûrement plus de précautions à prendre pour les individus qui ont un profil différent (PAWS, etc...).
En tous cas merci pour les réactions.
Ma motivation : mes fils !!!!!!!!!!!!
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Rick a écrit
SUALK a écrit
Si vous êtes dans ce cas, je vous souhaite de tenir bon, e
salut
perso je vous souhaite d’abandonner, de reprendre proprement :
diminution dégressive (jusqu'à 10% par mois pour la méthode la plus safe) , arrêt à faible dose, et accompagnement thérapeutique en c.s.a.p.a , médecins etc
honnêtement passer par tant de difficultés et de douleurs , je trouve ça difficile à vivre.
Ensuite à MON avis les P.A.W.S sont plus intenses, le manque et les cravings aussi. C'est pas une raison pour TOI d'abandonner hein, tu as déjà peut être beaucoup avancé dans le processus du sevrage et ça dépend de ton consentement. Mais pour les lecteurs, je vous invite vivement à ne pas faire un sevrage "cold turkey" "à la dure" etc
Et bien nous sommes quelques mois après et ça a très bien marché pour moi ! Merci tout de même pour tes conseils qui pourraient être utiles à d'autres. J'ai eu le courage, la chance, la volonté d'arrêter net.
Toujours est-il que ce forum m'a beaucoup aidé j'ai appris énormément de choses sur moi même, sur les addictions.
Force à qui lira ce message, qu'il y arrive comme moi ou comme Rick le propose, l'important et est d'arrêter !
Bises
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SUALK a écrit
l'important et est d'arrêter !
Ciao
No je pense l'important c'est de vivre bien avec ou sans produits. De trouver sa dimension entre l'arrêt, la conso sporadique, la défonce à fond...et toutes les nuances qui vont avec, sans se faire du mal et surtout sans le faire aux autres.
Enjoy.
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SUALK a écrit
l'important et est d'arrêter !
à cause de paroles dans le genre (en tout cas ca y participe AMHA), on voit des gens qui en ont besoin pour traiter des douleurs/souffrance qui pensent qu'ils doivent arrêter pour pas être des sous-hommes ... je comprends (à moitié) ton enjouement, mais parle juste pour toi stp, ici on s'exprime pour soi et ca evite de "prescrire" des solutions qui ne sont pas universelles...
comment vont se sentir ceux qui voudraient sans pouvoir en te lisant? ceux qui sont mieux "avec"? qu'ils sont incapables de faire ce qui est vraiment important/ce qu'il "faudrait" faire?
et donc au final, est-ce que c'est vraiment aidant comme message?
sinon tout d'accord avec les réponses qui t'ont été données, je pense pour ma part que le tout est d'être à l'aise dans sa (non-)conso
------------------------------------------
jambes sans repos 2j.... seulement??? WTF?
je crois que trois mois après mon dernier sevrage sec opiacé (morphine+hydromorphone), après plusieurs années de consos quotidiennes (il y a plus de 10 ans):
- je commencais enfin à remanger normalement (plus d'1 mois avant stabilisation nausée vomis)
- j'avais encore les jambes sans repos, à en devenir dingue, et des nuits de meeeeeeerde....
- ... qui participaient bien à mon état dépressif
- malgré un passif à l'alcool que j'avais mis à distance avant, ca a été les retrouvailles
- de là, j'ai appris à nager dans les stims (coke, amph, mdma), même par gros temps alcoolique
il m'a fallut plusieurs années pour revenir à quelque chose de plus serein et sortir de cette surenchère.
bref, le sevrage opi "sec" chez moi, c'est flagelation+amplification=rien de bon. je sais pas pourquoi chez moi ces effets durent si longtemps.... un calvaire, surtout les jambes sans repos le soir/nuit, des mois...
chacun son expérience...
.... content que pour toi ca le fasse :)
et lentement 3 ans après, j'ai repris et reconsommé moins vénère pendant des années des opi, majorité CWE Codeine + quelques extra morph => jusqu'au codein ban, frein progressif sur 4 mois (en tenant un planning dégressif rigide, et avec une couverture cannabique conséquente).
ca m'avait fait penser que j'avais été bien stupide de m'imposer ces sevrages violents par le passé, mais chacun voit pour soi, peut-etre que d'autres le vivent mieux et tirent une "force" de cette épreuve sèche? pour moi que dalle, ca m'a pas grandit, et plutot bien ramassé, j'en ai pas tiré de ressenti positif genre "mentalité de vainqueur", plutot le contraire, j'en retire juste l'impression de m'être maltraité pour me conformer à la "norme", pas à mon souhait profond
il m'a fallut du temps pour accepter mon usage opi, le borner de fâcon à me sentir bien dedans, qu'il convienne à ce que je souhaite. c'est la cas aujourd'hui, je suis usager régulier qui fleurte parfois avec son seuil de dépendance et ca me convient comme ca à ce jour, et j'en ai besoin pour être bien:
les opiacés font partie de ma vie, et je veux pas que ca change.
et je laisse les autres voir pour eux :)
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comme tu l'auras saisi, je partage pas l'idée (sous-tendue) que "c'est forcement mieux sans"
je souhaite à chacun.e de trouver son équilibre harmonieux personnel, du tout au rien avec les mille variations que vous souhaiterez entre les deux
Dernière modification par Plotchiplocth (01 juin 2021 à 21:24)
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Dernière modification par filousky (03 juin 2021 à 14:47)
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Dernière modification par Abracabrantesque (04 juin 2021 à 13:04)
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SUALK a écrit
je crains d'avoir été maladroit par moment et si c'est le cas, bien sûr, je présente mes excuses
merci pour ton mot et être revenu échanger
déjà, je retiens du retour que tu fais que la lecture ne t'a pas donné les "gages" de légitimité dont tu étais en attente pour "faire croyance", c'est très intéressant que tu reviennes nous le dire, merci
alors, le PAWS, ca existe ou pas? théorie scientifique fumeuse? croyance? phénomène étudié ? syndrome étayé ?
de fait, pas de PAWS dans le DSM: les institutions scientifiques de référence ne sont en conséquence que peu diffuseuses de cette "théorie" (c'est mieux comme ca? ), non allez disons syndrome ce sera plus respectueux de ceux qui témoignent en vivre à mes yeux
par contre, si les mécanismes chimiques fins en jeu ne semblent pas bien compris, quelques études sci sérieuses (critères?) relèvent des inconforts parfois majeurs chez des usagers "au long cours" sevré. Mais corrélation ne fait pas cause ni explication
pour le biais de confirmation, je partage globalement ton analyse, c'est sur qu'avec les variations dans les représentations sociales des drogues et les 600 000 contributions en ligne "tu peux trouver ce que tu voudras" si tu limites la surface de recherche à quelques points que tu questionne précisément
finalement les deux peuvent sous un certain angle toucher aux croyances, ou faire science. sans dire que c'est la même chose car ce n'est pas le cas, au fond, peu importe pour moi au sens où j'accueille le ressenti de ceux qui le vivent comme un fait car je n'ai pas à les convaincre de l'inexistence (l'inconsistance?) d'un ressenti bien présent pour eux, bien qu'absent de mon domaine de compréhension (de croyance?).
quelle légitimité pourrait m'autoriser à les "nier"?
a l'inverse, je n'ai pas à convaincre que "PAWS tu vivras" car de ce que j'en ai vu/lu ce n'est pas un ressenti universellement partagé, ce qui n'est d'ailleurs pas en soit "une preuve d'inexistence tangible"
j'en conviens tout à fait, ca n'aurait aucun sens que de vouloir "l'imposer" à quelqu'un qui (à la chance) de ne pas en souffrir (ou alors par sadisme? dsl, ce vice me manque...)
je crois que pour moi, la science fait aussi croyance parmi d'autres, même si elle a pleins de caractéristiques particulières qui la singularisent et ne la réduisent pas à cette seule dimension. pourtant, j'ai moi aussi parfois l'impression qu'elle est majoritairement saisie justement dans cette dimension de croyance, loin de ses ancrages légitimes
merci pour la discussion :)
(sur la "puissance" performative du discours scientifique et de ses attributs)
Dernière modification par Plotchiplocth (04 juin 2021 à 18:08)
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Abracabrantesque a écrit
Salut Sualk!
Je pense que effectivement tu as de la chance d'avoir reussi a atteindre tes objectifs de cette manière.
Je pense que ton succès tu le dois surtout à une consommation relativement courte ( que 2 semaines d'abus suite à que quelque mois à dosage therapeutique).
Je pense qu'éventuellement dans ce cas d'une consommation courte avec un palier 2, l'accroche physique étant pas totalement a son plein potentiel, on peut s'en sortir sans trop de traumatisme d'un sevrage brutal comme le tiens.
Le fait est que les symptômes que tu as eu ont étés plus légers que ceux que des consommateurs d'héroïne ou de morphine sur des années peuvent ressentir.
D'ailleurs un addictologue de métier et pas tout jeune, m'avais recommandé la même chose pour me sevrer de 1 an de tramadol a dosage thérapeutique, sans excès, ce que j'ai refusé au profit d'une baisse dégressive.
Pour ce qui est du PAWS, personellement je le ressens. Je pense aussi que c'est très mal documenté mais le phénomène est réel.
Ce paws c'est très different d'une personne a l'autre, un mélange d'équilibre chimique dans le cerveau mais aussi des raisons initiales qui ont poussé à consommer, mêlé d'un mal-être persistant et du souvenir très présent du soulagement que la substance peut apporter avec un horizon sur la potentielle amélioration de la situation très floue.
L'ami, j'adore ce message qui laisse transparaître, de mon point de vue, une grande intelligence !
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Néanmoins, après avoir lu attentivement le lien sur le PAWS, je doute clairement de la crédibilité scientifique de ce postulat. Une bonne théorie scientifique est parcimonieuse, ce qui n'est pas le cas pour les processus décrit dans le document. Après, cela reste un avis personnel et c'est sans doute une déformation professionnelle.
Etant l'auteur du psychowiki sur le PAWS je tiens à réagir. L'existence du PAWS est évidente pour tout professionnel de santé confronté à la toxicomanie et les references que j'ai mises viennent de structures médicales ou de revues officielles. Enfin de nombreux temoignages l'attestent sur PA et en pratique clinique. Ceux qui ressente une dépression post sevrage par exemple (l'un des aspects principaux du PAWS) ne sont pas des simulateurs ou des menteurs. Parce que dès que c'est ressenti (même à tort) on ne peut pas nier que ce soit ressenti.
Par contre, on peut discuter la "théorie". Est ce "dans la tête" ou l'effet de neurotransmetteurs etc..?? L'article précise bien que pour le moment il n'y a pas de certitude. C'est pourquoi il parait flou sur ce point mais c'est le flou de nos connaissances !
Enfin l'article précise bien que la survenue du PAWS n'est en rien systématique.
Mais si j'ai mis dans l'article quelque chose qui dit le contraire de ce que je viens de dire, merci de le signaler et je corrigerai.
Il est vrai que le PAWS ne figure pas dans la CIM ou le DSM. C'est regrettable mais pas un cas isolé de reconnaissance tardive.
Amicalement.
Si besoin des references recentes
https://www.semel.ucla.edu/dual-diagnos … urces/PAWS
https://www.hazeldenbettyford.org/artic … l-syndrome
https://www.huffpost.com/entry/post-acu … _n_4775009
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33489088/
https://americanaddictioncenters.org/wi … l-syndrome
https://www.psychologytoday.com/us/blog … withdrawal
Dernière modification par prescripteur (10 juin 2021 à 12:26)
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