Gros Bad trip qui entraîne des maux de ventre

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#cannabis #benzodiazepines #bad trip
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Feeble homme
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Bonjour ! J'ai lu beaucoup de témoignages sûr ce forum mais maintenant c'est à mon tour, peut être même que vous pourrez dissiper mes doutes.

Je fume du cannabis depuis 2-3ans, mais c'est vraiment depuis avril 2023 où j'ai commencé à fumer minimum 30g par mois, je pèse chaques joints, connait les mélanges THC/CBD et inversement, je ne suis pas trop fan des strains sativa car je suis diagnostiqué TDAH depuis 11ans ( j'en ai 22), donc je suis très sensible à tout ce qui est psychoactivité.
Début Septembre, j'ai acheté 50g d'un hash drysift 120u de la strain ODVZ 60/40 Sativa. Dès la première semaine de consommation, je me suis vu devenu bien plus aigris et irritable, insupportable pour moi et mon pote, j'ai donc commencé à faire des mélanges THC/CBD (dans cet ordre) et je dois dire que c'était vraiment efficace, tout le stress, paranoïa, anxiété, disparue (à souligner que je ne ressens ni anxiété ni stress de base, paranoïa à moindre dose).

Je fume donc environ 25~g en Septembre, mais mon appréhension pour mon hash avait grandement changé (peur de devenir zinzin ect...). Je rentre de vacances avec peu de joie car rentrer chez moi signifiait retour à la vie compliquée et ennuyante, seul... Pour précision, j'ai vécu un évènement extrêmement traumatisant début 2022, (perte de mon grand frère) mais je ne sais comment vous dire, je ne ressentais pas trop d'émotions fortes par rapport à tout ça, (grand vide en moi, solitude extrême, mais surtout je devais savoir qui j'étais, je ne ressens toujours pas la douleur de la perte).
Bref, j'avais fais une pause de + d'une semaine de cannabis pendant ces vacances et en arrivant chez moi, je reprends doucement, en mélangeant THC/CBD. Le truc c'est que n'avais pas ma petite balance donc pas moyen de peser ma conso. Arrive le 4 octobre, où je tape un premier bad trip (impression profonde de faire un avc, avec tous les symptômes qui s'en suivent) mais j'en avais jamais fais donc je savais pas ce qu'il se passait, ce que je peux vous dire c'est que je ne comprenais pas pourquoi ma défoncé était chelou comme ça. Donc petit tour aux urgences, je commence à aller mieux. Le lendemain, le 5 octobre, je me refais un joint, posé sûr la plage vers 20h pour le coucher du soleil, j'étais relativement bien dans ma tête, mais j'avais plus de CBD, donc je fume un joint de hash dosé à la vue. Je fume, j'écoute ma Musique tranquillou, vraiment je suis bien, puis 10min après le joint, début de l'enfer.
J'ai la sensation que de l'air qui vient de profond dans mon corps s'échappe, je fais donc un profond rot qui me fait un mal de chien, mon ventre ce crispe violement d'un coup, j'ai lutté pour pas tomber dans les pommes. Arrivé chez moi, je ne pouvais plus gonflé mon ventre,il a fallu que j'aspire de l'air en faisant des trucs chelou pour réussir à pouvoir un minimum le gonfler, mais il avait une forme différente.
Je passe une nuit affreuse, le lendemain je vais chez le médecin avec une angoisse extrême, je lui montre mon ventre et elle rigole en mode "haha t'es juste musclé", certes mais non, je n'ai pas autant d'abdos en général. Elle me dit que je suis extrêmement angoissé, me prescrit de l'Oxazepam 10mg et je vais pas vous mentir, que je me défonce avec (3pills d'un coup le soir). Ça marche plutôt bien, je sens un peu moins mon oppression constante au ventre, à la cage thoracique et à ma trachée. J'ai déclenché des crises angoisses assez deter depuis ce jour là, j'ai fais beaucoup de test (sanguin, selles, pulmonaire) et rien à signaler. Le problème est, que depuis le 5 octobre, je suis toujours hyper mal dans mon corps, j'ai totalement arrêté la fume (tout type) et j'ai repris en trombe le sport (vélo de route, skate ect...) J'ai vu un psy TCC qui m'a expliqué que mon corps était sous stress post-traumatique, et j'ai vu un psychiatre qui m'a prescrit un traitement sous Xanax et anti-depresseur (Paroxétine). Le problème est que, je n'ai absolument aucune envie de me mettre sous AD et je n'ai aucunes confiances aux benzo, certes ça marche relativement bien, mais les accoutumances me font stresser et me donne une grande appréhension quant à la prise de ceux ci. Donc quand j'ai des crises d'angoisses je gère plus ou moins les choses, sauf quand elles sont vraiment violentes où là je prends, sous du Xanax, soit de l'Oxazepam, soit, jusqu'à ce jour, le benzo qui a le mieux marché avec moi, du Prazepam, le truc c'est qu'il est périmé depuis un an.
On est début Novembre, je me suis inscris dans différentes boîtes d'intérim parce qu'il me faut des thunes, quand je sombre dans mes ténèbres je vais faire du sport, voir un bon pote, mais ma sensation du ventre retourner dans tous les sens persiste. J'ai l'impression que mes organes ne sont plus là où il faut. J'ai toujours une boule à la gorge (pomme d'Adam qui me gène) je sais que ce n'est qu'une passe mais j'avoue que c'est assez compliqué.

Je voulais savoir si des gens avaient eux des expériences similaires avec le cannabis, si je peux me détendre un peu au vis à vis des Benzodiazépines, car ça marche quand même, mais vraiment l'angoisse d'une dépendance prend le dessus sûr mon bien être imminent.

Merci pour votre lecture et vos futurs retour, j'avoue que je fais ce post sans réellement de but précis, j'ai besoin d'informations et de témoignages je suppose.

Bonne journée à vous, bien cordialement, Feeble.

Au coeur de la Brume, la seule contemplation est intérieure

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pixierevival femme
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Coucou,

J'ai été fumeuse de cannabis durant 4ans, et c'est une drogue qui rend eeeextrêmement parano. Au début ça va ensuite t'as la période où tu supportes bien et t'es plus tellement parano, et après je pense que t'as eu, tout comme moi, cette phase où ton corps n'a plus du tout supporté cette prod.

Déjà sois fier de toi d'avoir arrêté.

Maintenant c'est vrai qu'on minimise beaucoup ce que les angoisses peuvent faire à notre corps, à mon humble avis et surtout si les examens médicaux vont sans ce sens, t'es "juste" victime d'anxiété et la beuh c'est une drogue qui rend extrêmement anxieux (pas forcément quand tu la fumes sur le moment, mais de façon globale ca va clairement impacter les gens angoissés de nature si t'es fumeur régulier).

Je trouve ça pas complétement irréaliste que ton médecin t'ait préscrit des AD et des anxiolytiques, parce que si tu me dis que t'as eu du mal à ressentir de grandes émotions lors de la perte de ton frère c'est certainement parce que tu vas beaucoup plus mal que ce que tu crois. Le fait d'être apathique rime pas mal avec les états dépressifs.

Je suis aussi passée par là, et j'avais très peur de commencer un traitement parce que je suis TRÈS sujette aux addictions, et pour moi ça allait juste être un truc chiant de + auquel j'aurais du mal à me débarrasser. Pis finalement j'ai passé le cap et ça m'a extrêmement aidé, je dirais que le plus important dans ce type de traitement, c'est de voir ça comme rien d'autre qu'un traitement. Pas de défonce, pas de pills prises au hasard ou à des heures aléatoires, pas d'augmentation de dosage de son propre chef. Et normalement tout devrait bien se passer.

Alors en principe (je suis pas médecin), les anxiolytiques préscrits tous seuls, tu risques pas de vrai forme d'addiction si tu les prends pas + de 3 mois en comptant le moment où tu baisses les doses.

Mais en réalité si ton médecin t'a prescrit les deux en même temps c'est parce (car les premiers effets positifs mettent 3 semaines avant de montrer le bout de lque les antidépresseurs sont extrêmement pénibles à supporter en début de traitement. Y a beaucoup d'effets secondaires, angoisses exacerbées du au fait que t'as un gain d'énergie sans effets positifs eur nez) et donc sans les anxiolytiques c'est très très difficile de continuer le début du traitement. En revanche, au bout du premier mois sous AD tu devrais pouvoir arrêter les anxiolytiques sans problème et sans sevrage physique (et sans en avoir besoin car l'AD aura déjà commencé le travail en principe).

Les anxiolytiques c'est quelque chose qui te soulage tout de suite, que tu dois prendre sur une courte durée, et l'antidépresseur va vraiment te soigner, y a aucune dépendance aux antidépresseurs, c'est vraiment fait pour traiter, et y a aucun intérêt récréatif. Ça se prend sur plusieurs mois, et une fois que tu es soigné tu seras suivi par ton médecin pour petit à petit baisser les doses.

Tout est poison, rien n'est poison, tout dépend des quantités. Et si tu prends bien ton traitement en suivant les dosages du médecin alors t'as aucune raison de t'inquiéter (moi au contraire j'aurais jamais pu éliminer mes angoisses sans ça).

Peace, Pixie <3

Dernière modification par filousky (08 décembre 2023 à  09:19)


Ca bédave toute la journée, et le soir c'est l'insomnie

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Streetardimfs homme
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Pixie au dessus a couvert l'intégralité de la question.

Une réaction anormale et perturbante du corps est une conséquence classique causée par les traumas. Le sujet peut devenir hypersensible, hyper-émotif, dépressif, et réagir fortement à des déclencheurs (triggers).

Le traitement par AD et Anxio est une étape nécessaire de la thérapie, avec un suivi régulier par des psychologue et psychiatres.

Il faut absolument éviter de négliger les réactions du corps et se dire que ça va passer. Le problème sera toujours présent et il prendra de plus en plus d'ampleur s'il n'est pas traité

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Feeble homme
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Salut ! Désolé du retour quasiment un mois après.

Tout d'abord, vos témoignages m'ont beaucoup aidé à comprendre ce qu'il m'arrivait.
Le jour suivant de mon post, j'ai décidé de commencer à prendre mes anxio, tous les jours, puis j'ai diminué, aujourd'hui, je prends toujours des benzo mais qu'une fois par semaine pour ne pas augmenter ma tolérance (les soirées de weekend).
J'ai un peu de tout, Alprazolam, Prazepam, Oxazepam, Diazepam (je passe d'une ferme avec 50g de weed à une pharmacie haha), je privilégie les benzo à longue demi vie pour éviter tout risque de dépendance (par paranoïa je pense).
Sinon dans ma tête, ça rentre un peu dans l'ordre, lentement mais sûrement, je comprends ce qu'il se passe, je fais des fixettes périodiques sûr des choses non fondées, un coup sûr mon corps, l'autre coup sûr mon mental / cerveau, enfin, je comprends à peut prêt ce qu'il m'arrive et c'est l'essentiel.
Je vois un psychiatre une à 2 fois par mois, je vois une psychologue, j'ai surtout besoin de m'exprimer et de sortir de ma profonde solitude.
Je taff, m'occupe de mes projets, sur ce point là on est bon.

Encore merci pour vos retours très constructif et soigneusement écrits.
Force à vous et à moi.

Et attention avec la zaza super

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filousky homme
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J'ai lu avec curiosité vos posts, consommant du cannabis depuis 50 ans et n'ayant jamais vécu de "Bad", au pire de la lassitude qui m'a fait faire des pauses plus ou moins longues. Donc, en vous lisant, j'apprends.

À propos des maux de ventre, je n'en ai jamais vécu suite à ue consommation de cannabis mais un syndrome est décrit ici : https://www.psychoactif.org/forum/t2304 … .html#divx

J'ai vécu d'autres crises très douloureuses de spasmes de l'estomac (crampes d'estomac) qui étaient des manifestation physiques de crises d'angoisses, mais sans aucune relation avec le cannabis.

Je me permet une rectification à propos des traitements A.D. Le problème des 3 premières semaines difficiles et sans effet positifs était réel avec les anciens antidépresseurs tricycliques, mais je n'ai pas vécu cela du tout avec la sertaline, Zoloft© (inhibiteur de la recapture de la sérotonine), qui ne m'a provoqué aucun des effets secondaires pénibles des tricycliques et a agi très vite (sans délai d'attente) tant sur le côté dépression que sur l'anxiété.

Dans la même famille des antidépresseurs, j'ai aussi eu le droit dans les années 80 au Survector© qui a été retiré du marché à cause de pas mal d'abus, le mode d'action étant de stimuler la production de dopamine , d'où un effet euphorisant rapide ... et un détournement comme "speed".

En ce qui concerne vos soucis avec le cannabis, je ne suis d'aucune aide valable et ressors sur la pointe des pieds.

Amicalement

Fil

Dernière modification par filousky (08 décembre 2023 à  10:26)


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