Trip report 3MMC/3CMC,Pregabaline, Alprazolam, Alcool, THC-P

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G-Nody homme
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Bonjour,
J'écris ce TR après une consommation absolument pas dans la RDR qui s'est déroulé du


J'y expose des faits brut ainsi que des pensées et des ressenti pendant et après la lecture.

Mardi 5 mars à 12h au jeudi 7 mars 14h. Durée : 46H

Homme
35ans
1m72
69kg

Produits consommés:
2g de 3MMC ou autre cathinone
6 Desperados 33cl
2 Desperados rouge 75cl
1 Goudale 75cl
1 Leffe Ruby 50cl
1 8.6 50cl
2,5 mg d'alprazolam (xanax)
1800 mg de prégabaline (lyrica)
1.5g de THC-P en fleurs
cigarettes
e-cig
vortioxétine 10mg, la veille à 12h

Certains écrits sont sous influence de substances psychoactives

Je vais écrire de la manière la plus vrai possible et me confronter à mes démons.
Chaque ligne est là pour que je puisse ensuite me relire et voir réellement mes comportement, émotions et pensées sans me leurrer.

J’écris ce texte, pour moi, pour me prouver que je peux m’exprimer librement sur mes consommations.

Cette expérience est la démonstration d'un comportement particulièrement inquiétant qui met en lumière des aspects fortement abusif de ma personnalité.

Fumeur de cannabis quotidien pendant presque 20 ans. Cela prenait trop de place dans ma vie, je passais à coté de tellement de choses. J'ai décidé d'arrêter.

J'ai ensuit testé les drogues de synthèse par curiosité en tombant sur un site qui vendait ça. Les expériences que je lisaient me fascinait ça me donnait envie d'essayer,

Depuis ce moment, cela m'à ouvert à d'autres sensation et depuis je suis devenu addict a toute substance psychoactive. Cela fais 3 ans environ.

Instantanément j'ai trouvé dans ces produits un confort, car ça peux rendre aussi empathique que dynamique, qu’organisé ou détendu.
Mais maintenant tout cela a pris beaucoup trop de place dans ma vie et je n’arrive plus à gérer mes choix face à cela. Je réalise machinalement des erreurs que je ne devrait pas pensé anodyne mais que je minimise.

A coté de ça:

J’ai depuis fait une cure en 2023 après plusieurs mois de consommation combiné d’héroïne et de cocaïne

Je vois une psychologue depuis 1.5 an

Je fais des ateliers plusieurs fois par semaine en hôpital de jour depuis septembre.

Je mens sur mes consommations à tous le monde et je finis par me mentir à moi même. Ca commence par une tentation qui reste secrète et qui termine par être assouvi d'une manière ou d'une autre.
Sans prendre le courage de dire que je suis en difficulté.
Je préfère enterrer ça et je l'oublierai. Tout ça n'a que 2 issues / continuer comme ça ou aller déterrer ce que l'on as enterré

Je suis dans une "volonté" d'abstinence totale que j'ai du mal à accepter.
Ça dure depuis 3 ans, chaque dérapage m'apprend toujours quelque chose de nouveau. Mais le problème reste le même

J'ai une addiction à tous produits psychoactifs et je n'arrive pas à y croire.

J'y arriverais si je m'exprime honnêtement car je consomme la majeure partie du temps seul, ou du moins caché de mon entourage.

Lorsque je prends des produits et que je dois voir du monde, je fais en sorte de prendre les doses adaptées.
Un effet léger tout le temps à la limite des symptômes visible: visage, yeux, démarche, diction, tremblement, concentration.
L'effet est à peine satisfaisant et demande une vigilance de chaque instant pour paraître clean aux yeux du monde.
Du coup, je me sens frustré ou inconfortable et ça me donne encore plus envie de consommer.
Tout cela je l'enterre depuis longtemps mais c'est comme si je l'avais oublié ou qu'il était inconcevable que je déterre quoi que ce soit ce serait trop dur.

Plus vite j'accepterais cette maladie et sa guérison , plus vite je me libèrerai de ses chaines

Je me dis qu’il faut que je parle
Je sais pourtant avec exactitude ce qu'il faut faire pour trouver le réel bonheur mais je choisis toujours la facilité.
Je tombe dans le panneau indéfiniment et revis à chaque fois cette souffrance ainsi que mes proches.

Je ressens de plus en plus que tous les produits ont des effets secondaires plus ou moins désagréable selon le produit.
Je ne supporte plus d'avoir cette sensation, même à petite dose je sens un mal-être, pendant et après.

On sent que peu importe les quantités, qu'elle soit infimes ou massives, je ne trouve pas un plaisir suffisant.

La 3MMC m’a suivi pendant 9 mois en 2021 et cela m'a amené à me rendre compte que j'avais des comportement addictif et que j'étais polytoxicomane.
Et je n'étais qu'au début de mon chemin pour accepter cette maladie qui me pourri la vie désormais.
Je consomme de tout et je passe d'un produit à un autre pour ne pas souffrir de l’un ou pour calmer les effets indésirables de l’autre. J'ai des comportements de faiblesse que je ne veux pas exposer et ça empire la situation





Contexte:

Je me retrouve seul chez moi pour la première fois depuis presque un an pour 2 jours.
J'ai une boite de xanax 0.25mg quasi pleine à la maison que m’a prescrit mon psychiatre mais avec lesquels je consomme de manière parfois modéré pour dormir la plupart du temps. Mais parfois récréative comme aujourd'hui.
Du THC-P qui trainait et que je consomme rarement, car je n'aime pas trop les effets de somnolence que ça provoque les jours suivant mais que j'utilise quand même.

Depuis plusieurs jour mon petit démon planifie le moment ou je me retrouverai seul

Je trouve quelqu'un qui vend de la soi disant 3MMC sur mon telephone et commence à réfléchir aux moments ou je pourrais consommer.

Cette expérience psychoactive se transformera en thérapie intérieur mais me montrera un comportement sans aucune retenu donc particulièrement alarmant.

J'ai encore des doutes sur l'impact que cette expérience aura sur moi à cause des produits. Mais je pense que l'écriture et la relecture de mon texte peux me permettre de voir d'une autre manière les mécanismes toxiques ancré dans mes comportements


TRIP REPORT

A partir de ce moment, je déverrouille absolument toutes les vannes et laisse mes pulsions s'exprimer totalement, sans aucune retenue. Comme pour me montrer que ça ira tjrs plus loin si je continu de nourrir ces comportements. C'est ce qui se passera de manière abusive tout du long.
Je veux clairement poussez mes erreurs à leur maximum pour me rendre compte de quelque chose.
Je ne me rendrais pas compte de ces comportement abusifs avant de relire ce texte une fois reposé.

9h
Je dépose ma femme à son travail et instantanément, je file vers un spot ou je suis sur de trouver de la pregabaline

10h
Je récupère 8 cachets de pregabaline 300mg sur la route. Je me suis dis au cas où le dealer me plante pour la 3MMC. Mais encore mieux si j'ai les deux

12h
Après une attente qui m’aurait permis 100 fois de m'en aller, je récupère 2g de 3MMC mais qui je pense n'en n'est pas, j'ai lu que la 3mmc était difficilement trouvable actuellement. Peut-être 3CMC ou 2MMC.

A ce moment la je ne m'attendais pas à récupérer le même produit que j'ai connu il y à 3 ans mais dans ma tête peu importe, je souhaitais quitter la réalité un moment pour ne pas affronter la culpabilité des mensonges lié à cette consommation et les fantômes que je traine.


12h :
Je suis dans ma voiture, le livreur repart et immédiatement je fais un para avec un ticket de caisse qui traînait par là.
     Je pense avoir dosé 100mg.
je l'avale et me rend compte que je suis passer à l'action avant de :
- faire un test allergique.
- doser correctement un produit que tu connais pas pour évitez la surdose
- rentrer chez moi,
- éviter un contrôle de police potentiel,
-  mettre en danger les autres usagers des routes

Mais je l’avais prémédité ça aussi
Je me suis dis que “si les flics m'arrêtent il y a une chance que je ne soit pas positif à quoi que ce soit si le produit est pur et qu’il ne crée pas un faux positif aux amphètes non plus”
Chose dont je n’ai aucune certitude et ça suffit à mon démon : il y a une chance que ça passe, c’est déjà passé donc je pense que ça passera toujours, ça me rassure.
Mais tout cela est faux, je le sais bien.
L'appel d'un état modifié était trop fort, une envie de vivre un moment puissant immédiatement.
Toujours cette petite voix qui revient pour que tu ais ce plaisir immédiat

12h05:
Immédiatement, au bout de 100m sur la route je sens que cela pourrait être encore plus fort en prenant une trace.

Je m'arrête sur la première place de parking ou je suis peu visible.
    Je tape une trace d'environ 50 à 75mg, ca pique le nez et je ne reconnais pas le goût de la 3 MMC, je m'y attendais.
Le goût est moins bon, je ne pourrais le décrire à part que c'est moins acide et cela m'écœure presque .
J'ai peur de trop prendre sans savoir quel produit je consomme mais malheureusement je fais plutôt confiance à mon instinct pervers qui va chercher à tutoyer les limites et assouvir une envie le plus rapidement possible.

De toute façon la manière dont je réfléchis à ce moment là c'est

“ Je suis lancé ça va bien se passer comme dab, je vais gérer, j’ai lu plein de témoignages sur les différentes cathinones et si je veux ressentir un vrai effet et au pire je suis en Bad pendant 1h mais là, au moins, j’aurais caresser caresser cette limite.

On sent que je cherche a me mettre KO instantanément mais que ce n'est pas possible, je traverse allègrement la limite une nouvelle fois.

12h20:
Je commence à ressentir physiquement et mentalement l'effet du produit qui commence à monter.

C'est plus proche d'un stimulant avec le côté MDMA moins prononcé que sur de la 3MMC.
Mais je sens la peur d'avoir trop dosé un produit que je ne connais pas et me sens coupable de mes actes.

12h35:
Rythme cardiaque dans les 90 -100bpm
La peur se dissipe et je commence à apprécier l'état dans lequel je suis.
Je suis en train de sortir de cette souffrance de peur et de culpabilité.

12h45
Je passe au super marché pour prendre à manger et quelques bières

13h : J'arrive chez moi rassuré de n'avoir tué personne et ne pas avoir croisé la police Alors que j'aurais pu attendre 45 min pour consommer, ce qui n’aurait rien changé à mon état final.

L'effet du produit  est bien présent.  Je me dis qu' à plus haute dose je pourrais peut être retrouver un effet love “similaire” à la 3MMC.
    Donc je prends ma balance et je me fais un para de 180 mg en me disant que ça passerait, c'était mon seuil à l’époque où je consommais de la 3MMC.
On repart une nouvelle fois sur des dosages approximatif et impulsif

Puis je vais prendre une douche.
Je n'apprécie pas spécialement l'effet de la douche sur le moment, le côté love n'est pas encore assez présent, je sens surtout l'effet stimulant et également la légère anxiété qui revient.

J’ai aussi lu sur un autre article https://www.psychoactif.org/forum/2021/ … 534_1.html
La vortioxétine que je prends comme antidépresseur agirait en tant que frein aux effets ressenti lors des prises.


14h30:
J'ai fait toutes les tâches ménagères à la vitesse de l'éclair. (au final pas tant que ça)

A ce moment là je serais au top des effets de ma journée au niveau physique / energie .

Je n'arrive pas à m'arrêter de ranger.

Peu de temps après je me sens déshydraté, une sensation que mes muscles n'ont plus de carburant, crampe possible

Je bois de l'eau et certaines tensions disparaissent.

Je sens une descente du produit et je me dit que je pourrais repartir un peu moins pour le prochain para mais avec quand même une envie de prendre davantage .
     Je dose un para 140 mg et le gobe avec une première bière à la main.

On a encore une fois et durant tout le recit  une envie de dosé d'avantages car jamais satisfait du ressenti.

14h35:
Une petite voix me dit d’apaiser l'effet de nervosité induit par la stimulation de la cathinones.
On comprend à ce moment là que ce que je cherche à apaiser n'est plus vraiment de l'ordre de la quantité
Je ne ressens pas un côté love assez prononcé à mon gout.
Je prends 0.125mg d'alprazolam et je laisse l'autre moitié en vue.

Je sens que je suis à l'apogée (alors que non) des effets positif  / love du produit.
J’'écoute de la musique je kiffe. Mais j'ai tjrs cette envie que ce soit plus haut à chaque fois



15h45:
Je me sens rassuré de ne pas avoir fait de surdose et je kiffe à mort le produit.
Je sens que je peux encore maintenir cet effet et, "j'espère toujours", que ça peut monter d'avantages.
     J'avale un para à 180mg, et la un ami m'appelle car il passe pas loin de chez moi,
Addict lui aussi mais dans une démarche de s'en sortir donc pas de risque qu'il ramène d'autres produits.

Je lui rappelle au téléphone avant qu'il arrive de ne rien ramener même si j'ai confiance en lui.

Dans la foulée ma femme m’appelle, et je lui dis que tout va bien(mensonge, peur).
Je suis déjà dans un état avancé de défonce et je lui mens en toute impunité.

On sent toujours une volonté de toujours être plus haut sans même prendre le temps d'apprécier le moindre effet. Comme si je voulais me leurrer sur quelque chose

16h30:
Je suis toujours aussi haut et je kiffe le moment. Je prépare un para à 180 mg pour plus tard.

Mon ami arrive

Je lui avoue avoir déconné aujourd'hui, j'avais une bière à la main et il a pensé que j'avais déconné là dessus seulement.

Je ne voulais pas le tenter et en même temps je ressentais de la honte en moi.
Lui de son côté n'avait que du shit et pourtant ne l'a pas ramené et il arrive clean

On débute un nouveau mensonge qui s'ajoutera à une liste dont de nombreuses lignes ont été effacé de ma mémoire. Ou plutôt occulté et volontairement oublié.
C'est une pièce dont les hontes ne font que rentré et que j'essaye à tout prix d'oublier car si je l'ouvre vraiment en grand, je serait dépassé.


17h:
On parle beaucoup de nos expérience et nos erreurs de parcours mais je l'ai trouvé inspirant,
C'est sûrement le produit qui parle à ma place.
Le rôle empathogène du produit fonctionne très bien à ce moment là
     J'ai bu une 2ème bière et là j'atteins vraiment le top en termes de tchatche.

Je suis assez haut je sens qu'il faut attendre un peu pour être safe. Et je pense quand même au para préparé un peu plus tôt..

17h30:
    Je gobe le para de 180mg, et
        je prend dans la foulée 0,125mg d'alprazolam. Pour calmer légèrement la nervosité induite par les effets secondaires du côté stimulant de la cathinone.
Je fume une roulé, les premières tafs potentialisent les effets des produits.

Je ressens de l'apaisement même si je suis quand même encore très haut sur le côté stimulant.

Je commence à avoir des problèmes de concentration dans les discussions avec mon ami.
Ça réveille chez moi une peur d'être démasqué et que je lui dise la vérité.
Il m'avait prévenu qu'il à justement acheter fièrement du shit plutôt que de la coke qui est son addiction principale.
Je n’ai aucune idée de s'il est attiré par les cathinones au point de me demander de lui en donner.
Je me sens coupable de l'accueillir dans cet état et en même temps j'ai l'impression de le préserver, mais je continue


19h30 :
     1 bière
     1 clope.
Toujours très haut je sens qu'il faudrait que je mange quelque chose, je me sens affaibli. J'ai seulement mangé un croissant à 9h, bu 50 cl de jus de fruit et 4 chips.
Je sens comme une douleur de faim dans le ventre avec des acidités.
J’ai le dos courbé car je suis tout tendu.


20h:
Mon ami repart, c'était un très bon moment.
Je suis content qu’il soit passé mais aussi content qu’il parte.
C’est encore une fois le mensonge qui m’a mis dans une position inconfortable.

Il à 2h de route devant lui, il repart net en n’ayant pas pris de drogue pendant notre rencontre donc, addict mais safe sur la route. Cela m’inspire. (mais je prendrais quand même la voiture le lendemain)

     Je refait un para à 70 mg
     Je décide, tant qu'à faire, de rajouter le THC-P à l'équation. Je fais un petit joint car ce produit reste trop longtemps actif par rapport à de la beuh classique et je n’aime pas ça (mais j'en fumerai quand même plusieurs)

Au moment ou mon ami part, un ami de longue date m'envoie un message pour savoir comment j'allais suite à une boulette que j 'ai faite la semaine précédente à cause de mes comportements addictifs.

Je redoute de l'appeler et je pense surtout à ma femme qui ne dors pas à la maison ce soir et que je vais devoir appeler car je sais qu'elle s'inquiète pour moi lorsque je suis seul.

20h30
J'appelle mon ami, je passe dans un mode que je déteste
Je ne vais pas lui dire que j'ai craqué sur de la 3MMC mais plutôt que j'ai seulement craqué sur l'alcool.
Ma voix devrait coller au téléphone même si je pense que je parlais un peu vite. Je le remercie de m'accompagner comme il le fait.
J'ai envie de lui dire la vérité mais cela impliquerai que je dévoile tous mes mensonges donc à tout le monde dont ma femme.

Notre couple bat de l'aile à cause de mes addictions et surtout les mensonges autour de ça.
Et j'en accumule régulièrement jusqu'à être tellement anxieux que ça me pousse à continuer et créer des situations comme aujourd'hui.
Je sais que si ma femme apprend que je lui ai menti plusieurs fois, choses qui est déja arrivé plusieurs fois auparavant, Je la perdrais. Je n'arrive pas à accepter de la décevoir nouvelle fois.

Je sais que les mensonges pourrissent ma vie mais je n’arrive pas à m’en séparer par peur de perdre les choses auxquels je tiens, alors que bien évidemment ce sont eux qui me font perdre les choses auquel je tiens
Mais sans cette peur de perdre ma femme, qui est une femme incroyable, j’en parlerais plus librement et justement je ne perdrais PAS ma femme.
Enfin bref, je confond le fait de la protéger de me voir me détruire par le mensonge avec la protéger en étant VRAI et entier et s'exprimer SANS PEUR.

20h40
Je termine mon appel avec mon ami et
     Je me fais un para de 140mg
     0.25mg d'alprazolam
     J'ouvre une 4ème bière
     Je fume ma cigarette électronique

Et je m'apprête à appelez ma femme et lui dire à elle aussi que je n'ai consommé que de la bière
Je me sens assez haut niveau stimulation et le stress de l'appel est amplifié mais je me sens fort pour le faire. Je l'appelle donc.

Je la rassure en lui disant que je n'ai que de la bière et que je n'irais pas dans un bar.
Je sens que j'ai l'air stressé et que je parle vite mais avec un léger état d'ivresse qui me permet de faire penser seulement à une consommation d'alcool, qui reste aussi un problème en soi, mais plus acceptable que la 3MMC et tout ce cocktail. Mais au fond c'est pareil tout ça. Je me leurre

10 minutes en soi de torture mentale au téléphone. Je suis soulagé de ne plus avoir à tenir ce rôle. Je sais que plus j'attends pour m'affirmé et ne plus avoir peur de lui parler, plus grosse seront les répercutions sur ma vie.

On discute par texto pour lui dire que j'ai compris des choses mais tout en sachant que je lui ment et que je me sens coupable
Mais c'est dur d'accepter qu'on est malade et qu'il n’y a que nous qui soyons maître de notre guérison

On enchaine tjrs plus de prise et de quantité et on enchaine les mensonges.
22h15:
    je prend 300mg pregabaline
Je suis prêt pour la suite des évènements pour aller jusqu'au bout du mensonge, aux autres et à moi-même.

Je décide de manger car je sens que mon ventre en à besoin. Mais je n'en ai pas l'envie.

Je mange finalement 90g de tortellini.

22h30
La bouffe m'a fait du bien et également le 1er pipi que je viens de faire depuis au moins 10h du matin.
     Je fait un para de 160mg, je commence à trouver les effets du produit ennuyeux

Ca fait déjà un moment que l'effet stimulant s'est fait amoindrir par l'alprazolam (évidemment )
Du coup, soit je rapproche les prises de plus en plus, en para avec un risque de surdosage potentiel.
Ou alors que je sais qu'en sniff ca me ferai le rush que je recherche mais je préfère garder mon nez intact pour ne pas avoir l'air suspect de me moucher 40fois par jour devant ma femme.

Je préfère me mettre en danger, tout ça pour terminer le plus perché possible et que tout ça n'existe pas.
Je préfère faire les choses en cachette parce que j’ai honte et je n’ai pas envie  de vivre la frustration.

22h45
Je me décide à appeler mon pote qui était chez moi pour lui dire toute la vérité sur l’après-midi.

Et là on parlera 3h.

Je ressens une libération mais plus on parle plus je me sens décroché en terme de concentration avec un bodyload bien présent confortable comme avec la 3MMC seul

J'ai atteint un plateau en termes d'effet.

Je me dis que si je fumais la 3mmc, ça pourrais me procurer un flash sympa, quitte à gâcher un peu de produit. (A ne pas faire)
Je vérifie sur internet, la plupart des gens disent que ça ne vaut pas le coup.
Je cherche en sachant ce que je veux trouver.
Je trouve alors quelqu'un qui dit que ça lui à fait un petit flash avec 100 mg du coup :
       Je prépare 140 mg de produit dans un carré d’alu.
A ce moment là j'espère avoir le même ressenti que le témoignage en mieux

Et tout en discutant avec mon pote sans qu’il le sache,
       je fume 140mg de 3MMC? .(à ne pas faire)

Même en étant honnête depuis le début avec lui, à ce moment-là, j'ai me suis servie du fait que mon ami ai un problème avec ce style de consommation pour me permettre de le faire "caché", évitant ainsi les frustrations potentiels.
Je ne lui en parle donc pas. Puis j'oublierai

Ca dégage pas mal de fumée, mais c’est irritant pour la gorge et vraiment dégeu, pour un effet vraiment pas à la hauteur de ce que j'espérais par rapport aux effets secondaires. J'ai préféré suivre mes envies

Ça m'a posé, mais avec des effets secondaires plutôt désagréables mais assez court.

23h30
       140 mg 3MMC en para
Toujours au tel avec mon pote, j’ai un moment de lucidité pour pouvoir faire quelque chose grâce à quelqu'un qui m’encourage.

Je vais alors jeter 2 cachets sur les 8 de prégabaline dans l’évier ainsi que 6 cachets d’alprazolam.

Mon ami m’aide à faire ce choix sans me brusquer.
Il connait ces moment c’est fluide, j’ai confiance en lui à ce moment là et
Le effets des produit et le fait qu’il vivent les même choses me permette de demander de l’aide plus facilement.

Toujours au tel avec mon ami je lui dis que je vais jeter toute la 3MMC.
Je lui envoie une photos de ce qu’il restait pour m’engager dans  l'action de jeter le produits. Mais j’ai encore la petite voix qui dit d’attendre avant d'agir, cela pourrait t’apporter la “sérénité”

00h30 +1j
J’ai déjà consommé environ 1.5g

Je me dis, si tu veux un flash fait toi une trace et puis tant pis le nez qui coule.
     1 bière,
     100mg de 3MMC en trace

00h35+1j

     Je décide de prendre 80mg 3MMC en para.
La c’est acté dans ma tête en, je finirais le morceau coûte que coûte, il n’a finalement pas l’air si gros. J’aurais dû le faire lorsque j’ai eu ce rayon de lucidité tout à l’heure.

Et je n’en parle pas à mon ami jusqu'à que je finisse le morceau.
Ça me donne envie de consommer vite par peur qu’il me demande où est le morceau et qu’il me conseille de jeter ce qu’il reste. Alors que c'est acté dans ma tête. encore une fois, j'évite aux maximum les frustrations, quitte à prendre des risques


1H15+1j
     Je consomme la fin du sachet soit env 220mg 250g dans l’espoir de vivre un truc magique alors que j’étais déjà au max des effets

A partir d'ici les effets de stimulation de la 3MMC se feront ressentir jusqu'à 24h après

Petit coup de panique à la montée qui se fait bien sentir mais pas d’effets négatifs.
Ca s'est avéré extrêmement désinhibant.
Je lui avoue que j’ai fini le pochon pendant qu’on discutait. Je craignais de sentir des jugements sur mes actes.
Mais lui me félicite déjà d’avoir demandé de l’aide et d’avoir déjà jeté une partie. Je ne me sens pas jugé.
Il y alors une fluidité dans la parole qui me donne envie de m’en sortir par tous les moyens. Je me sens compris et je le comprends. C’est motivant

Je suis extrêmement défoncé mais malgré ça j’ai envie d’avancer sur mon problème

On a parlé jusqu'à 2h du matin puis on à raccroché

2h+1j
Je suis dans un état très positif, motivé mentalement à comprendre pourquoi j’ai ces comportement.

Je cherche alors des renseignements sur les polytox sur Psychoactif.
Je cherches sur quelques pages et rapidement, je comprends que je suis comme tous ces gens sur les forum mais je me cache.

Je m’incris alors sur le site.

Je commence alors l’écriture de cette expérience.

Je veux que tout soit vrai, exprimer mes pensées et mes sentiments.

Le fait d’écrire mes pensées me lance alors dans un voyage intérieur où la vérité est reine. 

Je veux voir écrit mon témoignage et me rendre compte de la gravité de mes actes.
Ecrire toute mes pensées et les partager au monde me fait peur.
Je sens que je veux au fond qu’on me dise que je suis taré dans mes actes car je n'ai pas l'impression de les voir par moi même

A partir de là, je me lance dans ce qui sera l’écrit le plus intime de toute ma vie.
Cela me libère et me blesse à chaque ligne écrite que je relis. Mais c’est juste la vérité qui fait mal.

Je sais que même si j’ai des addictions je suis responsable de mes actes. Mais pour cela je sais qu’il faut que ça devienne réel à mes yeux. Quelque chose de concret

J’ai peur qu’au final tout ce récit ne soit qu’un justificatif à mes consos.

2h15+1j
Pour redescendre je consomme alors:   
     un joint de THC-P
     0.75mg d’alprazolam
     la 6ème et dernière bière

3h +1j
Le mélange fait son effet désinhibiteant et je me lance jusqu’au petit matin dans une profonde analyse de mes ressenti que j'extériorise grâce à l’écriture. Le côté speed est encore très présent et j'ai envie d'écrire à tout prix

4h +1j
    Je fume 1 joint de THC-P
Je ne cesse de me relire heure par heure, je ne veux pas accepter que ce soit moi qui ai écrit ça.
Et pourtant ce sont mes pensées sans filtres de l’instant, c’est moche mais c’est moi.
Le fait que je n’ai aucune retenu m’aide à m’exprimer sur la gravité de mes actes

4h15
J’aimerais dormir avant le rdv chez ma nouvelle psy à 12h que je n’ai pas encore vu.
J’ai décidé vraiment de la voir toute les semaine ou plus si besoin.Mettre les mains dans le camboui, m’occupe de mon problem
Je règle donc un réveil à 11h.   

4h30 +1j

      0.5 MG alprazolam pour aider à dormir. Rien à faire, je suis scotché de voir ce que j’écris.

C’est juste la vérité de ce que je ressens et comment tourne mon cerveau lorsque je nourris le démon.
Mais le fait de publier sur le forum me remplit de peur du jugement. Mais je sais aussi que c’est cette putain de culpabilité que je ne veux plus ressentir.

6h+1j
      0.5mg d’alprazolam, mais rien à faire je suis fasciné par le fait d’écrire ce que je ressens et de relire ce que j'ai

Mon cerveau marche au ralenti pendant les heures qui suivent.
J’écris mes ressenties de plus en plus lentement à cause du mélange, avec des légères pertes de mémoire qui font penser aux effets secondaire de l’alprazolam couplé à l’alcool.
Je pensais dormir, mais l’effet de la 3MMC est encore fortement présent mais ma concentration est à 0.
Le temps passe à une vitesse folle.
Et je relis ce que je viens d’écrire. Je ne m’en souviens parfois pas. Je corrige pour que ce soit le plus authentique possible

11h45 +1j
Je me motive, je vais chez la psy “à pieds” avec des lunettes de soleil car je veux cacher mes yeux aux gens, je me sens vraiment très défoncé et une sensation de culpabilité m'envahit.

12h+1j
Je lui dit directement que j’ai consommer et que si elle préfère ne pas me recevoir je comprendrais.
Si elle est prête à me recevoir dans cet état, j'apprécierais car je sens que j’en ai besoin.

Elle accepta.

1h de séance chez la psy en étant dans mon état doit lui donner le ton sur la gravité de mes addictions. Il y a du travail je pense
En tout cas, elle avait l’air bienveillante et je la revois la semaine suivante.

13h +1j
Je passe aux bureaux de tabac pour acheter une bière et du poppers
   
Je ne descends toujours pas.


    Je reprend 0.5mg d'alprazolam pour essayer de dormir, pas possible. Mes pensées ont besoin d’être exprimé et je suis trop stimulé.

19h15 +1j

J’ai réservé un resto avec 2 potes à qui je veux parler aussi honnêtement que possible.
J'appréhende de leur en parler et qu’il m’empêche de consommer ce soir les 1500 mg de prégabaline restant. Une nouvelle fois je n'est pas de retenu dans mes envies à ce moment la.
Mais c’est sûrement ça le prix à payer, la frustration.
J’hésite à prendre une pilule de prégabaline avant d’y aller histoire d’être un peu moins tendu mais déja que je suis encore dans un état complètement à la ramasse, je sais que c’est une mauvaise idée car je prends la voiture.
Mais si je prends une pilule maintenant elle devrait avoir son pic au bout de 2h. Et je peux aviser de comment je me sens réellement au restaurant avec mes pote et décider de prendre un uber par exemple, Ca, ce sera déjà un peu plus responsable
Mais cette fois ci, je succombe a toute mes envies pour tenter à la fois de me cacher la vérité et en même temps tenté de décrire ce qu’il se passe dans ma tête de la manière la plus vrai possible sous influence de psychotrope.

Je m’agace à voir l’état de mes pensées écrites sur l’écran mais c’est moi il faut que je l’accepte et que je cherche à voir l’ampleur que prennent les addictions dans ma vie de manière honnête.

19h30 +1j
Je pars au resto et je suis dans l’optique d'être le plus vrai mais je sens qu’il y a le petit demon qui n’est pas loin pour un petit mensonge. La vérité avant tout

    300mg de prégabaline avant de partir

Je me sens maître de mon véhicule mais je sais que j’ai des réflexes sûrement amoindri mais je préfère y aller quand même.
Au lieu d’être courageux et me confronter en leur disant que je ne suis pas en état et je préférerais qu’il vienne chez moi.
Encore une fois je prends des risques et je fais prendre des risques aux autres en me basant sur ma capacité à gérer la défonce des quantité de drogues que je consomme

20h15 +1j
Je rejoins mes amis dans le restaurant et leur déballe toute l’histoire. Ils sont tristes de me voir faire ça. L’un est rentre dedans, un peu radical dans ses méthode et l’autre un peu plus empathique. Mais les deux me voit comme un ami en détresse et se sente impuissant.
Les 2 m’aident à me sentir bien malgré que mon état soit borderline

On discute pendant le repas et je sens bien que mon état n’est pas en adéquation avec mes mots et mes pensées, je ressens que j’ai fais quelque chose de mal donc la culpabilité s’installe tranquillement.

J’ai hâte de retrouver un état normal car je me sens en décalage avec mes amis.

    Je prends une pinte de Leffe Ruby,
J’ai hésité à me diriger une bière plus fort mais j’ai pensais au trajet retour et que je suis déjà hors limite
Mais je me dis que ça suffisait vu mon état ça passe une bière pas forte.
Alors que je sais pertinemment que ça rendra mon trajet retour plus risqué mais au moins j’aurais les effets apaisants de l' alcool pendant le trajet retour.
J'ai confiance en mes capacité à gérer le retour sous produit plutôt que d’agir, me confronter à la réalité me fait peur donc j’esquive ces moments de doute.

J’essaye de rester sur ma ligne directrice de vérité et je leur ai dit que je comptais consommer en rentrant .

Je ne voulais pas leur mentir, car l'effet des produits a fait que je ne voulais pas faire l’effort de changer dans l’état dans lequel j’étais. Dur à entendre, mais au moins ils ont eu la vérité.

23h +1j
Je suis sur la route, la prégabaline et la bière me font un effet planant et agréable.
Chaque seconde passait 2 fois plus lentement, c'était étrange et du coup le trajet m’a paru très long.
Et 3 fois j’ai absolument oublié où on était sur la route comme si je spawner à cet endroit, bien placé sur mon siège face à la route Je balaye alors le décor et reconnaissait env 5 sec plus tard ou je suis. (très secur tout ça)

22h55 +1j
Sur la route je me dis que de prendre de la bière. En plus des autres produits, cà pourra m’aider à faire une fin de soirée ou je m'endormirais en toute sérénité.
Je passe chez l’épicier qui est encore ouvert.

Et je lui prend : une despe rouge 75cl, une Goudale 75cl et lorsque je pose les bouteille sur la caisse, il y a une petite voix qui me dit que t’aurais dû en prendre 3 tu vas le regretter un peu.
Mais trop tard je suis en caisse je ne ferais pas demi tour pour aller chercher une 3eme
Mais j’ai oublié mon portefeuille dans la voiture, je fais l'aller retour et immédiatement le démon s'infiltre et me propose du coup quand je rentre dans l’épicerie de prendre une bouteille de desperados 75cl en plus.

23h05 +1j
Je rentre et immédiatement,
     je prends 4 pilule de prégabaline de 300mg
Plus tôt je les prends, plus tôt elle agiront. L’effet est apaisant mais ça met longtemps à monter
    Je me sers un verre de despe rouge

23h50 +1j
Je relis, encore une fois des partie de mon discours j’ai honte à ce moment j’hésite à publier ce post

00h55 +2j
Les 1200 mg de prégabaline commencent à faire effet.

Je ressens de l’apaisement et un bodyload très sympa, comme un tourbillon de chaleur autour de moi

J’essaye de me persuader que cette consommation massive ou je décris mes sensations me servira à comprendre des choses mais je ne sais pas quoi.

Je me dis aussi que c’est peut être seulement pour la défonce et j’essaie de justifier mes actions

Mais non, il faut que je m’en serve pour avancer.

1h +2j
    Je commence à boire la 2ème Desperados rouge 75cl.
Je suis totalement désinhibé, je me sens vivant, libre et léger
Mais au fond je sais que je fais de la merde .

La fatigue se fait sentir

2h +2j
Je vais dormir

7h30 +2j
Le reveil est difficile et je sens la peur de poster ce texte, je me sens moins fort qu’hier mentalement. Je sais qu’il faut que je le fasse, vérité first, peu importe les dégâts.
Je termine la despérados rouge 75cm

8h10 +2j
Je sens que la descente va être dur et j’ai déjà du mal à me dire n’aura pas
    j’ouvre la goudale 75cl
9h10 +2j
    petit joint de THC-P
    25cl de goudale
Je cherche à fuir dans ma tête le moment ou je posterais ce texte

9h45 +2j

10h +2j
    je fini la goudale 75cl
    je fume une clope
    0.5 d’alprazolam pour essayer de dormir plus facilement
14h
Pas possible de dormir
     1 dernier joint de THC-P

Je ne pensais pas en arriver à écrire ce que j’ai sur le cœur.
J’ai un mélange de fierté, de peur et honte
J’ai volontairement  laissé mes envies me guider et je les ai toutes suivies malgré le danger qu'elles représentaient. Je suis allé au maximum de ce que je pouvais prendre comme mauvaise décision
Comme pour voir qu'il n'y a pas de limite et que ça me mènera tjrs plus bas.

La descente va être dur mais il faut que je reste dans cette honnêteté de chaque instant sinon ça me ramènera au même endroit

Je sais qu’être dans la vérité est la clé.

Je vais arrêter le TR maintenant.



J’aimerais savoir si d’autres personnes se reconnaissent dans mes comportements à probleme ou non. Les mensonges lié à ma consommation sabote ma vie et je répète les même erreur et minimise leur impacts sur ma vie

Votre avis sur mes actes, mes pensées ou n’importe quoi d’autres m'intéresse ?




Je sais que ce que vous venez de lire est l'expression d'un égoïsme certain. J'ai partager cela ici pour remettre à plat mes erreurs et les corriger. Ce texte va chambouler ma vie c'est certain. D'une manière ou d'une autre il va falloir réparer les choses et ça me demandera une grande volonté.
A moi d'agir en conscience désormais et changer pour le meilleur.

Merci de m’avoir lu

Dernière modification par G-Nody (08 mars 2024 à  00:45)

Hors ligne

 

Stelk-r femme
Psycho-Activiste
Suisse
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Inscrit le 31 Aug 2023
123 messages
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Salut G-Nody,

Bravo d'avoir osé publier ! Le texte est long mais très bien écrit et en vaut la peine.

Ici tu ne recevras pas de jugement. Nombreux d'entre nous, également PUD, ont connu des situations similaires et pesantes dûe aux mensonges. J'ai moi-même beaucoup menti que ça soit à mes parents, proches, même à mon copain qui consomme aussi mais moins que moi, par sécurité et pour ne pas leur faire peur (et effectivement, par peur d'un ultimatum du style c'est moi ou les prod). C'est une situation malheureusement récurrente chez les PUD qui doivent faire face à des personnes qui stigmatisent les consommateurs et leurs consommations, bien qu'elles ne leur soient pas si nocives.

Par contre je n'ai jamais entammé de cure, ni promis à qui que ce soit que j'allais prochainement arrêter. J'ai appris à gérer selon mes besoins et envies, sachant pertinemment que c'était la seule alternative qui me permettait de continuer à vivre, travailler, avoir une vie sociale et consommer. Parce que non arrêter n'est pas une option pour moi, je trouve la vie bien assez dure comme cela sans avoir encore besoin de se priver de ses plaisirs, même si ils sont obscures. Si mon bien-être et l'image qu'ont mes proches de mon bien-être (qui devrait me concerner moi, pas mes proches) doit passer par le mensonge et bah je m'y suis faite et tant pis pour ces gens fermés d'esprit, ils vivront dans le déni.

Franchement je suis désolée tu culpabilises autant de ta consommation. Rares sont les rush que tu décris vraiment comme plaisants, sans te soucier du regard des autres et c'est dommage. Une fois que tu as craqué, autant passer un bon moment sans culpabiliser !

Concernant justement la culpabilité et les mensonges, je vois le problème sous un autre angle; c'est parce qu'on a dans notre entourage des proches qui nous jugent que nous leur mentons ! Mêmes si bien intentionnés, c'est très paradoxal d'avoir des proches qui se soucient de notre "bien-être" en nous imposant des mesures qui justement vont à l'encontre de ce qui nous rend heureux.

Maintenant question car cette phrase dans ton texte m'interpelles : Je suis dans une "volonté" d'abstinence totale que j'ai du mal à accepter.

Tu ne peux pas avoir une volonté que tu as du mal à accepter, c'est contradictoire. Le mot "volonté" que tu mets en guillemet me pousse à croire que ce n'est pas ta volonté, mais celle d'une tierce personne, ou des critères de la société.
Alors évidemment, je comprends bien qu'il y a ta femme dans l'équation qui n'est apparemment pas pour les consommations. Est-ce donc sa volonté que tu essaies de combler?  Car vouloir être abstinent pour assouvir la volonté de qqun d'autre ne va pas fonctionner, même si c'est une femme géniale que tu ne veux pas perdre. Cette situation va obligatoirement pousser aux mensonges..

Un dernier commentaire, il n'y a rien d'égoiste dans tes démarches. Au contraire, tu te remets beaucoup en question, réflechis sur tes actes, penses à la sobriété de tes amis, au bien-être de ta femme,... Alors je dirai plutôt que c'est un comportement compulsif, mais égoiste non.

Je te souhaite bien du courage pour la suite et espère que tu réussiras à apaiser ton esprit de cette culpabilité qui te ronge et qui n'a pas lieu d'être !

Bien à toi,

Stelk-r

Dernière modification par Stelk-r (08 mars 2024 à  16:02)

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G-Nody homme
Nouveau membre
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Inscrit le 06 Mar 2024
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Bonjour, merci de ta réponse.

Je n'ai pas grand monde dans mon entourage qui m'impose quoi que ce soit. Je suis juste conscient que mes consos m'écarte de la vie que j'aimerais mener. J'ai entamé mon processus de soins lorsque j'ai senti que j'étais au fond du gouffre et que j'étais prisonnier de ces comportements.

J'essaye d'être le plus combatif possible et lorsque je flanche, je ne l'assume pas et j'ai peur de décevoir. J'en arrive à réellement croire à mes mensonges, comme si rien ne s'était passé.

Les guillemets sur le mot "volonté" sont là pour traduire une lutte intérieure entre mon vrai moi conscient de ce qui entache ma vie et l'autre moi, consommateur, qui ne peux se résoudre à définitivement écarter ces choses de ma vie. Je le fais pour moi et pour les gens que j'aime et qui subissent les les effets néfastes de ces consos.
Parfois, pour contenter les autres je mens pour m'éviter l'inconfort que ce soit avant une conso prémédité ou après une conso quelconque.

Effectivement j'en arrive à avoir du mal à apprécier les effets des consos car je suis en lutte dans ma tête quasiment à chaque fois. Et je cherche à faire taire ces pensées  négatives par toujours plus de produits. Et ainsi de suite.

Bonne journée.

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Robert Paulson homme
Nouveau Psycho
France
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Inscrit le 04 Oct 2015
140 messages
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Merci pour ton partage. J'ai eu l'impression d'être à côté de toi tout au long du TR.

Il y a un truc que je ne suis pas certain d'avoir compris: j'ai eu l'impression que tu voulais être totalement abstinent, et que, une fois que tu commences à consommer, ta culpabilité te pourris tellement que tu y vas à fond.

C'est mon ressenti, et je suis peut-être totalement à côté de la plaque.

De toutes façons, rien de ce que je pourrais écrire ne t'aidera mieux qu'un suivi psy.

En attendant, bon courage

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