Invitée hier du Talk Orange-Le Figaro, Rachida Dati est revenue sur l´incarcération de son frère en Belgique pour « importation de drogue ».
« Je ne souhaite cela à personne ». Rachida Dati a parlé, sans langue de bois et sans fard, au lendemain de la mise sous écrou de son jeune frère Jamal en Belgique. Mardi, le jeune homme était contrôlé sur « l´autoroute de la drogue », avec 30 grammes d´héroïne et cinq de
marijuana sur lui. Alors qu´elle était invitée du Talk Orange-Le Figaro, Rachida Dati n´a pu couper aux questions des internautes, qui sont, bien entendu, revenus sur cette information. « Je ne me suis jamais cachée d'avoir un frère toxicomane. Il l´est depuis très longtemps, depuis très jeune. D´où mon combat depuis des années pour combattre l'usage des produits stupéfiants. », a déclaré l´édile du VIIe arrondissement de Paris.
Rappelons qu´en 2007, Jamal Dati avait écopé d´un an de prison pour trafic de drogue par la cour d´appel de Nançy. « Nous nous sommes battus avec ma famille, mes frères et sœurs et bien au-delà pour que nous puissions le sortir de cette dépendance. C'est douloureux, c'est épuisant, ça demande du temps et de l´énergie, et à la fois parfois on baisse les bras parce qu´on y arrive pas. Je ne le souhaite à personne. » a poursuivi l´ancienne ministre de la Justice, qui a tout de même tenté de se sortir de cette ornière de deux façons.
La première, la plus intelligente, en rebondissant sur l´actualité politique. En l´occurrence l´idée de la Mairie de Paris d´ouvrir des « salles de shoot » ouvertes aux toxicomanes : « Je suis contre l'implantation des salles de shoot à Paris, parce que je trouve que c´est organiser un suicide de certains jeunes », a-t-elle martelé.
L´autre porte de sortie, moins classe, a le mérite de dévier la curiosité : « Ce que je regrette, c´est que quand il s´agit de ma famille, on en fait toute une histoire, ça fait du buzz alors que des enfants de personnalités, de ministres, ont commis des faits très graves, ont été condamnée, et on en parle pas. »
En attendant, Rachida Dati a pris la décision d´affronter ce problème familial sans détour. Après tout, son frère Jamal n´avait pas hésité, lui non plus, à laver son linge sale en famille dans un livre, À l´ombre de Rachida, où il dépeignait en 2009 sa frangine de manière peu amène, calculatrice, froide et distante avec sa famille.
P.L.N
Source :
http://www.voici.fr/potins-people/les-p … gue-380160