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Dernière modification par Oxy (12 novembre 2011 à 17:01)
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Dernière modification par Doritos13 (14 novembre 2011 à 13:42)
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Oxy a écrit
Aujourd'hui, c'est d'autant plus dur que je n'ai pas vraiment l'impression de faire ce sevrage pour moi. Je ne sais plus vraiment pour qui, pour quoi je le fais. Mais je sais pourquoi je ne peux pas m'arrêter : maintenant, ma famille est au courant, certains de mes amis.. J'aurais l'impression d'être complètement minable à leurs yeux. Je le suis surement déjà ...
Pour l'instant tu te laisses "transporter" par les autres : tu arrêtes un peu "parce qu'il le faut", mais dis toi que c'est le moment idéal pour réellement comprendre pourquoi et comment t'en sortir. J'espère que tu as de bons psy qui seront capables de t'écouter réellement et de t'épauler.
Combien de temps dure ton séjour ?
Et j'ai noté cette phrase :
Oxy a écrit
Et j'aimais bien ne plus rien ressentir...
Voilà une des raisons majeures qui nous pousse à consommer..
Tu parles de ces goûts très difficiles à "revivre" car il paraissent tellement plus fort : en fait ce sont toutes les émotions qui te paraissent plus fortes sans oxycodone car c'est un "nid douillet" où se réfugier. Mais ça ne fait pas avancer : au final, ça ne règle absolument rien. Envisages-tu vraiment une vie à somnoler, anesthésiée de tout et apathique ?
Évidemment, ce n'est pas possible. C'est là tout l'enjeu de se soigner afin de réapprendre à vivre. Ca peut paraître très con, mais il faut bien réapprendre à vivre : car même en 1 mois et demi on "désapprend" à vivre.
Puisque tu évoques les goûts qui te paraissent si forts : pourquoi ne prendrais-tu pas le temps de les savourer ? Plus largement, les émotions sont le plus difficile à gérer : surtout quand on est trop sensible, mais ne faut-il pas le prendre comme un atout ? Cela permet de ressentir les bonnes choses de façon plus intense. Quant aux mauvaises, il faut justement apprendre à s'en prémunir : de toute façon, on y peut rien, la vie ne sera jamais un long fleuve tranquille, alors autant encaisser les coups qu'on reçoit un jour ou l'autre malgré nous et profiter à fonds des bonnes choses...
En tout cas bon courage à toi, même si tu n'es pas convaincue de ton sevrage pour le moment, c'est un premier pas indéniablement positif : essayes de profiter autant que possible du suivi psychologique pour essayer de comprendre un peu ce qui te rend si sensible et donc apprendre à gérer cette sensibilité autrement que par "l'anesthésie générale"
Tiens nous au courant de la suite des opérations lol
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