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Dernière modification par psyloo (10 mars 2014 à 21:23)
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Dernière modification par Laura Zerty (10 mars 2014 à 21:46)
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psyloo a écrit
je suis vachement lunatique, et quand une petite chose me contrarie je peux me mettre a péter les plombs (hurler, pleurer a en avoir des migraines, taper dans les murs), meme si c'est quelque chose d'extremement futile, cette petite chose va me ramener a la source de tout, aux problemes que j'ai avec ma maman, choses que j'ai découvert sur le passé de mon père, et encore. et je me rend bien compte que j'ai un comportement auto-destructif, que moi meme je m'isole, on me conseille souvent d'aller voir un psy mais jveux pas, moi meme je veux pas admettre, meme a moi meme que je vais mal, et jen prend conscience que maintenant, que je fuis, j'ai peur pour moi j'ai peur d'avoir aucun avenir, je supporte pas de penser a mon après-bac.
Ah ouai ok t'as un fort caractère, et la douille permet de réguler tes sautes d'humeurs ?
Sinon tu as l'air rationnelle comme personne, tu dis ne pas admettre avoir mal ou peur, mais c'est une manière indirecte de se l'admettre.
Disons que c'est comme si tu te parlais à la 3ème personne pour ne pas te confronter à ta réalité, c'est la base de dépersonnalisation, tu te projettes dans ta vie pour ne pas la ressentir au travers de tes émotions, en gros tu la vis au travers de la raison, tu analyses tout pour ne rien ressentir.
Enfin c'est ce que ton texte me fait penser, apparemment ça va mal dans ta vie, tu découvres tout plein de choses pas glop, et donc pour te protéger tu te perches dans ta tête.
Ahah pour le psy je vois très bien, je suis pareil je refuse d'aller en voir, c'est la peur de se faire avouer sa réalité par une autre personne, mais pourtant c'est essentielle pour vraiment se rendre compte des choses.
En gros tu t'es construis ta vie dans tes réflexions, tu t'y sens en sécurité pour aborder des points sensibles de ta vie sans ressentir d'émotions, la manière dont tu as écris ton texte semble assez froide et directe, mais assez franche aussi, si t'es réaliste c'est bien, mais ton problème c'est que tu refuses d'admettre une autre vision des choses comme tu l'as dis.
Au lieu de de voir les choses par toi même, tu les vois au travers de ta projection...bon c'est assez compliqué à percevoir, mais quand tu es super défoncé il y a moyen de comprendre la subtilité de la dépersonnalisation, en gros tu te racontes ta vie au lieu de la vivre, tu y penses parce que tu vas mal, et normal que t'es pas envie de vivre des émotions baddantes si tu vas mal.
Mais pour passer au delà de ça faut faire voler tous ces mécanismes de défense, réintégrer sa propre personne en ressentant de nouveau les petites choses de la vie, mais aussi les choses baddantes qui constituent ta réalité.
Je t'avoue qu'à peu près au même âge que toi c'était la merde dans ma famille aussi, et de mon point de vue il m'était inconcevable d'arrêter le Cannabis et les prods à côté. je me restreignais mais ma situation familiale me rattrapant constamment, ça me donnait juste envie de me mettre cher pour fuir tout ce merdier.
On m'a vivement conseillé d'aller voir un addictologue, j'y suis allé deux fois mais j'étais trop dans une compétition d'égo pour continuer, ceci dit à la deuxième séance qui n'a pas été un échec comme la première, le médecin m'a dit que je n'avais pas de problème avec la drogue mais avec la réalité, ça m'a fait tombé de haut.
C'est ce que je voulais t'expliquer, j'avais ma vision des choses, mon plus gros problème c'était le Cannabis dont je n'arivais à me défaire, alors qu'en fait ce n'était qu'une apparence de mon vrai problème, depuis trop longtemps j'avais perdu la question essentielle qui est : pourquoi je fuis la réalité.
Au lieu de me concentrer sur la source du problème je m'attardais sur l'arrêt du Cannabis qui en fait, ce serait arrêter ou diminuer de lui même si j'avais résolu le problème de fond, entre autre les problèmes liés à ma famille.
N'étant pas assez courageux pour interagir avec ma famille j'ai continué à me défoncer, de plus en plus, ça a bien énervé tout le monde et moi ça m'a reclus dans mon coin, j'étais tout seul avec mes démons jusqu'au moment où j'ai atteint un stade critique et où j'ai décidé de prendre les choses en main, parce que oui, quand t'as un égo gros comme une météorite, il n'y a que toi qui peut t'aider vu que tu n'acceptes l'aide de personne...vis à vis de ça je suis orgueilleux comme pas deux...
Au final j'ai sombré pendant deux ans, pour ensuite diminuer ma conso pendant un an et demi jusqu'à arrêter les douilles il y a 4 mois environ.
Bon ça a mis du temps mais j'y suis arrivé, entre temps j'ai été voir un psy, bon pareil que l'addictologue j'y suis allé en mode "nique", genre deuxième rendez vous je lui dis cash que j'ai coulé une douille avant de venir...j'y suis jamais retourné après, au fond de moi je savais ce que j'avais à faire pour arrêter, suffisait juste que je le fasse, pas beosin qu'on m'ouvre les yeux sur des choses auxquelles je pensais tous les jours.
Bref sois en paix avec ta famille et tu seras en paix avec toi même, si tes proches t'aimes, tu auras du remords à te défoncer, donc ne t'isole pas dans la défonce, ne te cache pas en gros quoi, c'est une excuse pour ne pas avoir à te justifier devant des personnes qui t'aiment, dirent à quelqu'un qui nous aiment qu'on s'auto détruit, ça fait mal.
Si ta mère ou ton père t'encourage à aller voir un psy, vas-y pour leur faire plaisir, ça les rassurera et tu montreras de la bonne volonté, et même si tu te crois au dessus de tout ça, tkt que ce sont des pros et qu'une phrase bien placée peut tout changer dans ta psyché...et apparemment c'est ce que tu veux.
Bon après je ne connais pas tes problèmes familiaux, mais je sais que rien ne se règle comme ça du jour au lendemain...
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psyloo a écrit
ca fait depuis hier matin que j'ai pas coulé de d, et je tremble, je pleure facilement, je suis sur les nerfs, je supporte pas de passer du temps avec les gens, c'est lié aux d?
ça peut en effet être lié à un début de "sevrage", surtout si tu as cessé une conso quotidienne importante...mais c'est peut-être simplement que le naturel refait surface avec son cortège de difficultés...dont tu peux parler dans des lieux spécifiques (les Consultations Jeunes Consommateurs proposées par certains CSAPA, les Point Ecoute Cannabis en CSAPA également, les Maisons des Adolescents,...)
aller en CSAPA te permettrait aussi de parler de ton père, qui est visiblement un UD (dé)masqué aux yeux de sa fille...et ces lieux de soins sont faits pour accueillir les membres de l'entourage, de façon gratuite et même anonyme...
bref, j'y suis allé de mes petits conseils de psy addict au cannabis (double casquette)...à toi de jouer !!
salutations addictologiques
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Dernière modification par psyloo (11 mars 2014 à 19:19)
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psychodi a écrit
c'est ce qui risque d'être le plus désagréable si jamais tu consultes : faire face aux ressentis sans mettre une douille dessus)
+1 !
psyloo a écrit
une dernière choses: ca fait depuis hier matin que j'ai pas coulé de d, et je tremble, je pleure facilement, je suis sur les nerfs, je supporte pas de passer du temps avec les gens, c'est lié aux d?
Si t'as déjà commencé à diminuer ta conso c'est cool, et oui c'est normal que tu ressentes direct le manque (ce que du as décris sont les premiers symptômes)...le Cannabis n'est pas une drogue si douce que ça..
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Dernière modification par psyloo (11 mars 2014 à 23:37)
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