Combien d’entre nous achètent systématiquement des
etizolam lors de nos petites emplettes sur internet ?
Pour ma part, l’achat de ces petites pilules bleues est devenu systématique. Il faut dire que d’un point de vue marketing, proposer de l’etizolam et ses compères est une stratégie brillante. Quand tu proposes des up, il faut aussi offrir à ses clients la possibilité de descendre en douceur. Proposer ces pilules au moment où tu check out ton panier, c’est la même brillante idée marketing que de mettre les bonbons à coté des caisses dans les supermarchés.
Au début, je trouvais ça vraiment super de pouvoir acheter pour 3 francs 6 sous de quoi pouvoir dormir rapido presto sans avoir à s’enquiller une 20 balles de
weed. D’autant plus que comme nous le rappelons souvent avec Niglo, trop bédaver après avoir pris de la
MD, du
speed ou des
cathinones peut donner des brainzaps. De plus, il est devenu bien plus aisé de se fournir en
etizolam qu’en
benzodiazépines traditionnelles type
Xanax ou
Valium.
Avant de découvrir les
etizolam, j’étais contraint pour bien gérer mes
descentes ou les lendemains difficiles de chourrave des
Xanax à ma mère ou de me constituer un max de stock de
Valium quand je partais en Asie.
En gros voici comment se déroulent mes
descentes selon que j’ai ou non en ma possession des
etizolam.
Sans
Etizolam : je rentre chez moi à balle de prod, full de
3-MMC ou les mâchoires encore serrées sous l’effet de la
MD. Je pose sur mon canape, je me mets un movie et je commence à rouler des pets. Je peux aller jusqu’à 5 ou 6 spliff avant de me sentir assez fatigué pour pouvoir espérer dormir. A mon réveil, j’ai la tête explosée et je sens encore dans mon organisme tous les produits de la veille.
Avec
Etizolam : je rentre chez moi et selon la quantité de prods que j’ai ingurgité, je m’envois une ou deux pilules, soit 1 ou 2mg d’etizolam. Puis je roule 1 ou 2 spliffs. Une heure après, je me sens tout cocon, je vais me coucher, je dors 10 ou 12 heures et je me réveille pimpant, le cerveau reposé.
Et là commence à se refermer le piège. Depuis 3 ans que je consomme des
RCs à balle, je prends quasiment chaque week-end ces petites pilules bleues.
Quand je me contente d’une seule grosse soirée par semaine, je trouve que les
Etizolam sont salvateurs, car ils me permettent de me coucher plus tôt, de mieux dormir et d’être quasi clean le lendemain.
Là où le bas blesse, c’est quand j’abuse de stimulants plusieurs jours d’affilée, car j’ai tendance non seulement à prendre des
etizolam à la fin de chaque session, mais aussi sur toute la durée de mon kiff, histoire de limiter les down (qui arrivent quand tu consommes à fond sur plusieurs jours). Mes consommations de
3-MMC et d’etizolam sont devenues liées. Sur un gros week-end, je peux m’envoyer jusqu’à 6 ou 8 pilules.
Pire encore, je viens de remarquer que les sensations (que j’assimile maintanant au manque) que je ressens les jours qui suivent sont davantage dues au manque de théniodiazépine (la famille à laquelle appartient l’etizolam) que de
3-MMC.
Je vous donne un exemple : les nuits qui suivent une grosse session
3-MMC/Etizolam, j’ai de grosses suées nocturnes. C’est dingue, je trempe littéralement mon lit et mes draps. Je transpire tellement que ça réveille ma copine (pas glam, I know ;-) ). Je suis obligé de me réveiller et d’aller me sécher avec une serviette.
Or, j’ai aussi remarqué que quand je prenais uniquement des stim sans
etizolam, je n’avais pas ces suées.
Bref, tout ça pour dire que je trouve que ces petites pilules bleues accrochent très vite. Je recommande donc aux consommateurs de
RC de faire quand même un gaffe avec les
etizolam, c’est pas des bonbons. J’ai remarqué que dans mon entourage, certains en consomment aussi très allégrement. Avec un prix aussi cheap, je pense que ces pilules représentent un danger.
J’aimerais avoir d’autres témoignages et vos impressions sur l’etizolam, que vous le consommiez conjointement avec une autre drogue ou seul comme un substitut des benzo classiques.
L’Alchi