1
Introduction
Je n'ai pas vécu beaucoup d’expériences marquantes avec les quelques substances que je peux consommer de temps à autre. Pour situer un peu mieux ma consommation, j'ai fumé beaucoup d'herbe pendant deux ans, mais cette plante m'a vite fait découvrir son côté anxiogène très désagréable. Voilà donc deux ans que je ne fume pas, ou presque plus, à raison de quelques taffes en un trimestre. J'ai également eu une courte période expérimentale de plantes telles que la Salvia, la Damiana ou encore les graines de LSA (ces dernières ne m'ont pas réussi du tout). Lors du nouvel an dernier, j'ai entrepris d'avaler 200mg de MDMA avec trois amis proches. L’expérience est amèrement inoubliable. L'ampleur du plaisir que j'ai pu ressentir, compensé par la détresse du lendemain, m'a longtemps dissuadé d'en reprendre. M'ayant informé longuement sur ce même site, j'ai vite compris que ce que j'avais vécu n'avait en réalité rien d'extraordinaire, puisque je me trouvais parfaitement dans les états "types" d'un consommateur vierge, en passant du moment "bizarre" à la montée orgasmique, l'aspect social du plateau, jusqu'à la descente si décevante. Longtemps après cet épisode, la remémoration de la montée qui m'avait tant plu m'infligeait une sensation d'angoisse, un poids dans le ventre. J'en suis venu à la conclusion que ce malêtre résultait de la façon dont je considérais cette expérience, à savoir comme intense et triste. J'ai été profondément triste de savoir qu'il fallait s'armer de substances telles que la MDMA pour atteindre un bonheur si fort, plutôt que de pouvoir arriver à ce stade de manière naturelle. Il y a bien sûr beaucoup d'évènements dans une vie qui nous rendent heureux, malheureux, forts, faibles, éveillés, rêveurs... Mais aucun de ces évènement ne permet d'atteindre le niveau que la consommation de substances diverses et variées le peut. J'ai donc considéré la MDMA comme une triche, un piège formé de mensonges et d'artifices.
I. Je ne sais pas
Après deux mois passés sur mon île d'origine, je rentre à Paris, accompagné de ma fiancée et de beaux souvenirs. Le soir même, on nous demande impérativement chez mon meilleur ami. Petit comité en vue de grandes retrouvailles. "Allons les retrouver, mais pas la peine de rentrer tard et bourré" dis-je à ma copine, bienheureuse de redécouvrir un peu de festivité. Arrivés sur place, tout se passe pour le mieux. L'ambiance est calme, sereine, familiale. Tout ce que j'aime. Je suis content. Un de mes amis proches, que je nommerai Dave, me raconte que durant un festival, il a fait l'erreur de consommer plusieurs produits censés être forts, mais qu'il n'a rien ressenti d'incroyable, ou plutôt, "je ne savais plus ce que je ressentais". Dave me détaille autour de plusieurs bières ce qu'il a pris, comment il l'a vécu et ce qu'il en retiendrait. "Je crois que je tolère trop bien les dopes." me dit-il partagé entre la déception et la fierté. Au fil de son récit, j'approuve cette affirmation. Le type avait gobé de la MDMA, du LSD, des champignons et un nombre incalculable de joints en une soirée. Il tenait debout. Mieux encore, il se sentait presque normal. Je lui explique alors gentiment que ce n'était pas la meilleure idée du monde de prendre tant de choses en une nuit, il acquiesce, nous trinquons, tout va bien. "Oh putain mais tu sais que il me reste de la MD !" me lance Dave avec des yeux brillants. Il m'explique qu'il l'avait gardée chez notre hôte et qu'il m'avait mis de côté un 0,25g/0,3g pour qu'on la prenne ensemble. "Je ne sais pas." lui dis-je avec un sourire qu'il compris pour un oui. Il s'emballe, se lève et va chercher dans sa cachette. Très vite, tout le monde est au courant. "Tu veux prendre de la D ?" me demande-t-on. "Je ne sais pas." Je ne savais vraiment pas. J'étais partagé de manière parfaitement équitable entre un oui et un non. Inévitablement, la balance finit par tourner. On me tend un para. "C'est la même qu'au nouvel an." Parfait, je sais ce que je gobe. Je ne réfléchis plus du tout, je me sers un grand verre d'eau et j'avale ma dose. "De toutes façons maintenant c'est trop tard." je dis à Dave qui continue de boire son mélange blanchâtre d'eau et de MDMA. À présent je veux oublier, pour passer plus vite à la montée.
II. Ah oui, c'est vrai
Inévitablement, j'attends. Je m'empare du contrôle de la musique et je lance un peu de Shpongle. J'écoute, j'adore, je monte. C'est tout ? je suis vraiment déçu, cela n'avait rien à voir avec la première prise de MDMA. Tant pis, je ne me sens pas mal, et c'est tout ce qui compte. "Eh mec, viens voir ça !" me lance mon meilleur ami que je nommerai Steven. Il m'emmène dans la chambre de sa petite sœur et me montre sa tortue qui tente de s'échapper de son bocal. Je suis d'abord attendri par cette bestiole, mais très vite, je me sens triste. Cette tortue voit la même chose tous les jours, vit dans un cube de quelques centimètres, remplie d'eau sale. Tu m'étonnes qu'elle veuille s'échapper. Je me redresse, et d'un seul coup ça me frappe. Une vraie montée, exactement comme celle que j'ai vécue au nouvel an. "Ah oui, c'est vrai, c'est mieux". Je m'étale sur le lit, accompagné de Steven qui ris aux éclats de me voir gigoter sur le matelas en émettant des sons très proches à ceux qu'on peut entendre dans la chambre d'un couple à la vie sexuelle dynamique. Je suis aux anges, mon corps se trouve dans un état de bien être ultime, mon esprit est si léger. Je veux parler, mais je n'y arrives pas. Me connaissant parfaitement, Steven sait quoi me dire, comment se comporter, et peu à peu il me fait grimper au sommet. Toujours étalé sur le lit et vautré dans ses bras, je lui rappelle avec inquiétude que j'ai pris de la D, que je l'aime, que c'est la stricte vérité et que j'ai besoin de lui dire. Je lui demande de me croire, je suis terriblement effrayé à l'idée que l'on ne prenne plus au sérieux les déclarations d'amour que je fais. Il me rassure. "Je sais." me dit-il d'une voix parfaite. Il me regarde avec des yeux qui me chamboulent. Je suis alors heureux de savoir qu'il est sobre, qu'il veille sur moi tout en se comportant de manière parfaitement adaptée à mon état. Je lui parle longtemps. Le temps file si vite. Il s'en va. "Bouge pas d'ici, je vais t'apporter une surprise." Quelques minutes passent et je vois entrer ma chérie. Elle s'arrête au pas de la porte et me regarde en me souriant sincèrement. Jamais je n'ai trouvé une personne aussi belle et enivrante. Je la supplie de venir dans mes bras, ce qu'elle fait sans discuter. À son contact, j’atteins un seuil de bonheur qui devrait être interdit par les lois qui régissent le cerveau humain. Elle aussi elle a su me parler de manière à me sentir en sécurité, entouré de belles choses, au centre d'une aventure unique. Je me livre alors à elle. Je lui explique à quel point elle compte pour moi en ponctuant mes phrases de supplices. "Oublie ce que j'ai pris, écoute moi, je t'en supplie, j'ai tellement peur, je suis si bien dans tes bras, tu es belle, oh tu me rends fou, je t'aime tant." Elle m'écoute attentivement, elle me comprends. Je trouve ça formidable. Je vais faire un saut sur les évènements qui suivent. Pour faire court, j'ai déclaré mon amour à toutes les personnes que j'aimais qui se trouvaient dans cette maison. Rien d'extraordinaire donc. Quand je me décide enfin à sortir de cette chambre, j'apprends avec tristesse qu'il est tard, et que tout le monde va dormir. Tout le monde excepté, évidemment, Dave.
III. Quoi ?
Nous nous retrouvons alors tous les deux seuls dans la cuisine. Dave entreprend de rouler un joint de shit pendant que je met un peu de musique. La discussion prend son cours, mais plus le joint se consume, moins je me sens à l'aise. Des deux côtés, une incompréhension totale nous empare. Je commence à me sentir très mal à l'aise, et je vois que lui aussi. On ne sait plus quoi se dire, on ne se connait plus. Je sais pourtant pertinemment que c'est le joint qui nous met dans cet état là , ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, mais étant sous MD, le malaise était d'autant plus fort. Nous arrivons à un point où nous parlons sans nous écouter. "Quoi ?" "Quoi ?" Un véritable dialogue de sourd. Dave étant un ami que je connais de longue date, je sais que derrière son physique et son masque de bonhomme pas gentil se cache quelqu'un d’extrêmement sensible, au point où ça en devient handicapant. Il eut alors la merveilleuse idée de me parler d'un sujet qui m'acheva dans ma détresse. Une affaire de tromperie, de quelqu'un que je hais, tout ce qu'il ne faut pas dire à quelqu'un qui redescend douloureusement d'un trip. Je me met alors à paniquer. Je me couche enfin, près de ma copine qui ne se réveille pas. Tant mieux, à l'heure qu'il est je suis très énervé contre elle. Dans ma tête défile tout une suite logique d'évènements qui me convainquent sans l'ombre d'un doute qu'elle m'a trompé durant l'été. Mon état empire avec le noir et la chaleur. J'ai l'impression d'oublier de respirer, et je suis effrayé à l'idée de faire un bad trip. J'essaye en vain de me calmer mais rien n'y fait. Mon cerveau tourne à 1000km/h, des images absurdes, des phrases sans aucun sens défilent dans ma tête sans aucun connecteurs logique. Je me fait peur à moi même. Pourquoi est-ce que je vois tant d'images aléatoires ? Je ne connais rien de ce que je vois ou entend. Des visages, des situations, des musiques inconnues. J'ouvre alors les yeux, il fait jour, il est très tôt. Je ne comprends strictement plus rien, je suis pourtant sûr de m'être couché lorsqu'il faisait encore nuit. Le temps n'existe plus. Je regarde autour de moi, rien n'est fixe. Un filtre verdâtre pointillé de capsules bleues et blanches apparait. Les capsules tournent. C'est tellement intense que j'en arrive à un stade où tout va mieux. J'accepte. Je délire, et j'accueille ma folie plutôt que de la résister. Ainsi, je m'endors très vite, pour me réveiller très vite et apprendre après un interrogatoire bien pensé que l'histoire de tromperie n'était également qu'une suite de raisonnements illogiques. Pourquoi Dave m'aurait-il dit ça ? Il n'en savait rien, il avait juste "supposé l'hypothèse".
IV. Instabilité
J'écris ce texte le soir après avoir consommé. Ma journée a été ponctuée de sautes d'humeurs très rapide. 5 minutes ça va, et ensuite rien ne va plus. Je bois du thé, je mange des fruits, j'attends. Ma langue est un chantier, mes dents semblent tomber, j'ai la bouche sèche. Les aliments n'ont plus de goût et je n'arrive pas à me stimuler sexuellement. J'attends toujours. Toute la journée j'ai attendu des larmes qui ne sont pas arrivées. J'ai envie de composer de la musique, mais je n'arrive pas à m'y mettre. Le temps passe vite, tant mieux. Je n'ai pas faim, je n'ai pas soif, mais je mange et je bois, il le faut. Je me sens ridicule, mais je relativise. J'ai malgré tout passé du bon temps. Est-ce que ça en valait la peine ? Oui, car je sais à présent que je ne veux plus consommer de MDMA.
Voilà mon expérience, je ne suis pas sans savoir qu'elle n'apportera pas grand chose de nouveau. Tout ce que je raconte est vu et revu. Mais l'écrire m'a fait du bien. Merci de m'avoir lu, je serai ravi d'avoir vos retours.
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Dernière modification par vforvendetta (31 août 2014 à 10:00)
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La Guêpe a écrit
EZcool : Effectivement, pour une première, 0,2 c'est pas mal... La seconde fois, j'avais un 0,3 et Dave un 0,4. J'ai tenté de contrôler ma descente, de la rendre agréable. Ça a marché quelques temps, mais très vite j'ai retrouvé un état très instable. J'imagine que ça s'apprend.
La MD est un produit très puissant et les effets peuvent parfois etre assez lourds et difficile à gérer,alors une quantité comme celle-ci sans avoir l'habitude,c'est forcément compliqué par moment de rester "bien"
J'ai toujours refusé d'augmenter les doses que je prend (0.1 ou 0.2 max en général) par principe.
Une défonce plus violente ça me tente toujours, mais je veux pouvoir continuer à profiter avec pas grand chose et ne pas partir trop loin car ce n'est pas comme avec le joint où quand tu commence à etre loin tu te calme et sa passe... non,là si t'as pris une dose trop forte,tu la subit jusqu'au bout.
La seule fois ou j'ai pris plus que d'habitude,mon TR est sur le forum (peut-etre pas tres bien écrit)
et avec environ 0.4 je suis partit trèèèèèèèèèès loin et j'étais trèèèèèèèèèèèèèèès mal... ça m'a consolidé dans mon idée d'en rester à de petites quantités
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La Guêpe a écrit
vforvendetta : Étant donné la quantité immense de sérotonine et de dopamine que libère la prise de MDMA, je doute (ce n'est pas une affirmation, je n'ai pas de sources) qu'il soit possible d'atteindre ce seuil de bienêtre seul... À confirmer cependant.
Bonsoir LA Guepe,
Je trouve ton témoignage intéressant... c'est la première fois que je lis un témoignage dans ce sens. Il est vrai que le bien être sous Md peux paraitre très faux, artificiel, car c'est une chimie externe qui agit mais le vécu, l'expérience est vraie par contre ! Tout ce que tu as ressenti et vécu à ce moment là était plus intense, et même si tu n comprenais pas tout, ton cerveau était en mouvement au lieu d'être juste une tête pensante. Et ton ressenti ne se taisait plus, en disant aux gens que tu les aimais.
Comme le démontre le film Lucy de Luc Besson (que je vous conseille au passage), nous n'utilisons que 10 % de notre cerveau, et sous Md ou d'autres drogues, certaines parties se réveillent et c'est le gros bordel car c'est plus juste de la logique, du rationnel (cerveau gauche), mais le cerveau droit se met à fonctionner aussi. Et ça oui, dans notre société on a pas l'habitude de fonctionner avec les 2 hémisphères.
J'ai consommé de la Md de 95 à 2000 et j'ai eu du mal à me reconstruire. J'étais dans une logique d'assistanat pour mon bien être, il dépendait des artifices qu'on nomme la drogue, des autres, de mon travail, de mes loisirs, de la société... Et j'étais flemmard pour aller chercher le bien être en moi, dans mes profondeurs. J'ai depuis 2000 vécu moulte expériences dans lesquels j'ai revécu des états très proches et sans substances car je le crois possible aujourd'hui alors que ce n'était pas le cas avant.
C'est un long chemin, plus tu vas dans les creux de la vague (la tristesse par exemple, même le désespoir), plus tu monte haut sur les vagues car la vie est ainsi faite, elle est duel. Donc oui il est possible d'atteindre des instants de bonheur similaires mais plus éphémères (c pas une montée de 4h quoi) en le voulant, en le croyant possible, mais il faut aussi savoir vivre l'inverse, la souffrance à l'état brut.
Merci pour ton témoignage
Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (31 août 2014 à 20:01)
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Intervenant Nuit Blanche a écrit
Il est vrai que le bien être sous Md peux paraitre très faux, artificiel, car c'est une chimie externe qui agit mais le vécu, l'expérience est vraie par contre ! Tout ce que tu as ressenti et vécu à ce moment là était plus intense, et même si tu n comprenais pas tout, ton cerveau était en mouvement au lieu d'être juste une tête pensante. Et ton ressenti ne se taisait plus, en disant aux gens que tu les aimais.
Tout d'abord merci.
J'entends bien, d'où ma nécessité, voire même mon angoisse à l'idée que l'on ne prenne pas au sérieux les déclarations que j'ai pu faire. Je peux affirmer aujourd'hui, étant sobre, que ce que j'ai pu ressentir envers mes proches ce soir là était véridique. La MD m'a simplement permis de m’exprimer plus librement. Ce que je trouve faux, c'est le bonheur que ça procure. Ce n'est pas un vrai bonheur, et ça c'est décevant selon moi.
Intervenant Nuit Blanche a écrit
C'est un long chemin, plus tu vas dans les creux de la vague (la tristesse par exemple, même le désespoir), plus tu monte haut sur les vagues car la vie est ainsi faite, elle est duel. Donc oui il est possible d'atteindre des instants de bonheur similaires mais plus éphémères (c pas une montée de 4h quoi) en le voulant, en le croyant possible, mais il faut aussi savoir vivre l'inverse, la souffrance à l'état brut.
J'imagine qu'avec une expérience semblable à la tienne il doit être plus aisé d'atteindre un état pareil indépendamment d'une substance. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Je l'ignore, tu as probablement un avis très personnel à ce propos.
Merci de m'avoir lu.
EZcool a écrit
La seule fois ou j'ai pris plus que d'habitude,mon TR est sur le forum (peut-etre pas tres bien écrit)
et avec environ 0.4 je suis partit trèèèèèèèèèès loin et j'étais trèèèèèèèèèèèèèèès mal... ça m'a consolidé dans mon idée d'en rester à de petites quantités
J'ai lu ton TR, détrompe toi, c'est poignant. Je n'aurais pas du tout apprécié être à ta place. Heureusement que tu en as retenu quelque chose. Je m'estime alors heureux de m'en être si bien sorti, surtout pour une si petite expérience qu'est la mienne...
Amaranthe a écrit
Bref, en tous cas, j'ai trouvé intéressant ce témoignage ,dans la mesure où il propose une réaction à la MD un peu différente de d'habitude : pour une personne comme moi qui n'a jamais eu l'ombre d'un bad avec ce produit, c'est instructif.
Merci pour tes compliments, c'est tout à fait plaisant.
Tiens ? Je suis pourtant toujours persuadé que mon expérience est totalement conforme aux effets décrits par les recherches. Je n'ai pas l'impression d'avoir vécu un trip hors du commun, tout au contraire d'ailleurs... Qu'est ce que tu trouves de différent dans mon témoignage ?
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La Guêpe a écrit
Tiens ? Je suis pourtant toujours persuadé que mon expérience est totalement conforme aux effets décrits par les recherches. Je n'ai pas l'impression d'avoir vécu un trip hors du commun, tout au contraire d'ailleurs... Qu'est ce que tu trouves de différent dans mon témoignage ?
Et bien , certes les bad trip à la MD sont possibles mais ce que j'en ai lu avant racontait plutôt des expériences stressantes du fait soit d'hallucinations flippantes, soit d'une perte de repère ( le fait de ne rien comprendre de ce qui se passe et de paniquer, etc ), ou encore étaient du à un motif plus physique (dose trop importante qui fait qu'on sent mal, grosse tachycardie qui fait peur, avoir mal au ventre etc ).
C'est plutôt la "tristesse" que tu évoques qui m'a surprise. Autant être déprimé après la prise à cause du lâcher massif de sérotonine c'est très courant, autant au cours de l'expérience ou au début de la descente, j'ai trouvé ça plus rare. Mais je me trompe peut être, je suis peut être passée à côtés d'autres témoignages racontant des choses similaires.
Je crois que la MD me pose si peu de problèmes que j'ai du mal parfois à imaginer comment on peut bader avec. A part la petite déception quand une personne casse un peu ton délire d'amour universel en refusant un câlin par ex ( mais vite chassée ! ) je n'arrive pas à être triste sous MDMA. Tant mieux pour moi au moins !
Voilà , c'est pour ça que j'ai trouvé ton TR peu banal.
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La Guêpe a écrit
Merci pour le rappel, je pense que si beaucoup de consommateurs avec peu d'expérience prenne des doses qui semblent être trop élevées (0.3 - 0.5) c'est parce qu'ils gobent un produit de basse qualité, forcément il en faut plus. Cependant, le jour où ils tombent sur une bonne MDMA à forte pureté... Ça risque de faire des dégâts.
Je confirme. La dernière MD sur laquelle je suis tombée avec juste 0,15 g m'a perchée bien plus que les autres que j'avais testées jusque là , même à doses plus élevées. J'en aurais gobé 0,3g de celle là je faisais une overdose ou du moins l'aurais frôlée. Évidement que pour avoir besoin de 0,5g pour la soirée c'est un produit médiocre, quand tu testes de la qualité tu vois la différence !
Ne jamais prendre deux paras/taz en même temps sans avoir encore gouté le produit, et quand on a un meuj le diviser par sécurité en paras de 0,10g dans un premier temps.
C'était l'instant RDR !
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Dernière modification par La Guêpe (01 septembre 2014 à 15:44)
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