Benficiaires de la Loi de 1970

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prescripteur homme
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Comme je ne trouve pas de sujet « beneficiaire de la Loi de 1970 », je place là  mon intervention.
Dans le cadre de mon CSST nous discutions du pb de recuperation des seringues en pharmacie . (nous avons des pbs d´assurance des preparateurs en pharmacie qui ne les couvre pas en cas de blessure, ce qui met en question notre programme d´echange de seringues= mais pas trop quand même jusqu´ici, nos pharmaciens sont courageux).
Il existe un programme de recuperation des seringues de diabetique avec recuperateur automatique mais il exige la lecture d´un code barre anonyme mais permettant en cas d´accident de remonter au « donneur » par le pharmacien qui a donné les seringues (il donne les seringues avec le code barre et tient un fichier de correspondance).
En principe, il pourrait etre possible de l´utiliser pour les autres usagers de seringue mais , la non anonymisation (du moins chez le pharmacien) risque de faire fuir la plupart des toxicomanes. Il serait possible de demander des etiquettes specifiques au CSST. Or, celui-ci (petit bénéfice de la Loi de 1970) peut soigner sous anonymat (je joins les textes). Toutefois les collectivités locales refuseront parce que la traçabilité n´est plus assurée (en cas de piqure acceidentelle d´un employé par exemple).
Toutefois il me semble que le CSST pourrait tenir un fichier de correspondance facultatif, avec l´autorisation du consommateur, assujeti au secret médical (il pourrait etre dans les notes medicales personnelles, donc en principe non ou difficielement requisitionnable). D´autre part, la Loi interdit bien la levée de l´anonymat pour la repression de l´usage de stupefiants.
En fait le probleme est plus vaste = Dans le cadre de fichiers de dossier de soins  informatiques (à  venir) en CSST beaucoup de patients pourraient (et dans la Loi actuelle) obtiendraient d´etre soignés avec une identité anonyme. Toutefois il serait utile que dans certains cas (necessité de prevenir la personne en urgence par exemple) il soit possible de lever l´anonymat. Le patient pourrait (ne serait pas obligé)  donner son identité et  definir les conditions de son emploi.
La question est « quel pouvoir de saisie aurait la justice sur cette identité ??" (par exemple notée en notes personnelles du médecin)

Qu´en pensez vous ??
Amicalement

Article R1112-38 du Code de Santé Publique
Les toxicomanes qui se présentent spontanément dans un établissement afin d'y être traités peuvent, s'ils le demandent expressément, bénéficier de l'anonymat au moment de l'admission. Cet anonymat ne peut être levé que pour des causes autres que la répression de l'usage illicite de stupéfiants.
(La Loi du 31 Décembre 1970 article L355-21 ajoute  « dans un dispensaire  ou dans un établissement»)
Untexte de groupeinfoasiles
http://www.groupeinfoasiles.org/allfile … malade.htm
IV Le secret médical
Le secret médical découle du principe du respect de la personne et de sa vie privée. Il est également à  la base d´une relation de confiance entre le malade et le médecin. L´article L.1110-4 du Code de la santé publique dispose que « toute personne prise en charge par un professionnel, un établissement, un réseau de santé ou tout autre organisme participant à  la prévention et aux soins a droit au respect de sa vie privée et du secret des informations la concernant. Excepté dans les cas de dérogation, expressément prévus par la loi, ce secret couvre l´ensemble des informations, concernant la personne, venues à  la connaissance du professionnel de santé, de tout membre du personnel de ces établissements ou organismes et de toute autre personne en relation, de par ses activités, avec ces établissements ou organismes. Il s´impose à  tout professionnel de santé, ainsi qu´à  tous les professionnels intervenant dans le système de santé ».
Le secret médical s´impose au médecin tant que le malade n´a pas consenti à  sa mainlevée. En fait en établissant un certificat médical, le médecin doit consulter le malade sur le contenu de manière à  ne pas violer le secret. Ainsi la mention de la pathologie sur le certificat est soumise à  l´autorisation expresse du malade. Il convient alors pour le médecin de s´informer et d´apprécier la portée des mentions qui doivent figurer sur le certificat médical au regard de la destination qu´entend faire le malade de ce document.
Les dépositaires du secret médical 
Tous les professionnels de santé y sont tenus, même les étudiants en médecine dès lors qu´ils concourent aux actes médicaux et aux soins. Le personnel administratif habilité à  traiter des informations médicales est également astreint au secret médical et au devoir de réserve en qualité de fonctionnaire. De même, les médecins d´un même service ne sont pas autorisés à  se révéler des informations entre eux sans l´accord du malade.
A cette interdiction, il convient toutefois d´apporter des nuances avec l´introduction de la notion de secret partagé qui permet qu´au sein d´une équipe de soins, les informations utiles puissent être communiquées et ce dans le strict intérêt du malade et de la continuité des soins. Lorsque la personne est prise en charge par une équipe de soins dans un établissement de santé, les informations la concernant sont réputées confiées par le malade à  l´ensemble de l´équipe. Cependant, en cas d´opposition ferme du malade, on peut estimer que les informations ne sauraient être communiquées et ce au détriment de l´exigence de coordination des soins .

Les médecins conseils de la Sécurité sociale sont également tenus au secret médical. Néanmoins, leurs relations avec les malades sont différentes puisqu´ils exercent un contrôle sur les malades assurés et décident du versement de certaines prestations sociales. En ce domaine, de nombreuses infractions au secret médical ont déjà  été observées et sanctionnées. Les médecins du travail sont également tenus au secret médical. Ils ne peuvent transmettre à  l´employeur, après une visite médicale, qu´un avis d´aptitude ou d´inaptitude au travail sans autre révélation. En aucun cas, ils ne peuvent transmettre des informations sur les pathologies éventuelles. Cependant, là  encore, des atteintes au secret médical ont déjà  été constatées. Enfin les médecins experts des compagnies d´assurances sont aussi soumis au secret mais là -encore les violations sont les plus manifestes.

Le contenu du secret médical
Le secret médical porte sur les seuls éléments connus du médecin dans l´exercice de sa profession, c´est-à -dire l´existence de pathologies, mais il est aussi tenu de respecter l´anonymat et/ou la vie privée du malade.

Néanmoins des dérogations au secret médical existent :

* seul le malade peut délier le médecin du secret médical : en cas de mainlevée du secret, la confidentialité des informations ne saurait être opposée par le malade. C´est notamment le cas du malade qui sollicite un certificat médical pour en communiquer le contenu à  des tiers. Le médecin est, cependant, tenu de s´assurer que le malade a compris la portée de l´information qu´il va délivrer et qu´il en mesure les conséquences ;

*le décès du malade : le secret médical doit en principe être respecté au-delà  du décès, sauf si la personne a exprimé une volonté contraire consciente de son vivant. Cependant, les ayants-droit peuvent accéder au dossier médical du défunt, et donc à  toutes les informations médicales le concernant, sauf volonté expresse contraire exprimée par le malade de son vivant ;

*les déclarations obligatoires au nom de l´intérêt général et de la santé publique : la déclaration de naissance, de décès, de maladie vénérienne et contagieuses (séropositivité), de certificat d´hospitalisation sous contrainte pour les malades psychiques, les alcooliques dangereux, ou encore la déclaration d´accidents de travail et de maladies professionnelles.

Ces données bien que transmises doivent respecter l´anonymat. La déclaration est nominative dans deux cas précis : les situations où des mesures d´urgence doivent être prises par les autorités sanitaires (rage ou méningite), ou  les atteintes sexuelles infligées à  un mineur (l´article 226-14 du Code pénal).
Un texte d´Actup
Les médecins et les membres du corps médical sont tenus au secret médical. Ils ne peuvent pas, en principe, faire usage des informations sur votre situation, que ce soit au plan médical, au plan social, sauf dans des cas très particuliers où la loi leur impose de déclarer ce qu´ils savent (sévices à  enfants par exemple). Cependant, le secret médical peut être levé dans le cadre d´enquêtes sur trafic de stupéfiants : un juge enquêtant sur un réseau de revente, est habilité à  réquisitionner des dossiers médicaux d´usagers de drogues, quand bien même le médecin qui les détient refuserait de les lui transmettre en vertu du secret médical.
La seule manière d´échapper à  ce type de risque est d´entrer dans un programme de soins sous couvert d´anonymat total, c´est-à -dire d´éviter ou de refuser de décliner son identité. Cette possibilité est prévue par la loi du 31 décembre 1970 relative aux mesures sanitaires de lutte contre la toxicomanie et la répression du trafic et de l´usage illicite de substances vénéneuses, qui ouvre la possibilité aux usagers de drogues de recourir au système de soins sous le régime de l´anonymat. C´est le cas, notamment dans les Centres d´accueil et de réduction des risques (CARR) à  bas-seuil d´exigences pour les usagers de drogues (bus de prévention, boutiques, etc.) qui proposent généralement des services (échange de seringues, pause-café, permanence sociale, etc.) sans conditions d´accès.
Les centres spécialisés de soins aux toxicomanes (CSST) sont soumis au régime de la loi de 1970 : soins et services dispensés gratuitement, autorisation de l´anonymat, etc. Ces centres proposent généralement des accompagnements au sevrage et des traitements de substitution (à  la méthadone notamment), mais également un suivi social et psychologique, ainsi que des consultations de médecine générale. L´entrée sous couvert d´anonymat total doit cependant faire l´objet d´une demande expresse (orale ou écrite). Dans le cas contraire, un dossier sera établi à  votre nom. Si vous êtes déjà  suivi dans un CSST et que vous souhaitez bénéficier de la procédure d´anonymat, le seul moyen est de demander à  en sortir et à  y re-rentrer sous couvert d´anonymat total, sous réserve que le CSST où vous êtes suivi, l´accepte. Ni l´hôpital ni la médecine de ville ne permettent la dispensation de soins sous le régime de l´anonymat, sauf exception très particulière (l´accouchement sous X par exemple). Étant donné que ces soins sont pris en charge par la Sécurité Sociale, ils doivent donc être nominatifs.
(source Actup Paris)

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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caméléa
Psycho junior
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dans l'absolu il s'agit de très beaux TEXTES !

Mais dans la réalité, sont-ils applicables?  (et appliqués?)

Avez-vous connaissance d'un seul cas dans lequel un "malade" est traité par TSO sans avoir eu à  décliner son identité et diverses informations (tout-à -fait) personnelles sans avoir pour autant la certitude qu'elles ne seraient jamais utilisées?
  (et donc comment font les personnels de ces centres pour éviter tout dialogue au sujet de la vie privée des patients concernés, entre eux ou avec d'autres "intervenants", sociaux, médicaux ou... judiciaires !?)

Dernière modification par caméléa (06 octobre 2009 à  19:34)

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behrthram
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alors cher camelea, je vais te faire une reponse à  la "papy", je ne connais aucun cas tel que tu le présente (perso) mais peut être que d'autres avec une plus grande experience...

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bighorsse femme
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j'ai eu une très mauvaise expérience avec ce fameux "sous X" et le secret...afin de conserver un travail qui representait bcp dans ma vie, je suis entrée sous x en traitement à  l'HP....2 mois plus tard, mon psychiatre a fait pression pour que je ne sois plus sous x car disait il "l'administration n'admet pas qu'on soit en sevrage sous x plus d'un mois"...il m'avait assuré me protéger, en faisant prolonger mon arret de travail par mon generaliste...or, des la levée du "sous x" mon employeur a reçu un document de l'hp comme quoi j'y étais soigné depuis.;2 mois..cela m'a ruiné ma vie, ma carriere brillante (je donnais des cours en fac, je bossais pas mal..bref!) car je fus "remercier" "on ne peut pas garder qq un comme vous, c'est dangereux..." voilà  le secret médical! voilà  ce qu'on fait pour vous!

l angoisse est le vertige de la liberté

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bighorsse femme
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quel pouvoir de saisie aurait la justice sur cette identité ? demande prescripteur; eh bien tout dépend du fichier "edvige" ,de ce qu'il est devenu, mais aussi que ,en dépit des lois, la justice s'arroge tous les droits dès qu'elle pense necessaire les infos déposées en csst! je sais qu'en espagne, la nuit, tu peux te rendre dans des centres, donné un nom fictif, et en échange, tu as une seringue neuve; tu n'ai pas obligé de donner une pompe usagée; le nom fictif, c'est juste pour faire des statistiques m'avait expliquée une jeune femme du centre;ce système là  existait il y a deja 12 ans!!
tu évoques des fichiers qui seraient à  venir en csst? c'est à  dire?
franchement tout fichier de ce type (usages de drogues, qui ,quand, quoi, etc..) me semble dépassé largement le cadre médical! et c'est pour cela qu'il interessera la police, meme si elle ne le fera pas directement..;le secret médical sera un secret de polichinel...

Dernière modification par bighorsse (07 octobre 2009 à  00:22)


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behrthram
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c'est deja plus ou moins le cas.... ça depend aussi des toubibs...

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prescripteur homme
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A Camelea,
je suis d'accord que ce ne sont que des TEXTES, mais comme les piles Wonder ils ne s'usent que si on s'en sert.  Si leur application est exigée (notamment par les associations de défense des usagers) , discutée et eventuellement fait l'objet de recours juridiques ils seront appliqués.

Bien sûr il faut distinguer les situations où il ya un remboursement de celles où il n'y en a pas (consultations simples en CSST gratuites, échange de seringues etc..). Quand on demande un remboursement l'anonymat n'est en effet pas possible, mais pour certaines situations comme l'echange de seringues, rien ne s'y oppose.

Je suis d'accord qu'en pratique il y a beaucoup d'ecueils

la pratique des CSST avec en effet des possibilités de levée d'anonymat sources de catastrophes. C'est pourquoi la participation active des professionnels des CSST "adhérents à  l'anonymat" est necessaire. Notamment l'identité "vraie" si elle est donnée ne serait disponible que dans les notes personnelles des medecins du CSST, donc non accessibles aux autres professionnels.

La pratique de la justice. En cas de saisie des dossiers cela peut etre en scellé fermé et accessible uniquement à  l'expert ou en scellés ouverts et donc pouvant etre lus par tous les protagonistes du procès. Il ya bien l'indication que l'anonymat ne peut pas etre levé pour la repression de la toxicomanie mais quid quand il y a d'autres incriminations ?? (vol par exemple). Toutefois dans la mesure où l'identité "vraie" ne figure qu'optionnellement dans les notes personnelles du medecin, elle ne peut pas etre "exigée". Dans quelle mesure peut elle etre trouvée par une perquisition??

Le probleme du fichier de dossiers de soins est une problematique à  venir. Nous avons dans notre région un dossier de reseau toxicomanie qui sert à  renseigner le medecin sur la delivrance ou le pharmacien sur la prescription. (il est en cours de deploiement)
Evidemment un dossier n'est ouvert qu'avec l'autorisation du patient. Pour un certain nombre d'entre eux il constitue une aide et une garantie de continuité (voir dans substitution "comment survivre avec 1/2 journee de Methadone en moins ?? " (du moins a peu pres pour le titre du message).
Bien que des mecanismes de securisation existent pour que ce dossier ne soit pas accessible en dehors de ce qu'accepte le patient (pour qu'un professionnel de santé puisse avoir  acces au dossier il lui  faut entrer un mot de passe presence donné par le patient, et qu'il soit bien repertorié comme professionnel de santé) une inscription en anonymat peut encore renforcer la confiance. Toutefois cela suppose deux dossiers un dossier "toxicomanie" et un dossier "medical" traitant tous les autres pbs de santé (diabete, grossesse, accidents). La problematique est donc qu'eventuellement en cas de besoin un medecin puisse , avec l'autorisation du patient, lire les deux dossiers pour optimiser la prise en charge.

Tout cela est peut etre theorique et je n'affirme rien (au contraire je vous demande "qu'en pensez vous ??" ) mais je pense qu'une reflexion sur ce point est utile et que des actions seront peut etre necessaires, écalirées par cette reflexion.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (07 octobre 2009 à  10:25)


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caméléa
Psycho junior
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La possibilité d'application stricte du secret médical serait effectivement souhaitable, je crois d'ailleurs qu'un certain nombre d'associations le demandent depuis longtemps...
   Toujours est-il que quels que soient les textes, législatifs ou déontologiques, dans la réalité ils ne sont jamais appliqués et les services de police ont accès aux "listes de patients substitués" ; sous prétexte par exemple de pouvoir "remonter" aux personnes à  qui ont été initialement donnés des produits de substitution saisis sur le marché noir ou dans des affaires l'impliquant ...
   Pour ce qui est des programmes d'échange de seringues, je ne comprends pas bien la nécessité de pouvoir "remonter au donneur" en cas d'accident : pour pouvoir savoir s'il est porteur d'une maladie infectieuse? Ou le prévenir si on le découvre suite à  "l'accident" et que lui ne le sait pas forcément?
   Pourquoi ne pas mettre en place dans les pharmacies participantes un protocole stipulant que le matériel d'injection soit déposé directement (par le patient) dans des conteneurs de récupération (tels ceux distribués dans les associations) que lui-même ferme avant d'obtenir son matériel propre?

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prescripteur homme
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En fait les services de police ont besoin d'une requisition judiciaire. L'avantage de l'anonymat est que d'apres les textes si les dossiers sont anonymisés , ils ne peuvent pas obtenir la levee de l'anonymat pour des procedures concernant la repression de l'usage illicite de stupefiants. Mais en effet c'est la theorie....
Il ya quelques annees une requisition judiciaire avait permis à  la police de saisir tout un fichier de CSST mais il y avait eu une levee de boucliers et je ne pense pas que cette situation se soit reproduite.

Pour la traçabilité c'est en effet pour permettre de savoir en cas de piqure accidentelle s'il faut faire un traitement preventif du HIV à  l'employé qui s'est blessé.

Pour la dépose des seringues, le probleme est qu'il y a des regles strictes pour la dépose et le stockage (notamment une piece dediée au stockage) qui sont trop complexes pour la plupart des pharmacies. Le risque est donc qu'elles sortent du programme d'echange de seringues, qui ne leur rapporte rien.
De plus, contrairement aux associations il y a un public "tout venant" dans les pharmacies, il faut donc s'assurer s'il y a des boites de ramassage que les enfants des clients n'y aient pas acces.
Tout ceci est un peu compliqué et nous sommes en attente de textes nationaux.
A titre purement personnel  je pense qu'il serait souhaitable que la collecte de seringues des toxicomanes se fasse dans le "droit commun" (c'est à  dire dans les mêmes conditions que pour les diabetiques ou autres). C'est pourquoi je me demande comment cela serait possible sur le plan technique. Mais si ça l'est, ensuite il faudrait encore que la Loi le permette, ce qui est plus difficile.
Amicalement

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bighorsse femme
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y a qq chose qui m'échappe : pourquoi ne pas utiliser les machines qui récuperent les seringues, et en donne une en echange, il suffit de la remplir donc pas de risques de se piquer, non? il y a une societe qui s'occupe de cela(safe?) je peux verifier..

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behrthram
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salut big
safe c'est une association, pas une entreprise. mais tu as raison, ils s'occupent de mettre des distributeurs en "service" la ou il n'y en a pas.... ou du moins ils essayent.

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prescripteur homme
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Merci pour l'adresse de safe.

En fait nous avons 3 problemes

1) nous sommes assez attachés au fait que le programme soit chez les pharmaciens car cela decentralise la distribution et l'echange.
Toutefois s'il faut ouvrir un centre unique de recuperation des dechets , nous le ferons.

2) Sur le site de safe, il est bien noté la necessité d'une convention avec le service "municipal" de traitement des dechets (ou avec d'autres prestataires).
C'est precisement dans le cadre de cette convention que, pour les seringues de diabetiques, il est demandé une traçabilité possible jusqu'au producteur de dechets (celui qui utilise les seringues).
Il faudrait alors  trouver un prestataire qui n'impose pas de traçabilité.

3) Actuellement ce qui est financé est un programme d'echange de seringues. Bien qu'il existe des automates, ce serait plus simple pour nous si on avait un programme financé de dsitribution de seringues (mieux de kits) et que l'on fasse confiance au consommateur pour qu'il utilise les bons circuits pour eliminer ses seringues usagées.
Amicalement

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bighorsse femme
Banni
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je viens de relire les textes relatifs aux conventions necessaires à  établir avec les villes ou communes, qui doivent prendre en charge la maintenance et la récup du materiel; mais rien n'est dit sur la traçabilité;il n'en ai pas meme fait mention; je me demande si cette convention est spécifique du lieu où est le csst?
en  3) tu dis "qu'il serait mieux d'avoir un programme de distribution de kits, et que les usagers utilisent les bons circuits d'elimination des déchets: mais en l'occurence de quoi parles tu?

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psycholol
Nouveau Psycho
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Sauf que bon nombre de villes ne veulent pas voir de distributeurs ... Malheureusement les bons vieux préjugés et autre représentations a la con ont encore la dent dure dans notre pays....

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prescripteur homme
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A Big,
Actuellement le programme est d'echange de seringues (et financé comme tel) = il faut donner des seringues usagées pour obtenir des neuves. Mais en fait comme les seringues usagées doivent etre dans un container, on ne peut apprecier le retour qu'en pesant les containers. Donc le retour n'est pas v raiement contrôlé, juste apprécié.
Ce que je propose est que les DDASS acceptent de financer les programmes de distribution de seringues, sans exiger que ce soit un échange.
Et qu'elles financent des programmes d'elimination des dechets de soins, qui inclue aussi les seringues issues de la toxicomanie.
Amicalement

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
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ok prescripteur merci

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