Salut...
En fait l'autre thread remonte à un moment où j'avais pris quelques "vacances d'intervention sur le forum".
En fait, en France, le DMP existe bel et bien, ce sont les données que chaque médecin stocke au sujet de son patient dans son ordinateur. Ensuite il faut considérer d'autres facteurs qui entrent en jeu : les pathologies à déclaration obligatoire comme le VIH, etc... (mais les choses sont différentes), les prescriptions qui elles, sont de facto transmises à la caisse d'assurance maladie et éventuellement suite à des études à d'autres organismes (mais cela reste anonyme pour ces organismes, niveau identité).
Un médecin, sauf à prendre contact et qu'ils s'entendent pour échanger des infos sur un patient) n'a pas accès à l'informatique de l'autre praticien.
Il en est de même pour le dossier pharmaceutique : un pharmacien qui en possède un pour un patient n'a pas accès au dossier du même patient qui va "simultanément" dans une autre pharmacie.
Si je n'ai pas répondu clairement aux doutes, n'hésite pas Paf, et les autres à le dire ! Je complèterai
PS : j'ajouterais que pour le VIH, si les centres anonymes et gratuits existent heureusement en France, à mon avis, *perso*, si le patient choisi d'être suivi (ce qui reste quand même l'alternative de choix), il sera suivi, aura un dossier hospitalier à son nom et le personnel médical, du généraliste au spécialiste en passant par l'ensemble du personnel (para-)médical est tenu au secret professionnel. Ne pas le respecter (ce qui peut arriver malheureusement) est lourd de conséquences pénales... Heureusement. Et cela reste quand même rare par rapport au nombre de patients et de pathologies impliquées *ou non* dans le cadre auquel je faisais allusion...
Amicalement, Alain W.
Dernière modification par Alain Will (08 novembre 2012 à 22:58)