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Dernière modification par ya-man (31 août 2016 à 18:54)
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pierre a écrit
Selon une étude néo-zélandaise, "une consommation régulière et prolongée de cannabis, commencée à l'adolescence, peut entraîner une altération des performances intellectuelles
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/ … Z.99"
Comme le cite tres bien pierre tu na pas de soucis a te faire tu na rien perdu, se serait une utilisation régulière et prolongé qui aurait pu faire des degats.
J'ai pu lire dans des articles que apres une période de 28 jours d arrêt le consommateur recupere presque la totalité des capacité d'un non consommateur .
Tous va bien pour toi Samuel
Beaucoup trop de supposition, vivement de vrai études sur la weed
Dernière modification par ya-man (31 août 2016 à 20:40)
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Il en ressortait jusqu'à huit points de QI en moins pour les enfants qui étaient les consommateurs les plus réguliers au fil des années. Ce n'était pas le cas pour ceux qui n'avaient jamais fumé d'herbe. Cette publication montrait également que commencer à fumer à l'adolescence, c'est-à -dire au moment où la maturation du cerveau n'est pas encore terminée, entraîne une plus grande perte de QI par rapport à ceux qui ont débuté à l'âge adulte.
Malheureusement, cette étude n'écarte pas de nombreux biais pouvant altérer ses résultats.
Les effets de l'alcool ou d'autres drogues sont certainement cachés dans cette étude. Il doit exister d'autres biais d'interprétation, sociologiques par exemple.
Le biais de sélection, des adolescents qui deviennent consommateurs massifs de très longue durée laisse supposer aussi une "sélection" avec un nombre important de pathologies psychiatriques étouffées par une forme d'auto-médication. Là encore, le cannabis ne doit pas être vu comme le seul responsable de ce constat de diminution du QI.
De toute manière, de nombreuses études suggèrent que la consommation ne doit pas être précoce. L'interdit est particulièrement visible au Colorado où les mineurs ne peuvent pas acheter avant l'âge de 21 ans.
Dernier point, plus le QI d'un individu est élevé, plus il a de chances^^ d'utiliser des produits au cours de sa vie dont le cannabis.
Les personnes avec QI supérieur dans l’enfance sont plus susceptibles de consommer ensuite un certain nombre de drogues illicites, dont le cannabis et la cocaïne, indépendamment de leur statut social ou de leur état dépressif (ou non).
· A 16 ans, 7,0% des garçons et 6,3% des filles avaient consommé du cannabis. Seulement 0,7% des garçons et 0,6% des filles avaient consommé de la cocaïne.
· Les garçons et les filles qui avaient consommé du cannabis avaient des scores de QI plus élevés en moyenne à 10 ans que ceux qui n’en avaient jamais consommé.
· A 30 ans, les femmes avec un QI supérieur à 5 ans sont deux fois plus susceptibles d'avoir essayé le cannabis par rapport aux femmes à QI plus faible dans l'enfance (OR : 2,25, IC : 95% de 1,71 à 2,97).
· A 30 ans, les femmes avec un QI supérieur à 5 ans sont également deux fois plus susceptibles d'avoir essayé la cocaïne (OR : 2,35, IC : 95% de 1,71 à 2,97)
· À 30 ans, les hommes avec un QI plus élevé à l'âge de 5 ans ont une probabilité plus grande d'avoir pris des amphétamines, de l’ecstasy par rapport aux hommes aux scores de QI les plus bas,
· Avoir un QI plus élevé à 5 ans, augmente le risque de prendre des amphétamines (+46%) plus tard dans la vie, de l'ecstasy (+65%),
· A QI égal, une femme a plus de risque qu’un homme de consommer cocaïne et cannabis, plus tard dans sa vie.
En commandant un déni au comptoir, on peut se dire que statistiquement, ça nous laisse de la marge.
http://blog.santelog.com/2011/11/21/usa … ty-health/
Dernière modification par Mister No (03 septembre 2016 à 08:58)
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Dernière modification par prescripteur (02 septembre 2016 à 18:27)
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Are Adolescent Cannabis Users Particularly Vulnerable?
Adolescent-onset users, who diagnosed with cannabis dependence before age 18 y, tended to become more persistent users, but Fig. 2 shows that, after equating adolescent- and adult-onset cannabis users on total number of cannabis-dependence diagnoses, adolescent-onset users showed greater IQ decline than adult-onset cannabis users. In fact, adult-onset cannabis users did not appear to experience IQ decline as a function of persistent cannabis use.
Persistent cannabis use over 20 y was associated with neuropsychological decline, and greater decline was evident for more persistent users. This effect was concentrated among adolescent-onset cannabis users, a finding consistent with results of several studies showing executive functioning or verbal IQ deficits among adolescent-onset but not adult-onset chronic cannabis users (8, 10, 14, 15), as well as studies showing impairment of learning, memory, and executive functions in samples of adolescent cannabis users .
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3930618/
This article reviews neuroimaging, neurocognitive, and preclinical findings on the effects of cannabis on the adolescent brain. Marijuana is the second most widely used intoxicant in adolescence, and teens who engage in heavy marijuana use often show disadvantages in neurocognitive performance, macrostructural and microstructural brain development, and alterations in brain functioning. It remains unclear whether such disadvantages reflect pre-existing differences that lead to increased substances use and further changes in brain architecture and behavioral outcomes. Future work should focus on prospective investigations to help disentangle dose-dependent effects from pre-existing effects, and to better understand the interactive relationships with other commonly abused substances (e.g., alcohol) to better understand the role of regular cannabis use on neurodevelopmental trajectories.
Early/Late Onset of Use
Studies evaluating early- and late-onset marijuana users have provided considerable insight into the effects of cannabis use on adolescent neurodevelopment. For example, Ehrenreich and colleagues (1999) found that initiation of marijuana use prior to age 16 predicted impaired reaction time on a task of sustained attentional processing [28]. In 2003, Pope and colleagues also found that early-onset (or initiation prior to age 17) was related to poorer performance on verbal memory and fluency tasks, as well as verbal IQ [29]. Focusing on executive functioning, Fontes and colleagues (2011) examined 104 chronic cannabis users ages 18–55. All participants met criteria for DSM-IV cannabis abuse or dependence. The authors found that adolescent cannabis users reporting initiation prior to age 15 demonstrated poorer performance on tasks of sustained attention, impulse control, and executive functioning [30]. Overall, the majority of data support poorer cognitive performance on measures of attention and learning, and memory in adolescent users of cannabis, however frequency and severity of use is likely to play a role, particularly in those reporting younger age of initiation. Further, some evidence suggests that many of the subtle cognitive effects are likely to resolve after longer-term abstinence.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21628706/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23829361
Abstract
Cannabis is the most widely used illicit drug worldwide, though it is unclear whether its regular use is associated with persistent alterations in brain morphology. This review examines evidence from human structural neuroimaging investigations of regular cannabis users and focuses on achieving three main objectives. These include examining whether the literature to date provides evidence that alteration of brain morphology in regular cannabis users: i) is apparent, compared to non-cannabis using controls; ii) is associated with patterns of cannabis use; and with iii) measures of psychopathology and neurocognitive performance. The published findings indicate that regular cannabis use is associated with alterations in medial temporal, frontal and cerebellar brain regions. Greater brain morphological alterations were evident among samples that used at higher doses for longer periods. However, the evidence for an association between brain morphology and cannabis use parameters was mixed. Further, there is poor evidence for an association between measures of brain morphology and of psychopathology symptoms/neurocognitive performance. Overall, numerous methodological issues characterize the literature to date. These include investigation of small sample sizes, heterogeneity across studies in sample characteristics (e.g., sex, comorbidity) and in employed imaging techniques, as well as the examination of only a limited number of brain regions. These factors make it difficult to draw firm conclusions from the existing findings. Nevertheless, this review supports the notion that regular cannabis use is associated with alterations of brain morphology, and highlights the need to consider particular methodological issues when planning future cannabis research.
Dernière modification par prescripteur (02 septembre 2016 à 20:45)
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The published findings indicate that regular cannabis use is associated with alterations in medial temporal, frontal and cerebellar brain regions. Greater brain morphological alterations were evident among samples that used at higher doses for longer periods.
Ils parlent donc d'un usage régulier et de lésions plus évidentes avec de plus fortes doses et plus longtemps.
Donc tes 7 joints ne devraient pas t'inquiéter !!!
Amicalement
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Mister No a écrit
Il ne faut pas raisonner uniquement en terme d'intelligence chez les plus jeunes ; le système endocannabinoidien est en pleine construction chez l'ado et aller le stimuler avec du cannabis peut avoir pas mal de répercussions.
Chez l'adulte, ça a l'air d'aller.
Développe stp :)
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Science/Homme: Le THC pourrait être bénéfique pour traiter la spasticité des enfants
Seize enfants, adolescents et jeunes adultes (de quinze mois à 26 ans) présentant des conditions neurologiques complexes avec spasticité ont été traités avec du THC par une équipe de spécialistes en soins palliatifs entre 2010 et 2015, dans un lieu spécialisé. Pour la majorité des enfants sévèrement atteints de spasticité résistante, le traitement avec du THC a montré des effets prometteurs. Ces observations scientifiques réalisées par des membres de l’Université de Dusseldorf, Allemagne, sont publiées dans l’European Journal of Paediatric Neurology.
Des gouttes d’une solution sous forme d’huile (dronabinol) leur ont été administrées. Un effet thérapeutique prometteur a été relevé, principalement dû à l’absence préalable d’amélioration de la condition de spasticité (n = 12). Pour deux cas, il a été impossible de déterminer l’origine de l’effet. Pour deux autres patients, aucun bénéfice n’a pu être observé. La durée moyenne du traitement a été de 181 jours (de 23 à 1429 jours). Les dosages pris quotidiennement variaient de 0.08 à 1.0 mg par kg du poids du corps. Quand administré selon une progression continue, les effets secondaires ont été rares. Un patient a vomi et un autre a présenté une forte nervosité. Les auteurs ont conclu que « pour la majorité des patients de pédiatrie, le dronabinol en traitement palliatif, a montré des effets prometteurs dans le traitement de la spasticité. »
Kuhlen M, Hoell JI, Gagnon G, Balzer S, Oommen PT, Borkhardt A, Janßen G. Effective treatment of spasticity using dronabinol in pediatric palliative care. EUR J Paediatr Neurol. 30 juillet 2016. [sous presse]
Quand aux autres, je pense aux ados, il est bon de signaler que si jamais ils consommaient trop tôt, ils doivent absolument éviter une consommation chronique ou régulière. Pareil pour les autres drogues et en premier lieu l'alcool dont les effets délétères sur le cerveau sont mieux connus.
Dernière modification par Mister No (08 septembre 2016 à 14:32)
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pour toute la vie libérant ainsi du thc continuellement dans le cerveau
Râââ, si ça pouvait être vrai !
Si une certaine approche, disons une approche scientifique ou médicale du cannabis t'intéresse, tu as la possibilité de jeter un œil sur de nombreuses études et surtout des résumés en français.
https://www.cannabis-med.org/?lng=fr
Dernière modification par Mister No (21 septembre 2016 à 17:40)
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Mister No a écrit
Malheureusement, cette étude n'écarte pas de nombreux biais pouvant altérer ses résultats.
Les effets de l'alcool ou d'autres drogues sont certainement cachés dans cette étude. Il doit exister d'autres biais d'interprétation, sociologiques par exemple.
Pourtant le résumé médiatisé de l'étude de Dunedin précise que tout biais concernant d'autres drogues ont été écartés, je cite :
Or, "le QI est censé être stable" à mesure que l'on vieillit, dit-elle. Le QI des personnes n'ayant jamais fumé de cannabis a légèrement progressé, de quelques dixièmes de point. "On sait que le QI est un élément fort déterminant pour l'accès à l'université, pour le revenu gagné tout au long de la vie, pour l'accès à l'emploi, et la performance au travail", poursuit la chercheuse. "Quelqu'un qui perd huit points de QI durant son adolescence et à la vingtaine peut se retrouver désavantagé par rapport à ses pairs du même âge pour de nombreux aspects majeurs de la vie", et ce pendant de longues années, conclut-elle, soulignant que cette importante différence ne serait pas due à d'autres facteurs (éducation, alcool, autres drogues, etc.).
Source : http://www.lemonde.fr/sante/article/201 … 51302.html
Mais bon, peut-on faire confiance à Le Monde ou autre ?
Mister No a écrit
Le biais de sélection, des adolescents qui deviennent consommateurs massifs de très longue durée laisse supposer aussi une "sélection" avec un nombre important de pathologies psychiatriques étouffées par une forme d'auto-médication. Là encore, le cannabis ne doit pas être vu comme le seul responsable de ce constat de diminution du QI.
Pourrais-tu réexpliquer ? Je n'ai pas compris et ça m'intéresse :)
Dernière modification par SamuelD (21 septembre 2016 à 17:58)
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Mais bon, peut-on faire confiance à Le Monde ou autre ?
Je crois que tu peux faire confiance aux auteurs de l'étude citée par le Monde dès lors qu'ils considèrent qu'elle peut être biaisée. Le monde ou autre, ils sont là pour faire du sensationnalisme.
En fait l'étude de Dunedin (en NZ) a évolué et une "augmentation des problèmes psychosociaux" a été trouvée d'une part avec le tabac et d'autre part avec les troubles du comportement de l'enfance (avant 5 ans).
Aucun organe de presse a pris le temps de revenir sur l'étude dès lors que les auteurs signalaient que les résultats pouvaient être biaisés ou que d'autres études démontraient une problématique liée à la méthodologie.
Science/Homme: les conclusions d’une étude épidémiologique récente associant consommation de cannabis à l’adolescence et intelligence réduite pourraient être erronées
Une importante étude qui avait démontré un lien entre la consommation de cannabis à l’adolescence et une intelligence diminuée pourrait ne pas avoir utilisé les données correctement. La baisse d’intelligence pourrait être liée à des facteurs socio-économiques, indique une autre étude norvégienne. Cet article a été publié dans le journal PNAS, Proceedings of the National Academy of Sciences des Etats-Unis d’Amérique.
Ole Rogeberg, un économiste du Frisch Centre for Economics Research à Oslo, a indiqué à Reuters que son étude montrait essentiellement que les méthodes et les analyses utilisées sont insuffisantes pour écarter les autres facteurs pouvant expliquer un QI plus faible.
L’étude DUNEDIN, réalisée par l’université d’Otago de Nouvelle-Zélande, a suivi 1037 personnes nées entre avril 1972 et mars 1973. Le QI, ainsi que d’autres indices, comme la prise de drogues, ont été testés et mesurés périodiquement. En 2012, la psychologue Madeline Meier a publié un article indiquant un lien entre la consommation de cannabis à l’adolescence et un QI diminué. Dans cet article, Rogeberg conclut : « une simulation à partir d’un modèle reproduit l’association démontrée par DUNEDIN, suggérant que les causes estimées par l’équipe de Meir semblent être surestimées, et qu’il n’y aurait pas d’effet. Bien qu’il soit impossible d’affirmer que les résultats sont faux, la méthodologie est défectueuse et la relation causale entre cannabis et QI établie à partir de ces résultats est prématurée. »
Rogeberg O. Correlations between cannabis use and IQ change in the DUNEDIN cohort are consistent with confounding from socioeconomic status. Proc Natl Acad Sci U S A.14 janvier 2013. [in press]
Reuters du 23 janvier 2013
Depuis, sachant qu'il existe des légions de scientifiques prêts à tout pour diaboliser le cannabis aucune autre étude n'est venue confirmer cette baisse de QI.
D'autre part, il est aussi permis de se demander si la sélection "ado qui fument de manière chronique" ne cache pas tout un panel de maladies psychiatriques aptes à faire évoluer défavorablement le QI d'un individu dans le temps.
Dernière modification par Mister No (21 septembre 2016 à 18:57)
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Dernière modification par Mister No (21 septembre 2016 à 19:18)
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A qui profite le crime comme on dit
A qui profite le mensonge ? Aux populistes.
Le mensonge est utile aux politiques qui ne souhaitent que rien ne bouge et que le marché noir imbriqué dans notre économie perdure.
Communiqué de presse de Gaà«tan Dussausaye, Directeur national du Front National de la Jeunesse et Membre du Bureau Politique du FN
Alors qu’en 2010 un collégien sur dix a déjà consommé du cannabis (source INPES), qu’en 2011, 24% des jeunes de 16 ans ont en déjà été consommateurs (source Espad), des études publiées dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences, pointent cette fois-ci les effets nocifs du cannabis sur le cerveau des jeunes consommateurs.
Pouvant provoquer une baisse de 8 points du quotient intellectuel, « les personnes [touchées] peuvent être désavantagées par rapport à leurs pairs du même âge, dans la plupart des aspects importants de la vie et pour les années à venir ». Entendus l’accès à des études supérieurs et à un bon emploi, les performances au travail et donc le niveau des revenus.
Aux côtés de Marine Le Pen, le Front National de la Jeunesse regrette qu’un nombre important de responsables politiques puissent encore agiter la légalisation de la consommation de cannabis comme un moyen efficace pour endiguer cette même consommation dans notre pays. En agissant de la sorte, c’est la santé de nos jeunes concitoyens et leur intégration dans la société qu’ils mettent volontairement en danger. Face à ces paradis artificiels, la parole du politique doit être sans hésitation : la répression de la vente et de la consommation des substances illicites en France, ainsi que le refus de toute légalisation quelle qu’elle soit.
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Mister No a écrit
En imprimant régulièrement des modifications ou une empreinte sur le système endocannabinoide d'un cerveau en construction, tu prends des risques de nature différente par rapport à un adulte qui a bouclé la partie de son développement durant l'enfance et l'adolescence.
D'un pur point de vue biochimique, l'adulte prend moins de risques à marquer son système d'une empreinte permanente.
Salut, j'aimerais rebondir sur ce topic et plus particulièrement ce post, concrètement quelles peuvent-être les conséquences engendrées par un système endocannabinoide "altéré" pour cause d'une conso régulière de canna durant l'adolescence ? Est-ce que des différences d'ordre cognitif, émotionnel, mnémonique etc sont observables par rapport à un non-consommateur ; notre façon de percevoir et de penser peut-elle en être altérée par la suite ?
Simple curiosité j'ai pas réussi à dénicher d'infos à ce sujet sur internet
Dernière modification par SamuelD (10 octobre 2016 à 20:46)
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Salut, j'aimerais rebondir sur ce topic et plus particulièrement ce post, concrètement quelles peuvent-être les conséquences engendrées par un système endocannabinoide "altéré" pour cause d'une conso régulière de canna durant l'adolescence ? Est-ce que des différences d'ordre cognitif, émotionnel, mnémonique etc sont observables par rapport à un non-consommateur ; notre façon de percevoir et de penser peut-elle en être altérée par la suite ?
Simple curiosité wink j'ai pas réussi à dénicher d'infos à ce sujet sur internet
Aucune étude à ce jour ne permet d'évaluer ce que tu souhaites savoir. La loi de 70 a longuement bloqué tout processus de recherche sans faire baisser la consommation, au contraire.
D'autre part, ce que tu demandes est extrêmement difficile à évaluer y compris dans un cadre où on pourrait suivre des ados en difficulté dans une conso quotidienne, ceux qui consomment plus rarement et d'autres qui ne consomment pas sur plusieurs décennies.
Le premier des biais, c'est qu'un ado qui a une conso quotidienne de cannabis a vraisemblablement une raison pathologique de consommer et son contexte psy et social sont à prendre en compte.
Quand on apprécie le cannabis et que tout va bien, il reste à sa place, du côté de l'occasionnel. Si il existe un fond d'angoisse ou de dépression, le cannabis peut à mon avis très souvent une fonction d'automédication. Pareil pour les troubles de l'attention, ils risquent de devenir un biais de sélection.
Pour mieux appréhender cette toxicité, il faudrait enfumer H24 des ados qui n'ont jamais fumé et qui ne le souhaitent pas pour obtenir des résultats affinés... il existe malheureusement des limites dans l'évaluation de ce que tu souhaiterais savoir avec précision.
Ceci dit, il existe assez d'éléments objectifs pour déconseiller et prévenir une conso chronique chez l'ado ou un report de toute conso à l'âge adulte.
Dernière modification par Mister No (12 octobre 2016 à 08:58)
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Rappel du post N°11
Je joins plusieurs références qui examinent ce sujet. Beaucoup en effet parlent d'un possible biais associé et appellent à des études plus précises.
Toutefois l'étude de Dunedin que tu cites (référence ci dessous) examine (avec beaucoup d'esprit scientifique) la possibilité d'un biais et limite la possibilité éventuelle d'un effet permanent aux adolescents.
J'ai cité le passage où ils le disent. Donc, même si je dis qu'un biais est possible, il n'est pas raisonnable de considérer l'article comme sans valeur.
Deux autres articles donnent des résultats dans ce sens aussi (plus grande sensibilité du cerveau adolescent).
Je pense donc que l'état actuel des connaissances établit une forte suspiçion d'effet permanent du cannabis sur le cerveau de l'adolescent , alors qu'au contraire il semble établi que chez l'adulte les effets ne sont pas permanents. Il est donc logique de conseiller aux adolescents de reporter leur consommation de cannabis après l'âge de 17 ans, et ceci non pour les culpabiliser mais dans leur intérêt.
Il y a en plus des arguments physiologiques qui justifient une plus grande probabilité (mais sans forcément de preuve) d'effets permanents sur le cerveau en développement avec l'alcool , le cannabis, les solvants etc..
Donc là encore en l'absence pour le moment d'élément "rassurant" il est logique de conseiller la prudence aux adolescents.
Pour le syndrome amotivationnel on est surtout dans les effets de la consommation, pas dans les effets permanents. Donc il existe, bien sûr, mais il n'est pas en soi la marque de lésions cérébrales irreversibles.
Amicalement
http://www.pnas.org/content/109/40/E2657.full (l'étude de Dunedin)
Are Adolescent Cannabis Users Particularly Vulnerable?
Adolescent-onset users, who diagnosed with cannabis dependence before age 18 y, tended to become more persistent users, but Fig. 2 shows that, after equating adolescent- and adult-onset cannabis users on total number of cannabis-dependence diagnoses, adolescent-onset users showed greater IQ decline than adult-onset cannabis users. In fact, adult-onset cannabis users did not appear to experience IQ decline as a function of persistent cannabis use.
Persistent cannabis use over 20 y was associated with neuropsychological decline, and greater decline was evident for more persistent users. This effect was concentrated among adolescent-onset cannabis users, a finding consistent with results of several studies showing executive functioning or verbal IQ deficits among adolescent-onset but not adult-onset chronic cannabis users (8, 10, 14, 15), as well as studies showing impairment of learning, memory, and executive functions in samples of adolescent cannabis users .
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3930618/
This article reviews neuroimaging, neurocognitive, and preclinical findings on the effects of cannabis on the adolescent brain. Marijuana is the second most widely used intoxicant in adolescence, and teens who engage in heavy marijuana use often show disadvantages in neurocognitive performance, macrostructural and microstructural brain development, and alterations in brain functioning. It remains unclear whether such disadvantages reflect pre-existing differences that lead to increased substances use and further changes in brain architecture and behavioral outcomes. Future work should focus on prospective investigations to help disentangle dose-dependent effects from pre-existing effects, and to better understand the interactive relationships with other commonly abused substances (e.g., alcohol) to better understand the role of regular cannabis use on neurodevelopmental trajectories.
Early/Late Onset of Use
Studies evaluating early- and late-onset marijuana users have provided considerable insight into the effects of cannabis use on adolescent neurodevelopment. For example, Ehrenreich and colleagues (1999) found that initiation of marijuana use prior to age 16 predicted impaired reaction time on a task of sustained attentional processing [28]. In 2003, Pope and colleagues also found that early-onset (or initiation prior to age 17) was related to poorer performance on verbal memory and fluency tasks, as well as verbal IQ [29]. Focusing on executive functioning, Fontes and colleagues (2011) examined 104 chronic cannabis users ages 18–55. All participants met criteria for DSM-IV cannabis abuse or dependence. The authors found that adolescent cannabis users reporting initiation prior to age 15 demonstrated poorer performance on tasks of sustained attention, impulse control, and executive functioning [30]. Overall, the majority of data support poorer cognitive performance on measures of attention and learning, and memory in adolescent users of cannabis, however frequency and severity of use is likely to play a role, particularly in those reporting younger age of initiation. Further, some evidence suggests that many of the subtle cognitive effects are likely to resolve after longer-term abstinence.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21628706/
CONCLUSIONS:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23829361
Abstract
Cannabis is the most widely used illicit drug worldwide, though it is unclear whether its regular use is associated with persistent alterations in brain morphology. This review examines evidence from human structural neuroimaging investigations of regular cannabis users and focuses on achieving three main objectives. These include examining whether the literature to date provides evidence that alteration of brain morphology in regular cannabis users: i) is apparent, compared to non-cannabis using controls; ii) is associated with patterns of cannabis use; and with iii) measures of psychopathology and neurocognitive performance. The published findings indicate that regular cannabis use is associated with alterations in medial temporal, frontal and cerebellar brain regions. Greater brain morphological alterations were evident among samples that used at higher doses for longer periods. However, the evidence for an association between brain morphology and cannabis use parameters was mixed. Further, there is poor evidence for an association between measures of brain morphology and of psychopathology symptoms/neurocognitive performance. Overall, numerous methodological issues characterize the literature to date. These include investigation of small sample sizes, heterogeneity across studies in sample characteristics (e.g., sex, comorbidity) and in employed imaging techniques, as well as the examination of only a limited number of brain regions. These factors make it difficult to draw firm conclusions from the existing findings. Nevertheless, this review supports the notion that regular cannabis use is associated with alterations of brain morphology, and highlights the need to consider particular methodological issues when planning future cannabis research.
Dernière modification par prescripteur (02-09-2016 20:45)
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Mister No a écrit
Aucune étude à ce jour ne permet d'évaluer ce que tu souhaites savoir. La loi de 70 a longuement bloqué tout .
ILy a un étude américaine publiée par Allo Docteur en janvier 2016 qui a été réalisée sur des lumeaux (3 066 ) et sur une période assez longue. Ils n'ont trouvé aucune preuve que la consommation de marijuana chez les adolescents conduit à un déclin de l'intelligence et donc du QI.
La consommation de cannabis chez les ados entraînerait un déclin du quotient intellectuel. Mais une étude sur les jumeaux suggère que le lien n’est pas aussi clair.
Si vous avez grandi dans les années 80 ou 90, vous avez sûrement dû tomber sur des clips télé délivrant le message suivant : le cannabis rend bête. Au Etats-Unis, les candidats républicains, comme Donald Trump, font même de la lutte contre la consommation de cannabis un axe majeur de leur campagne.
Comme argument, ces détracteurs ressortent souvent une étude de l’Université Duke (Durham, Caroline du Nord) menée en 2012, qui a constaté qu’une consommation importante de marijuana durant l’adolescence et l’âge adulte est associée à une baisse du Quotient Intellectuel (QI).
Des résultats vivement critiqués par la communauté scientifique et à nouveau remis en cause dans une étude dévoilée ce mardi.
Pas de baisse des résultats scolaires
Dans ces nouveaux travaux publiés dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs américains ont analysé les données recueillies lors de deux études menées sur de grandes cohortes de jumeaux. Elles comprenaient en tout 3 066 participants à qui on a fait passer une batterie de tests d'intelligence (QI) entre 9-12 ans puis de nouveau entre 17-20 ans. A chaque fois, ces scientifiques ont comparé un jumeau qui ne consommait pas de marijuana à son frère qui en consommait.
Résultat, peu importe la cohorte, l'étude aboutit à la même conclusion, expliquent les chercheurs. Ils n'ont trouvé aucune preuve que la consommation de marijuana chez les adolescents conduit à un déclin de l'intelligence et donc du QI.
Après ajustement avec une gamme de facteurs confondants (santé maternelle, santé mentale, prise d'autres substances), les chercheurs ont constaté que « la consommation de cannabis à l'âge de 15 ans n'entraîne pas de scores inférieurs de QI chez les adolescentes ou même de moins bonnes performances scolaires ».
Précisément, les consommateurs de marijuana ont perdu environ quatre points de QI au cours de l'étude, mais leurs frère et sœur jumeaux abstinents ont montré une tendance similaire de déclin !
« Ces résultats suggèrent qu'ici, la baisse de l'acuité mentale était due à autre chose que le cannabis », a indiqué Nicholas Jackson, principal auteur de l'étude et Pr à l'Université de Californie du Sud (Los Angeles). Nos données nous amènent à croire que cette baisse du QI serait liée à autre chose, présent dans l'environnement de ces jeunes, et qui conduit à une perte de matière grise », rajoute-t-il.
« La consommation de cannabis à des niveaux faibles ne constitue donc pas en soi un lien causal avec la déficience cognitive, ni avec des trajectoires de vie dégradées », conclut l'équipe.
Néanmoins, il faut tout de même souligner qu'une consommation importante de cannabis comporte, elle, des risques. Une récente étude réalisée par l'Université de Northwestern (Chicago) a montré par exemple qu'une consommation fréquente de cannabis pendant l'adolescence peut affecter la mémoire à l'âge adulte. Et dernièrement, la revue scientifique Addiction a fait le point sur 20 ans de littérature sur le cannabis. Les connaissances sur les risques dont on dispose sont ainsi de plus en plus précises (risques doublé d'accident de la route, etc.)
Source : Principes Actifs
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Limitations.
This study is not without its limitations. Of primary concern is the inability to delineate precise mechanisms responsible for the association between marijuana use and IQ change. Many explanatory mechanisms may exist whereby marijuana use has an indirect effect on IQ. Marijuana is also associated with amotivational behavior, increased truancy, and lower educational attainment (47, 56), which are reflected in some IQ measures. Additionally, as Pope et al. (19) argued, marijuana users may be culturally divergent from the rest of society and consequently do not acquire the same skillsets that are measured on tests standardized to mainstream culture. The absence of evidence for a direct effect of marijuana use on IQ in the present study demonstrates the need for future research to focus on these alternate mechanisms.
Furthermore, the examination in this study was limited in scope in that we examined a small number of IQ subtests and did not examine measures of executive function or working memory. Differences between marijuana user groups have appeared in these other cognitive domains (18, 23, 57, 58). Nevertheless, there is no reason to expect such a difference would emerge in the present study. A subset of participants from the MTFS (n = 1,452), in fact, completed the WAIS-III (59) Digit Span subtest””a measure of working memory””during their follow-up assessment at ages 17–18 y. Those who used marijuana in adolescence performed slightly better on this test (mean, 9.4; SD, 2.4) relative to their abstinent peers (mean, 9.2; SD, 2.4). Despite these null findings, our results have no bearing on whether marijuana contributes causally to declines in other measures of cognition or other important outcomes such as psychosocial adjustment and mental and physical health.
Attrition is also a concern for this study, because there were a number of participants who were excluded for failing to have marijuana use information. It is likely that individuals with greater severity of marijuana use are less likely to participate in the later waves, potentially skewing our analyses toward null findings by examining only the least severe users. Despite this possibility, we note that ∼21% of our marijuana users were daily users for greater than 6 mo. Additionally, we found that those missing marijuana use information were significantly more likely to have lower IQ at baseline. There is some evidence to suggest that low IQ may pose a risk factor for marijuana use (46), which, if so, may further complicate the situation.
Our marijuana users were a heterogeneous group that included individuals with normal adolescent drug experimentation as well as more regular users. Although we examined dose–response relationships to isolate the effects of heavy use, we cannot rule out a neurotoxic effect of long-term marijuana use, particularly given that our measures were discretely measured and did not account for how recently the participants had used marijuana. Although our study evaluated a subset of subjects who had been daily users over the course of 6 mo to a year, all participants were still young adults at their last assessment. Perhaps regular use over a more prolonged period would result in greater differentiation across groups. This is a possible explanation for the discrepancy of our findings from those of Meier et al. (23), whose subjects were aged 38 y at their last assessment. We additionally were not able to differentiate current heavy users from former heavy users, and thus our results cannot disentangle the acute from nonacute effects of marijuana use on intellectual functioning.
Lastly, our measures of marijuana use relied upon participant recall, which may underestimate their substance use. This recall bias may be exacerbated in our frequency measures, particularly given the multiyear period between assessments. Our measure of binge drinking may be especially prone to memory errors, because it would be difficult for participants to recall the maximum number of drinks ever consumed in a day, particularly if they were intoxicated. Although our drinking measure should, in many cases, be viewed as an approximation rather than a precise count, we believe it adequately discriminates between abstinent/modest drinkers and heavy drinkers.
Conclusion
In the largest longitudinal examination of marijuana use and IQ change, using two samples to replicate results and a genetically informative design, we find little evidence to suggest that adolescent marijuana use has a direct effect on intellectual decline. Although marijuana users showed greater decline than nonusers in areas of Gc, the presence of baseline differences before marijuana involvement, the lack of a dose–response relationship, and an absence of meaningful differences between discordant siblings lead us to conclude that the deficits observed in marijuana users are attributable to confounding factors that influence both substance initiation and IQ rather than a neurotoxic effect of marijuana.
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Dernière modification par Scantloz (12 octobre 2016 à 11:13)
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