cultures drogues

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Mad Professor
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Amsterdam Zombie c'est sympa mais ça casse pas des briques. Ça fait un peu journaliste voyeur.

La marge, c'est ce qui tient la page (Jean-Luc Godard)

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ji air
mutafukaz
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ce mec Zyké, c'est juste un opportuniste qui a voulu se faire un peu de tune avec la came. Son livre c' est du bidon.
rien à  voir avec Donald Goines ou iceberg Slim et dans une autre mesure G Champagne

Dernière modification par ji air (22 avril 2011 à  14:38)


j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

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Mad Professor
Tableau B
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Tiens je viens d'acheter Le livre de Caïn d'Alexander Trocchi, grâce à  tes bons conseils, ji air. Merci wink

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ji air
mutafukaz
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si ma mémoire est bonne - je l' ai lu il y'a longtemps- c' est pas le plus facile à  lire, mais c'est du bon. Alors bonne lecture à  toi.

j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

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filousky homme
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Ji Air, s'il te plait,je vais te demander une grosse faveur. Comme le soir, je n'y arrive pas, que le matin je suis sur le forum et que dans la journée je m'adonne à  un de mes préférés vices, il me reste peu de place pour la lecture que je concentre sur la philosophie que je dois étudier.
Requête : une liste des dix ou vingt livres les mieux d'après toi sur la dope (témoignages, romans, essais, thèses) car j'aurais du temps pour lire cet été.
Si tu fais cela, en plus d'être une sale bête que j'aime beaucoup, tu en auras mon estime la plus haute.
Fil

PS : tu l'as déjà  !

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ji air
mutafukaz
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oh la mais c' est une mission que tu me demande là , on est au printemps faut que je m' occupe de mon potager...
enfin je vais voir ce que je peux faire mais déjà  pas mal de livres ont été évoqués dans cette discussion. je' vais voir si je peux compléter

j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

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filousky homme
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Ne le prends pas comme une corvée immédiate. On se fera cela tranquillement. Mais un truc est sur, j'en ai besoin. Pas envie de perdre du temps sur des nouilleries autobiographiques de publiciste cocainé.
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ji air
mutafukaz
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voila un livre qu'il a l' air drôlement bien, si j' en juge par la lecture des 50 premières pages
The Corner, enquête sur un marché de la drogue à  ciel ouvert de David Simon et Ed Burns
C 'est le livre qui a servi de support à  l' excellente série d' HBO The Wire (Sur Ecoute)
il ' agit d'une enquête très fouillée comme savent le faire les américains sur la vie des junkies de rue de la villes de Baltimore et les gangs qui fournissent les drogues (Baltimore est la ville qui a le plus fort taux de toxicos aux USA, certains quartiers sont sinistrés par la came).
Le ton est très juste, on sent que les mecs qui ont écrit ça sont pas restés plantés dans leurs bureaux, non ils ont mouillé la chemise c' est clair.

j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

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nicobouljo11
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j ais pa tout lu y en avait trop mais moi aussi je trouve que requiem  for dreamn c est un film pour gamin prépubert et je trouve que les bouquins des années 70 c est pour montrer que eux ils avez droit ils en font des livres pour montrer comment c etait bien mais en meme temp cela signifie que maintenant se sont des pratiques marginales hippies youyou

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Mad Professor
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ji air, merci pour tes conseils de lecture. J'ai acheté The Corner, c'est une première partie (automne-hiver), la suite (printemps-été) sortira en français en janvier 2012 wink

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mikykeupon homme
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La série “The Wire” plus forte que les sociologues ?



La série américaine “The Wire” capte mieux la réalité que bien des études sociologiques. Peut-on s'en servir pour remédier à  nos propres dysfonctionnements sociaux ? Le point de vue de deux philosophes.



Plus de trois ans après son arrêt sur la chaîne HBO, la série américaine The Wire (Sur écoute en VF) est toujours considérée comme la plus ambitieuse fiction télé jamais réalisée. En soixante épisodes, ses enquêtes captivantes dans les quartiers de Baltimore ravagés par la drogue ont dévoilé la réalité urbaine de l'Amérique de Bush et ses terribles désillusions, à  la manière d'une minutieuse étude sociologique. Quoi de plus normal, donc, qu'un petit groupe de philosophes, d'historiens et de critiques aient eu envie de porter leur regard d'amateurs éclairés sur cette fresque balzacienne ? En combinant considérations esthétiques et analyse sociale, l'excellent ouvrage The Wire, reconstitution collective ausculte, de manière claire et pertinente, les différentes pro ­blématiques abordées par la série policière. Coup de projecteur sur les propositions politiques de la saison 3, actuellement diffusée par France Ô, en compagnie des jeunes philosophes Kieran Aarons et Grégoire Chamayou, qui n'hésitent pas à  utiliser la série pour évoquer Eschyle, Nixon et les manifestants d'Occupy Wall Street !

En quoi une série télé peut-elle devenir un objet philosophique ?
Kieran Aarons : The Wire n'est pas une série comme les autres. Créée par David Simon, un ancien journaliste de Baltimore, et Ed Burns, un ex-policier, c'est une œuvre politique et sociale, à  mille lieues du pur divertissement. A travers ses enquêtes et ses personnages, elle questionne les impasses de la société américaine et interroge la possibilité d'un changement – ce qui, évidemment, nous intéresse, en tant que philosophes politiques.
Grégoire Chamayou : The Wire s'appuie sur un réalisme documentaire pour mettre en scène des expérimentations sociopolitiques quasi utopiques. C'est malin car la fusion des deux permet de réfléchir concrètement aux possibles transformations sociales. La saison 3 se penche par exemple sur la police : comment fonctionne l'institution, c'est-à -dire, en réalité, comment elle se retrouve en situation d'échec permanent…

Ces épisodes étudient en particulier la gestion policière du trafic de drogue. Howard Colvin, l'un des chefs de la police, met en place une expérience originale : l'instauration d'une sorte de zone franche, appelée Hamsterdam, où le deal est toléré…
G.C. : Les premières saisons ont exposé l'échec historique de la « guerre contre la drogue », lancée par Nixon en 1971. Cette politique de stricte prohibition s'est révélée inefficace et a abouti à  des taux d'emprisonnement records aux Etats-Unis, notamment dans les classes noires et pauvres. Si vous êtes jeune, noir et américain, vous avez une « chance » sur trois d'aller en prison, contre une sur dix-sept si vous êtes blanc. Dans la saison 3, les scénaristes Ed Burns et David Simon imaginent donc une alternative.
K.A. : Hamsterdam, c'est l'expérience d'une « géographisation » de la loi. On ajoute à  l'universalité d'une loi prohibitive une exception spatiale : des îlots de tolérance dans lesquels certaines activités – vente, consommation – sont admises, tandis qu'ailleurs elles restent sévèrement réprimées. Un nouveau rapport entre norme et territoire se crée, pensé de manière très pragmatique.
G.C. : En France, le maire de Sevran, Stéphane Gatignon, se réfère explicitement au Hamsterdam de The Wire quand il demande le lancement d'expériences de dépénalisation. L'objectif ? Un compromis civique qui résolve la contradiction entre une loi prohibitive et son impossible application. C'est comme le brown bag aux Etats-Unis, ce sac papier marron qu'on met sur les bouteilles et qui permet de boire de l'alcool dans la rue alors que c'est interdit.

Quelles sont les leçons d'une telle expérience ?
K.A. : Ce type d'initiative est voué à  l'échec tant qu'il demeure un projet policier, comme c'est le cas dans la série. La drogue n'est pas seulement un problème de police et de loi. Si on suit uniquement une logique de containment, on nettoiera peut-être les rues du trafic, mais la violence reviendra sous d'autres formes.
G.C. : Dans The Wire, la décision que prend finalement le maire de fermer Hamsterdam renvoie à  des expériences réelles, comme celle du parc Platzspitz, à  la fin des années 80, à  Zurich. Le but, derrière le projet suisse, était de nettoyer l'espace : on met tous les drogués au même endroit pour sécuriser la ville, et on les laisse dépérir dans leur coin. Or le problème de la drogue, c'est aussi la question de sa qualité, de l'existence de programmes d'échange de seringues, d'accès à  la prévention contre le sida… La logique de sécurité répressive ne suffit pas.

Cet échec, c'est aussi celui d'un homme seul (Howard Colvin) face à  l'institution…
G.C. : Oui, les autorités refusent de soutenir son initiative, ce qui renvoie directement à  la tragédie grecque ! D'un côté, il y a le fatum, la fatalité transcendante des dieux, et, de l'autre, les destins individuels. The Wire actualise cette confrontation, sauf que, dans notre monde sécularisé, le fatum n'est plus le fait des dieux mais des contraintes institutionnelles, comme le marché capitaliste ou la machine politique. Les vies des individus viennent s'y briser. C'est tragique parce que en découle l'idée qu'on ne peut rien changer. Des agents dévoués – ici au sein de la police, mais aussi dans le secteur hospitalier ou dans l'éducation – se retrouvent à  porter sur leurs épaules l'ensemble des dysfonctionnements du système. C'est intenable.

Comment peut-on sortir de ce défaitisme ?
G.C. : Sûrement pas par héroïsme individuel ou par fidélité à  un idéal qu'on défendrait tout seul, avec ses petits bras. On finirait, en effet, par s'épuiser dans un activisme vain, qui aboutit à  ce réformisme tragique que présente la série… Il faut plutôt bâtir des forces et des espaces collectifs de contre-pouvoir.
K.A. : Prenez les mouvements d'occupation des quartiers d'affaires, comme Occupy Wall Street, qui se multiplient en ce moment. Ce sont des formes de lutte collective contre les institutions qui passent par la rue et le territoire. Avec leurs camps installés en centre-ville, les manifestants créent des îlots de résistance « physiques », des espaces publics, démocratiques, de discussion et de réflexion. C'est le signe d'une haute organisation politique, d'une forme de démocratie participative, immédiate, directe, non conventionnelle.

The Wire ne propose pas ce type de solution collective…
K.A. : Elle ne présente en effet qu'un choix réduit entre un réformisme tragique et le statu quo. Mais, dans les mouvements actuels, on assiste à  la création permanente, publique et visible, d'un corps décisionnel collectif. Et cela peut amener la population à  changer son rapport aux structures existantes de pouvoir. Evidemment, les mouvements collectifs, comme les décisions communes, sont ancrés depuis longtemps dans la culture de gauche. Mais la plupart des manifestants, aujourd'hui, ne sont pas des habitués de l'activisme. Ce sont des nouveaux venus, qui n'ont pas une culture très approfondie des luttes sociales. En à  peine deux mois, ils ont déjà  changé la donne.


Source : http://television.telerama.fr/televisio … ,75111.php

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mikykeupon homme
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samedi je me suis rematé des scènes de human traffic, et je me suis senti obligé de vious en parler (si ca as déjà  été fait excusé moi, mais je ne trouve pas).
Je trouve ce film simplement terrible : enfin un film sur des clubbers anglais qui se défoncent et kiffe. Pas un poil moralisateur, et ouais, les drogues sa fait du bien wink

Donc voici le rapide synopsis : Cinq copains de Cardiff, dont la vie revêt le plus souvent des teintes grisâtres, ont pris l'habitude chaque vendredi soir d'aller en boite pour s'amuser. Pour Jip, Koop, Nina, Lulu et Moff, tout peut arriver, même le meilleur, et tous les moyens sont bons.

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Laura Zerty homme
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"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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LLoigor homme
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Laura Zerty a écrit

C'est beau la nature !

http://citizenpost.fr/des-dauphins-film … son-globe/

haha excellent :)

Je suis plus félins moi, dans le même genre cette vidéo (surtout la fin) ou des chats sauvages se défoncent a la "vrai" herbes aux chats wink



LLoigor merci-1


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Laura Zerty homme
Banni
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Ah ouai ça attaque sévère, chelous leurs yeux au regard perdu !

Chepa si t'as déjà  vu celle des animaux qui bouffent les fruits mûres dans la savane, et après ils sont tous bourrés arf ?


"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
Inscrit le 08 Aug 2008
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haha les Singes torchés avec le mal au crane jusque dans les cheveux le lendemain tongue

Sinon en plus hardcore, le Jaguar il est pas mal, lui il bouffe carrément un des composant de l'ayahuasca big_smile



Ahaha comment il voit "dieu" a la fin big_smile

LLoigor

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Laura Zerty homme
Banni
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Grave il a l'air de s'en passer des choses au dessus de sa tête !

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