Sevrage de la codeine

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Jean Louis homme
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Inscrit le 17 Aug 2017
6 messages
Bonjour
Après avoir utilisé la codeine pour soulager des douleurs physiques mais aussi morales pour ces effets euphorisants, j'ai décidé de faire un sevrage. Concernant ma consommation, je prenais 18 à 24 cachets de klipal 600  en une seule fois. Conscient des risques majeures auxquels je me suis exposé, j'ai décidé de tout arrêter mais avec l'aide d'un médecin spécialiste. Un protocole personnel va donc être mis en place, dans le cadre d'une hospitalisation. Au regard de ma consommation, le manque était très fort avec des désagrément physiques ( frissons, maux de ventre, sueurs, angoisses etc...). J'ai donc pris la décision  de mettre un terme. La lutte va être compliquée mais pas impossible. Je suis déterminé et vous tiendrai au courant de la suite
À tous ceux qui ont la même problèmatique, accrochez vous et faites confiance au corps médical.

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Plutôt que de t'hospitaliser et d'être en manque, ce " spécialiste " ne t'a pas simplement proposé de switcher le Klipal par du Paderyl ou du Tussipax qui ne contient pas de paracétamol mais uniquement de la codéine.

Et qu'il ne t'a pas proposer une baisse progressive sur un moyen terme pour ne pas brusquer ton organisme ?

J'avoue que... Je suis atterré d'une telle decision !!!

J'ai l'impression de me retrouver 25 ans en arrière, quand les TSO n'étaient pas encore sur le marché.

Et encore, à cette époque, la codeine était en vente libre, il suffisait de faire plusieurs pharmacie pour arriver à la dose désirée.

Et bien... Bon courage pour ta souffrance extrême que tu risques de subir... Malheureusement sur un terme qui risque d'être long...

@ +


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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THXB homme
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Inscrit le 07 Aug 2017
6 messages
Je suis actuellement en sevrage sec depuis le 1er août. Je n’ai pas eu le choix, même si j’ai réussi à en avoir sur ordonnance je n’en prends pas étant donné que maintenant que je suis lancé je ne veux pas m’arrêter en si bon chemin.
Mais la décision de ton médecin me surprend tout autant que recklinghausen. Je ne m’y connais pas des masses en sevrage mais je sais par expérience personnelle qu’un sevrage progressif est beaucoup plus agréable à vivre qu’un sevrage sec. On ne dort plus, on est agité, on a mal au ventre, etc. Je serais toi, j’essaierais de le contacter à nouveau pour mettre un protocole différent en place (progressif). Ça fait plus de deux semaines que j’ai totalement arrêté et les effets physiques s’estompent à peine (maux de ventre, jambes agitées) et j’ai l’impression que je ne suis pas prêt de faire une nuit normale (2 nuits de +6h en 16 nuits). C’est difficile de concilier ce train de vie avec le travail.
Si tu as moyen, demande un second avis ou reparles-en avec le médecin, ça te sera bénéfique et je pense que ça t’évitera d’associer l’arrêt de la substance, qui est pourtant une bonne chose, à un mauvais passage de ta vie et de préférer la fois où tu as découvert la codéine

Dernière modification par THXB (18 août 2017 à  02:43)

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Jean Louis homme
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Inscrit le 17 Aug 2017
6 messages
Vous avez certainement raison tous les deux, mais le médecin m'a fait les deux propositions. Me connaissant, j'ai opté pour l'hospitalisation. Je verrai comment mon corps réagit et aviserai avec le médecin pour adapter le protocole adéquat en cas de difficulté. Dans le cadre de l'hospitalisation, c'est un protocole methadone qui va être mis en place. Je pourrai en parler qu'après avoir essayé. Mais je ne veux pas être négatif car la décision a été difficile, et je souhaite poursuivre quel que soit le protocole le mieux indiqué. À bientôt.

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages
Donc il ne s'agit pas ici d'un sevrage sec mais d'un sevrage rapide à l'aide de doses degressives de méthadone, ce qui n'est pas du tout la même chose...Ca devrait quand même être bien moins douloureux qu'un sevrage brutal, en plus tu seras sous surveillance et j'imagine, avec un suivi sérré par la suite. C'est un choix. Pourquoi pas si tu penses que c'est ce qui te conviendra le mieux, mais j'insiste sur l'importance capitale d'un accompagnement rigoureux à ta sortie pour les mois à venir, car, à mon avis, c'est surtout là que va se jouer la réussite ou l'échec de ton sevrage wink

Bonne chance en tous cas et bon courage!

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Jean Louis homme
Nouveau membre
Inscrit le 17 Aug 2017
6 messages
Merci de tes encouragements. En effet j'ai même déjà commencé la prise en charge psychologique. Je ne comprenais pas pourquoi je devais voir une psychologue, et aujourd'hui en mesure l'importance qu'y attache le médecin. Je sais déjà que ça va être difficile, mais je me donne une chance en acceptant toutes les conditions mises en place. Je rencontre la psy une fois par semaine. Je commence le 23 Août mon hospitalisation. À bientôt

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Annabelle femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 16 Jul 2017
162 messages
Bonjour à tous

@ Jean-Louis

Il y a quelques années, je prenais quasiment la même dose de cachets que toi.
Le psy/addicto que je voyais m'avait aussi suggéré l'hospitalisation afin que j'évite de bousiller mon foie. Une semaine.

En effet, comme dit Reck, il aurait pu me prescrire un médicament sans paracétamol mais me connaissant, le sevrage (que je désirais) aurait été bien plus long et je me serais empêtrée.  J'ai alors accepté. J'avais besoin d'une coupure avec le quotidien et d'être en sécurité.

Si ça peut te rassurer, je n'ai absolument pas souffert physiquement pendant la semaine à l'hôpital (juste un peu flagada) ni après tout en ne prenant plus rien.

Pas ailleurs, j'ai manqué d'informations sur la partie "suivi psy suite à un sevrage d'opiacés" mais ça n'est pas ton cas donc tout devrait bien se passer.

Je te souhaite quand-même bon courage car malgré tout, c'est rarement une partie de plaisir que d'entrer à l'hôpital mais sois confiant et surtout, prends bien soin de toi en sortant.

Bises
Anna

Dernière modification par Annabelle (18 août 2017 à  13:16)

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Jean Louis homme
Nouveau membre
Inscrit le 17 Aug 2017
6 messages
Merci beaucoup pour ton partage. En effet je pense que le suivi psy est crucial pour ne pas replonger dans la réponse que j'avais pour soulager d'autres douleurs que celles qui concernaient initialement mon physique. Je suis conscient également des risques auxquels je suis exposé. J'accepte donc les contraintes. On verra bien, mais je m'en remets totalement au médecin qui semble bien maîtriser le sujet, et qui n'ecarte pas d'autres eventualites. Merci de ton encouragement. Jean Louis

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Madame_tout_le_monde femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Jul 2017
84 messages
Je suis aussi passée par la case hospitalisation par deux fois, la 1ere en hospitalisation de jour seulement et la 2ème 7 jours en milieu fermé. J'ai eu un sevrage progressif la 1ere fois puis sec la 2eme, j'avais un problème d'alcool, on m'a donc mis sous Valium et AD bref je pense que l'hospit jour et nuit est vraiment la solution, certes tu te coupes du quotidien, tu as le personnel toujours avec toi, moi j'ai trouvé que ça m'avait très bien convenu.
Alors oui physiquement c'est pas terrible mais au moins tu peux te recentrer sur toi et pour ma part j'avais besoin de ne penser qu'à moi et pas au travail, à la maison etc. C'est une semaine ou tu sais que tu vas tout faire pour t'en sortir et tu n'as que ça à faire wink

L'alcool je n'y ai pas retouché, la codéine si par contre mais bcp moins, j'arrive à laisser passer plusieurs semaines entre mes prises.
J'ai également un suivi psy très bénéfique une fois par deux semaines.
Je sais que je devrais arrêter complètement mais tant que je gère ma consommation, que je peux m'en passer plusieurs jours d'affilée, je me dis que voilà... Je ne bois plus d'alcool donc j'imagine que c'est pas pire que la personne qui se fait son petit scotch en rentrant du travail le vendredi soir...

Pleins de pensées pour ton hospitalisation et pleins de succès

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Jean Louis homme
Nouveau membre
Inscrit le 17 Aug 2017
6 messages
Merci de tes encouragements. Le grand jour est prévu Mercredi matin. Je me prépare à l'épreuve. Mais j'y crois.

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Jean Louis homme
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Inscrit le 17 Aug 2017
6 messages
Merci de tes encouragements. Le grand jour est prévu Mercredi matin. Je me prépare à l'épreuve. Mais j'y crois.

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