[ Olanzapine (Zyprexa) ]

Zyprexa (Olanzapine)

On verra bien.

Je repose la question : Dans combien de temps la molécule ne sera plus dans mon corps ? Je ne sais pas calculer avec la demie vie.

Et toi Von qu'en penses-tu ? Je dois le dire à ma psychiatre que j'ai arrêté ? Je dois continuer le suivi ? Qu'est ce qui est mieux ?

J'espère vraiment ne pas avoir à reprendre un médicament.

Oui mais une psychiatre ça fait des ordonnances. Je sais pas si je peux la voir sans qu'elle m'en fasse. Je vois une psychologue depuis ler début de l'année et souvent il m'arrive de leur dire un peu prés les mêmes choses. Je préférerai avoir qu'un interlocuteur, quoi que des fois c'est bien d'avoir plusieurs avis "ou tout du moins oreilles".

Dernière modification par prescripteur (19 décembre 2018 à  12:20)

J'espère que ça va bien se passer pour toi.
Es-tu entouré de gens en qui tu as confiance (parents, conjoint, enfants adultes, ami(e)s) ? Cela me semble très important pour que si tu fasses une rechute, tu n'aies pas trop le temps de te casser la figure avant que quelqu'un ne réagisse.
Je rejoins ce qui a été dit plus haut, informe ton psychiatre. Même s'il n'est pas d'accord avec ton arrêt, son métier est de s'occuper de ta santé, et il ne peut pas le faire s'il n'a pas toutes les infos importantes pour lui. Mon mari a voulu arrêter ses neuroleptiques il y a quelques années et en avait parlé avec son psy (qui n'était pas totalement contre), quand il quelques symptômes ont repointé le bout de leur nez quelques mois plus tard, il a pu éviter la case hp car il a été pris en charge à temps.

C'est plutôt bon signe si elle a peur pour toi, ça veut dire qu'elle tient à toi ^^.
Je pense qu'il serait bien que tu parles de ton arrêt à un proche (pas forcément ta conjointe, comme tu le sens) qui a vécu de près les problèmes qui ont conduit ton psychiatre à te mettre sous neuroleptiques, afin que cette personne puisse t'aider à te rendre compte si ça redérape à nouveau.

Bonjour, je pense que tu devrais compléter tes visites à PA par des visites sur des forums de malades psychiatriques ou de leurs parents. Parce que ta problématique est plutot de ce côté là et qu'il sera peut etre difficile de t'aider autant que tu le mérites.
Malheureusement je ne connais pas ces forums. Si des personnes connaissent, je serais intéressé !! Evidemment il est facile de trouver des sites par Google mais il faut se méfier de sites plus ou moins "orientés".
Amicalement

Bonsoir,

Pour l'instant je ne remarque rien de spécial, il est peut-être trop tôt.

Pour ma part je n'avais pas d'envies suicidaires avant la prise du traitement. Par contre il m'est arrivé d'entendre des voix (mais je n'en suis pas sûr) ou encore croire pouvoir lire dans les pensées des gens. Bref des trucs chelous ! J'ai aussi eu pas mal d'anxiété par moment.

Je vois ma psychiatre début juin. Quelqu'un m'a dit que je pouvais l'appeler mais si j'appelle j'aurais le secrétariat et si je leur dit que j'ai arrêté je pense que ça va les inquiéter. Ca peut peut-être attendre le RDV. Qu'en pensez-vous ?

Dernière modification par prescripteur (19 décembre 2018 à  12:24)

Nameless,

Ce que tu as vécu lorsque tu racontes avoir été complètement « paralysé » grosse raideur... ne plus pouvoir marcher, c’est ce qu’on appelle un syndrome de dyskinésie, ou symptômes extra pyramidaux.

C’est tout simplement du au dosage du neuroleptique. (Des fois c’est pas forcément gros mais le corps réagi mal) je ne Suis pas du tout schizophrène mais j’en ai eu.

Et oui ça fait très très peur c’est assez impressionnant, ça fait hyper peur et on comprend rien. J’ai vécu la même chose et honnêtement je crois que c’est l’un de mes pires souvenirs, j’ai dégusté je me suis retrouvée à l’hôpital.

Von zymmel, j’ai connu exactement la même crise, horrible. Vraiment la douleur est insupportable. Pareil j’étais en mode exorciste sans rire. Le médecin avait jamais vu ça non plus, moi qui croyait être seule à avoir vécu ça, enfin je veux dire que quand je dis que j’ai eu ça personne ne connaît. Quelqu’un qui comprend la douleur que j’ai ressenti ! Enfin lol

Je le souhaite à personne ce truc. En plus ça a duré trop longtemps, j’ai cru rester comme ça. Il s’en est suivi 4 jours de courbatures ...

Nameless, j’ai pris du Tercian et du Loxapac par la suite, lorsque j’ai été hospitalisée en psychiatrie durant 2 mois pour stress post traumatique, trouble anxieux sévère.

Quand je suis sortie de l’hôpital on a continué à me prescrire du loxapac, mais c’était à prendre en dernier recours, si besoin donc pas quotidiennement. C’était un traitement de second recours, pas mon traitement de fond.

Moi c’était plus pour m’assomer, ça m’endormait complètement.

J’ai arrêté suite à cette crise de dyskinésie.

Je n’ai pas très bien compris alors désolée de te faire répéter, tu arrêtes pour quelles raisons? Ça n’a pas été vu avec ton médecin?

Salut, mon expérience avec les neuroleptiques divers dans l'ordre xeroquel -> zyprexa -> risperdal -> xeroquel prescrit pour une soit disant bipolarité de type 3.

Je suis en quelque sorte victime d'une erreur médicale, un diagnostique en 4 scéances dans un hp

j'habite la campagne, je souffre de trouble anxieux généraliser depuis très longtemps que j'arrivais a "cannaliser" ^^ avec de la weed de type indica avant de faire l'erreur de me laisser convaincre que m'a démarche était de la "toxicomanie" donc d'arrêter un produit naturel "dans le sens ou l'herbe était bio les variètés choisie...

Donc tout à commencer par la prise de seroplex un anti dépresseur prescrit pour l'anxiété en dehors de son utilisation normale (ce que je trouve ridicule mais je ne suis pas médecin ni expert)

ma crainte était fondé puisque celui-ci m'a déclenché de la "manie" et le médecin m'a orienté vers les neuroleptiques cité plus haut pour rattrapé la sauce.

Par la suite j'ai du changé de psy donc de traitement sur ses conseils et j'ai pris du zyprexa pendant je ne sais plus vraiment disons deux trois mois.

Le zyprexa me provoquait des vertiges, l'irritabilité, de la prise de poids +14kg en 3 mois, des anomalies sanguines...

J'ai faillie me tuer en voiture ce qui m'a pousser à changer de psy donc encore une fois de médicaments, du risperdal.

J'étais pris dans une spirale dépressive sans fin avec idée suicidaire...

J'ai donc décider de tout arrêter, j'ai troqué toutes ces saloperies de neuroleptique et anti dépresseur pour du shit bien merdique de cité pour amortir les effets de sevrages je cite

insomnie, tremblement, trouble digestif, irritabilité

Aujourd'hui je ne prends plus que du lyrica qui lui pose problème sur la dépendance chose que je n'ai jamais eu avec d'autres substances.


Bref

Soit courageux et prudent, pour m'a part il y a 4 mois je me voyais déjà obligé de prendre toutes ces saloperies de médicaments toute ma vie selon mes psy (maladie incurable tout ça tout ça)

J'engage mon sevrage du lyrica qui s'annonce bien problématique et je me contenterais de fumer ma weed.

Ps: j'ai oublié quand même de préciser qu'aujourd'hui tout va bien mieux depuis l'arrêter des neuroleptiques, je rigole ça parait con mais c'est comme une bouffé d'oxygène sortie d'une prison chimique

Dernière modification par AlienMaster (29 mai 2018 à  16:14)

Pour moi, le neuroleptiques c'est comme l insuline D un diabétique. C'est contraignant, il y a des effets secondaires. Mais ça me maintient en vie.

J'ai eu la chance d'être dans un HP qui a la main très légère sur mes traitements . Alors que c'était une unité fermée.

Et vouloir arrêter à tout prix un traitement ... C'est peut être signe que tout ne va pas si bien.... ce n'est que mon avis évidemment.

Il y a des protocoles lors d'un arrêt de traitement. Un neuroleptiques ne s'arrête pas si facilement. Il y a des risques de rebond, de symptômes de sevrage.

Reste attentif aux signes d'un retour des symptômes.

Et pour l alcool : moi je bois un verre de temps en temps. Et il faut faire attention à ne pas boire trop, mais il N est pas interdit de boire un peu d alcool. C'est juste qu'on est beaucoup plus vite ivre. Un verre et pas de conduite de véhicule.

Pour le don du sang... C'est sur que c'est dommage. Mais si la population sans problème médical donnait, ça serait déjà bien ! Toi tu as un soucis médical, on te pardonne de ne pas donner !

Bises Mia

Dernière modification par MIAOU44 (29 mai 2018 à  17:57)

Oui mais je suis même pas sûr d'en avoir besoin de ce traitement.

Je précise que le médicament à été diminué petit à petit avec la psychiatre qui parfois était un peu réticente notamment pour passer de 7,5 mg à 5 mg.

En tous cas j'espère dormir bien cette nuit, j'en ai besoin pour être en forme au travail demain. La nuit dernière à pas été facile.

Bonjour nameless

Je suis désolée pour toi que tu ais du reprendre le traitement,  je sais que tu voulais tellement l arrêter... Mais le principal xest que tu ailles mieux.

Pour le temps d action, perso ça a mis 15 jours pour vraiment agir.

Sur le dosage. Après une rechute des symptômes, souvent les psychiatre augmentent la dose pendant un temps. Histoire de faire retomber la pression. Et quand ça va mieux, on peut essayer de diminuer les doses.
Ça dépend des gens pour le temps que ça va prendre. L essentiel c'est de ne pas se précipiter.

Moi j ai arrêté,  à cause d effets secondaires incompatibles avec un projet bébé. Mais avant cet arrêt je suis restée 5 mois à 2.5 mg /jour. Et clairement après 6 semaine sans zyprexa,  rien n est gagné. Je reste fragile et je garde le tercian en si besoin. Et je garde la psychologue, la psychiatre et la psychologue emdr pour m aider (au moins un rdv par semaine avec l une ou l autre).

Tu peux nous en dire plus sur ce qui t as obligé à reprendre le traitement ?

Prends soin de toi

Bises Mia

Hello Nameless,
Cool d'avoir de tes nouvelles, même si elles ne sont visiblement pas très bonnes.

En reprenant le neuroleptique tu pourras vite savoir si tes voisins sont bruyants ou si tu fais une rechute. Il va falloir quelques jours certainement le temps que ça agisse.

Pour ce qui est des bruits de pas , hé bien, en fait on peut tout inventer : bruits de pas, de sonnerie, voix, insultes, insectes, ombres qui bougent, odeur de décomposition, froid ou chaleur intense, sensation d'humidité... C'est des exemples que mon mari m'a donnés au cours des années.

Bon courage, ça magne au début mais ça peut te faire du bien si c'est effectivement une rechute.