Tolérance aux Benzodiazépines

Personne pour m'aider ?

Les benzos et la tolérance... Tout un problème, qui est le mien actuellement, et cela jour après jour.

Même si j'en ai peu l'impression, la réponse à ta question est oui, la tolérance baisse, mais il faut attendre longtemps entre chaque baisse/pallier. De mon expérience c'est la tolérance qui monte le plus vite mais qui baisse le plus difficilement.

Ainsi pour te donner un exemple précis, j'ai du faire beaucoup de concerts et de représentations à un moment où le moral n'allait pas mais où je me forçais et où l'alcool était prédominant avec mes cachets de Xanax et je suis arrivé à une dose de 7mg de Xanax. Pour le décrire c'est un peu que je n'avais pas le temps de gérer une gueule de bois que je devais déjà être d'attaque et cela ainsi de suite. 

Là où j'aurais espéré que m'offrir une période plus calme ensuite me permettrait de redescendre dans des dosages moins élevés. Eh bien malgré de nombreux sevrages de diverses sortes. Je n'ai pas réussi à diminuer la quantité consommée.

J'arrive seulement maintenant avec une suppression d'alcool à un pallier de 4mg qui est consolidé de 225mg de prégabaline. Je ne suis pas encore à l'aise avec cette dose. C'est vraiment très compliqué même si je suis content d'avoir supprimé l'alcool, je me suis rendu compte que l'abus de Xanax me laisse un gros poids.

Je suis déconnecté d'autres facteurs, une sorte de réclusion à la campagne parce que cette explosion ALCOOL/CALMANT a déclenché des comas et des black-out où je n'étais pas moi-même et qui a foutu la ***** un peu pour tout.

Ma situation est plus compliquée que se limiter à la tolérance qu'à chez moi l'alprazolam. Mais c'est un combat de tous les jours de diminuer les doses actuellement.

Mais j'ai accroché aux Xanax, silencieusement et sans m'en rendre compte et c'est bien parce qu'il me convient si bien qu'il est aussi mon pire ennemi.

Enfin c'est un exemple. Dur de répondre à ta question sans exemplifier.

J'espère que ça t'aide un petito.

Excusez-moi si je fais un HS...

Bonjour prescripteur,

prescripteur a écrit

L'expérience des opiacés montre que la tolérance à l'OD diminue très vite alors que celle aux effets psychotropes diminue moins vite et c'est un facteur d'OD car l'usager a "besoin" de fortes doses qu'il ne tolère deja plus au niveau des effets secondaires.
Je ne sais pas si ça existe aussi pour les BZD mais la prudence est de mise. Donc à mon avis la prudence (=ne pas reprendre brutalement de fortes doses) doit etre presque immédiate, dans le doute.

Je signale à tout hasard la necessité de faire un sevrage progressif

https://sites.google.com/site/sevrageau … diazepines

et la possibilité d'un PAWS.

Est-ce que cette distinction effets psychotropes / effets physiologiques pourrait aussi exister pour l'alcool? L'autre jour, après un dîner au restaurant au cours duquel j'ai bu une bière en apéritif puis 1 et demi ou 2 verres de vin rouge (et de l'eau aussi), j'ai eu une gueule de bois le lendemain jusqu'à 10/11h suivie d'un syndrome grippal pendant la journée...

Je pense aussi....

Au vu de mon arrêt d'alcool qui s'est déroulé sans délirium ni rien, forcément c'est quand je vais supprimer les "benzos" que ces effets pourraient apparaître.

Donc, tout comme l'alcool, durant mon suivi on m'a clairement dit de baisser mais d'ajouter la prégabaline pour éviter les crises d'épilepsies. Le manque de ce matin était fort !  Et très semblable à ce que j'avais connu avec l'alcool seul.

Si j'ai bien compris la question ?

Mais merci pour vos partages sur le sujet, j'avoue être moi-même en plein dedans, et perdus entre tous les témoignages négatifs sur la question de la baisse qui semble rude.