[ Escitalopram ]

Mise sous Seroplex : j'ai des questions

Salut J'ai été sous seroplex pendant trois mois je crois, avant de passer au sertraline.

Une psychologue ne peut pas te prescrire de medocs, c'est donc une psychiatre.
Niveau sevrage j'ai rie senti. C'est un antidep quoi, si t'as de petites doses ça va pas changer grand chose. Jsuis en arrêt de Sertraline, je me suis senti dans un état un peu bizarre pendant 3jours, rien de bien grave.
Et un anti dep ne te permets pas d'aller mieux. C'est un filtre sur tes émotions pour te sentir moins mal, c'est tout.

Et non, c'est pas comme une pilule, c'est pas parce que tu le prendras pas un jour que ça va changer gravement quelque chose. Évite de l'oublier c'est tout, ou au pire prend le quand tu te rendra compte de ta mégarde.

J'ai pris pas mal de substances pndt mon traitement, rien de grave ne s'est passé. Mais c'est toujours mieux d'éviter.

Bonjour !
Ayant été dans un cas similaire, je me posais les mêmes questions que toi. J'ai été sous Seroplex pendant environ 4 ans, à des doses variables (10 ou 15 mg). Je vais essayer de te répondre (ça n'engage que moi bien sûr, pas de vérité universelle dans ce que je vais dire)

Mélatonine2 a écrit

- Qu'en pensez-vous ?

C'est une thérapie comportementale ? Pour quel(s) symptôme(s) l'avez-vous entreprise ?
Ce fut exactement le discours de ma première psychologue (une comportementaliste justement) : s'aider des AD pour être efficace en séance, ainsi qu'endiguer la douleur.
Alors effectivement, si la molécule vous correspond, on se sent vite mieux. Passées les 3 premières semaines qui peuvent être un peu pénibles on sent un réel soulagement de l'angoisse, on dort mieux, etc.
Si vous vous sentez investie dans cette thérapie et que vous avez envie d'aller au bout, et que vos symptômes sont trop lourds à porter en ce moment, c'est une solution qui peut vous convenir.

Mélatonine2 a écrit

- Le sevrage est-il difficile lorsque l'on réduit progressivement les doses ? (Ce que l'on fera)

Pour moi il l'a été. Un premier essai d'arrêt, trop rapide, a débouché sur un retour important de l'angoisse et de l'insomnie. Également la survenue des trop fameux "brain freezes", sortes d'étourdissements qui font partie de ce que l'on nomme le syndrome de sevrage. 2 mois plus tard je reprenais mon traitement.

Le second arrêt, j'y suis allé très en douceur (presque 6 mois de diminution de posologie, petit à petit), et j'ai tout de même eu droit au retour des brain freezes à l'arrêt total. Ils ont fini par passer en un peu plus d'un mois.

Je dois préciser que de mon côté, j'ai arrêté de suivre cette thérapie comportementale pour me plonger dans la psychanalyse. J'ai donc été sous Seroplex pendant toute sa durée (2 ans et demi), et depuis 6 mois je la continue sans AD, sans retour de symptôme. Il faut bien être conscient que le Seroplex ne va jamais guérir vos symptômes, mais simplement les mettre entre parenthèse. C'est le travail que vous allez fournir sur vous-même qui va vous permettre un jour de vous en passer et de bien vivre sans, comme avant.

Mélatonine2 a écrit

- Est-ce que vous avez ressenti des effets secondaires même après le sevrage ?Pendant combien de temps ?

Hormis les brain freezes, pas d'effets secondaires liés à l'arrêt de la molécule. Ha si ! Un retour certain de la libido. Le Seroplex provoquait chez moi une quasi anorgasmie.

Mélatonine2 a écrit

Enfin ma question principale :

Est-ce que si l'on ne prends pas de comprimés une fois on repart à zéro ?
Genre il faudra de nouveau 2/4 semaines avant que l'effet antidépresseurs ne se fasse sentir ?

En gros, je consomme occasionnellement du DXM.
Est-ce que si 2/3 fois au cours des 6 mois à venir je ne prends pas mon comprimé ça aura des conséquences négatives sur le traitement ?

Est-ce que l'on peut consommer du cannabis ? Si oui je suis prêt à me passer d'alcool.

Le risque de syndrome sérotoninergique est vraiment élevé ?

Oublier le comprimé une fois de temps en temps n'est pas grave. Même si il m'est arrivé de l'oublier, et de le ..."sentir". Mais non, ça ne vous fera pas repartir de zéro.

Par contre, je crois effectivement avoir lu que le risque de syndrome sérotoninergique est élevé en combinaison avec le DXM. "Oublier" une ou deux prises de l'antidépresseur pour pouvoir taper un trip au DXM, même de temps en temps, me paraît extrêmement hasardeux.
Enfin, j'ai toujours consommé -modérément- cannabis et alcool pendant mon traitement, et à part en diminuer légèrement l'effet, je n'ai jamais rien remarqué d'autre.

Comme cela a été dit plus haut, le Seroplex ne fera pas de miracle, mais il amène un soulagement aux symptômes, c'est certain. Si vous vous sentez submergé par eux, c'est peut-être une bonne solution, à condition que vous soyez prêt à vous mettre au travail et à renoncer à certaines choses ^^

Si au contraire, la solution vous semble disproportionnée, il n'est peut-être pas nécessaire de passer par là et il serait peut-être plus avisé de profiter de ces séances pour interroger ces angoisses, cette agitation que vous évoquez, au lieu de chercher à les étouffer à coup de chimie.

Tenez-nous au courant !

Dernière modification par 0ctave (18 avril 2018 à  15:55)

Merci pour vos retours

Je le prends depuis 2 mois, et effectivement ça améliore carrément les symptômes !

Je suis un peu moins stressé, moins tendu, plus facile de s'endormir, je n'ai plus de boucles de pensées, mais je me sens tjs un peu "dépersonnalisé" parfois. Après le problème c'est que je suis extrêmement sensible à la lumière hivers / été, donc l'été quand je suis en vacances au soleil forcément je vais mieux quoi (oui ça fait très gamin dit comme ça)

Attention avec l'alcool, ça potentialise bien l'alcool. On peut boire normal sans être ivre et ça monte d'un coup en 3 min. J'ai frôlé le coma éthylique.

Au bout d'un mois, je l'ai arrête pendant 5 jours dans le but de prendre de la dmt (j'en ai pas pris au final), et bien je l'ai senti.
Je me sentais encore plus déréalisé, tête qui tourne, tristesse, anxiété
Le fameux "syndrome de discontinuation" ?

Je vois un psy + psychiatre pour diverses raisons : problèmes familiaux + angoisse de la mort + angoisse de quitter l'enfance + précocité/hypersensibilité + sentiments d'étrangeté à soi et au monde mais pas suffisant pour parler de vraie dépersonnalisation/déréalisation

La psy m'a dit que je devais trouver les solutions par moi même et que personne n'allait me donner la clef magique pour résoudre les problèmes. Je suis d'accord mais j'ai dû lui demander à quoi elle servait du coup. Elle m'a dit c'ets pour accompagner. Bah attends 70euros pour trouver des solutions par soi même ça fait cher

Dernière modification par Mélatonine2 (10 juin 2018 à  22:11)