J'ai fais plusieurs tentatives d'arrêt du tabac infructueuse (20 ans de clopes), dont l'avant dernière ou j'avais fait tout comme il faut comme dans la pub (doc, prescriptions de substituts nicotiniques SS approuved: dragées, patchs...).
Le hic c'est que j'avais l'impression d'être continuellement en manque, que mon corps voulait toujours de la nicotine. Je n'étais pas rassasié de nicotine pourtant j'étais continuellement sous nicotine.
Bilan: après 6 mois de hauts et de bas et une facture de 150€ à la sécu + la soulte de ma poche j'ai enfin repris la clope....Il était temps...
Une copine m'avait filé un tube de Lobelia Inflata 5CH (billes homéopathiques donc), mais comme j'étais sous traitement classique je ne suis pas du tout intéressé au bidule. (je veux pas faire de pub à ce labo mais j'ai fais plein de pharmacies et c'est la seule marque qu'on m'a proposée, je ne sais pas s'il en existe d'autres?)
Sauf que j'ai récemment décidé de re-tenter de re-arréter, mais je voulais y arriver cette fois, vu que ça n'a jamais fonctionné... Je voulais surtout squizzer complétement la nicotine: je me suis dis qu'un non fumeur n'a pas envie de fumer par ce qu'il n'a pas de nicotine dans l'organisme (sophisme un peu simpliste certes mais je sais plus quoi tenter...).
Donc je me suis un peu documenté pour savoir comment la nicotine agit, combien de temps elle reste dans le corps, etc... Donc en gros, la nicotine reste 4 jours dans le sang, et 3-4 semaines dans le corps. Ce qui m'a surpris et plutôt rassuré: je me suis dis que ça serait un mauvais moment à passer.
Petite stat (j'aime bien les stats...): 6% de succès d'arrêt avec des substituts nicotiniques, 3% en placebo...
Bref j'ai retrouvé par hasard le tube de trucs homéopathique en question, la "Lobelia Inflata" donc je me suis un peu rencardé sur le bidule, sur Internet y a pas grand chose.
Mais sur Wikipédia on peut lire que c'est surnommé le "tabac indien" et que ça "agit chimiquement comme la nicotine mais sans induire d'addiction".
A priori en agissant sur les mêmes récepteurs du cerveau, mais j'y connais rien...On peut en prendre entre 3 et 5 billes par prise sous la langue, quand le besoin s'en fait sentir. Ça se trouve en pharmacie pour pas trop cher (environ 2.5€ le tube), et ça peut-être remboursé par la sécu (c'est marqué sur le tube mais je n'ai pas essayé, j'ai pas de prescription).
Donc je me suis rabattu là dessus pour contrer les moments de manques, et je ne sais pas vraiment quoi en penser... Tout ce que je peux dire c'est que ça fait presque 4 semaines que j'ai pas fumé, mais je ne sais pas si je peux l'attribuer à ce traitement car j'ai pas vraiment l'impression que ça comble le manque. Mais peut-être que ça détourne l'attention le temps du manque car il parait que le manque est assez furtif?
J'ai cherché des feuilles de lobelia en herboristerie sans succès (pour fumer en manque...), j'en ai trouvé sur le net sur un seul site mais ça coute 4$ les 6 grammes....Donc pas testé. Par contre on trouve facilement des graines.
Voilà voilà, je voulais en parler car j'ai fais une recherche sur le moteur du forum: pas de résultat.
Ça m'étonne surtout que d'après Wikipédia à forte dose ça serait enthéogène...
PS1: J'ai même essayé le N'Acetyl L-Cysteine parce que j'ai lu sur des études anglophones que ça pouvait aider contre les cravings en tous genres. Gobé 1800mg mini d'un coup à chaque fois mais j'ai rien ressenti de concluant.
PS2: je tiens bon pour l'instant mais pour éviter d'avoir envie plus de picole, plus de fumette, plus rien mais je vaporise...
PS3: presque 4 semaines mais je suis encore en manque...Physique aussi
Bisoux
Dernière modification par Dégun (05 mai 2018 à 18:45)
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
La nicotine rend addict mais c'est la combustion qui est nocive pour l'organisme et peut amener à déclencher tout un panel de maladies pas très sympathiques ( dont on se passerait bien ).
La demie vie de la Nicotine varient de 10 à 37 heures.
C'est à dire qu'il est nécessaire de 50 heures ( 2 jours environ ) minimum et 185 heures ( j'arrondis à 8 jours ) maximum pour être éliminée de l'organisme de l'usager qui en a consommé.
Le principal problème n'est pas de réussir à supprimer cette molécule ( ce qui n'est pas une mince affaire ) mais l'impact que pourra avoir cet arrêt sur le moyen, voir le long terme.
Je suis fumeur. J'ai commencé avant l'âge de 10 ans avec des morceaux " de liane " dont je retirais l'écorce et je fumais " comme les grands " en avalant la fumée. Avant de récupèrer les mégots dans les cendriers, les mégots qui traînaient par terre,... Et de pouvoir ( enfin ) acheter mes propres clopes.
De mon côté, c'est la cigarette électronique qui me permet de ne pas fumer. C'est la seule solution qui a fonctionnée et qui réussi à prendre en charge la majorité des habitudes liées à la clope ( faire de la vapeur, l'inhaler et la recracher me fait un bien fou, j'ai l'impression de fumer alors que ce n'est que de la vapeur ).
Je me suis remis à la cigarette au mois de Décembre et celà fait le 3ème jour que j'ai de nouveau stoppé... Les effets indésirables voyants revenaient vitesse grand V ( j'imagine ce que je ne vois pas ).
Je pense beaucoup plus à la cigarette que la fois précédente et l'arrêt est moins évident que je ne l'avais imaginé. C'est même difficile cette fois-ci.
Dans ton cas, se sont ces petites boules blanches homéopathiques qui fonctionnent... Et c'est très bien :)
Que ce " médicament " fonctionne en tant que tel, ou en tant que placébo, l'important est qu'il fonctionne.
Bonne idée d'utiliser la vaporisation... Il est prouvée que cette façon de consommer est beaucoup moins nocive pour l'organisme que la combustion.
N'hésite pas à nous faire un retour de temps à autre car tout petit plus qui pourrait avoir une action bénéfique dans un sevrage tabagique sera bienvenu... Tant l'arrêt de fumer n'est pas chose évidente.
Prends soin de toi,
Reck.
L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.
J'ai arrêté de fumer grâce à l'acupuncture, d'après la méthode dite Chiapi ou Réquéna (du nom du gars qui l'a inventée) et ça a super bien marché.
C'est tout con, deux petites aiguilles sur les flancs du nez et le manque disparaît (mais pas l'envie donc il reste un peu de travail mais ça facilite grandement les choses).
La toubib m'a prescrit en sus de l'homéopathie, tabacum, lobelia inflata et une autre, j'ai rien ressenti de particulier et ai très vite arrêté sans que ça mette vraiment en danger le processus d'arrêt de la cigarette.
J'ai craqué à quelques reprises les premiers temps parce que ma motivation fluctuait mais la méthode pardonne énormément par rapport à d'autres approches, comme l'hypnose ou la méthode Allen Carr - qui reposent sur une volonté induite et qui a la première incartade vole en éclats, tout comme l'égo - : il m'est arrivé de fumer un paquet dans la journée lors de "pétages de câble" liés à des stimuli externes mais le lendemain je reprenais tranquillement mon sevrage, sans manque particulier.
Quelques moments légers de blues, une cuite "compensatrice" en tout et pour tout mais pas de grosse compensation avec l'alcool ou la fumette, j'ai même pu arrêter les benzos en même temps (bon, ça a un peu picoté quand même).
Et gros avantage de cette méthode, on peut la mettre en place tout seul, il suffit de trouver le schéma de l'endroit - approximatif - où faut piquer et se munir d'aiguilles ou de mini-aiguilles d'acupuncture (genre 1€ la boîte sur le web).
Bref, désolé pour le gros HS mais fallait que je répande la bonne parole à un moment ou à un autre.
Pour ton cas Dégun, je pense effectivement que tu te focalises sur le Lobelia Inflata et que ça détourne en partie le manque (parce que 4 semaines après tu le subis toujours).
C'est continuel ou seulement lorsque tu croises des gens qui fument ? Comment ça se manifeste ? Grosse nervosité, boule au ventre et tutti quanti ?
Si t'en as pas loin, tu peux essayer de voir un acupuncteur qui pratique la méthode mentionnée ci-dessus (ou le faire toi-même, ça fait pas mal, c'est facile). De mon côté j'ai pris une acupuncture/médecin généraliste qui m'a fait payer une consultation standard, donc 25€.
Et si tu souhaites malgré tout fumer, tu peux comme le dit Reck te tourner vers la cigarette électronique (sans nicotine pour pas gâcher tes efforts) ou fumer des plantes sans nicotine si tu tiens au rituel de rouler la clope etc... tu peux te tourner vers le tussilage, en mix avec d'autres plantes.
@Recklinghausen: Pareil j'ai commencé jeune mais pas autant (14 ans en roulant des feuilles de pq dans du papier collé à la UHU stick...), et je suis euh...j'étais le plus gros fumeur de mon entourage. Donc sacré challenge....Je ne sais pas combien exactement mais je dirai 15-20 la journée, et plus le soir en picolant grave 10-15 de plus je dirai...Tous les jours bien entendu...
Je n'ai pas voulu testé la eclop pour couper les ponts avec la nicotine complètement, mais aussi parce que j'ai pas confiance (même si il y a peu de chance que ça soit pire que la vraie...). En gros je me dis que c'est comme les substituts que j'ai essayé: on entretient la dépendance à la nicotine. Ça n'engage que moi bien sûr.
C'est la combustion qui est nocive c'est sûr mais le truc c'est que quand j'ai arrêté pour maximiser mes chances j'ai tout arrêté: l'alcool (chronique) qui me faisait des cravings de fous pour la clope et d'autres trucs aussi etc...J'ai juste gardé le teush pour avoir au moins un truc "fun". L’intérêt d'arrêter le tabac c'est surtout d'arrêter de fumer bien sûr, mais consommer du shit sans fumer pas facile. En l'ingérant c'est ingérable...Sniffé faudra que j'essaie quand même...Pour la science...
J'ai découvert la vaporisation grâce au forum mais vu les prix des bidules je voulais testé avant d'investir alors j'ai commandé un vapo portable électronique pas cher en Chine (le WOW Ald Amaze à 30€: l'écran est HS au bout de 5 min et la batterie 15 jours après, ne fonctionne pas en charge en plus donc il est en attente de poubelle...je me suis fais rembourser mais on s'en fout). Mais le temps qu'il arrive de Chine j'ai troqué le tabac de mes joints contre des "herbes"(enfin des feuilles: noyer, noisetier...) d'herboristerie (pharmacie). Mais c'est infect à fumer je trouve, ça étouffe et fais tousser encore plus qu'un joint de beuh pure. J'ai du acheter des filtres à rouler et les "micro percer" avec une aiguille comme une clope pour couper un peu la fumée à l'air...A peine mieux...
J'ai vraiment accroché sur la vaporisation et faire de la "fumée" sans fumer, j'ai acheté finalement depuis un VapCap M 2018, qui a presque les dimensions d'un clope, et dont on chauffe le bout au briquet (tempête c'est mieux) avant d'aspirer pour obtenir la température devaporisation. Le geste ressemble plus à une clope que mon ancien vapo je trouve, pis le briquet tout ça...Ça compense pas mal...Pour 55€ j'en suis très content, c'est increvable du coup étant donné qu'il n'y pas d'électronique. Ça fait un "clic" quand c'est assez chaud pour éviter d'atteindre la combustion, et un nouveau "clic" en refroidissant pour signaler qu'il faut re-chauffer. Selon l'endroit du point de chauffe on peut faire varier la température parait-il. Génial le truc:
Comme je le disais je ne suis vraiment pas du tout convaincu de l'effet réel de la (du?) Lobelia Inflata homéopathique. Quand j'en prends je sens rien de particulier. Mais comme il faut du temps pour que ça fonde sous la langue et que ça agisse, ben on attend (espère) sagement l'effet. Peut-être que ce temps est suffisant pour que l'envie passe?
Je ne sais même pas s'il y a vraiment une substance active dans ces billes sucrées...C'est pour ça que je voulais tester la Lobélie en feuilles sèches en les fumant (ou maintenant en les vaporisant plutôt...) pour me faire une réelle idée du truc: Si ça peut calmer le manque de façon vraiment similaire à la nicotine mais sans dépendance ça serait le top: Le temps passant la nicotine serait éliminée du corps et on pourrait en finir avec le tabagisme et la nicotine sans galérer. (ça me donne envie de commander des feuilles séchées pour faire le cobaye tiens...). Par contre aucune idée du goût en la (le?) fumant... En vaporisant j'ai l'impression que tout passe bien en revanche (j'ai testé damiana, noyer et noisetier uniquement pour l'instant).
Petite parenthèse sur la "nicotine" des clopes: il y a quelques années j'étais passé des Malbac aux Pueblo, qui étaient vendues comme étant exemptes "d'agents de textures et de saveurs", donc d'additifs qui renforcent l'addiction (ou la dépendance j'ai jamais vraiment compris la nuance). J'avais beau fumer je ne me sentais jamais vraiment "rassasié", pourtant elles ont au moins autant de nicotine que les clopes "normales". Après plus de thunes donc je suis passé au Pueblo à rouler, j'ai jamais fumé autant...Donc je me demande vraiment si la nicotine est le seul et vrai problème...Bref...
@ Noyer: Pour l'instant je me protège des "stimulis externes" car j'ai la chance d'être chômeur, (licencié éco en plus ) mais quand je pète un câble je me mets la race en faisant du sport, jusqu'à épuisement... Au passage pour pas grossir je fais que 2 repas par jour (midi et soir en mangeant autant que je veux: du gras à volonté... j’attends les repas avec une certaine impatience...), jamais de sucre ni aucun grignotage et du cardio en mode "HIIT". Du coup j'ai pas grossi j'ai même perdu 4 KG en 4 semaines et je commence à revoir mes abdos...
Pour répondre à ta question je n'ai presque plus de craving, c'est passé très vite je trouve. Je dirai même pas une semaine. Je suis vraiment déterminé donc ça aide aussi. D'autant plus que ce que je vis comme calvaire à l'arrêt me dissuade de recommencer, j'ai aucune envie de revivre ça. A tel point que si j'avais su je ne suis pas sûr que j'aurai essayé d'arrêter (comme ça du moins), c'est dire...
J'ai presque plus de craving mais je suis en manque gravement, oui j'ai une boule au ventre, une sensation bizarre (mal?) dans les avants bras et dans le creux des bras. Je suis en manque continuellement. C'est un truc de fou, vraiment. J'en reviens pas. A chaque fois que j'avais "arrêté" je continuais (et me vengeais même) aux bédos avec du tabac, au point d'être complétement def et de finir sur des pets lights de lights, presque des clopes roulées...N'imp quoi...Donc c'est réellement la première fois de ma vie depuis presque 25 ans (tous comptes faits..) que j'ai plus d’apport de nicotine.
Je suppose que compte tenu de niveau de ma consommation passée c'est normal que je galère autant...Un fumeur moins important aurait peut-être moins de mal...
Quand je suis à un apéro, entres potes ou au resto (ou autre moment de tentation) et que j'ai envie de fumer je me fais un vaporisateur de damiana pour le geste, mais je ne sais pas s'il existe une plante qui apaise bien sans défoncer. Faut que je cherche et que je trouve (je vais regarder le "tussilage"?). Je prends déjà de l'huile de CBD 3% matin et soir pour me calmer (et tolérer toutes les cuves de vapo de shit que je m'envoie en ce moment...)
Sinon tu as réussi à arrêter complétement? Sans "triche" je veux dire sans joints avec du tabac? Depuis combien de temps? Tu es encore en manque? Tu fais encore de l'acuponcture?
En tout cas c'est super intéressant ton retour sur l'acuponcture merci, je suis sceptique comme pour l'hypnose mais si ça joue sur le manque c'est génial c'est tout à fait ce qu'il me faut. Si le manque ne passe pas bientôt je vais tester. Plus rien à perdre.
Je me demande si on guérit vraiment de cette dépendance, le père d'un pote à repris après 30 ans d'arrêt, un cousin de ma femme pareil 20 ans après. Mais la chose positive c'est qu'ils ont ré-arrété tous les deux après 2-3ans.
Si ça tuai pas ses clients ce serait vraiment le produit parfait "maketinguement" parlant...
En tout cas merci encore de vos réponses à tous les deux, je vous tiendrai au courant....
A+
PS: j'oubliai de préciser que j'ai un "handicap" supplémentaire sinon c'est trop facile et ça en deviendrait moins marrant: ma chérie continue de fumer...
Dernière modification par Dégun (06 mai 2018 à 16:51)
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
J'ai essayé une tentative de sevrage partiel récemment, mais j'ai craqué à un moment, et c'est reparti assez vite.
Le plus dur je trouve ce sont les conséquences du sevrage. En fait je trouve cela bien pire qu'avec l'alcool. Avec l'alcool c'était une semaine ou même pas un peu pénible, mais sans gros cravings pour ma part, et une fois que cétait passé, c'étaitpassé.
Avec le tabac j'ai une constipation de folie qui démarre très vite et gâche en bonne partie la sensation de bien-être que je peux ressentir à la diminution drastique. Cela passe les premiers jours mais au bout de 3 jours c'est insupportable, et cela peut se prolonger des semaines, le temps que la microbiote se renouvelle. L'autre jour j'ai tenté le remède de grand-mère: les pruneaux. Je ne sais même pas si cela a marché car c'est vers ce moment-là que ma consommation a augmenté et tout s'est débloqué.
Lors de ma plus longue période de diminution drastique (= arrêt pas total) soit 6 mois, j'avais commencé à prendre du poids au bout de 5 mois environ. Mais pas au début...
Sans tabac aussi j'ai beaucoup de mal à rester en place. Mais le cardio c'est exclu avant d'avoir fait un test d'effort.
IL y a aussi l'énorme bronchite que j'avais attrapée après 3 semaines d'arrêt. Et d'autres trucs pénibles dont je ne me souviens pas.
La cigarette électronique / vapoteuse m'avait bien aidée il y 5 ans, au départ tout du moins, mais par la suite c'était galère à utiliser, de la camelote chinoise, et finalement que je l'utilise ou pas ça ne changeait rien à ma conso de cigarettes au bout de quelques mois, elle restait basse. Cela m'a juste permis de comprendre qu'effectivement la dépendance à la nicotine existait (je n'y croyais pas avant cela), que ce n'était pas une blague.
Avec le temps le seul truc qui s'arrange - et c'est peut-être aussi l'effet des lois diverses - c'est ma capacité à encaisser des longues périodes sans (avant je tremblais avant un vol long courrier, et je me souviens comme d'un cauchemar des douaniers qui m'avait cueillie à la sortie un matin en plein jetlag en ne me permettant pas de fumer ma cigarette vu que leurs bureaux étaient en sous-sol). Voire même à apprécier les lieux non-fumeur. je n'en suis pas encore à me poser en salon de thé, mais ça viendra.
Aussi, et avec l'habitude des tentatives d'arrêt, je n'ai plus besoin de me dire que je vais fumer avant d'arriver quelque part où je sais que je ne pourrai pas fumer. Je me dis que cela ne changera rien.
Comme vous j'ai commencé hyper tôt: première à 9 ans, première sans crapoter à 13 ans, et début d'usage régulier vers 15/16 ans, usage quotidien à 17 ans (1 ou 2), paquet quotidien à 18 ans...
Substituts nicotiniques, acupuncture, hypnose, homéopathie, je sens que ce n'est pas pour moi.
Après pour tes sensations de manque Dégun, cela peut aussi être l'effet de la récupération de ton corps, ou de son adaptation à son nouvel environnement. Je pense en particulier à tes bras, une vasodilatation?. Pour le ventre ce sont peut-être les bactéries qui se disputent dans tes intestins - certaines peuvent être en manque.
Et puis dans le tabac il n'y a pas que la nicotine, il y a aussi des IMAO dans la fumée et qui pourraient jouer un rôle important dans l'addiction.
Perso l'alcool ça m'a saoulé (oui c'est nul je suis d'accord...) j'ai fais le tour de la question j'ai bu ma part on va dire...Donc pas trop de craving non plus, un peu au début. Ça fait 3 mois maintenant sans cuite. J'ai du reboire de l'alcool 2-3 fois depuis, mais trop peur de retomber dans mes travers donc je stresse et j'apprécie pas... Si je replonge je reboirais jamais une goutte, j'ai fais un deal avec moi même.
Pareil j'ai eu une période hyper actif, mais ça se tasse...
Pour le sport j'y suis allé mollo au début, mais quand j'ai vu que ça se passait bien j'ai rapidement augmenté le rythme et les efforts. Pas bien à l'approche de la quarantaine mais bon, je me sentais en confiance. Plus jeune j'étais très sportif, là ma première (tentative plutôt) "pompe" a été pathétique...
Merci pour la prise de poids, je ne m'étais pas renseigné sur ce paramètre...Apparemment le risque durerait 1 an..
En même temps en arrêtant de picoler tous les soirs, de grignoter et le sucre (même si je mangeais pas trop de sucre) et de me limiter aux repas c'est logique que je perde du poids. Ou du moins que j'en prenne pas trop, enfin j'espère. Je vais me méfier...
Sympa d'arrêter, ça se fait pas comme ça...
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
Oui, moi aussi l'alcool ça me saoûle maintenant si on peut dire, même si ce désintérêt m'est venu après avoir arrêté et non avant. Arrêt il y a 7 mois, pas une goutte depuis 3 semaines je crois. Genre soleil qui débarque enfin, apéro opportuniste qui se prolonge en terrasse, 2 petites bières pas fortes, pas désagréables sur le coup, qui déclenchent quand même une certaine logorrhée chez moi, je rentre à la maison vers 21h45 pour finir la soirée et devant mon pc sensation hyper désagréable d'ébriété, manque de clarté, manque de lucidité... je me suis dit ok, je ne supporte plus cet effet. En gros avant d'arrêter cela m'était insupportable l'après-midi, d'où boissons alcoolisées seulement le soir en général, et maintenant cela m'est insupportable le soir également apparemment.
Pour l'hyperactivité c'est clair que le sevrage tabagique me la déclenche et réciproquement c'est plus facile d'arrêter ou restreindre en cas (d'hyper)activité physique. Pareil, très sportive jeune, enfin toute ma jeunesse, puis boulot de bureau et je crois que le tabagisme m'a aidée à supporter ou à compenser la sédentarité, parce que ça me calme ces cravings d'activité physique. Pour me motiver à arrêter j'essaie de me souvenir que ma dernière tentative durable m'avait permis de jouer intensément au tennis pendant 2h, ne ressentant que des douleurs musculaires sur la fin, pas de fatigue cardiaque ou respiratoire... Mais bon c'était au bout de 5 mois d'arrêt... (j'avais à peu près ton âge actuel je pense, là je suis de l'autre côté de la quarantaine). Mais c'est clair que c'est une carotte (que j'essaie de m'agiter sous le nez) et une grande satisfaction quand on atteint ce stade.
Le sucre que je ne consommais que très peu avant est venu avec l'arrêt de l'alcool: abus de chocolat + fruits + yaourts sucrés. Je ne pense pas que le tabac y change grand chose. Inversement j'ai un peu moins d'appétence le soir pour les aliments gras qui allaient bien avec l'alcool comme les olives. D'où le chocolat...
Oui, l'arrêt de l'alcool peut carrément te faire maigrir si tu ne manges pas plus qu'avant. Le sport à cette saison ensoleillée peut transformer tout cela en os et muscles. Je mange plus qu'avant au petit-déjeuner et le soir. L'arrêt d'alcool m'a fait reprendre un peu de poids que l'alcool m'avait fait perdre sur la dernière année... Y compris du bon muscle.... mais pas que, donc j'essaie de calmer le sucre, je ne voudrais pas devenir diabétique à la place.
Mener les 2 arrêts de front c'est costaud quand même; c'est recommandé évidemment, mais super difficile, si en plus tu dis non au grignotage, etc...
Ta période hyperactive post-sevrage a duré combien de temps?
@Degun : Oui, j'ai réussi à arrêter complètement. Ça fait un peu moins de deux mois que j'ai fait ma première séance d'acupuncture, et un peu plus d'un mois que j'ai complètement arrêté.
J'ai fait que deux séances avec l'acupunctrice. Après l'échec de la première - où je constatais que le manque disparaissait mais pas l'envie, donc entièrement ma faute en fait - j'ai repris rdv mais c'était trop loin à mon goût, donc je me suis renseigné sur le net sur les points à piquer et ai commandé le matos. J'ai tout fait chez moi et quand je suis revenu voir l'acupunctrice j'avais arrêté depuis cinq jours, donc elle a fait un taf de consolidation et a bossé sur le sommeil également.
Parce qu'avec cette méthode, on évite la boule au ventre, une grosse part de nervosité, la faim etc mais en revanche pour le sommeil on douille bien les premiers jours. C'est un peu le seul effet de manque qui m'a marqué. Ah, et la première semaine aussi quand je sentais l'odeur de cigarette aussi, ça réveillait un truc dans le ventre mais ça passait vite.
(Au passage c'est super bizarre ces douleurs aux bras que tu as, j'ai jamais vu ça dans les symptômes de sevrage, ça doit être lié à autre chose).
Pour l'envie j'ai craqué à plusieurs reprises lors de mes premiers essais mais au fur et à mesure je trouvais les clopes moins bonnes, et comme toi avec la difficulté d'arrêter, ça me saoulait grave de repasser par les nuits sans sommeil donc j'ai arrêté et quand j'avais envie de fumer (rarement en fait) je me rabattais sur une clope de plantes mixées ou ma cigarette électronique, sur laquelle je tirais 2/3 lattes par jour.
Ça a mis un peu de temps mais j'étais pas non plus dans une période où j'étais à fond dans l'envie d'arrêter. En général tous les 6 mois je me tapais deux/trois semaines de motivation folle, où l'arrêt du tabac m'obsédait mais lors de cette dernière période j'ai essayé d'arrêter avec la méthode Allen Carr et ai échoué. Ça m'a pas mal brisé, j'ai pas arrêté de m'accabler et ai mis du temps à me dire que c'était pas grave. D'où mon choix d'essayer à un moment où j'étais pas hyper motivé, où un échec ne m'aurait pas une nouvelle fois démoli.
Sinon j'ai pas triché avec le tabac dans les joints. J'avais juste un peu de weed que j'ai fumé avec de la mélisse.
C'est vrai que j'ai cet avantage que ma compagne avait déjà arrêtée de fumer (avec la même méthode d'ailleurs), ça aide bien. Ta compagne n'a pas l'intention d'arrêter ?
Concernant le tussilage c'est une plante très neutre, tant au niveau du goût que des effets. Du coup quand on fume des plantes mixées c'est un bon support, assez facile à rouler, qui n'arrache pas la gorge... Comme tu vaporises je pense qu'elle n'a aucun intérêt. Et je ne vois pas trop quelle plante pourrait te relaxer sans défoncer.
Je me demande si on guérit vraiment de cette dépendance, le père d'un pote à repris après 30 ans d'arrêt, un cousin de ma femme pareil 20 ans après. Mais la chose positive c'est qu'ils ont ré-arrété tous les deux après 2-3ans.
Ouais mais ça c'est avec les arrêts à l'ancienne, à la dure, rien qu'avec la volonté, avec une notion de sacrifice et sans intégration que la clope c'est juste pas essentiel à la vie...
J'ai connu un paquet d'ex-fumeurs qui considéraient qu'ils survivaient plus qu'ils ne vivaient, et pourtant ils avaient arrêté la cigarette il y a dix ou vingt ans, sans jamais réussir à tirer un trait dessus. Eux c'est sûr à un moment ils vont reprendre, ils seraient limite contents d'apprendre qu'ils ont un cancer du poumon incurable comme ça ils pourraient fumer à nouveau en se disant "tant pis, j'ai rien à perdre".
J'estime que maintenant on a suffisamment d'information, de recul et de thérapies pour pouvoir arrêter sans ressembler à Jésus sur la croix. Ne serait-ce que le livre d'Allen Carr, sur le plan des arguments et de l'intégration il est super intéressant, même si je pense que se lancer dans un sevrage avec cette méthode sans une volonté en béton armé c'est du suicide.
Bon courage
PS : Sur la méthode d'arrêt par l'acupuncture, tu peux voir ici les points à piquer sur le nez et là le type de patch-aiguilles utilisées. Comme on utilise des patchs d'environ 5*5mm avec l'aiguille au centre (elle rentre d'1 ou 2mm seulement) évidemment la précision est pas folle. Perso pour trouver où piquer je repère avec mes doigts la jonction os/cartilage en haut du nez et je descends jusqu'à la hauteur indiquée sur le schéma en lien.
@ ILE: Je dirai que j'ai été hyperactif 3 semaines à peu près. Pour l'arrêt alcool et tabac j'ai commencé d'abord par l'alcool, parce que boire sans tabac c'est même pas envisageable...Quand je bois je pourrais même me passer de briquet si tu vois ce que je veux dire... Donc finalement c'était pas le plus dur, j'ai bu un peu de bière sans alcool au début (kro et 1664), mais le peu d'alcool qu'elles contiennent me faisait un p'tit déclic vicieux au bout de la 3ème donc j'ai stoppé. En plus c'est bien sucré...Plus que la bière alcoolisé je crois (sauf la 1664 mais ça coute plus cher que la"normale"). J'ai pas vraiment trouvé de truc fun à boire sans alcool ni sucre ni aspartame. La San Pe c'est sympa mais c'est assez insipide quand même, c'est de l'eau quoi. Les jus de fruits c'est presque pire que le coca ...Donc eau gazeuse... Ouais.... c'est la fête...
Je savais donc qu'en arrêtant la clope je serais obligé d'éviter l'alcool, un apéro sans clopes c'est inconcevable. Donc ça me tient aussi dans ce sens là. La clope c'est la clé lol.
Donc en fait je considère que dans mon cas c'est tout ou rien: pas d'alcool pour pas avoir envie de clopes, gaffe à la bouffe pour pas grossir, du sport pour m'occuper vu que j'ai plus de temps dispo et une condition qui le permet (me vois pas faire du sport bourré une clope au bec) et décompresser, si je bouffe trop ça va me gonflé de faire du sport "inutilement", quitte à faire du sport autant ne pas boire pour ne pas grossir., en arrêtant de fumer je suis plus performant au sport et le sport m'aide à récupérer mes poumons et à être plus performant au sport..Bref je me "tiens" comme ça.
C'est flippant aussi, j'ai l’impression que si je craque ça va faire effet dominos...
@ Noyer: Classe d'arriver à tenir sans rien bravo!
Mon père a arrêté il y a 10 ans avec des gommes à mâcher, il en mâche toujours un peu...J'ai plusieurs exemples où les ex-fumeurs ont reporté leur dépendance sur les substituts nicotinique. Ça doit être moins nocif que la fumée quoiqu'il en soit. C'est un peu pour ça aussi que je veux couper les ponts totalement avec la nicotine. Je vais garder dans la poche mon tube de Lobelia c'est toujours ça...
Pour la "douleur" (je sais pas vraiment comment décrire cette sensation) aux avants bras, ça m'a toujours fait ça quand j'avais envie de fumer depuis un moment mais que la situation ne le permettait pas par exemple. Chelou...
Ok pour le tussilage, merci. C'est en attendant que ça pousse...
On en viendra tous à bout...
Dernière modification par Dégun (07 mai 2018 à 11:59)
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
@ ILE: Je dirai que j'ai été hyperactif 3 semaines à peu près. Pour l'arrêt alcool et tabac j'ai commencé d'abord par l'alcool, parce que boire sans tabac c'est même pas envisageable...Quand je bois je pourrais même me passer de briquet si tu vois ce que je veux dire... Donc finalement c'était pas le plus dur, j'ai bu un peu de bière sans alcool au début (kro et 1664), mais le peu d'alcool qu'elles contiennent me faisait un p'tit déclic vicieux au bout de la 3ème donc j'ai stoppé. En plus c'est bien sucré...Plus que la bière alcoolisé je crois (sauf la 1664 mais ça coute plus cher que la"normale"). J'ai pas vraiment trouvé de truc fun à boire sans alcool ni sucre ni aspartame. La San Pe c'est sympa mais c'est assez insipide quand même, c'est de l'eau quoi. Les jus de fruits c'est presque pire que le coca ...Donc eau gazeuse... Ouais.... c'est la fête...
Je savais donc qu'en arrêtant la clope je serais obligé d'éviter l'alcool, un apéro sans clopes c'est inconcevable. Donc ça me tient aussi dans ce sens là. La clope c'est la clé lol.
Donc en fait je considère que dans mon cas c'est tout ou rien: pas d'alcool pour pas avoir envie de clopes, gaffe à la bouffe pour pas grossir, du sport pour m'occuper vu que j'ai plus de temps dispo et une condition qui le permet (me vois pas faire du sport bourré une clope au bec) et décompresser, si je bouffe trop ça va me gonflé de faire du sport "inutilement", quitte à faire du sport autant ne pas boire pour ne pas grossir., en arrêtant de fumer je suis plus performant au sport et le sport m'aide à récupérer mes poumons et à être plus performant au sport..Bref je me "tiens" comme ça.
C'est flippant aussi, j'ai l’impression que si je craque ça va faire effet dominos...
Boire sans aucun tabac du tout... je ne crois pas l'avoir fait, mais boire sans tabac oui dans les faits avec éventuellement des pauses clopes (resto, chez les personnes non-fumeuses, boîtes, bars, hôtels, etc.), mais jamais avec le même plaisir qu'avant 2007 en France. 2007 pour moi c'est le point final d'une époque où j'avais aimé faire la fête sans frustration, où tous les éléments clés de la convivialité pouvaient être réunis. Xavier Bertrand est le ministre que j'ai le plus détesté. Depuis je me suis convaincue de l'intérêt actif pour moi des limites posées dont je bénéficie également passivement. Mais pendant un bon moment ma joie de vivre en a pris un sacré coup. A la limite il a fallu voyager loin à l'étranger pour retrouver ce que je cherchais...
Alors je cherche toujours aussi le truc fun à boire dans des situations d'apéro. A la maison c'est facile: cafés expresso, décaféiné lyophilisé souvent dilué à gogo, jusqu'à un verrre de jus d'orange frais pressé par jour. L'eau pétillante ça n'a pas marché longtemps, les bouteilles traînent au frigo. J'ai arrêté le coca-light plus d'un an avant l'alcool pour cause d'acidité... Je déteste le thé. Eau gazeuse avec rondelle de citron peut-être... A l'extérieur en tout cas... je pense qu'il y a un marché pour les gens astucieux qui trouveront la boisson sympa ni alcoolisée ni sucrée, plutôt vitaminée... et qui parle aux adultes... pas aux ados. Que font Heineken, Pernod-Ricard, Coca-Cola et les autres?
Bon raisonnement pour le sport; pour la bouffe cela dépend ce que tu cherches en pratiquant en plus du bien-être et de la décompression : maigrir/ ne pas grossir ou te conditionner.
L'effet dominos, je vois très bien ce que tu veux dire, c'est le truc qui peut te hanter de façon salvatrice car ultra-dissuasive, et en même temps en cas de rechute la façon de s'en accommoder c'est de reprendre une attitude indulgente envers soi-même pour ne pas ressasser une frustration permanente. Que le spectre de cet effet te tienne à distance et te protège!!
Merci pour ton témoignage cela peut m'aider car j'ai l'impression que nous avons une accroche similaire au produit...
Le 31 décembre 2007 c'est une date qui m'a marqué aussi! J'étais au ski on avait picolé et fumé toute la nuit dans un bar. Le lendemain il neigeait, pas moyen de "savourer" sa gueule de bois en fumant au resto...Depuis obligé de manger par tous les temps en terrasse...Du bonheur...
C'est vraiment différent depuis, le seul endroit en France où je pouvais fumer au chaud c'était chez moi... Quand un patron bar ou de resto baisse le rideau et t'autorise à fumer à l'intérieur c'est le plus jour de ta vie, on se croirait à l'époque de la prohibition (je me serais presque trémousser comme Joséphine Baker pour lui exprimer mon contentement et ma gratitude). Presque la la larme à l’œil quand il t'apporte un cendar, une pièce de musée presque...
Ironie de l'histoire, chez les amis, dehors c'est le spot maintenant, là ou se passe la vraie soirée... Même les non fumeurs sont punis à passer la soirée dehors s'ils veulent rigoler...Héhé...
Enfin bon, c'est un argument de plus pour arrêter, plus moyen de fumer nulle part. Selon les circonstances on est obligé de s’isoler, c'est limite impoli (famille...)
Merci pour les liens, j'étudierai tout ça.
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
Le 31 décembre 2007 c'est une date qui m'a marqué aussi! J'étais au ski on avait picolé et fumé toute la nuit dans un bar. Le lendemain il neigeait, pas moyen de "savourer" sa gueule de bois en fumant au resto...Depuis obligé de manger par tous les temps en terrasse...Du bonheur...
C'est vraiment différent depuis, le seul endroit en France où je pouvais fumer au chaud c'était chez moi... Quand un patron bar ou de resto baisse le rideau et t'autorise à fumer à l'intérieur c'est le plus jour de ta vie, on se croirait à l'époque de la prohibition (je me serais presque trémousser comme Joséphine Baker pour lui exprimer mon contentement et ma gratitude). Presque la la larme à l’œil quand il t'apporte un cendar, une pièce de musée presque...
Ironie de l'histoire, chez les amis, dehors c'est le spot maintenant, là ou se passe la vraie soirée... Même les non fumeurs sont punis à passer la soirée dehors s'ils veulent rigoler...Héhé...
Enfin bon, c'est un argument de plus pour arrêter, plus moyen de fumer nulle part. Selon les circonstances on est obligé de s’isoler, c'est limite impoli (famille...)
Merci pour les liens, j'étudierai tout ça.
J'avais en tête le 1er janvier 2007, mais je me trompe peut-être...
Tout cela me parle, quoique je n'ai pas connu de patron de bar aussi accommodant... Et je ne supporte pas les grille-pains d'extérieur qui me font mal à la tête...
Oui, il vaut mieux évoluer avec son temps, mais tout cela illustre bien combien chez les fumeurs tout plaisir est subordonné à la capacité ou non de fumer... Et qu'arrêter n'est pas un petit ajustement à la marge, c'est un bouleversement.
2007 c'était au travail, 2008 dans les bars et restos (les lobbies avaient bien bossé et obtenus une rallonge d'un an uniquement pour eux).
Faire la fermeture des établissements c'est ma spécialité, c'est rare mais ça arrive d'être autoriser à fumer. Généralement quand le patron est fumeur.
Ca me rappelle un stage en 2004 ou j'étais dans le même bureau que le directeur qui ne fumait pas, moi je fumais grave il devait sortir de notre (son donc) bureau à chaque fois. Cool le mec quand j'y pense...
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
Ah ben c'est ça, 2007 c'est l'année où je n'ai plus pu fumer dans mon bureau (individuel, où heureusement j'avais une fenêtre qui ouvrait grand et un bon chauffage en hiver )... quand ma boîte a décidé d'appliquer la loi dans tous les locaux. :)
Oui, ton directeur était d'autant plus cool que c'était une tolérance, normalement à cette époque il y avait des salles fumeurs ou des coins machine à café dédiés aux pauses clopes, sinon déjà des agglutinations à l'extérieur des locaux.
J'avais oublié l'année de rab... Elle a dû passer trop vite...
Oui le dirlo qui toussait et s'étouffait et sortait de son bureau sans rien me dire...Un phénomène...
Juste une question ton avatar c'est quoi stp? La photo d'un bras oscillant dans une casse?
PS: ayé aujourd'hui un mois d'arrêt...
Désolé pour les fautes d'orthographe je m'en aperçois en me relisant c'est une catastrophe...
Dernière modification par Dégun (09 mai 2018 à 16:37)
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
J'ai retenté un bref arrêt aujourd'hui... cela viendra...
Mon avatar c'est un gros plan sur un bout de scooter carbonisé, non pas dans une décharge, en plein Paris, un soir comme ça, 50 avaient brûlés. Comme ça ressemble aux pignons d'un vélo, c'est sûrement pour figurer l'état potentiel de mes poumons et l'adieu au vélo si ça continue (l'adieu au Vélib' c'est déjà fait, merci Hidalgo).
Pas facile d'avoir le déclic qui fait que c'est le bon jour clair... Perso je m'étais conditionné, je savais que ça allait "tomber" mais pas quand, et un soir je me suis dis "allé go", sans avoir rien programmer au prélable. Pas demain j'arrête, ou lundi prochain, ou le 1 janvier... Je me suis feinté quoi,...
MDR pour la photo du scoot
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
Ça fait 2 mois que j'ai arrêté, pas de rechute. J'ai toujours un tube de Lobelia chez moi mais j'en prends plus systématiquement depuis 1 mois, je dirais que je dois en prendre une fois par jour, mais pas tous les jours. 1 jour sur 3 max et encore.
Mais putain c'est chaud! Pas l'envie, c'est vraiment pas le problème étonnement. Moi qui kiffais fumer je pensais que ça serait surtout tendu de ce côté là. Mais non. Le manque physique n revanche est vraiment insupportable. Je croyais en être débarrassé il y a 1 mois mais quand ça me prend ça dure plusieurs jours. Je trouve que ça ressemble un peu à la sensation de faim dans le ventre, avec la tension qu'on peut ressentir quand on faim. Je comprends pourquoi on a tendance à ce venger sur la bouffe.
Je continue le sport, j'ai perdu encore un peu de poids et je prends du muscle. Toujours la même routine, aucun sucre, quasi jamais d'alcool (très peu), aucun grignotage, 2 repas/jour (déjeuner et diner) où je me lâche à foison.
Par contre je pensais que j'allais tousser et cracher ma race mais non. J'ai pas les "ressentis classiques": meilleur odorat, meilleur goût, plus de souffle, blablabla. Enfin je ne m'aperçois pas du moins. Ah si, je suis capable de détecter l'odeur du tabac froid ou la fumée de cigarette tel un malinois d'aéroport...
C'est vraiment dur d'arrêter à sec comme ça, je m'attendais pas à ça....Je pensais que l'envie serait le plus dur mais non, même pas. Quand je suis à un repas avec famille ou potes j'essaie pas trop y penser et ça se passe bien. Faut dire que je bois vraiment peu d'alcool, ça doit moins me tenter aussi.
J'aurais presque envie de m'acheter une clope électronique pour avoir ma dose (de je sais pas quoi d'ailleurs...) et plus souffrir. Mais c'est trop tard, je vais pas faire marche arrière maintenant. Je me disais que j'avais fait le plus dur, mais je commence à en douter...
A refaire je le referais pas comme ça, c'est sûr. J'espère que ça s'arrangera, bientôt de préférence...
A+
Dernière modification par Dégun (09 juin 2018 à 19:08)
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
Bonsoir, Un livre que je trouve excellent, qui m'aide à préparer ma future nouvelle vie sans tabac (entre autre) et que je vous recommande chaudement :
''Faire face aux dépendances'' de Charly CUNGI (psychothérapeute)
Il est excellent Bonne thérapie :)
Vous pouvez échapper à la critique, en ne disant rien, en ne faisant rien, en ÉTANT RIEN !
Bon j'ai décidé d'aller jusqu'au bout de l'expérimentation de la lobelia inflata. Comme je n'ai aucune certitude sur le contenu des billes homéopathiques j'ai commandé des feuilles séchées de lobelia. Rien trouvé en Europe, j'ai acheté aux USA...
Vu que je suis encore en manque on verra si c'est efficace...
Votre cobaye,
Dégun
Dernière modification par Dégun (10 juin 2018 à 12:09)
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
J'ai infuser dans une boule à thé jusqu'à 1 gramme 3X/jour. Rien, que dalle...Le seul truc qui rappelle le tabac c'est le goût acre dans la gorge, comme quand on avale un bout de tabac.
Sinon, rien aucun effet.
Je m'en sers dans le vapo comme support au shit du coup.
Voilà pour mon expérience avec ce produit, que ce soit en granules homéopathique ou en feuilles, aucun "effet nicotinique" si je puis dire.
Ça fait presque 4 mois que j'ai arrêté, aucune rechute mais j'en chie toujours autant. Je continue le sport (ça ne sert à rien à part ne pas prendre de poids, ça ne me calme pas).
J'expérimente la méditation (j'aurais jamais pensé écrire ça un jour...), je sais plus quoi faire.
Un pote a arrêté un peu avant moi aussi, sans rien non plus. Tellement tendu qu'il s'est battu à son taff récemment, du coup il se met aux patch 4 mois après...
Je commence à envisager la cigarette électronique perso (j'aurais jamais pensé écrire ça un jour...).
Une copine vient samedi, elle s'est mise à vapoter, je testerai bien sa ecig mais j'ai peur de reprendre de la nicotine.
Je me dis que à force ça passera, mais j'ai un doute. Je suis vraiment paumé là....
Dernière modification par Dégun (26 juillet 2018 à 13:27)
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
100g à peu près de feuilles (soit disant on dirait plutôt du foin très dur, comme du bois...):
c'est du bois!!!
c'est les partie ligneuse qui prime dans ton sachet, c'est normal, les smart du net sont souvent des mauvais, les herboristerie c'est pareille, plein de boit dans le nepeta cataria!
Il semble que la variété (et les effets) varient d'un fournisseur à l'autre (traduction google): Quelque chose à noter est que j'ai trouvé la qualité de Lobelia à varier considérablement selon le fournisseur. Une bonne façon de tester la force est de grignoter sur une tige ou une feuille, d'avaler un peu la broche, et si ça pique le dos de votre throte, vous savez que vous avez de bons herbages.
J'en chercherai pas une autre provenance en tout cas. Ou alors faudrait que j'en fasse pousser moi même..
C'est dommage d'après les témoignages de drugs-forum ça semble efficace...
En France il existe en homéopathie des gouttes avec plusieurs dilutions: 5CH, 4DH et 6DH. Ca aura les mêmes effets (aucun...) que les granulés svp?
Ou bien je devrais tester plutôt des teintures (des USA) svp?
Je comprends pas pourquoi je suis encore en manque, ça commence à faire un moment là...
Dernière modification par Dégun (27 juillet 2018 à 17:47)
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
ça m'est arriver de me faire avoir cher un herboriste belge, quand je dit que c'est pas top il me remborssais en bon d'achat la lobelia j'en ais fait pousser et c'est clairement le genre de plante qui fais du bois dans sont pays d'origine, et trop dure de ceuillire à la main et se faire une marge de fou, donc on vend du bois.
Ou bien je devrais tester plutôt des teintures (des USA) svp?
les teinture sont plus efficasse que l'homeopatie!
homéopathie c'est diluer , les teinture c'est concentré.
Merci de ta participation c'est intéressant d'avoir l'avis de quelqu'un sur la Lobelia.
Quand tu dis "on vend du bois", tu veux dire que j'ai acheté du bois, pas de lobelia?
Tu as testé la teinture? Tu as déjà senti un effet contre le manque de tabac en prenant cette plante (feuille, teinture ou autre)?
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
Dernière modification par Dégun (31 juillet 2018 à 17:25)
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existées ne saurait être que fortuite.
pas du tout, mais je connais un peut les plantes en génnéral et les plantes vivaces, cultiver chez nous comme plante annuelle je connais, pour le momment de récolter j'ai regarder dans le larrousse encyclopedie des plantes medicinal, y'a plein de plantes, et en plus des bien psychoactive des fois: catha edulis, pavot somnif,noix vomique, peyotl, absinthe,datura stramoine, etc.... noyer dans les autre plantes du livre.
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), et je suis euh...j'étais le plus gros fumeur de mon entourage. Donc sacré challenge....Je ne sais pas combien exactement mais je dirai 15-20 la journée, et plus le soir en picolant grave 10-15 de plus je dirai...Tous les jours bien entendu...
mais vu les prix des bidules je voulais testé avant d'investir alors j'ai commandé un vapo portable électronique pas cher en Chine (le WOW Ald Amaze à 30€: l'écran est HS au bout de 5 min et la batterie 15 jours après, ne fonctionne pas en charge en plus donc il est en attente de poubelle...je me suis fais rembourser mais on s'en fout). 
) mais quand je pète un câble je me mets la race en faisant du sport, jusqu'à épuisement...
J'étais au ski on avait picolé et fumé toute la nuit dans un bar.
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