Non mais je rêve, pour qui se prennent ils.
Tu sais, il n'y a pas que dans les bleds de province. Quand j'ai commencé à aller en
CSAPA, j'ai été dans une pharmacie près du centre car je prenais beaucoup de
codéine (8/Jours maximum prescriptibles mais on jouait sur l'espace entre rendez-vous). Je n'ai jamais eu de remarque, j'ai même pu discuter de mon
sevrage dégressif et ils ont vu ma conso baisser sans jamais me faire ch..
Maintenant que j'ai juste l'antidépresseur pour mon trouble anxieux et 10mg de
valium pour le syndrome post
sevrage (il me sert de myorelaxant pour la tension physique énorme que j'ai en moi), j'ai voulu retourner à la pharmacie près de chez moi et là ça a été le
festival de regards en coins, sous entendu, conseils débiles (attention à l'addiction, sans blague) et de remarques du type, vous ne pouvez pas reprendre ce médicament car vous être déjà venu il y a 15 jours....sauf que j'avais baissé en dosage, il a fallu que le patron vienne pour me servir.
Bref, j'ai fini par lui dire de faire faire une formation en délivrance d'ordonnance d'addictologie à ses salariés parce qu'entre les regards en coin, les ducks faces et les remarques, je n'y vais plus qu'un coup sur 2 et le suivant je retourne près du
CSAPA. Grotesque alors que je n'abuse de rien.
Ca m'énerve tellement que maintenant j'assume, l'autre jour quand on m'a fait remarqué que le
valium rendait dépendant j'ai dit à la pharmacienne qu'il y a un an et demi je gobais 24 codoliprane d'un coup tous les soirs et que je me passais donc de ses remarques débiles. J'ai parlé fort et il y avait du monde...je me suis marrée (le patron de la pharmacie aussi, un vieux Mr plein de bon sens)...
Bon, d'après ce que je lis, le
lyrica n'a pas été top, je m'en doutais un peu. S'il fait couteau suisse, il n'est pas formidable pour le
sevrage en soi.
Par contre, si tu te payes des séances d'impatiences nocturnes géantes, n'hésite pas, il marche du tonnerre au bon dosage (il faut le trouver moi c'était 300 mais c'était vraiment un truc de dingue assez rare dans les
sevrages opiacés où normalement ce n'est pas durable ni aussi puissant). En plus, j'ai pu l'arrêter sans problème après 6 mois de prises, donc l'effet accoutumance n'était pas encore vraiment là (ça a tiré un peu sur les 50 derniers mg).