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Le risque le plus dangereux dans ce sevrage (comme dans bcp d'autres) c'est la crise d'épilepsie et le rivotril a une action anti-épileptique très forte cf. ici (qui fut combiné à un antiépileptique classique avec un neuroleptique pour dormir et mon traitement de fond pour l'anxiété généralisée), sevrage réussi.
--> énième rechute traitement ambulatoire avec diminution progressive du zolpidem contrôlée par la pharmacie sur ordre du psychiatre (passer de 30 à 0 en retirant 2 comprimés tout les 3 jours et évaluation toutes les deux semaines avec le psychiatre), sevrage réussi.
Cette merde est un enfer mais au final on peut s'en sortir (même après dix années). Tout ne reviendra pas comme avant tout de suite, ça prendra les années qu'il faut (dans mon cas tout ne reviendra pas non plus, malheureusement, tout abus laisse des cicatrices).
Veuillez, s'il vous plait, considérez cette petite pilule blanche comme une drogue dure ayant une très grande force de destruction.
My two cents,
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Dandy a écrit
Veuillez, s'il vous plait, considérez cette petite pilule blanche comme une drogue dure ayant une très grande force de destruction.[/b][/center]
Non.
Il est facile d'accuser le produit lorsque l'on en a une consommation "abusive" sur "plus de 10 ans", à "plus de 2 boîtes par jour". Par un tel acharnement tu te mettras en danger avec n'importe quel produit.
Ce médicament rend service à de nombreuses personnes qui pour la plupart ne développent pas l'addiction qui est la tienne.
Comme il est souvent dit, c'est la dose qui fait le poison et ici la dose est énorme.
Tu sembles dans ta première partie t'interroger sur ton comportement, pour finir sur une phrase qui te déresponsabilise de tout.
Ce n'est pas la bonne optique à adopter et je viens d'ailleurs de répondre à un post sur ce sujet tant ce genre de topic fait flores.
Ce sont les consommations qui posent problème et non pas les substances ; on le dit suffisamment pour les drogues illégales et c'est aussi valable pour les médicaments.
C'est d'ailleurs le type de réflexion à adopter si tu cherches un jour à te libérer de cette contrainte médicamenteuse.
A ce sujet, je répète que les effets indésirables ainsi que les possibilités de dépendance sont mentionnés dans les notices, il faut commencer par les lire. Avec les arguments que tu nous soumets, on pourrait interdire d'un coup n'importe quel produit ou médicament au seul prétexte de l'intérêt général (voir la codéine et bientôt le tramadol), et personne ne souhaite cela.
Il est d'ailleurs paradoxal de constater que l'on peut un jour être pour la dépenalisation d'un produit et le lendemain vouloir en interdire un autre, le tout sans aucune forme de discrimination, de remise en question ni de réflexion.
C'est aussi une forme d'intolérance, suscitée par la douleur et le dégoût, mais parfaitement injustifiée.
C'est encore de la victimisation, s'appitoyer sur soi-même et rejeter la faute sur un produit, les circonstances ou d'autres personnes n'aident jamais à faire avancer la situation.
Personne ne t'a forcé à prendre autant de Zolpi.
A toi d'adopter un comportement responsable avant dincriminer un produit quel qu'il soit.
Cordialement,
Blast.
Dernière modification par blastfunk (16 janvier 2020 à 23:46)
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