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prescripteur a écrit
Excusez la discussion technique mais, Alain, pourquoi pas de butterfly avec les tubes sous vide ? Il y a des raccords ad hoc et on peut remplir le tuyau avec un tube d'amorcage si necessaire.
Bien sûr que oui, prescripteur, tu raison ; je me suis mal exprimé, désolé. Les butterfly sont faits pour les tubes sous vide (ils ne peuvent pas fonctionner autrement, à moins de les "démonter" ), et avec ou sans le corps de pompe qui va bien avec d'ailleurs.
Ce que je voulais dire, et que j'ai pas bien écrit du tout, c'est que pour cette personne dont l'état veineux était délabré, comme pour d'autres dans la même situation, je n'utilisais jamais de butterfly ou de système sous vide : j'ai toujours préféré travailler avec une seringue et une aiguille, voire une aiguille seule (comme je l'ai écrit). Une, pour savoir si j'étais bien dans la veine sans "charcuter", deux pour contrôler l'aspiration à ma guise (le sous-vide aspire "fort et vite", le biseau de l'aiguille peut faire clapet, etc...) et si besoin était pour aller "taper" en profondeur (la taille -longueur- de l'aiguille a toute son importance dans ce cas là ...)
C'est, j'insiste, une remarque de pratique personnelle. Et chaque personne fait comme elle le sent, évidemment... Pour la douleur dont tu parles, sincèrement, je n'ai jamais eu l'impression de faire plus mal sur quelqu'un ayant de bonnes veines, avec une seringue classique ou avec un système sous-vide (butterfly ou autre, style Vacutainer®).
Quant à l'artériel, j'ai commencé à les pratiquer à l'APHP avec des seringues en verre. Puis sont apparus des seringues (des pompes, c'est le cas de le dire, puisque sous-vide) spéciales. Mais l'APHP était "pauvre" (années 84-85 pour mes débuts) : exemple, on avait des tubes sous-vide, mais pas de corps de pompe ni d'aiguille (à visser) allant avec...
J'ai toujours pratiqué les prélèvements en artériel avec une seringue et une aiguille ou une seringue dédiée - cf. ci dessus - (pour faire les gaz du sang, à l'époque ; étant en biochimie au SAMU 92 à Beaujon, j'en ai fait pas mal et tous mes petits camarades de l'époque faisaient de même...).
Si l'APHP était (est encore ?) radine, en secteur privé où je suis allé ensuite, nous dépensions ce qu'il fallait pour avoir le meilleur confort de travail (et je faisais encore des gaz du sang au début)...
@alchi : l'acte en artériel n'est pas insignifiant. Il peut être douloureux, mais l'artère ne doit pas bouger (je te cite) : c'est un principe de base ; le préleveur doit maintenir : niveau fémorale (à l'aine), l'artère en elle-même avec deux doigts d'une main ; au poignet, il doit maintenir le poignet à plat de la personne pour qu'elle ne bouge surtout pas, avoir bien senti où l'artère se situe (le pouls), ne pas piquer à tord dans un tendon, etc... Et ne jamais passer au travers...
Mais je ne te contredirais pas alchi quant à la douleur que tu as pu ressentir. Il existe la possibilité (outre le fait de piquer en malléole au niveau des pieds, voire des jambes, une technique utilisée (parfois) pour les nouveaux-nés, de piquer en épicrânien. Mais encore faut-il que l'adulte présente une veine suffisante à ce niveau et que l'endroit soit dégagé (cheveux "rasés" par exemple). C'est à ma connaissance et selon mon vécu, exceptionnel... "On trouve toujours ou presque ailleurs"...
Désolé pour la longueur et la technicité du post. Toutes mes excuses. Mais visiblement, le sujet semble intéresser malgré tout certaines personnes.
ps : il est évident que ce sujet concerne les prélèvements sanguins et non pas les injections !!
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Dernière modification par prescripteur (06 septembre 2011 à 16:10)
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Dernière modification par musher (06 septembre 2011 à 17:12)
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Dernière modification par prescripteur (07 septembre 2011 à 16:26)
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"L'ensemble de la consultation dure environ 1 heure.
- Vous êtes accueilli par un membre de l'équipe qui vous informe sur le déroulement du dépistage et vous remet un dossier comprenant notamment la notice d'information.
- Après un premier entretien avec un médecin, un infirmier prélève une goutte de sang au bout de votre doigt pour réaliser le test.
- L'obtention du résultat demande un délai de 30 minutes. Pendant ce temps, vous êtes invité à vous rendre dans l'espace d'attente et à remplir un questionnaire anonyme destiné à mieux connaître le public qui fréquente le centre de dépistage, ses attentes et pratiques.
- Au bout d'une demi-heure, le médecin vous reçoit à nouveau pour vous remettre le résultat de votre test, et pour un second entretien, qui permet notamment d'aborder la question des stratégies de prévention adaptées à votre situation."
Voir également ici : http://www.jeunes.paris.fr/checkpoint-u … les-hommes
=> Prescripteur, si tu as une idée de la façon de procéder, pour envisager ce répertoire, n'hésites pas à l'écrire. En tant que médecin, tu peux avoir un contact privilégié, mais...
Je rappelle qu'aucun laboratoire n'est en obligation de justifier, décrire ses techniques de dosage-dépistage et ses moyens techniques (sauf s'il y a erreur professionnelle, et cela remonte à l'Ordre... avant d'aller encore plus loin si besoin est...)
Laissez-moi du temps pour réfléchir à la question et comment faire au mieux. En fait, j'avais composé une première réponse que je n'ai jamais postée : j'évoquais essentiellement le fait du système de groupements de laboratoire qui existe désormais. Bien souvent, chaque labo est un pôle technique spécifique. Si un micro-prélèvement est monnaie courante pour un nouveau-né (quand le labo travaille avec une maternité), le dépistage au bout du doigt, à ma connaissance, est loin d'être une pratique courante, actuellement.
Le système du prélèvement capillaire n'est pas forcément compatible avec les coursiers qui acheminent d'un pôle à l'autre les prélèvements, malgré toutes les précautions prises. Il existe de plus un souci en province ; les labos sont si distants parfois, qu'il n'est pas reconnu (obtenu) de résultat sur ce type de prélèvement. Qu'ils refusent même de les pratiquer (outre le coût, prise en charge qui jouent un rôle) et qu'ils se préservent en effectuant une prise de sang classique (je l'ai déjà écrit). Un laboratoire ne fait pas ce qu'il veut (tous les examens découlent de techniques de référence validées, et quant au coût, de décrets ministériels ; de toute manière, ils sont soumis à des contrôles de qualité nationaux drastiques, heureusement d''ailleurs...).
si toi, prescripteur, ou l'une ou l'un des participants de ce forum a des idées, n'hésitez pas à les écrire. Cela permettra d'aider dans le cheminement... Pour l'instant, je me pose des questions... Je n'ai pas de réponse immédiate à donner. Je ne fais que décrire la situation actuelle...
Amicalement,
Alain W. (je ne laisse pas tomber le sujet...)
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Dernière modification par prescripteur (09 septembre 2011 à 16:59)
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Dernière modification par prescripteur (09 septembre 2011 à 18:56)
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prescripteur a écrit
J'ai regardé sur Internet, il n'y a pas à ma surprise d'annuaire détaillé des labos d'analyse medicale (à moins que j'en ai raté un, si vous connaissez, corrigez moi)...
Je vais mettre un bottin en ligne ; laissez-moi du temps, toutes mes excuses pour le manque de réactivité.
Quant au prélèvement capillaire pour un dosage d'hématocrite, oui, cela est possible. Mais on ne peut pas tout doser sur un prélèvement capillaire. Sachant (désolé encore une fois pour le côté technique du sujet), que la qualité d'une ponction au bout du doigt n'est pas la même qu'une franche prise de sang : il peut souvent y avoir hémolyse (destruction en partie des globules rouges), entre autre.
Que l'on ne peut pas faire de dosage "fiable" d'hémostase (tout ce qui touche à la coagulation sanguine). On peut le pratiquer pour un nouveau-né que l'on va prélever ... au talon d'ailleurs (le débit est plus important qu'au bout d'un de ses doigts, préférence personnelle...).
On pratique un "temps de saignement" au lobe de l'oreille. Mais c'est spécifique au dosage et c'est normal.
Quant à la biochimie, immuno-enzymologie, etc... Si hémolyse il y a (dûe à un prélèvement difficile au bout du doigt), cela pose un souci pour les automates. Il faut donc des techniques spécifiques adaptées qui n'existent pas toutes, loin s'en faut.
Pour vous donner un ordre d'idée, un automate de dernière génération peut effectuer plusieurs examens sur 25 microlitres de sérum sur tout ce qui est dosages précédemment cités. Entre autres, tout ce qui est dépistage d'antigènes ou d'anticoprs (VIH-hépatites). Mais il ne faut pas oublier que certains dosages requièrent toujours une quantité de sérum (voire de plasma) importante, que l'on ne peut obtenir en prélevant "au bout du doigt"... Exemple : Un Western-Blot (confirmation VIH) nécessite 10 ml de sang total...
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Alain Will a écrit
prescripteur a écrit
J'ai regardé sur Internet, il n'y a pas à ma surprise d'annuaire détaillé des labos d'analyse medicale (à moins que j'en ai raté un, si vous connaissez, corrigez moi)...
Je vais mettre un bottin en ligne ; laissez-moi du temps, toutes mes excuses pour le manque de réactivité.
Outre le fait que mon post précédent n'était pas "complet" ni très "précis", toutes mes excuses, je compléterai ou répondrai en fonction des interrogations, voici un bottin de tous les laboratoires de France et de Navarre ; est-ce que le lien est visible par tous ? (cela dépend aussi parfois de la "navigation" que l'on a pu faire via son interface :
http://www.direct-biologie.com/search/s … C0%2C0%2C0
Le chiffre des labos recensés est "exact" du moins correspond à ce que je sais perso, ce qui n'engage que moi, sur le nombre de labm existants en France.
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