Drogues,alcool,benzo et VIOL

Publié par ,
37256 vues, 106 réponses
avatar
Bicicle
Rat de laboratoire
Inscrit le 08 Aug 2011
1701 messages
Ça c'est sûr mélanie !! Les cas de viols d'hommes sont plus rares certes, mais ça existe bel et bien.

D'ailleurs en Afrique, j'ai lu récemment que le viol devient une véritable arme de guerre : que ce soit des enfants, des femmes ou des hommes...

Un exemple ici en Ouganda où des hommes sont violés par les rebelles armées qui viennent piller, tuer et ravager les villages, en violant au passage hommes, femmes, enfants confondus...

Un 2eme article : le viol, arme de guerre.


Bon, là  ça concerne le viol comme arme de guerre dans les pays en conflits, mais ça n'empêche que ça témoigne bien du fait que les hommes ne sont pas à  l´abri de malades mentaux bons à  enfermer.

"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

Hors ligne

 

le gecko homme
Banni
Inscrit le 01 Dec 2010
582 messages
Excuse-moi Mélanie, mais ta réponse me choque un peu. Se réveiller à  coté d'un mec qu'on ne connaît pas et qui t'a bourré le cul toute la nuit quand tu es un mec toi même, que tu sois homo ou pas, c'est pas cool. Toi tu es hétéro et c'est d'une relation hétéro, mais non consentie (un viol) dont tu te plains. Attention aux raccourcis.

La dope fait mieux passer les moments sans argent que l'argent, les moments sans dope.
(Fat Freddy in Freak's brothers)

Hors ligne

 

avatar
melanie&frederic
Psycho junior
Inscrit le 28 Oct 2010
264 messages
Oui,c'est vrai c'est con comme raccourci mais sur cette discussion ,il n'y avait que des hétéro a ma connaissance.Je sais bien qu'un homo le vivrai aussi trés mal,je le sais bien,mais je voulai qu'ils puissent s'imaginé une situation ou dans un état normal,ils ne se seraient pas retrouvés .
Une personne homosexuel a qui cette situation arriverai,lui le vivrai trés mal mais les gens autour (certains,pas tous) penserai comme ils me l'ont fait comprendre plus haut,qu'il était bien bourré et que il regrette juste d'avoir coucher avec ce mec parce qu'il  n'est pas aussi beau qu'il le croyait,c'est tout,les gens ne vois pas cela comme un viol,j'en parle par experience.
Mais un hétéro,les gens se diront qu'il ne ment vraiment pas sur cette amnésie,qu'il n'aurait en effet jamais passé a l'acte si il aurait été conscient.
Voila pourquoi je parlai seulement des hetero
Sinon, tu parles de viol dans cette situation,pour certains ici, cela n'est pas un viol

Dernière modification par melanie&frederic (24 janvier 2012 à  16:00)


Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

Hors ligne

 

avatar
Bicicle
Rat de laboratoire
Inscrit le 08 Aug 2011
1701 messages
Le Gecko : c'est exactement pareil, l'exemple de mélanie est très bien choisi : que le mec ou la nana se fasse violer par un homme ou une femme, c'est exactement pareil pour le coup. Le résultat est le même, gay ou pas gay, souvenir ou pas souvenir, etc etc.

J'ai pas trouvé choquante la réponse de mélanie, au contraire, c'est exactement pareil entre un mec qui se ferait péter le cul toute la nuit par un taré ou une nana qui se ferait mettre par un mec tout aussi taré. C'est certes un peu cru, mais un viol ça n'a - me semble t-il et tel que je peux le concevoir - rien d'idyllique ni de "fleuri" ou mignon...

"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

Hors ligne

 

le gecko homme
Banni
Inscrit le 01 Dec 2010
582 messages
Excuse-moi Bicicle, mais je crois que tu n'avais pas bien lu la réponse de Mélanie qui avait écrit : "imaginé vous ,vous réveillant dans le lit d'un mec qui vous a fait le cul toute la nuit alors que vous tes pas homo". Autrement dit, si le mec est homo, et ben, c'est pas trop grave, car il doit adorer se faire bourrer le cul et peu importe à  qui appartient la bite. Je trouve que c'est de l'homophobie primaire C'est comme un mec qui dirait qu'une nana mignonne et un peu sexy recherche forcément du cul et que si elle se fait violer et bien c'est de sa faute, elle l'a bien cherché car elle n'avait qu'à  pas s'habiller trop sexy".

La dope fait mieux passer les moments sans argent que l'argent, les moments sans dope.
(Fat Freddy in Freak's brothers)

Hors ligne

 

avatar
melanie&frederic
Psycho junior
Inscrit le 28 Oct 2010
264 messages
Ben je crois que j'ai donné mon explication,désolé mais je suis pas homophobe.
Et se que tu explique sur la fille en mini jupe,ouai ici certains pense ça malheureusement.
Et ouai comme je te l'ai dit ici,on parle avec des mecs que je pense etre tous hétero,et je voulai juste qu'il puisse d'imaginé cette situation de leursfenetre.Apres désolé si tu comprend rien de se que j'essai d'expliqué,en tout cas je ne suis pas homophobe

Dernière modification par melanie&frederic (25 janvier 2012 à  17:39)


Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

Hors ligne

 

le gecko homme
Banni
Inscrit le 01 Dec 2010
582 messages
Ne t'inquiètes pas Mélanie, j'étais juste étonné de la réaction de Bicicle. Quant aux mecs trop cons, malheureusement, il en existe beaucoup (évidemment, je ne dis pas ça pour toi Bicicle). Comme a dit je ne sais plus qui : la connerie humaine (masculine ?) est une de ces choses qui donnent une bonne impression de l'infini (la phrase est approximative, même si l'idée est là ).
Allez, bonne soirée à  toutes et à  tous.

La dope fait mieux passer les moments sans argent que l'argent, les moments sans dope.
(Fat Freddy in Freak's brothers)

Hors ligne

 

bluenaranja
Nouveau Psycho
Inscrit le 26 Oct 2011
89 messages
Bonsoir,

A titre perso, je voulais juste dire que moi, cela m'a énormément aidé de lire et d'entendre le témoignage d'autres personnes qui avaient vécu un viol. Savoir qu'eux aussi ont eu beaucoup de mal à  mettre des mots dessus. Ce qu'ils ont traversé.

C'est d'ailleurs pour ça que j'en parlais dans ma présentation- oui, c'est bizarre, je m'en rends compte à  présent - je n'en avais pas parlé pendant très longtemps - et j'en étais arrivé à  un nouveau point, où je le vivais mieux, donc j'ai eu le besoin d'en parler - et aussi parce que c'est lié à  ma prise de drogues.
A mon addiction, à  l'auto destruction.

Je l'ai hyper mal vécu, parce qu'en plus, c'est arrivé au moment où j'essayais d'échapper à  l'emprise de mon père et de me reconstruire, et ça m'a juste détruit. L'impression que j'étais maudite en grand.
Lire le témoignage d'autres filles-garçons, ça m'a aidé dans le sens où j'ai reconnu les choses que j'avais ressenti, j'ai pu les nommer, me rendre compte que je n'étais pas seule et que quelque part, c'était normal d'être traumatisée, normal d'avoir peur du sexe, normal de se sentir coupable. Et c'est pour ça qu'à  mon tour j'en parle.

Perso, je me sentais coupable parce que, quand les gens avec qui j'étais m'ont demandé si je voulais qu'ils me raccompagnent à  la fac en voiture, j'ai dit non - pour pas les déranger - il était pas tard, quartier tranquille, et je voulais prendre le bus.
Aujourd'hui encore, vingt ans plus tard - !!! - quand j'en parle, obligatoirement, il faut que je dise qu'il était pas tard et que le quartier était tranquille, c'est grave là  où la culpabilité va se loger. Comme si, pour avoir voulu prendre le bus, j'étais responsable de ce qui s'est passé.

En fait, autant que le viol, c'est d'avoir accepté l'idée que j'allais mourir qui a été traumatisant. A un moment, j'ai "choisi" - je ne pouvais plus lutter, il allait me tuer, alors ou je mourrais en le suppliant ou je mourrais dignement. J'ai choisi l'option numéro deux, et je suis "partie", mon corps était là , mais pas mon esprit.
Me retrouver vivante, avec en plus ça dans la tête, ça été terrible. Quelque part, je lui en voulais plus de pas m'avoir achevée que de m'avoir violée. Et le mois qui a suivi, j'ai fait n'importe quoi, j'ai cherché la mort, mais dans un état second. Même après une thérapie - qui m'a permis d'extérioriser tous les sentiments et les pleurs que j'avais refoulé - je suis incapable d'établir un ordre chronologique. Comme un cauchemar, avec juste des flashes ici et là .

Je n'en parlais pas, je crois que je n'arrivais même pas à  me l'avouer à  moi-même, je n'étais que douleur. A tel point qu'à  un moment où j'étais à  la fac, une fille est venue me voir en me disant en gros :" Je vois bien que tu vas mal, tu n'es plus comme avant, j'ai été violée quand j'avais treize ans et je crois qu'il t'est arrivé la même chose" et moi j'ai dit non, non, tout va bien, j'ai même ri et souri pour lui montrer que tout allait bien.

Je supporte vraiment plus la violence, les cris, les coups, ça me rend hystérique - je fais bien attention à  pas me mettre dans ce genre de situation et aujourd'hui encore, je regarde pas les films interdit au moins de douze ans. C'est con, mais même ça, je peux pas. La violence, le sang, les coups, je sais ce que c'est, et ça m'amuse pas de la regarder. Pendant des années, je supportais pas de voir des couteaux genre cran d'arrêt ou rasoir. Je supportais pas de voir des gens attachés.

Mais aujourd'hui, je sais que quelque part, le fait que ce soit un inconnu armé, même si j'ai eu la trouille de ma vie, ça a simplifié les choses. Et aussi le fait que j'avais déjà  eu une vie sexuelle avant. Sexuellement, je savais qui j'étais et ce que je voulais.
Pour l'avoir lu et en avoir un peu parlé, j'ai l'impression que c'est encore plus compliqué quand cela arrive à  des gens qui n'ont eu aucune expérience - je parle même pas des enfants ..... - parce qu'ils ne savent pas ou si peu qui ils sont sexuellement. Enfin je crois. Et du coup, c'est encore plus ancré en eux qu'ils ont provoqué la personne - et quand c'est quelqu'un de proche ( c'est hélas trop souvent le cas ).
Ou comme toi Mélanie, qui sait qu'il s'est passé quelque chose sans savoir quoi exactement, comment travailler là -dessus puisque tu n'as même pas d'images sur lesquelles mettre des mots ? Je comprends trop bien que cela puisse te ronger.

Et après il faut vivre avec, et aussi vivre avec ce qu'on a dit ou fait pour survivre, parce qu'à  ce moment-là , on est vraiment dos au mur. Et après on a tout le temps d'y repenser et de tout analyser.
Sachant que la plupart du temps, l'agresseur se déconnecte de ses sentiments humains et prend la victime pour un véritable objet sexuel - c'est tellement plus facile.

Aujourd'hui, j'arrive à  en parler sans pleurer, sans même ressentir trop d'émotions, juste un peu le coeur serré, et rien que ça, j'en suis fière, parce que j'ai du faire un sacré  boulot pour me convaincre enfin que j'avais le droit de vivre. Vivre et être heureuse.

C'est là  aussi où la famille, les amis jouent un grand rôle. Cela m'a fait un bien fou de pouvoir en parler avec certains amis.
La réaction de la famille, quand on arrive enfin à  le dire, et qu'on se fait traiter de menteur. Parce que c'est trop dur à  accepter.
Ou cette fille de treize ans qui avoue à  sa mère qu'elle a été violée et sa mère répond : Mais tu t'es pas défendue ?? T'as rien fait ?
Le poids de ces mots !! Et quand j'ai dit à  cette mère, tu te rends compte à  quel point c'est blessant pour ta fille de lui avoir dit ça, et elle qui répond : " Oh mais j'ai dit ça parce qu'elle est forte hein, elle sait se battre !" Que dire devant tant d'incompréhension et de connerie humaine...
Arriver à  en parler pour se faire jeter ou juger, que ce soit par ses proches ou ses amis, c'est un peu la double peine.

Mais j'en parle pas pour faire le héros ou étaler ma misère, j'en parle parce que ça arrive trop souvent, que c'est encore un sujet tabou, qui met les gens mal à  l'aise et on a toujours l'impression que ça n'arrive qu'aux autres.
J'en parle parce que, si ces mots peuvent aider une seule personne, ça sera déjà  ça, et quelque part, ça transformera toute cette merde en quelque chose de moins négatif.
Et en parler, c'est la seule chose qui nous reste, à  nous les victimes, pour essayer de reprendre le contrôle, en racontant l'histoire. Et savoir que ce n'est qu'une étape pour aller mieux, ne pas s'incarner ad vitam dans ce rôle de victime non plus.

Et comme c'est parfois difficile, quand on a vécu ça dans sa chair, d'élever nos enfants sans trop les protéger, les laisser libres de leurs choix et de leurs rêves, leur garder leur part d'innocence et de foi en l'humanité.

Bonne soirée
bluenaranja

Dernière modification par bluenaranja (25 janvier 2012 à  19:29)


U talkin' to me ?

Hors ligne

 

avatar
mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
Inscrit le 10 Mar 2009
9631 messages
Mélanie, fais attention car il ni a pas que des hétéro ici.

Hors ligne

 

avatar
melanie&frederic
Psycho junior
Inscrit le 28 Oct 2010
264 messages
Non,je sais bien,puisque moi meme je suis bi,akéane aussi et alain.Je sais,mais Alain n'a pas participer au débat
Et mon message étais avant tout destiné a Iligor,gone et IPU

Dernière modification par melanie&frederic (26 janvier 2012 à  18:53)


Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

Hors ligne

 

avatar
melanie&frederic
Psycho junior
Inscrit le 28 Oct 2010
264 messages
Bluenaranja,
merci d'avoir eu le courage de témoigné.Certaines choses dans ton témoignage me fais écho au plus profond de moi:
la famille,le regard qu'ils portent sur le viol

Enfaite,je n'avai pas l'intention dans parler puissque le sujet ici est le viol sous états alcoolique ou drogué,mais vue que tu t'ai livré a nous,je vais faire de meme.

J'ai subit des violences sexuel quand j'avai 4  ou 5ans par le fils de nos voisins,qui était agés a l'époque de 16 ou 17ans.
Enfaite ce qui m'est arrivé exactement,je n'en sais rien.Je me souviens seulement d'avoir été dans la salle de bain de chez lui,qu'il a sortit son sexe et ma demandé de le touché,ensuite plus rien.Esque je l'ai fais?Esqu'il a été plus loin?
Je me souviens aussi de la fin ou il me fais sortir de la maison en passant par le garage,je suis en bas des marche et il me dit de ne rien dire a personne.

Ma mère est décédé,mais mon père vis toujour a coté de ses voisins,le fils ne vis plus avec eux mais je le croise régulièrement quand je me rend chez mon père.

C'est trés dur pour moi et j'ai demander a plusieur reprise a mon père de déménager,mais il ne veu pas.
Je lui ai avoué une fois ce qu'il c'etait passé sur un coup de colère.
Ma soeur était aussi présente.
Ils m'ont répondu tout les deux que mon père n'y est pour rien,qu'il ne savait pas et que je devai arréter de vivre dans le passé.

Mon père n'a jamais déménagé,il vois se mec régulièrement et il fait comme si de rien n'était.
Mon père me parle meme de lui parfois,comme si il cherchait a me faire du mal

Je ne peu plus voir mon père en peinture,on se vois seulement pour la petite,mais je ne peu pas m'empéché de lui parlé comme a un chien,je n'ai plus de respect pour lui.

Je l'aime toujour malgré tout mais il ne nous jamais protégé,jamais.

Ma sexualité a été malsaine pendant longtemps,je n'avai aucuns respect pour mon corps.
Aujourd'hui c'est l'inverse,j'ai choisi un conjoint qui aime peu le sexe,que je sais fidele et qui ne m'oblige a rien.Enfaite ,son manque de désir me gene,mais en meme temps celà  me rassure aussi.C'est trés compliqué

Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

Hors ligne

 

stephanie1989 femme
Nouveau membre
Inscrit le 15 Sep 2013
1 message
bonjour a tous je ne sais pas exactement ce que je fais car je ne sais pas comment en parler et si sa sert vraiment a quelque chose il y a bientôt 4 mois je me suis fais "viole" je met se mot entre guillmet car je naime pas se mot et je narrive pas vraiment à  realiser, bref dc il y a bientôt 4 mois je me suis fais viole par mon ex compagnons et aussi père de ma fille , sa ces passer car il n'acceptai pas ma separation et le faites que je sois tomber amoureuse de quelqu'un d'autre qui es en plus un ami que l'on avais en commun .
sa fesais 5ans que l'on etais ensemble et pdt 4ans j'etais sous antidepresseur et med pour dormir etc et je me suis rendu compte a plusieurs reprises que le matin j'avais des bleus entre les cuisses et que jetai nue et vu que jaitai sous medoc je ne me souviens de rien
et il y a ' mois la je navais rien pris se jour la car bin rupture sad il es ariver ma frapper et a fais son affaires
depuis j'ai du mal a dormir et jai peur daller me coucher je fais des cauchemard atroce c affreux
et je ne prend plus rien car mon amoureux deteste sa et sa me manque car je sais que aves mes med je ne penssai a rien , la premiere semaine d'arret etais atroceeeee sueur cauchemard vomissement dépressions bref la total mais quesque jaimerai en ravoir pas de bol les médecins ne veulent plus rien me prescrire vu que 4 jours apres le viol jai avaler ' boite avec vodka bierre etc un bon petit cocktails molotof :) et pafff au chu et apres il on voulu minterner mais depuis cette petite betise jai perdu trop ma memoir sa revient doucement mais sans plus la mizere ...
bref voila vous connaiser ma vie lol

Hors ligne

 

avatar
Schatten femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Jan 2013
60 messages
Bonjour Stéphanie,

Tout d'abord tu n'as pas à  culpabiliser, lorsque tu parles d'une TS.
Je ne comprends pas pourquoi tu ne peux plus bénéficier d'un tt, il faut que tu voies quelqu'un d'urgence, je pense.
Et puis tu sais se faire interner comme tu dis ça n'a rien de honteux, j'ai moi même accepté une hospit il y a 5 ans, parce que je n'en pouvais plus, j'avais refoulé trop de choses, je m'étais créé un personnage pour échapper à  mes souvenirs, je buvais en semaine au bahut, je fumais 15 buzz d'affilé quand ça n'allait pas, je buvais le week end, aux repas de famille, enfin tous les prétextes étaient bons pour me prendre une mine ou pour au moins être joyeuse, et je cachais tout ça sous le masque de la rebelle, je me prenais pour la fille la plus tarée, la rebelle ultime.
Parfois j'avais des flashbacks, mais je mettais ça sur le compte d'autre chose, ça arrivait quand je n'avait pas le moral, stress intense etc... En 2007 je suis restée 9 mois en plein brouillard, sans tt, après une grosse crise en festival, recadrée par mes parents qui ne comprenaient pas ce qui n'allait pas, j'ai pissé dans un verre aux urgences, tout y est passé, plus de consos refuge.
Interdiction de voir ma meilleure pote avec qui nous achetions notre beuh/ ou shit et l'alcool en commun.
J'ai vu une psychiatre à  partir d'avril ou mai 2008 avec un léger tt comme béquille psychologique, au bout d'un an en juin 2009, elle a ma fait craché le morceau sur ce qui m'était arrivée lorsque j'étais gamine, mais vu mon état elle ne pouvait plus m'aider, j'ai donc accepté cette hospitalisation. Ma vie est bien plus belle depuis! Et mon copain que je venais de rencontrer ( il aurait très bien pu prendre ses jambes à  son cou) m'a beaucoup aidé. Aujourd'hui je sais que mon vécu me laisse une certaine sensibilité, une grande émotivité, je me disperse parfois, mais je persévère!
S'il te plaît ne reste pas seule, fais toi aider au moins sur le plan psychologique.
Je n'ai toujours pas pardonné le malade qui m'a fait ça, parce qu'il est toujours libre.
Cependant, je ne portes pas plainte, parce qu'il y a prescription, et puis parce que sa place serait plutôt dans une unité spécialisée en hp qu'en taule.

Hors ligne

 

avatar
Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
Porter plainte peut avoir deux intérêts.

Tout d'abord, éviter que cela se reproduise.

Puis, mais la on rentre dans l'intime, l'envie de demander réparation, et j'entends bien qu'il n'y a jamais de réparation équivalente aux dégâts commis possible.
C'est du domaine du symbolique, et difficile a faire, a vivre.

C'est quasiment impossible pour d'autres, et j'entends bien pourquoi.

En HP plutôt qu'en prison, pourquoi pas. Il porte évidemment un fardeau au fond de sa folie.

J’espère qu'il ne persévère plus au moins. La prescription sur le sujet ne se pose pas.

Dernière modification par Ricoson (15 septembre 2013 à  18:55)


Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

Hors ligne

 

avatar
Schatten femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Jan 2013
60 messages
Tu as bien résumé difficile à  vivre,il n'y a pas de compensation, on ne pourra pas me restituer un équilibre "normal", il faut assumer la procédure et c'est surtout source d'angoisse!
Enfin je sais que plus personne ne lui confie d'enfants...
Mais il faut je le répète que Stéphanie reçoive une aide!

Hors ligne

 

avatar
Shaolin femme
Modératrice à la retraite
Inscrit le 20 Sep 2009
3454 messages
Bonsoir Stéphanie.

stephanie1989 a écrit

je me suis fais "viole" je met se mot entre guillmet car je naime pas se mot

Je comprends bien que tu n'aimes pas prononcer ce mot, mais il n'y en a pas d'autres sad Moi aussi, quand j'avais à  en parler, je trouvais une manière différente de l'exprimer car je n'aimais pas utiliser ce terme.
Par contre, je te reprends sur une chose, que mon psy m'a aidé à  comprendre: tu ne t'es "fait" violer, tu as été violée. Toi tu n'as rien "fait", tu as subi, et ce n'est pas du tout la même chose.

Je ne vais pas te dire "vas porter plainte", ce n'est pas à  moi, ou à  quiconque, de te dire ce qu'il faut que tu fasses.
Je peux juste te dire que dans mon cas, je n'ai pas voulu affronter tout ça, surtout vise à  vis de ma famille qui le connaissait, je voulais juste oublier.
Aujourd'hui, il y a prescription, et je regrette bien de n'avoir rien fait.
Alors, oui c'est dur de franchir les portes d'un commissariat, mais quelque part, ça aide à  se reconstruire plus vite.
Tu peux déjà  aller demander l'avis d'un avocat, il y a aussi les associations de victimes d'agressions sexuelles qui pourront d'aider dans d'éventuelles démarches, et te soutenir psychologiquement.
L'important est que tu ne restes pas seule face à  ça, et que tu ne te renfermes pas sur toi même.

On est là , en tout cas, si t'as besoin de vider ton sac.
Amicalement.

Shao


Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

Hors ligne

 

avatar
bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
je vois que stephanie a peur de ne pas être cru à  cause de ses troubles de mémoire; il se peut que face aux flics en effet tout cela devienne difficile à  dire..essaies peut être d'abord de voir avec un psy, pour te préparer à  porter plainte si telle est ta decision ; sinon faire le point et ne plus te laisser couler seule face à  un gouffre

l angoisse est le vertige de la liberté

Hors ligne

 


Remonter


Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Pied de page des forums