mon double TR d'Amsterdam: LSA et Psilocybe Mexicana truffe

Trip report LSA + trip report Psilocybe Mexicana truffe
05 07 2020 au 06 07 2020
Ici prophète

Substance :
Space-e trance & Energy (5pills)
Content 1 capsule:
•    Hawaiian baby woodrose 100mg
•    L-Tryptophan 50mg
•    Caffeine 40mg
•    L-tyrosine 30mg
•    Theobromine 15mg
Psilocybe Mexicana truffe (7.5g)

( que des psodos )
+ merci à manouna, mon amour, pour avoir corriger mon orthographe <3

Situation:
Vendredi, le 4 juillet, moi et cinq autres amis sommes partis à Amsterdam pour 3 jours afin de nous s’amuser ensemble. Il y avait moi (hilluw), Eli, Dilaw, Émi, Giaco, Edm. Notre voyage était organisé, on avait réservé les musées que nous comptions visiter et étions super motivés.
Mes trips se sont déroulés du dimanche au lundi, après minuit.

Il n’y avait pas vraiment d’horaire. Durant mes trips, je n’avais pas vraiment conscience du temps, mais je me rappelle seulement de certaines heures emblématiques qui m’ont marqué quand je vérifiai mon téléphone.

LSA :
On se réveilla à 8h dans notre auberge de jeunesse, on déjeuna et on partit prendre le métro pour notre réservation au Rijksmuseum qui était pour 9h30. Nous entrâmes dans le musée, et avant de poser mon sac aux vestiaires, je décidai de pop une pill, juste pour vivre l’expérience calmement dans le musée, mais je ne m’attendais à pas grand-chose — juste une faible dose de LSA, comme je l’avais déjà expérimenté chez moi. On visita le musée et je ne sentis rien excepté peut-être de faibles moments de « pleine conscience » mais rien de concret. Le musée était vraiment intéressant. J’aime l’art et les différentes cultures, mais nous étions tous fatigués à la fin et décidâmes donc de partir dans les alentours de midi.
Il était midi, nous étions tous à la sortie du musée, je ne sentais rien et étais déçu mais pas étonné, alors je décidai, indépendamment, sans prévenir les autres, de prendre toutes les pills en une fois. Je mis donc les 4 pills d’un coup dans ma bouche et les avalai avec de l’eau. Je ne sais pas trop à quoi je pensais, c'était juste je n’avais pas peur même si, sur le sachet, il était bien écrit de ne consommer qu’une pilule par 24h ; ça ne me faisait pas peur, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais je voulais voyager et vivre quelque chose qui était proche du LSD. GROSSE erreur de ma part : je ne prévins personne. Je ne voulais pas prévenir mes amis ; je voulais vivre mon expérience seul et je savais que je serais capable de tout contrôler — j’en avais la certitude. On parla d'où aller manger et, finalement, on se divisa en deux groupes : moi, Dilaw, Edm et Giaco au Burger King, puis Eli et Émi, une friterie. Nous nous divisâmes et nous regroupâmes plus tard. Ça y est, nous étions arrivés au Burger King, et Giaco, moi et Dilaw décidâmes de prendre un menu commun de 30€, histoire de nous nourrir ; j’avais faim. Edm, lui, prit ce qui lui plaisait. On s’installe au dernier étage du fast food. On mangea, tout allait bien.
12 :51
Ce fut un des rares moments où je vérifiai mon téléphone. Je regardai la lumière (l'éclairage du Burger King), elle m’attira tellement et était tellement différente, à ce moment-ci je compris que j'étais en train de monter et que maintenant, je rentrais dedans. Je décidai de dire à mes amis que la lumière était différente et que j'étais sous LSD (et non sous LSA parce qu’ils ne connaissent pas et ce sont 2 molécules proches). Je commençai à avoir des nausées, alors je pris direct un médoc pour pas vomir et finis mon eau. Je n’arrivais plus du tout à manger, je n’en pouvais plus et n’avais plus du tout faim alors que de base, j’étais affamé. Je descendis aux toilettes, mais elles étaient payantes alors je remontai et Giaco me passa 70 sous pour que j’y aille. De base, je pensais que j'allais vomir mais, finalement, je me retins. Je fis pipi puis remplis ma bouteille d’eau. Je bus, et berk ; l’eau était dégueulasse et chaude, je jetai tout directement. Je me regardai à travers le miroir. J'avais les pupilles énormes. Je remontai et surprise, Eli et Émi sont là. Mes autres amis ne les avaient pas prévenus que j'étais en plein trip. J’insistai pour qu’on parte en expédition à un Carrefour chercher de l’eau ; j’avais super soif. Je n’arrêtais pas de dire à Eli de me regarder dans les yeux, je ne voulais pas lui dire moi-même que je trippais, je voulais à tout prix qu’il le devine. Je lui répétai en permanence de regarder dans mes yeux mais il ne comprit pas.
On descendit, on alla au Carrefour qui était juste à côté. Je faisais toujours des signes à Eli mais il ne comprenait pas. J'étais avec Dilaw et Elio j’achetai mon eau et un paquet de Tuc pour plus tard. C'était bon, on partit.
J'étais dans la rue des magasins, je regardai les gens et là, tout changea ; il se passait plein de choses dans ma tête. D’abord, visuellement, je regardai le sol et c’était tellement différent et inhabituel. Le sol paraissait plus détaillé mais surtout, quand je regardais droit devant moi, j’avais l’impression d’être super concentré sur le centre de ma vision, mais que tout autour tout perdait son importance et se désintégrais petit à petit, était vraiment petit et ça partait vers les côtés. Mentalement, il se passait plein de choses, j'étais dans la tête dans gens. J'étais connecté avec les gens, je comprenais leurs émotions, leurs sentiments, et ce qu’ils pensaient de moi. J’avais déjà vécu des connections spirituelles, surtout sous cannabis, mais celle-ci était toute nouvelle et vraiment différente. Cette connexion était différente de celle que l’on pourrait avoir avec le LSD, parce ce que sous LSD, tu n’es connecté qu’avec le partenaire avec qui tu trippes, mais là, j'étais connecté avec tout le monde sans forcément le vouloir, je me baladais dans leur esprit.
Mes amis allèrent dans un magasin en attendant que Dilaw et moi nous posions dans un coin de la rue et discutions. Je lui parlai de cette connexion, du fait que je voulais me connecter à lui et je comparai ça à la beuh mais il avait vraiment du mal à comprendre. J'étais vraiment content qu’il reste avec moi, je le comprenais mais lui ne me comprenais pas. Toutes les lumières étaient plus frappantes, tout était beaucoup plus clair dehors, tout était plus vivant, comme si la vie ne dépendait pas d’un cœur qui bat mais de la valeur qu’on donnait aux sujets.
Je voulais trouver un banc, j’avais besoin de m’asseoir alors on décida de ne pas attendre les autres et de partir en expédition pour trouver un banc, on traversa une ruelle, une route et voilà, on avait trouvé un banc rien qu’à nous. On s’assied et discuta. Je lui demandai si ça se voyait de loin que j’étais dans un trip, je lui répétai souvent la question mais à chaque fois, il me répondit que non, pas du tout. Les gens marchaient dans la rue, je les regardais dans les yeux et compris directement le jugement qu’ils avaient sur moi. Certains comprirent que je n'étais pas sobre, d’autre ne faisaient que passer. C’était vraiment incroyable, ce qui se passait dans ma tête. Beaucoup de gens me trouvaient moche, beaucoup n’aimaient pas ma façon d’être mais ça ne me dérangeait pas, je me sentais moi-même. J’eus du mal à connecter Dilaw avec moi, j’avais besoin de mes psychonautes habituels, Luca ou Lucille, avec qui je trippais d’habitude et avec qui je me connectais mentalement. J’avais également vraiment besoin de mon âme sœur, de lui parler et de lui partager ça, et de rester ensemble pour toujours. Je leur envoyai des messages. Eli arriva, il était là, il nous avait trouvé et nous rejoignit. Je suis content qu’il soit là. J'étais content que Dilaw et Eli soient avec moi ; ils sont très protecteurs et s’occupent vraiment bien de moi. Eli dit qu’il fallait qu’on rentre, il dit qu’il était fatigué qu’il voulait se reposer à l’auberge de jeunesse, mais je sus qu’il avait dit cela pour que je m’y repose moi, puisque j'étais rentré dans sa tête pour le comprendre. J'étais content. Je partageai ma musique avec Dilaw, et il y en avait une en particulier que je voulus lui faire écouter que j’avais déjà fait écouter à Luca en étant connecté sous beuh et qui lui avait énormément plu : « Pussywagon ». Dilaw écouta, il fit semblant d’aimer mais il ne savait pas que j'étais dans sa tête et que je savais qu’il n'aimait pas, mais je ne lui en voulais pas. Il s’agissait d’un mélange de jazz et de cloud —bref, pas son style. Je l’écoutai en boucle, jusqu'à ce que les autres arrivèrent enfin. Maintenant, une mission nous attendait, on devait rejoindre les filles.
On s'était donné rendez-vous avec les filles près d’un smartshop, elles nous appellèrent. On était à 7 minutes de ce magasin et elles étaient à 4 minutes. Nous nous retrouvâmes là-bas. Gros problème : le smartshop n’existait plus. Je me dirigeai à l'aide de Google Maps, mais j’étais hyper confus à propos de la fermeture du magasin, alors je décidai d’aller dans un autre qui était assez bon. Je marchai avec Giaco, je lui demandai de me guider parce que je n’avais plus confiance en moi. Mes émotions étaient confuses, je n’avais plus du tout confiance en moi, donc je redemandai en permanence à Giaco si c’était le bon chemin, et lui me répondait toujours oui. Les filles ne nous suivaient plus. J'étais hyper perdu mais après, on les retrouva tous dans un smartshop à côté. Les filles étaient quatre. Je ne pouvais plus les guider, je n’y arrivais plus, j’avais un blocage total alors je donnai l’adresse à l’une d’entre elles. Je leur expliquai que j'étais sous LSD (encore une fois, pas sous LSA) et elles ne comprenaient pas pourquoi j’avais l’air aussi normal, mais elles ne savaient pas tout ce qui se passait dans ma tête. Il s'y passait plein de choses, alors je leur dis simplement de ne pas chercher. Il y avait Cami, je la regardai et étais dans sa tête. Je compris qu’elle souffrait et qu’elle n’aimait pas du tout ce qui se passait.  Ensuite, on sortit et arriva au smartshop. Une fois là-bas, on discuta avec le vendeur et il était vraiment superbe, il nous expliqua tout, mais surtout aux filles puisque que moi, j'étais déjà bien informé, et il le fit même en espagnol parce que l’une d’entre elles parlait espagnol. On acheta 2 boîtes de 15mg de Psilocybe Mexicana. On divisa ensuite nos doses en quatre, comme on allait être 4 à tripper, et on prit donc chacun 7,5g. Les filles voulaient tripper sur-le-champ alors que moi, je préférais attendre la nuit, que mon trip actuel soit « descendu ». Comme l'avait dit le vendeur, je leur expliquai d’aller dans la nature, dans un parc et de s'y mettre bien et laisser couler. On se divisa. Les filles partirent de leur côté, trois voulaient tripper et une en avait seulement marre des autres mais s'apprêtait à les supporter.
Nous nous retrouvâmes entre garçons, et là, ce fut la totale dépersonnalisation. Tout se remit en question, je compris que j’avais bien cassé les couilles de mon équipe donc je fermai ma gueule, je pensais beaucoup en marchant. Je les suivis pour aller au musée de la Heineken, je mis ma main sur mon cœur mais ne le sentis pas du tout battre. Je me demandai si j'étais déjà mort et que tout depuis le début n’était qu’une simulation, j'étais encore dedans et ça ne redescendait pas. Je savais que je ne baddais pas, que je n’arrivais plus à badder, même si au final, je meurs, je savais qu’il fallait rester positif pour ne pas badder parce que je savais que je ne finirais pas comme ça. J'ai vraiment du contrôle sur mes trips. Il se passait plein de choses dans ma tête, c'était un total débat avec moi-même.
17 :10 –
On avait 20 minutes d’avance, le trip était moins fort, mais je ne sentais toujours pas mon cœur et n'étais toujours pas redescendu.
17 :30 –
On rentre au musée, j'étais en descente, mais ça allait, je fermais ma gueule et en appris sur la Heineken même si moi, ça ne m’intéressait pas particulièrement. On visita, on reçut des bières gratuites, et je donnai la mienne à mon ami.
Ensuite, on eut une croisière. On visita la ville depuis un petit bateau. Eli me demanda si le bateau bougeait alors qu’il était sur place, ce à quoi je répondis que non, parce que je savais que le bateau ne bougeait pas mais pourtant, j’avais totalement la sensation que nous étions en mouvement avec des vagues qui tapaient sur la coque.
Après la virée, le bateau nous a déposé de l’autre côté d’Amsterdam, on monta sur une tour (c'était la dernière activité qu’on avait réservée) et de là, on avait une vue sur toute la ville. J’admirai le coté qui était composé de forêt et ce fut à cet emplacement que je décidai de tripper cette nuit-là avec mes truffes.
Le LSA descendit, mon premier trip était fini.

On décida de rentrer à l’auberge de jeunesse qui était juste à côté, et on se reposa. Après un petit peu de temps, nous repartîmes en ville pour manger et ensuite rejoindre les filles. Au début, on voulait aller à un restaurant mais, finalement, on est juste partis au McDonald's. Tout le monde a mangé, sauf moi, afin d'avoir le ventre vide pour mes truffes — mais heureusement, j’avais acheté des Tucs pour les manger plus tard. Puis, voilà que les filles arrivèrent. Il n’y avait que celles qui n’avaient pas trippé, sauf une qui avait vomi ses truffes. Directement, elle m’expliqua comment ça s’était passé. Au total, il y avait sept filles, dont trois qui voulaient tripper, mais dont seulement deux avaient réussi, puis quatre autres qui étaient à Amsterdam pour s’amuser sans drogue. Les deux filles qui avaient trippé ne sont pas venues ; elles sont restées à leur hôtel car elles sentaient encore des effets. Des vidéos ont été prises, on me les montra, m’expliqua et me raconta tout.

Leurs trips :
Quand on s’était divisés, les filles étaient parties de leur côté. Elles étaient quatre de base, mais Cami les laissa seules dans le parc pour qu’elles trippent entre elles. Comme on leur avait recommandé, elles partirent dans un parc, plus exactement celui à côté du musée Van Gogh. Elles s'installèrent et mangèrent leurs truffes avec du chocolat. L'une d'entre elles n'y arriva pas du tout et vomit tout dans son coin, laissant seulement 2 d’entre elles triper. Il leur aura fallu une heure de montée pour ressentir les effets, mais au final, c’est monté. C’était leur premier trip psychédélique. C’était le trip le plus puissant de leur vie. Très visuel, sensoriel et mental. Elles criaient être connectées, qu’elles se comprenaient sans se parler mais étant liées. Leur toucher était complètement différent, elles redécouvraient les sensations, elles étaient allongées au sol et touchaient l’herbe, pour elles c’était comme du cannabis, elles avaient l’impression de voir, de toucher et de sentir du cannabis. Elles n'arrivaient plus du tout à se relever et à marcher droitement, elles rampaient au sol, avaient plein d'hallucinations visuelles. Elles rigolaient beaucoup, étaient en totale euphorie mais, à certains moments, elles s'en défaisaient et revenaient dans la réalité. C’était comme des montagnes russes ; parfois, elles étaient totalement dans le trip sans se souvenir de la réalité, et parfois, elles revenaient à la réalité et commençaient à se sentir mal et à en avoir marre de tripper et n'assumaient plus. Elles n’avaient aucun contrôle sur leur trip. Beaucoup de vidéos ont été prises, mais on ne m’a pas tout montré.

On partit ensuite vers la forêt, car ça allait être à mon tour de tripper. On me demanda si j’avais peur et étais prêt. J'étais totalement confiant, sachant que j'allais gérer mon trip et que tout allait bien se passer. Dilaw promit de rester avec moi, il avait un pur avec lui qu'il allait fumer mais que je ne toucherais pas. Nous marchâmes jusqu’à la forêt, trouvâmes un coin tranquille avec des bancs, on s'installa, je passai mon enceinte pour que mes amis mettent de la musique et c'était parti.

Psilocybe Mexicana truffe :
00 :21 – Je sortis les truffes de mon sac, dont je possédais 7,5g. Je mangeai tout d’un coup, ils me demandèrent ça avait quel goût, ce à quoi je répondis que ça avait un goût de noisette un peu pourrie. On discuta entre nous, ce après quoi je restai avec Dilaw.

00 :40 – Dilaw et moi tentâmes d’allumer son pur, mais il y avait trop de vent, alors on partit derrière un mur. C’était une sorte de boîte en guise de mur dont on ne savait pas trop ce que ça faisait là ou à quoi ça servait mais c’était là. Je regardai la lumière au loin, celle des bâtiments d’abord, et je compris que ça montait. La lumière était comme sous LSA ; beaucoup plus frappante et beaucoup plus vive. Dilaw et moi marchâmes vers ce mur, je regardai le sol et tout me parut vivant, le chemin en cailloux était si détaillé et plus que naturel, il y avait plus qu’un simple hasard, c'était leur position, à ces cailloux, comme s’il y avait une harmonie. Ensuite, je regardai l’herbe, elle vivait sur place, elle était vraiment plus belle. On avait du mal à allumer avec ce vent mais, finalement, on y arriva et discuta. Après une vingtaine de minutes, on retourna là-bas, avec les autres.

Tout le monde me demanda comment ça allait, je leur dis que j'étais dedans et que tout allait bien, que je gérais comme je l’avais dit. Ils étaient tous étonnés et continuèrent à parler entre eux. Je m’assis et discutai avec la fille qui n’avait pas réussi à tripper. On discuta de nos expériences et de notre relation avec la drogue. J’lui décrivis mes effets, comme quoi la lumière, c’était comme une source d’énergie et que tout paraissait vivant. Je regardai au loin les arbres, et c'était vraiment différent, je me sentais comme vivre avec cette nature, mais c’est très difficile à décrire. Je me sentais léger, presque flotter. Sur les bancs, il y avait comme des motifs qui se créaient, mais il fallait me concentrer pour les voir. Je touchai mes longs cheveux et j’eus l’impression qu’ils ne m’appartenaient pas. Je redécouvrais le toucher. Au total, on était onze, mais divisés en 2 groupes, et il y avait 2 discussions principales. De notre côté, on parlait de musique et gérait l’enceinte. Je me sentais extrêmement seul dans cette expérience. Je le dis. C’est quelque chose qu’il faut partager, et moi, je ne me sentais lié à personne, connecté à personne. Je gérais tout dans mon trip, j’avais le contrôle sur tout.

Il fut +/- deux heures du matin. Les filles voulaient rentrer. On les amena au bateau puis les laissa rejoindre leur hôtel alors que le nôtre était juste à côté de la forêt. Sur le chemin, je me sentis d’un coup super énergétique et excité, j'étais joyeux sans grande raison mais je profitais. On arriva à l’auberge et s’installa dans la salle de détente. On discuta, on rigola. Je ne trippais plus vraiment même si je me sentais bien. Après une vingtaine de minutes, on remonta dans notre chambre. Tout le monde discutait, sauf moi, qui écoutais ma musique dans mon lit. Je m’endormis sous l'effet de la fatigue, ma musique aux oreilles, vers trois heures du matin.



Conclusions :
LSA :

On décrit souvent le LSA comme étant proche du LSD, mais en moins puissant. Non ; le LSA, c’est juste différent. Ça se ressemble, mais c’est différent. Il y a cette mentalité psychédélique durant le trip qui est présente. Durant le trip, les couleurs, la lumière, vivent. Visuellement, tout paraissait vivant et la vision change, on se focalise sur le centre et ce qui est sur les côtés disparaissait. J’arrive à me contrôler, mais je suis entrainé aux trips forts. Mentalement, il s'est passé plein de choses. Il y avait une connexion qui se créait entre moi et tous les êtres humains. Je comprenais leurs émotions, sentiments et avis sur moi. Le cerveau se pose également énormément de questions. On devient philosophe. Également, les sens changent, comme le toucher, et le cœur bat différemment jusqu’à donner l’illusion qu’il ne bat plus.

TRUFFE m :

C’était très doux pour moi, j’ai tout géré mais je trouve que c’est quelque chose à faire accompagné. La vision change, la nature nous parle, on est connecté à elle. La lumière est source d’énergie, elle alimente la vie et on le comprend. À ne pas faire seul, du moins la première fois.

Dernière modification par pierre (30 juillet 2020 à  17:22)