[ Effets secondaires ]

Cannabis, drogues et paranoïa

Salut, la paranoïa est un effet très connu du cannabis.
Moi-même je n'en consomme presque jamais en soirée.
Eventuellement posé devant la console avec un pote si j'ai rien à faire après, ou seul chez moi.
Impossible de consommer et d'aller par exemple prendre un verre dans un bar, ou aller faire des courses, ça me rend bien trop anxieux.

Donc au final pas étonnant que le canna te provoques ça, en plus tu sembles y être sujet de base.
J'ai envie de te dire d'essayer de faire une pause pour voir si cela s'arrange.

Salut, la paranoïa est un effet très connu du cannabis.

C'est surtout à mon avis le propre de certaines souches de cannabis.
Les premiers cannabinoïdes à chaîne butyl, c'est une plante qui les a synthétisés pour ma catatonie et ce sentiment de mort imminente.

Mister No a écrit

Le cannabis peut engendrer des symptômes psychotiques, angoisse, parano, mais il peut aussi diminuer ces même symptômes.

justement si tu as des idées de souches dans ce sens, n'hésite surtout pas!

A chaque fois je rencontre des symptômes plus ou moins marqués de parano (selon mon état d'esprit de base).

C'est assez dommage que tu ne puisses pas choisir une souche qui te convient.
Tu as des plantes plus ou moins fortes pour le cerveau, si tu prends des faiblement chargées en THC avec un ratio THC CBD de 1:1, tu devrais trouver quelque chose qui ne puisse pas amplifier une angoisse sous jacente puisque tu parles d'état d'esprit.
Des études montrent qu'une quantité importante de cbd chez l'adulte et l'ado avec une pathologie incluant des troubles psychotiques font aussi bien le taf que le solian.
Je suis persuadé que certaines souches avec l'effet concomitant de tous les cannabinoïdes peuvent détrôner des AD, des thymoregulateurs, des benzo, des somnifères, des neuroleptiques. Voire accompagner avec réduction et suppression de certains.
En fait, plus qu'en être persuadé, il suffit de regarder comment bossent les neuropsy par exemple. Je crois que pour Dravet et certaines formes d'épilepsie, ils adoptent des que possible chez l'enfant une stratégie de sortie et ou diminution de l'ordonnance à rallonge qui n'était pas efficace contrairement aux extraits de cannabis.
Tant que tu n'auras pas le choix, tu risques de trouver un produit qui ne sera pas adapté.
Même chez l'autoproducteur débutant tu trouves du velu.
Je te conseille de te tourner vers les souches médicales les moins chargées en THC et réputées pour leur confort.
En principe, un bon grainetier saura te guider pour que tu trouves ce qui te permet de ne pas booster une forme de mal être ou le révéler.
Je te conseille donc de t'abstenir de la plupart des graines proposées à la vente.
Cela risque de se faire au détriment du hight, mais être détendu du zboub, ça n'a pas de prix.

J'aime aussi ces génétiques qui piquent un peu, malgré l'inconfort, ça vaut le coup pour le relief du hight.
Il m'est pourtant déjà arrivé 3 fois et demie de regretter une souche tachycardie et engendrant des violents symptômes psychotiques durant les effets, toujours très longs dans ces cas là.
Sinon au rayon des herbes africaines, tu as parfois des insupportables, des herbes électriques et assez violentes pour l'esprit et d'autres fois des pures sativa d'altitude très zen, aux effets énergisants dans le plus grand des conforts.
Tu peux avoir des pures sativa ultra confortables et des indica déstabilisantes, mais bon, on ne trouve presque plus que des hybrides.
Ces herbes ne sont pas faites pour les HPS, faut vouloir 90 ou 120 jours de flo et elles méritent de toute façon le spectre solaire pour exprimer leur potentiel.
Tu as des vieilles génétiques marocaines très confortables aussi.
Certaines colombiennes étaient parfois extrêmement light, assez peu de THC entre 8 et 12 et enviri.une moitié de CBD. Leur usage médical ne posait pas de souci aux populations.
Les chimistes ont tiré profit de ces souches en produisant une huile très concentrée avec des plantes qui ont peu de thc, en transformant le CBD en THC dans les années 70/80.
Ces huiles, celles du Maroc, ont révolutionné mon système endocannabinoide. Certaines souches marocaines ancestrales étaient peu chargées en THC avec pas mal de CBD et étaient aussi plus adaptées à un usage médical.
Leur hasch un peu plus concentré, mais avec beaucoup de CBD, un joli pollen jaune très sec en raison de beaucoup de CBD, un hasch qui ne noircit pas sous la pression.
Mais l'huile est devenue à cette époque une bombe atomique.
L'huile qui transforme le CBD en THC acétate.
Là on avait franchi un palier.
Le jour où j'ai cru avoir terminé le stock, on en a fumé encore deux mois, juste avec ce qui était collé au fond des bocaux et autre boîtes à pellicules, tubes de granulés homéopathiques et tout ce qu'on remplissait pour trimballer cette zit magique.
A cette époque on trouvait parfois des africaines terrifiantes, des Thai tueuses, du zamal qui tapaient bien plus que ces huiles spéciales.
J'ai fumé de l'herbe pakistanaise F1 cultivée en Afrique dans les années 80 , elle piquait sévèrement aussi.
Les graines récupérées ont donné des plantes à la structure indica et aux arômes d'africaines épicée.
La première fois de ma vie que je cultivais et voyait une plante avec des feuilles très vertes et larges, un tronc très épais que l'on voyait peu. Une indica mais qui sentait les épices  africaines qui exhalent un parfum typique d'épices, coriandre, cumin.
Dans les années 80 on trouvait encore des joyaux.
J'ai été un peu frustré dans les années 90 quand j'ai découvert les hybrides modernes sous HPS.
Pourtant je chopais pas dans les attrape touriste, j'allais plutôt tester les génétiques qui sortaient. Grosso merdo à une époque où tu trouvais à la carte, papier, presque que de la skunk, de la NL, White Widow et surtout des imports, avec des hasch de qualité.
Du skuff. Des afghans sublimes mais pas pour un usage fonctionnel, temple ball ou népalais, Libanais, pakistanais. A une époque où l'afghan figurait parmi les plus chers. Les cartes des shops avaient les prix en florins, marks, dollars, francs.
L'époque du "ask for special deal" collé sur le comptoir pour ceux qui n'auraient pas encore envisagé de ramener plus que prévu surtout quand on vient de loin.
Je fais le difficile, mais la skunk des années 90, ça n'a rien à voir avec celles que l'on trouve actuellement.
J'ai aussi pris des bonnes claques dans les années 90. Des belles surprises avec une "sensi jamaicaine" un import jam d'un cross hybride jam proche de la perfection de ce que j'ai pu fumer ces presque 40 dernières années. Avec un black bombay fumé dans un bar en Espagne dans les années 80. Une montée d'une douceur incroyable, un body lourd, le corps dans un cocon opiacé planant et zen, une belle synergie puissante mais finalement assez light en équivalent morphine.
Pas de quoi avoir la nausée, ni gratouille mais liquéfié d'un plaisir très opium, même si je ne connaissais pas encore le effets de l'op.
Surprenant surtout quand naïf aux opis.
J'ai appris par la suite que ce hasch mélangé au dross était utilisée pour arrêter l'héro sans en chier ou passer par la case codéine ou autres quand pas de substitution.

Dernière modification par Mister No (17 décembre 2020 à  22:37)

Bonsoir

Mister No a écrit

Il m'est pourtant déjà arrivé 3 fois et demie de regretter une souche tachycardie et engendrant des violents symptômes psychotiques durant les effets, toujours très longs dans ces cas là.
Sinon au rayon des herbes africaines, tu as parfois des insupportables, des herbes électriques et assez violentes pour l'esprit et d'autres fois des pures sativa d'altitude très zen, aux effets énergisants dans le plus grand des conforts.
Tu peux avoir des pures sativa ultra confortables et des indica déstabilisantes, mais bon, on ne trouve presque plus que des hybrides.
Ces herbes ne sont pas faites pour les HPS, faut vouloir 90 ou 120 jours de flo et elles méritent de toute façon le spectre solaire pour exprimer leur potentiel.

Je suis assez en accord avec tout ce que tu dis .

Les herbes dont tu parles " Landraces " ne sont tout simplement pas acclimaté pour pousser en IN plus qu' a cause du spectre.
Certaines SATIVA équatoriales ont génétiquement la capacité de poursuivre leur croissance active ( stretch) lors de la floraison du fait de la photo période afin de pouvoir perdurer et se reproduire en retardant leur processus de senescence .
C'est justement dans les années 70 que l'on à découvert le principe de régénération en observant ces plantes .
On a aussi remarqué que certaines de ces Sativas ( En majorité Africaine) développaient des cannabinoïdes qui eux engendraient de violents symptômes psychotiques entre autres ....
Encore une fois , uniquement pour pouvoir arriver à ces fins en se reproduisant.
Au fil des siècles, certaines landraçes ont évoluées pour ne pas disparaitre en concentrant des principes actifs de cannabinoides , terpenes , flavonoides... Pouvant dissuader certains insectes ou animaux de les consommer au travers des odeurs et des effets ... L' adaptation naturelle .
La main de l'homme n'y est pour rien la dedans  ( sur le plan chimique ou biologique) juste le temps .
Par contre , tout le travail qui a suivi au début des années 80 par des généticiens pour isoler des traits et des particularités génétiques pour acclimater ces plantes comme les vielles marocaines Ketama ... Dont tu parles au Maroc par exemple ... Je te suis à 100 %
Mais même si le pouvoir germinatif ne permet plus a ces plantes de croître naturellement , il y a encore beaucoup de ces vielles souches de collections qui sont préservés comme de vielles Zamals , des thai, cambodgiennes, colombiennes , Africaines...

C'est surtout qu'elles n'intéressent plus grand monde et demande beaucoup plus de temps et d'attention ( et d'êtres familiers aux phythormones...) pour atteindre la maturité sexuelle du fait de leur âge et ont souvent après plus de 20 semaines de floraison pour arriver à enchanter les connaisseurs .

Je te rejoins aussi sur le fait que beaucoup de ces souches qui ont des taux de THC inférieurs à 8% sont pourtant agréablement plus dévastatrices et cela même pour les usagers et consommateurs les plus avertis  aussi bien chez les Sativas que chez les Indicas .

Plus que des hybrides de maintenant ayant pourtant des taux de THC approchant les 30 % .

Histoire de consanguinité , et de cubbing répétitif ayant bien réduit le patrimoine génétique sans en mesurer les conséquences par simple attrait commercial afin de justement avoir des souches avec des flo courtes , volumes têtes, adaptés au IN , et avec des traits moins exclusifs et plus homogènes et devenu si commun et si peu intéressant.

Pour revenir au spectre celui des HPS  du début des années 90 qu'on trouvait en Suisse ( pour les vétérans^^ ) n'existent plus depuis longtemps . Le spectre à évolué même sur les HPS plus de bleu ...
Et depuis, même en LED , il y a eu des avancées très intéressantes . Les spectres ont bien évoluées aussi . En 5 ans , l'évolution et déjà significative .

En IN , tu peux travailler de très belles Landraçes , celles que l'on trouvaient dans les années 70 par exemple. C'est juste un peu plus underground à trouver . Et aussi bien sous HPS que sous Cobs CMA... Et avec de meilleurs résultats qu'avec le soleil, du moins jusqu' a la reprise végétative . ( Justement car le spectre ne fait pas tout pour ces mamies)

Ensuite , bien évidement si ton climat le permet.... Ta plante mature s'épanouira bien évidement bien plus facilement en extérieur.

Merci pour le partage, je ne pensais pas lire ça ici , c'est très appréciable .

Bises HB