un accompagnement spécifique pour les usagers de cocaïne/crack ?

tiwi10 a écrit

Bonjour à tous,

J'interviens au sein d'un CSAPA et d'un CAARUD. Nous menons une réflexion sur la pertinence de proposer un accueil spécifique aux usagers de cocaïne et de crack. Quoi de mieux que d'en échanger directement avec les principaux intéressés ?

Pensez-vous qu'il faille un accueil spécifique ? Quels sont vos besoins, idées et suggestions ? Quelle peut être la place de chaque professionnel dans cette prise en charge ?

Un grand merci à tous ceux qui prendront le temps d'en discuter :)

Connaissez-vous le concept de salle snoezelen ?

Références :  https://doi.org/10.3917/gs.126.0157

En tant que professionnel mais aussi en tant que patient. Je sais que si je venais comme usager dans un CAARUD j'aimerais un endroit un peu éloigné, pas isolé des gars qui y travaillent, mais un espace où on peut arriver à être autoriser par son cerveau à calmer le déluge de pensées.

En revanche, l'absence de toutes stimulations distractives pour un stim-head, ça renvoit direct au manque. D'où l'idée du concept snoezelen, de facilement faire penser à autre chose que le mal-être omniprésent vous voyez ?

Dernière modification par Norhydex (09 novembre 2021 à  18:16)

Bonjour, notre CSAPA est adepte de la transdisciplinarité. Le "premier accueillant" s'il a su instaurer une relation de confiance doit rester présent, en se faisant aider s'il le faut par d'autres metiers. Nos programmes de formation sont centrés sur cette idée.
J'ai constaté, comme médecin, que notre rôle institutionnel ne nous permet pas toujours d'être en relation de confiance et d'égalité. Donc je pense qu'il faut savoir se limiter à ce qui est de notre responsabilité exclusive et ne pas vouloir tout régenter, ce qui est un défaut courant des médecins.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (12 novembre 2021 à  17:31)