Cannabis X Dépression

Salut !

Je pense qu'effectivement dépression et cannabis ne font pas bon mélange. Jamais été dans ton cas mais je ne me souvient pas de témoignage de personnes ayant trouvé un intérêt positif a consommer du canna dans un contexte d'anxiété ou de dépression.

Après, sans parler pour l'instant de stopper définitivement, une pause dans ta conso de quelques mois ça se tente, ne serai-ce que pour voir si ça t'aide. Perso quand je ne suis pas au top (sans parler de dépression mais j'extrapole) j'ai besoin de "renouveau", de me lancer dans quelque chose ou d'approfondir un projet, histoire de me changer les idées. Dans ces moments je trouve que fumer m'enracine plus qu'autre chose et agit plus comme un frein.

Éventuellement passer de "tous les jours" a "le ptit joint du samedi soir après une bonne semaine" ? Au moins le temps que tu te sente mieux. Ou arrêt total temporaire, a toi de voir. Définitif si ça te convient mieux, mais trop tôt pour le dire.

Et le sport, évidemment, c'est un plus qui vaut son pesant de cacahuètes, ça te rend au centuple les efforts que tu accorde a cette activité.

Et n'hésite pas a consulter (si tu ne le fait pas déjà), ça augmente les chances ET accélère dans l'immense majorité des cas la guérison.

Bon courage a toi

Syldar

En soi, j'avais prévu de voir pour qu'à partir de cette semaine, j'arrête de fumer, je sais pas combien de temps je vais tenir, mais en fait, si je cherche déjà à savoir si ça peut cohabiter (canna et dépression), c'est que j'ai déjà envie de craquer

En fait, j'ai + envie de m'habituer au fait de fumer constamment pour pouvoir le faire constamment et sans que ça ai d'impact sur ma vie que de freiner ma conso, c'est dire à quel point je suis matrixé, même dormir, j'ai peur d'essayer sans avoir fumé parce que j'ai pris l'habitude depuis des mois de m'endormir en étant bien

Je me pose la même question pour le sport et les études, histoire de vraiment vous faire une idée sur mon degré d'addiction

Je vais voir cette semaine comment je me sens sans fumer, déjà trois jours, je pense que ça va être fun

Salut,
J'ai étais en dépression pendant 1 ans et demi en consommant touts les jours du cannabis sans exceptions, après je consomme depuis mes 11 ans non stop donc je sais pas comment ça aurait pu être sans cannabis mais ca existe

Syldar a écrit

Salut !

Stelli a écrit

Pour ma part, le cannabis joue clairement un rôle anxiolytique et stabilisateur d’humeur,

Raah juste pour me faire mentir hein ?
Nan, sans dec', j’étais convaincu que le cannabis a une action anxiogène et déprimogène, surtout quand il est consommé quand ça va pas. Peut être que oui mais pas sur tout le monde tu me dira...
Si tu en arrive a cette conclusion c'est que tu dois avoir quelques années de conso derrière toi. As-tu déjà fait une dépression ? Et avec le recul, pense tu pouvoir dire que ta conso t'as aidée a remonter la pente ? (c'est assez perso comme questions sur un forum publique, je comprendrai que tu ne veuille pas répondre)
Autant je ne doute pas du rôle de "béquille a temps complet" qu'une conso de canna peut remplir, pour stabiliser le moral, mais en cas de "réel" mal être chronique, j'avoue que je serai surpris qu'un rôle antidépresseur soit possible.

Je consomme depuis plus de 20 ans, quotidiennement depuis 10 ans. J’ai été en grave dépression pendant plus de 5 ans, et c’est l’héroïne en injection, à l’époque, qui m’a permis de survivre, là où tous les antidépresseurs, hospitalisations et autres psychothérapies avaient échoué. Quelques années plus tard j’ai commencé à taper des douilles quotidiennement, de manière assez compulsive, un usage « dur » en quelques sortes, là encore ma consommation a joué un rôle de béquille dans une période compliquée. J’ai stoppé les douilles il y a 4 ans pour repasser aux joints, et à une consommation plus maîtrisée, bien que quotidienne. J’ai brièvement arrêté il y a quelques années, avant de reprendre dans une période de stress intense. Depuis je maintiens ma conso, avec une certaine régularité, et je constate clairement les bénéfices (pour moi), niveau anxiété et humeur.
Après effectivement ce n’est pas parce que ça fonctionne sur moi que ça fonctionnera sur un autre.

Syldar a écrit

Jamais été dans ton cas mais je ne me souvient pas de témoignage de personnes ayant trouvé un intérêt positif a consommer du canna dans un contexte d'anxiété ou de dépression.

Stelli a témoigné de cet intérêt positif pour elle dans le contexte dépression/anxiété. Je suis à peu de choses près dans la même situation et le cannabis m'a pas mal aidé à lutter contre l'anxiété et la dépression.

Attention, ce n'et pas une panacée que je défend, juste un témoignage d'usage positif sur de l'anxiété ou plutôt une alternative aux benzodiazépines qui arrivent en deuxième position pour calmer ou plutôt anesthésier une hyper anxiété chez moi. J'ai vécu une grosse dépendance aux benzodiazépines qui me fait me méfier de leur usage, d'autant plus que l'anxiolyse obtenue est accompagnée d'une sédation qui me rend mou, sans motivation, là ou le cannabis me permet de me concentrer sur une tâche en étant actif et en y trouvant du plaisir. Sur moi, il me procure un effet vers

Ce n'est que mon témoignage, pas une vérité que je défends.

Amicalement

Fil

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Dernière modification par filousky (07 décembre 2021 à  09:35)

Bonjour Loloxoxo,

Il faut que tu observes l’effet que le cannabis a sur toi. Poses toi les bonnes questions: as tu les idées en vrac, es tu parano, peur de sortir, de la foule quand tu fumes ? Si c’est le cas, peut être qu’il faut choisir tes moments, te fixer une limite, par exemple pas dans tel contexte, etc.

Si vraiment ça te fait du bien et que ton ressenti est positif, il peut être difficile d’arrêter brutalement. En tout cas toi seul peut prendre la décision qui te conviendra.

J’ai fumé dû cannabis pendant plus de 10ans: du matin au café jusqu’au soir avant de me coucher. Pour moi ça facilitait l’endormissement et j’ai dû pallier avec dû seresta quand j’ai voulu m’arrêter. Grosse détente après le boulot, je bossais dans la restauration rapide donc stress en permanence.
Sauf qu’à côté de ces effets positifs, j’avais du mal à me lever le matin pour aller en cours; ça freinait les apprentissages car quand j’avais fumé j’avais juste la flemme de faire autre chose. Notamment quand ça demande de la réflexion… j’ai manqué de nombreux cours pour aller fumer. Sentiment d’euphorie, mais incapable de suivre un cours sans avoir un fou rire. J’ai fini par préférer ça à toute autre chose et ça a cimenté mes relations. Bien sûr tout cela je ne m’en rendais pas compte à ce moment là.

Le cannabis me permettait plutôt de masquer ma dépression à mes propres yeux. Avec les années j’ai fini par accepter de prendre un traitement.

Ne pas fumer pendant tes études, est juste un conseil.