Bonjour, ci dessous quelques éléments de lecture. L'effet CV de la
ketamine est le plus souvent sans conséquence (voire favorable par exemple dans les chocs hemorragiques) mais peut entrainer des complications chez les personnes ayant une pathologie sous jacente. Amicalement
https://sofia.medicalistes.fr/spip/IMG/ … mine-2.pdfhttps://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4170283/Chez les 52 patients étudiés, les valeurs du pouls (PR), de la pression artérielle systolique (PAS), de la pression artérielle diastolique (PAD) et de la pression artérielle moyenne (PAM) étaient significativement élevées au-dessus des valeurs de
base de 22 ± 14 bpm, 15 ± 11 mmHg , 19 ± 15 mmHg et 12 ± 10 mmHg respectivement, avec p = 0,0001.
https://www.cureus.com/articles/55040-e … -of-adultsRésumé
Introduction : La
kétamine est couramment utilisée dans la sédation procédurale des services d'urgence. Des augmentations transitoires légères à modérées de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque et du débit cardiaque sont courantes en raison de la
kétamine qui provoque une augmentation de l'activité sympathique. On craint que ces changements physiologiques n'entraînent une augmentation de la demande en oxygène du myocarde susceptible d'exacerber une maladie cardiaque sous-jacente.
Méthodes : Un échantillon de commodité de patients âgés de plus de 50 ans recevant de la
kétamine pour une sédation procédurale au service des urgences a été utilisé (n = 31). Les patients ont été sélectionnés pour recevoir de la
kétamine en fonction de la discrétion du fournisseur. Le critère de jugement principal était l'incidence d'une nouvelle ischémie myocardique apparente sur un électrocardiogramme (ECG). Les ECG ont été obtenus avant la sédation et pendant la sédation environ une minute après l'administration de
kétamine. Les ECG ont été examinés par un médecin urgentiste certifié par le conseil et un cardiologue certifié par le conseil.
Résultats : Une nouvelle ischémie a été retrouvée dans 9,7 % (3/31) des ECG. Parmi ceux-ci, l'un concernait un patient qui avait déjà reçu de la
kétamine sans signe d'ischémie à l'ECG répété. Il n'y avait pas de différences statistiquement significatives entre les groupes. La preuve d'ischémie à l'ECG n'a pas eu d'impact sur l'état du patient.
Conclusions : la
kétamine est un médicament utile dans la sédation procédurale ; cependant, une attention particulière doit être portée à la sélection des patients lorsque la
kétamine est l'agent souhaité. On pourrait envisager d'utiliser la dose la plus faible possible de
kétamine pour obtenir une sédation adéquate afin, espérons-le, de réduire l'apparition de modifications de l'ECG suggérant une ischémie myocardique. Sur la
base de ce petit échantillon, étude à site unique, aucune preuve d'ischémie statistiquement ou cliniquement significative n'a été observée avec l'utilisation de la
kétamine pour la sédation procédurale. La
kétamine reste une option médicamenteuse sûre chez les adultes subissant une sédation procédurale.