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Dernière modification par pierre (07 février 2023 à 20:29)
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Dernière modification par prescripteur (04 novembre 2022 à 17:28)
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prescripteur a écrit
Bonjour, le corps et l'âme doivent reprendre leur place et ce n'est pas immédiat.
Le pb c'est qu'ils n'ont jamais eu une autre place.
J'ai ça rythme depuis l'adolescence (sauf pour la coke, depuis 4/5 ans je dirais), donc en tant qu'adulte j'ai toujours connu que ça. Défonce tous le week-end ou plus.
Jamais eu d'autre routine...
C'est une place a créer donc. L'inconnu, et c'est assez angoissant pour l'instant.
prescripteur a écrit
Pour le PAWS (cf psychowiki) je fais l'hypothèse qu'une partie des symptomes correspond à un "deuil du produit". Et comme l'immense majorité des deuils il y a une fin.
Et aussi comme dans le deuil les incitations à "sortir" sont inutiles et même contre productives tant que la personne n'est pas prête.
https://www.psychologue.net/articles/le … ychologues
Amicalement
Merci pour le lien, et la référence au deuil c'est très intéressant. J'y pensais justement.
Et pareil, c'est angoissant.
"l'avantage" d'un vrai deuil, c'est que le retour est impossible. Mais pour la drogue c'est possible.
Ce que je veux dire c'est que si la drogue était "morte", j'aurais pas vraiment le choix.
Même si je voulais en reprendre je ne pourrais pas.
Ce qui est angoissant pour moi actuellement c'est pas tellement la peur de rechuter parce que la drogue est toujours "vivante" donc possible, mais surtout de concevoir de ne plus pouvoir ou devoir en consommer.
Je dois accepter que pour moi c'est mort alors que ça existe toujours.
J'ai du mal à me faire à cette idée.
Mais bon, on considère aussi que dans une séparation il faut faire aussi son deuil de la relation. Alors que l'autre personne est toujours vivante.
Donc le processus y ressemble un peu tout compte fait. Désolé pour la comparaison foireuse mais ça m'y fait penser.
Je ne sais pas encore si je suis prêt à accepter d'y renoncer toute ma vie. Mais me connaissant je sais que je ne saurais pas gérer si je remets ça.
J'aimerais pouvoir gérer comme ceux qui y parviennent. Mais j'ai pas cette chance. Je suis assez lucide sur ce point.
Tous mes précédents échecs en témoignent, je veux pas faire le candide encore une fois.
Je ne sais pas si actuellement je me situe à la phase "1. Incrédulité" ou "3. L'abattement"(cf le lien https://www.psychologue.net/articles/le … hologues).
Je crois que je suis dans plutôt dans l'incrédulité...
VickNarobi a écrit
T'es en plein dans une phase de changement, et le changement, il prend son temps...
Les petits riens, c'est les détails auxquels tu/nous ne portons pas forcément attention. Lorsqu'on s'autorise à prendre le risque d'un changement dans nos conduites, alors on peut aussi commencer à porter notre attention sur des petits détails qui paraissait insignifiants avant.
En règle général, on percute pas sur le moment, ça vient après (vraiment con ce changement quand même).
eduardo a écrit
Dans le précédent post, il est écrit qu'effectivement tout changement prend du temps et qu'on ne se lève pas du jour au lendemain en se disant waouh ok je remplis cet espace vide dès maintenant et c'est vrai que les choses sont plus lentes et complexes.
C'est pour ça que je parle de tenter de s'imposer de nouvelles habitudes et de tenter de s'y tenir sans trop réfléchir pour qu'en suite cela devienne des automatismes.
prescripteur a écrit
Mais il ne faut pas sous estimer le pouvoir des "petites riens".
Pour ce qui est du changement et du temps pour y parvenir effectivement je retrouve ces principes assez régulièrement dans mes lectures et vous partagez ce concept aussi.
C'est que ça doit être vrai, c'est positif et rassurant.
D'ailleurs ce post qui est hyper intéressant m'a amené à découvrir un autre vidéo de cette chaine Youtube, qui confirme ce principe de la progressivité nécessaire pour le changement:
eduardo a écrit
J'ai du mal à comprendre que le sport puisse être une corvée quand tu sens la montée d'endorphines après une séance, notamment de natation (mais tous les sports surtout cardio - footing etc - font peu ou proue le même effet) et que tu constates les bénéfices incroyables qu'une pratique quotidienne procure. Quand je dis j'ai du mal à comprendre, ce n'est pas un jugement, c'est juste que pour moi c'est vraiment essentiel et bénéfique.
En fait pour moi c'est une corvée parce que:
- Je pratique depuis 2 ans en semaine un jour sur deux le matin avant d'aller taffer. Ça m'oblige à me lever 1 heure plus tôt. (je suis pas matinal)
Je préfère le faire avant d'aller bosser, sinon toute la journée j'y pense: je me dis que ce soir je pourrais pas me détendre en rentrant vu que je devrais faire de l'exercice.
- Je fais des pompes, des abdos, des tractions, du cardio... ce style de tortures. Je trouve que ça n'a rien de fun.
- et faut reconnaitre que l'exercice, bah, ça fait mal!
Mais je suis d'accord avec toi, une fois lancé ça procure vraiment de bonnes sensations. Et des résultats, je suis en pleine forme pour aller au taff après ça.
J'ai ce rythme depuis 2 ans, avec une bonne alimentation j'ai perdu au moins 20kg et aujourd'hui j'ai quasi le corps que j'avais à 20 ans quand je faisais du sport régulièrement.
Je pensais même pas que c'était possible, à 40 ans passés et vu d'où je partais, après des années d'apéros quotidiens. En plus ça été assez rapide, en 4-5 mois j'étais métamorphosé, j'ai eu de la chance.
C'est surtout le résultat esthétique qui me motive à continuer. Mais si je pouvais éviter de m'infliger ça je m'en passerais allègrement lol. Je resterais au lit 1 heure de plus.
Pour continuer au sujet sport, ado je pratiquais plusieurs sports "à sensations", mais j'ai jamais connu un sport qui me procurais des sensations aussi intenses que la consommation de produits (d'ailleurs j'en parlais à la psy du csapa hier).
C'est pour ça que je suis assez dubitatif sur le fait de remplacer la drogue par le sport. De part les expériences que j'en ai.
Ou alors il faudrait que j'essaie le base jump ou un truc du style à la rigueur. Mais j'y crois pas trop non plus.
eduardo a écrit
3 mois d'arrêt d'alcool, c'est génial, mais c'est encore trop tôt pour voir les vrais bénéfices de l'abstinence, c'est même la période considérée par les alcoologues comme dangereuses car en gros ton cerveau n'est pas encore revenue à la normale si je puis dire et travaille encore pour reproduire naturellement endorphine/dopamine.
Je suis peut-être trop impatient aussi. Et les paramètres biologiques à prendre à compte j'y avais même pas pensé.
(en fait je me suis emballé, j'ai recompté je commence mon 3ème mois, ça fait que 2 mois complet en fait)
Et oui, je sens que je peux craquer malheureusement. Je vais essayer de me challenger encore un peu.
eduardo a écrit
je peux t'assurer qu'au bout d'un an, on voit les choses différemment.
Ce que je veux dire, c'est que tu es encore dans le creux de la vague, ton abstinence est récente et que si tu arrives à maintenir tout cela pendant encore quelques mois, je pense que tu reviendras avec un discours plus optimiste.
Ton discours me donne de l'espoir, car en effet je suis pas très optimiste actuellement. En ce moment j'ai tendance à penser que je vais rester dans cet état bâtard, un peu apathique.
J'arrive pas encore à concevoir que ça ira mieux.
Si dans 1 an je vais mieux, je suis prêt à essayer de prendre mon mal en patience.
Parce que si c'est mon état actuel qui m'attend sur le long terme ça a aucun intérêt d'arrêter.
Car malgré tous les bienfaits immédiats que je ressens bien entendu, mon état psychique actuel ne me satisfait pas du tout.
eduardo a écrit
effectivement arrive un âge où tu te dis, qu'est ce que je choisis ? Continuer quitte à mourir jeune ou tenter autre chose
Justement c'est mon grand questionnement du moment. On a qu'une vie.
Si c'est pour me flageller comme je le fais en ce moment et jusqu'à ma mort je vois pas l’intérêt.
D'un autre côté je ne supportais plus mes consos, c'est ce qui m'a fait arrêter.
Je suis un peu paumé, je ne sais même plus si j'étais moins mal avant ou maintenant.
C'est le bordel complet dans ma tête.
Je crois aussi que je commence à idéaliser le passé, alors qu'en y repensant objectivement je sais bien c'était pas le top du tout.
C'est pour ça que j'espère vraiment que ça en vaudra la peine, que je vivrais cet arrêt de façon positive plus tard (pas dans trop longtemps non plus...)
Apparemment tu le vis plutôt bien, ça me donne de l'espoir. Tu n'as pas de regret en tout cas j'ai l'impression ?
Je ne sais pas où tu en es mais ça ne te manque pas?
Je peux te demander ce que tu fais maintenant de tout ce temps disponible?
Dernière modification par Dégun (06 novembre 2022 à 01:21)
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cependant a écrit
En plus c'est des sports qui développent aussi la socialité
Oui c'est pas faux, pour le coup nager est un exercice très solitaire :) mais j'ai fait pas mal de sports et pour moi le bien-être qui suit une séance de natation est inégalable (juste mon ressenti perso)
Je déteste aussi courir et ça me nique les genoux, nager est mon Graal mais chacun doit trouver le sport qui lui convient le mieux.
J'ai fait une fois un cours de boxe et c'est vrai que l'entrainement/échauffement avant ne plaisantait pas !
En tous les cas, pour moi le sport est et a été une condition sine qua none pour bâtir une abstinence solide.
peace !
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eduardo a écrit
Oui c'est pas faux, pour le coup nager est un exercice très solitaire smile mais j'ai fait pas mal de sports et pour moi le bien-être qui suit une séance de natation est inégalable (juste mon ressenti perso)
En tous les cas, pour moi le sport est et a été une condition sine qua none pour bâtir une abstinence solide.
Nager j'ai kiffé aussi longtemps, jusqu'à avoir des problèmes à une articulation qui ne me permettent plus de le faire intensivement.
Maintenant même la natation j'aime bien pour d'autres buts (ex plongée)...
Mais pour l’abstinence, je ne peux pas dire.
Perso je suis dans une situation proche de celle de Degun. Depuis que je suis ado, je ne conçois pas la vie sans moments de défonce.
Perso, ma solution n'est pas l'abstinence (ça me provoque une frustration qui me donne envie de consommer, et en général moins de bénéfices que la conso), mais une gestion de ma conso pourque justement ça continue qu'à me donner des bénéfices.
Et ça, ça me motive grave à ne pas faire des longues sessions, à trouver des plaisirs lucides (dont le sport justement), etc.
Franchement en ayant été habitué depuis toujours à une altération momentanée de la conscience à travers les prods, perso j'estime vraiment que l'effacer de ma vie, n'aurait pas tellement d'avantages. D'ailleurs, les époques de ma vie où j'ai fortement réduit la conso (voire la réduire à zéro) n'ont vraiment pas été mes meilleurs moments.
Je n'ai pas d'«avant» idéalisé d'une période heureuse sans prods. Même pendant l'enfance, je n'ai pas vraiment de souvenirs joyeux de bien être. Ceux là n'arrivent qu'à partir du moment où j'ai consommé (alcool, cannabis, etc).
Du coup, je n'ai pas de motivation du tout à m'imposer un arrêt des consos.
Le seul truc que j'ai arrêté c'est le cannabis (après 15 années de conso quotidienne), mais sans vraiment vouloir l'arrêter. C'était une période de dépression, avec des crises d'angoisses et une parano tétanisante, et je m'étais fait la réflexion que justement je ne savais pas ça ressemblait à quoi une vie d'adulte sans conso. J'ai donc commencé par faire une pause d'une semaine...qui s'est éternisée à 5 ans maintenant ! Mais ça s'est fait petit à petit, en voyant que sans cannabis, contrairement à mes craintes de pétages de plombs, finalement ça n'allait pas plus mal...voire un peu mieux (sans que ce soit radical, hein). J'ai fumé depuis, mais en découvrant de ne plus aimer ça (c'est quoi cette drogue qui rend tout hyper difficile ??). Et ça ne me pèse pas de m'en passer...après je ne pense pas c'est du hasard si j'ai fini par me rapprocher d'une conso plus intense d'opiacés. Car dans ma vie c'était inenvisageable de concevoir une sobriété permanente. Même si c'est inconcevable aussi d'être tout le temps défoncée hein.
Bref, tout ça pour dire que je comprends très bien la situation de Dégun. Mais malheureusement je n'ai pas de conseils, car perso j'ai tout fait pour ne pas m'y retrouver.
Dégun, tu estimes que les bénéfices de l'arrêt de la conso sont plus que ceux de la conso ?
Pour moi c'est là que ça se joue et c'est ça qui me motive.
Jamais je ne pourrais me motiver à arrêter juste pour répondre à un diktat moralo-sanitaire.
Mais si ça vient de moi, de mes objectifs et envies, j'arrive beaucoup mieux à gérer.
Bonne chance en tout cas !
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cependant a écrit
Dégun, tu estimes que les bénéfices de l'arrêt de la conso sont plus que ceux de la conso ?
La question est pas pour moi lol mais concernant l'alcool, quand on boit beaucoup quotidiennement, la réponse n'est pas compliquée, car c'est une addiction physique et mentale forte et c'est ingérable, la dégradation est assez inexorable (je parle de l'alcoolisme dur, pas de la personne grosse buveuses ou gros buveur qui arrive à se maintenir à flots même si souvent l'évolution est négative) alors que je connais des gens qui gèrent leur vie avec la came ou la coke ou plein de prods, enfin bref, sans vouloir rentrer dans de longs débats, bien sûr, chacun a sa façon de vivre, de choisir l'arrêt ou de gérer ses consos en fonction des ses choix de vies, enfin de ses choix tout court ! :)
Perso je sais pas je suis dans doute excessif (comme tout addict ???) mais chacune de mes consos prolongées d'un prod ont fini par amener leurs lots de problèmes qui ne me permettent pas de vivre comme je le veux. Les opiacés par ex, je suis dedans aussi un peu trop en ce moment, et je constate que les bénéfices sont vite avalés par les inconvénients. Mais je parle pour moi. En tout cas il n'y a pas de diktat moral ou samitaire qui pourrait je pense m'influencer, même si en vieillissant on comprend mieux l'expression "à la fin du bal il faut payer les musiciens"... et que donc souvent l'arrêt s'avère important, notamment avec des drogues comme l'alcool (d'autres se gèrent bien mieux) si l'on veut envisager un avenir tout bêtement. Anyway ! Peace !
Dernière modification par cependant (07 novembre 2022 à 01:17)
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cependant a écrit
Idem pour la timidité, l'alcool me permettait de la dépasser, maintenant j'essaye de l'accepter, je dis pas que c'est simple tous les jours, mais je ne regrette pas mon choix.
Moi aussi j'ai idéalisé le passé, et parfois encore j'ai des envies de tout lâcher. Mais je sais que c'est juste de l'idéalisation car si je repense honnêtement à ma vie quand je buvais, ben, j'étais gros, dépendant, mal physiquement et psychologiquement.
Je me dis aussi que question fiestas et tout, j'ai eu ma grosse part du gâteau...
Pendant au moins un an tu auras des envies plus ou moins fortes qui vont aller et venir puis ça se calme, aujourd'hui l'odeur de l'alcool me dégoute un peu et la compagnie des gens bourrés me lasse assez vite.
Tout pareil.
Pendant des années l'alcool c'était un anxiolytique pour moi, obligé de boire 3-4 verres après le taff. + lâchage le week-end.
Besoin "d'éteindre la lumière", de me mettre sur off.
Mais depuis 2 ans plus besoin de picoler tous les soirs, je réservais ça au week-end.
Le vendredi matin j'étais tout euphorique en sachant que c'était le jour de la défonce. Je savais que j'avais de la coke, plus qu'à choisir avec quel alcool accompagner ça.
Depuis l'arrêt j'ai fais 2 soirées avec un pote qui boit beaucoup, ça ma gonflé. Bon même quand je picolais il me gonflait déjà quand il est bourré.
eduardo a écrit
Je crois que tu es à un stade où il ne faut pas trop te dire "c'était mieux avant" "je regrette", ton abstinence est récente, il faut poursuivre sans trop te poser de questions (enfin essayer !), franchement essaye de franchir le cap de la première année et là tu pourras faire le point sur tout ça. Il faut un an pour que les circuits neuronaux reviennent lentement et totalement à la normale. Réfléchis aussi à ce qu'était ta vie d'alcoolique et demande toi honnêtement ce que tu regrettes et si c'est ce que tu estimes te manquer t'apportait réellement... Fais une case + et une case - sur les bénéfices et les désavantages de l'alcool, à mon avis y aura pas photo...
Je suis bien conscient de tous les bénéfices que l'arrêt m'apporte, et des inconvénients de mes consos aussi, c'est bien pour ça j'essaie encore une fois.
J'en pouvais plus de ne pas me contrôler, quand je commence à boire je me finis.
Et tous mes temps libres étaient monopolisés par ça (vacances idem, def tous les jours).
Donc je me reposais jamais, enfin seulement en semaine quand je bosse.
Et les soirées à dire de la merde, et à regretter le lendemain. Pour ça aussi que je préférais sur la fin me défoncer solo chez moi.
Je compte plus les soirées à taper dans les wc des bars ou des boites. J'avais trop honte de moi.
Et les lendemains où au volant de ma caisse avec une sacrée gueule je balançais ce qui me restait de c dans une poubelle en me disant "plus jamais"....
En plus j'arrivais plus à boire sans taper de la coke. Dès que je commençais à picoler la clochette de Pavlov sonnait dans ma tronche.
Ce qui m'a motivé aussi à arrêter c'est que j'éprouvais même plus de plaisir, j'avais presque plus d'effet, je savais même pas pourquoi je le faisais. L'habitude quoi.
Cette fois je mets plus de chance de mon côté en allant au csapa pour la première fois. Vu que tout seul j'ai jamais réussi à tenir.
2 mois sans une goutte ça m'était jamais arrivé en 25 ans. C'est un record absolu. J'ai du tenir 1 mois max.
Franchement, depuis quelques temps je relativise sur la vie, je suis pas persuadé que la vie ai grand intérêt en fait.
Beaucoup de contraintes, de peines, de galères dans un monde de chacals pour peu de bonheur. C'est pas très gai mais c'est mon avis.
Je me dis que ce que je fais changera rien, pourquoi ne pas s'en foutre et ne rien prendre au sérieux.
eduardo a écrit
Evite les situations à risque dans un premier temps et tente de te tourner vers des personnes qui boivent pas ou peu. Il y en a plein en fait, on ne se rend pas compte quand on picole !
C'est clair, et quand je sors les gens ne relève même pas plus que ça que je décline un verre. J'étais un peu le "pire" de mon entourage. Donc ça passe plutôt bien de ce côté.
eduardo a écrit
Et oui, sport, sport, sport, ça crée l'endorphine qui te manque, je te conseille d'essayer la natation, l'effet pour moi est plus puissant que la muscu.
Je t'assure que fais beaucoup de sport. Ca fait du bien sur le coup, mais ça passe très vite je trouve.
La piscine de ma ville a fermé récemment...Pas de bol. lol
eduardo a écrit
Et encore une fois, deux mois d'abstinence tu es dans l'oeil du cyclone, il y a souvent l'euphorie du premier mois puis entre le 2è et le 4è mois un état dépressif.
Je suis plein dedans, et ça je l'avais pas venu venir. Je pensais pas du tout traverser ça.
Je vais essayer t'écouter en me disant que c'est transitoire. Je me laisse une chance, tant pis si je serre les dents si au final ça passera.
eduardo a écrit
Quand j'ai rechuté, je pensais retrouver ça
Ok merci, parce que justement je commence à envisager de re-tester pour me calmer. En espérant naïvement ne pas replonger. "juste une soirée" quoi...Mouais... même moi j'y crois pas.
eduardo a écrit
Ce n'est pas toi en soi qui idéalise le passé, mais l'addiction et un cerveau totalement chamboulé par cette nouveauté qu'est l'abstinence.
J'y étais pas préparé du tout, je pensais que ça serait que du positif d'arrêter.
cependant a écrit
Je sais pas, pour faire de la boxe thaï ou d'autres sport de combat/arts martiaux il faut de la prepa musculaire
J'y ai songé, en plus y a une salle de boxe thai juste à côté de chez moi.
Justement pour sociabiliser aussi. J'ai plus trop de pote ici, ils ont tous pour la plupart déménagé.
Mais l'idée de me prendre des taquets dans le pif après le taff m'a un peu refroidi lol.
cependant a écrit
Depuis que je suis ado, je ne conçois pas la vie sans moments de défonce.
Perso, ma solution n'est pas l'abstinence (ça me provoque une frustration qui me donne envie de consommer, et en général moins de bénéfices que la conso), mais une gestion de ma conso pourque justement ça continue qu'à me donner des bénéfices.
Et ça, ça me motive grave à ne pas faire des longues sessions, à trouver des plaisirs lucides (dont le sport justement), etc.
Franchement en ayant été habitué depuis toujours à une altération momentanée de la conscience à travers les prods, perso j'estime vraiment que l'effacer de ma vie, n'aurait pas tellement d'avantages. D'ailleurs, les époques de ma vie où j'ai fortement réduit la conso (voire la réduire à zéro) n'ont vraiment pas été mes meilleurs moments.
Voilà, c'est exactement ça. J'arrive pas à concevoir une vie lucide. Je connais pas vraiment en même temps.
D'ailleurs le week-end je prends du kratom, histoire de compenser un peu. Ça m'aide et ça me permet de pas me coucher à 5 du, tout éclaté.
Dans l'idéal j'aimerais me passer de ça aussi, et surtout éviter de reproduire les mêmes erreurs avec un produit différent.
Je voudrais tellement réussir à gérer la conso des produits que je prenais, ça serait plus simple. Je me torturerais moins le cerveau.
En plus j'ai une mauvaise expérience qui m'a traumatisé. Il y a 4 ans j'ai arrété de fumer.
Après pleins de tentatives avec des patchs, des chewing gum etc j'ai tenté sans rien, en me disant que j'allais en chier pendant quelques temps et que ça passerait.
Sauf qu'après 1, 2, 3, 4 mois c'était de pire en pire, je devenais fou.
Un soir une copine m'a fait essayer sa clope électronique, ça m'a de suite fait un bien incroyable.
Le lendemain j'en ai acheté une, depuis je m'en sépare pas et je fume toujours pas.
Donc l'arrêt pour moi c'est pas un bonne expérience.
Je regrette pas d'voir arrêter et j'ai pas envie ni besoin de refumer, mais l'arrêt en soi j'en garde un très mauvais souvenir.
cependant a écrit
Le seul truc que j'ai arrêté c'est le cannabis (après 15 années de conso quotidienne), mais sans vraiment vouloir l'arrêter. C'était une période de dépression, avec des crises d'angoisses et une parano tétanisante, et je m'étais fait la réflexion que justement je ne savais pas ça ressemblait à quoi une vie d'adulte sans conso. J'ai donc commencé par faire une pause d'une semaine...qui s'est éternisée à 5 ans maintenant ! Mais ça s'est fait petit à petit, en voyant que sans cannabis, contrairement à mes craintes de pétages de plombs, finalement ça n'allait pas plus mal...voire un peu mieux (sans que ce soit radical, hein). J'ai fumé depuis, mais en découvrant de ne plus aimer ça (c'est quoi cette drogue qui rend tout hyper difficile ??). Et ça ne me pèse pas de m'en passer...après je ne pense pas c'est du hasard si j'ai fini par me rapprocher d'une conso plus intense d'opiacés. Car dans ma vie c'était inenvisageable de concevoir une sobriété permanente. Même si c'est inconcevable aussi d'être tout le temps défoncée hein.
J'avais arrêter aussi pour les mêmes raisons. Mais depuis quelques temps je supporte beaucoup mieux, plus de crise d'angoisse.
Par contre pas une grosse conso, le soir et pas tous les soirs, avant de dormir.
Je ferais plus la même erreur de consommer la journée.
Comme tu dis c'est quoi ce produit qui t'empêche de tout faire lol. Enfin c'est mon cas aussi.
cependant a écrit
Dégun, tu estimes que les bénéfices de l'arrêt de la conso sont plus que ceux de la conso ?
Y a pleins de bénéfices c'est clair. Surtout au regard des inconvénients que ça avait sur moi.
Mais ça me rend pas plus heureux pour l'instant. Je me sens moins "heureux" au contraire que quand je consommais.
Je trouve la vie fade en ce moment.
Normal j'ai perdu le seul truc qui me faisais décompresser, mon hobby du week-end.
Comme je consommais pas en semaine pour pouvoir assurer le quotidien, ma défonce du week-end c'était ma récompense.
Mon plaisir dans ce monde de brutes.
J'avais justement réussi à me cantonner au week-end et ça m'allait, pendant quelques temps.
Mais quand c'est tous les week-end le même tarif, au bout d'un moment je savais plus quoi faire d'autre à part ça. C'est ça le problème je me suis enfermé dans cette routine, sans alternative.
Normal, j'ai connu que ce rythme. Et depuis la coke c'est encore plus problématique, je bois plus, je me couche plus tard et donc le lendemain journée perdue.
Quand je me limitais à boire ça allait, à 1h j'étais pété, je me couchais et le lendemain j'avais pas trop mal. Je pouvais faire des trucs la journée, autres que ramer comme une loque.
Mais maintenant je suis incapable de boire sans avoir envie de taper.
Si ça avait été occasionnel ça serait passé, mais là c'était régulier. Les week-end sans: sur les doigts d'un manchot.
Au début alcool + coke j'adorais, j'avais des effets positifs donc c'est ce qui m'a incité à réitérer chaque week-end.
Mais petit à petit je kiffais même plus en fait.
Dans l'idéal, si je reprenais faudrait absolument que je me limite à certains week-ends. Mais je pense qu'au bout d'un moment je repartirais sur ce même ryhtme.
Par contre tu dis un truc très intéressant: Pour ne pas être contrainte d'arrêter tu préfère gérer. Ça t'es moins dur à vivre.
Je trouve ça plein de bon sens.
Je crois que c'est le meilleur compromis, pour ceux qui y arrivent sans que se limiter ne soit une torture.
Perso, j'ai plus de mal à me limiter à une certaine quantité que ne pas en prendre du tout.
En tout cas sur une soirée, sur une vie on verra...
cependant a écrit
Jamais je ne pourrais me motiver à arrêter juste pour répondre à un diktat moralo-sanitaire.
Y a un peu de ça aussi, je culpabilise là-dessus...
Encore merci pour votre attention et votre bienveillance, on verra bien ce que l'avenir me réserve.
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Dégun a écrit
Je crois que c'est le meilleur compromis, pour ceux qui y arrivent sans que se limiter ne soit une torture.
Bah le truc c'est que je ne le vois pas comme une limitation, c'est pour ça que ça marche.
Imaginons, un week-end j'ai envie de faire une randonné en haute montagne. Et bah, je sais que ce week-end là je ne le vis pas comme une limitation le fait de ne pas rechercher la défonce, mais au contraire comme un choix que je fais pour pouvoir faire ce dont j'ai envie.
Et je trouve souvent des "prétextes" de non conso
Par contre, ça m'arrive aussi de décidé d'avoir envie de me mettre la tête bien comme il le faut. Si le lendemain j'arrive à rien, ce n'est pas grave, car mon envie pour cette semaine c'était pas de faire une chose précise.
Et j'essaye de varier les activités (et les produits...), ce qui permet aussi de ne pas reproduire forcément des habitudes dont c'est difficile de s'en passer.
Après la difficulté que je rencontre c'est que certains prods (la came par exemple), m'aident clairement aussi à bosser. Et là ça devient plus difficile à gerer, car c'est en consommant que je suis efficace. Mais comme souvent ça altère mon sommeil, je finis par me dire que finalement ça me dessers plus qu'autre chose et du coup plus trop avoir envie de consommer.
C'est pour ça que je te posais la question sur les bénéfices. Pour moi quand j'ai des bénéfices évident, ça m'aide à suivre mes décisions (même si ce n'est pas toujours facile !), mais en gros ça me fait dire que je ne consomme pas parce que j'ai envie de ne pas le faire et je ne réprime pas mon envie de le faire (où je me fixe à l'avance des moments où je sais que je pourrais me lâcher, ce qui me motive à me refréner dans d'autres).
Là je m'étais dit que je n'aurais pas chopé de la came plus souvent que 15j, l’échéance était vendredi. Dès mercredi jeudi, j'en aurais eu un peu envie, mais je m'était dit que c'était cool de ne pas consommer pour faire baisser un peu ma tolérance, profité pour faire des trucs qui n’étaient pas très adaptés à la conso. Et finalement à la place de foncer direct vendredi, j'ai même attendu jusqu'à aujourd'hui (ok, c'est pas non plus 2 ans, ça reste deux jours, mais j’étais bien comme ça).
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Dernière modification par eduardo (11 novembre 2022 à 10:38)
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Dernière modification par eduardo (14 novembre 2022 à 05:03)
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4 – Anhédonie
L'anhédonie est un terme utilisé pour décrire une condition dans laquelle quelqu'un a perdu, partiellement ou entièrement, la capacité de faire l'expérience d'un plaisir. L'anhédonie va bien au-delà d'une simple perte d'intérêt pour les activités et les activités dont quelqu'un a bénéficié auparavant et est souvent décrite par ceux qui en font l'expérience comme le sentiment que leur capacité à apprécier presque tout a été désactivée. Symptôme typique de sevrage, ceux avec PAWS sont susceptibles de souffrir de périodes plus longues et plus extrêmes d'Anhédonie, perdant de l'intérêt non seulement pour les passe-temps ou la socialisation, mais aussi dans les relations, l'activité sexuelle, et même les désirs de base comme manger.
Donc avec le temps l'aptitude au plaisir va revenir. Amicalement
Dernière modification par prescripteur (03 janvier 2023 à 10:21)
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Dernière modification par Dégun (13 décembre 2022 à 21:35)
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Dégun a écrit
Courage à toi Dégun :)
Dernière modification par Grut (13 décembre 2022 à 23:19)
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Dernière modification par prescripteur (14 décembre 2022 à 09:23)
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Dernière modification par prescripteur (03 janvier 2023 à 10:23)
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prescripteur a écrit
Il semble que le bonheur soit relativement peu lié aux événements extérieurs (richesse , reussite etc..). Une étude classique sur la relation entre bonheur et revenu montrait que le bonheur augmentait avec le revenu pour les bas revenus mais ensuite n'augmentait plus , avec unne limite autour de 6000 euros/mois environ.
Pour certains auteurs les événements extérieurs n'expliqueraient qu'environ 10% du bonheur.
Effectivement, dans mon cas du moins le conditions matérielles n'ont pas amené plus de bonheur.
J'ai été pendant plusieurs années au RSA. Maintenant que ça va beaucoup mieux financièrement et que j'ai une situation plus stable ça n'a pas changé grand chose.
Ça a surtout enlevé le stress lié aux questions d'argent, mais pas agit du tout sur le bonheur. D'ailleurs la semaine dernière je me disais justement que si je gagnais 10x je ne serais certainement pas plus heureux.
prescripteur a écrit
On peut donc penser que la consommation de "drogues" est un essai de booster sa capacité innée au bonheur, soit qu'elle paraisse insuffisante, soit qu'on veuille encore l'augmenter.
Perso, l'alcool me servait à décompresser et à m'anesthésier. La coke pour apporter du plaisir.
Beaucoup de mal à trouver ça sans produits.
prescripteur a écrit
La différence la plus citée est que le plaisir est éphémère alors que le bonheur est un état plus constant.
Ca me parle beaucoup, j'ai toujours cherché des "shoots" de plaisirs pour en éprouver, même avant la drogue. Par exemple des sports à sensations etc...
prescripteur a écrit
Revenons sur le rôle des psychotropes qui peuvent mener au bonheur. La plupart mènent en effet au plaisir mais mènent ils au bonheur? Comme tous les plaisirs ils peuvent augmenter le bien-être mais ils ne doivent pas être l'objet d'une recherche perpetuelle, au risque de mener à un effet négatif. Une "bonne" gestion de leur consommation est donc necessaire mais il est difficile de préciser ce qu'elle doit etre chez chacun (avec ses gènes, son histoire etc..).
Le hic c'est que quand on a trouvé avec les produits ce qu'on a jamais trouvé ailleurs, on a tendance à y retourner...
Perso la première fois que j'ai testé l'extasy j'ai tout de suite pensé sur le moment que je voulais vivre toute ma vie dans cet état. Euphorie et soucis inexistants, que du "bonheur".
La vie "normale" est vraiment fade en comparaison.
Sauf que la redescente était encore plus intense que la montée, donc ça m'a calmé. Sans ces effets secondaires je serais sous mdma H24 je crois.
prescripteur a écrit
En fait il existe aussi des moyens non médicamenteux de boosting du bonheur , notamment generosité, altruisme, meditation, alimentation saine, sport
La seule chose citée que j'ai pas essayée c'est l'altruisme. Pourquoi pas.
La méditation j'ai essayé quelques temps, pas facile. J'ai peu peut-être pas insiter suffisamment pour ressentir des effets durables.
prescripteur a écrit
modération sur PA
prescripteur a écrit
On pourrait donc proposer à ceux qui consomment des psychotropes à la recherche de "plus de bonheur" une association avec des méthodes non pharmacologiques pour booster leur recherche du bonheur[...]
Ce texte essaie d'ouvrir un sujet qui peut, à mon avis, être positif sur la consommation et sur la réponse médicale et sociale à cette consommation. Vos avis sont bienvenus.
Si certains on des idées de "recette du bonheur" ça pourrait être utile en effet, peut-être que ça pourrait en aider, comme moi.
Je suis preneur de "trucs et astuces".
Grut a écrit
Courage à toi Dégun :)
Merci! En ce moment c'est la loose.
Dernière modification par Dégun (19 décembre 2022 à 20:16)
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Dernière modification par Dégun (19 décembre 2022 à 22:02)
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Résumé
Le bonheur a été considéré comme un état émotionnel temporaire (par exemple, le plaisir) et un état relativement stable de bonheur (niveau de bonheur subjectif). Comme des études antérieures ont démontré que les individus ayant un niveau de bonheur subjectif élevé ont noté leurs états affectifs actuels de manière plus positive lorsqu'ils ont connu des événements positifs, ces deux aspects du bonheur sont liés. Selon une étude de neuroimagerie récente, la cytosine à polymorphisme mononucléotidique de la thymine du gène du récepteur 1 du cannabinoide humain est associée à une sensibilité à des stimuli émotionnels positifs. Ainsi, nous avons émis l'hypothèse que nos traits génétiques, tels que les génotypes du récepteur 1 humain, sont étroitement liés aux deux aspects du bonheur. Dans l'expérience 1, 198 volontaires sains ont été utilisés pour comparer le niveau subjectif de bonheur entre les porteurs d'allèles de la cytosine et les porteurs de thymine-thymine du gène 1 du récepteur 1 du cannabinoide humain. Dans l'expérience 2, nous avons utilisé la tomographie par émission de positrons avec 20 participants sains pour comparer les réponses cérébrales aux stimuli émotionnels positifs des porteurs de l'allèle de la cytosine à celle des porteurs de thymine. Comparés aux porteurs de la thymine, les porteurs d'allèles cytosine ont un niveau de bonheur subjectif plus élevé. L'analyse de régression a indiqué que l'allèle de la cytosine est significativement associé au niveau subjectif de bonheur. L'humeur positive après avoir regardé un film positif était significativement plus élevée pour les porteurs de l'allèle de la cytosine que pour les porteurs de thymine. La région du cerveau liée aux émotions positives telle que le cortex préfrontal médian a été activée de manière significative lorsque les porteurs de l'allèle de la cytosine ont regardé le film positif par rapport aux porteurs de thymine. Ainsi, les génotypes du récepteur 1 des cannabinoides humains sont étroitement liés à deux aspects du bonheur. Comparés aux porteurs de thymine, les porteurs de l'allèle de la cytosine du gène 1 du récepteur cannabinoide humain, qui sont sensibles à des stimuli émotionnels positifs positifs, ont montré une plus grande magnitude d'émotions positives lorsqu'ils ont vécu des événements positifs et ont eu un niveau de bonheur subjectif plus élevé.
Introduction
Le bonheur est l'un des objectifs humains les plus fondamentaux, ce qui a conduit les chercheurs à examiner la source du bonheur individuel. Le bonheur en tant que construction scientifique a été considéré comme un état émotionnel temporaire (hédonie) et un état relativement stable d'être heureux (eudaimonia) [1-[3------------------------------------------------------------------------------------------------- L'hédonie est généralement expérimentée lorsque nous obtenons les objets matériels et les possibilités d'action que nous souhaitons posséder ou expérimenter [4-[8-------------------------------------------- Par conséquent, au moins, l'hedonia correspond à un état de plaisir psychologique et est fortement influencée par les événements ou les circonstances de la vie, tels que la santé, les relations humaines, le revenu du ménage et les conditions de logement [3-[6-------------------------------------------------------------------------------- En revanche, selon des études précédentes, il existe un état relativement stable de bonheur, ce qui est lié à la somme des niveaux récents d'affect, de satisfaction de sa vie et de disposition/propension.[3] Bien que l'eudaimonia puisse être plus difficile à définir scientifiquement, au moins, elle correspond à une évaluation subjective de sa vie vécue bien (par exemple, le bien-être subjectif ou le niveau subjectif de bonheur) plutôt qu'à un sentiment émotionnel [4-[6-, [9----------------------------------------------------------------------
Bien qu'il y ait une distinction conceptuelle entre le plaisir et le niveau subjectif de bonheur, ces deux aspects du bonheur sont liés. D'après des études antérieures, les individus ayant un niveau de bonheur subjectif élevé ont noté leurs états affectifs actuels de manière plus positive lorsqu'ils ont connu des événements positifs [4, [10, [11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11, 11 Inversement, les expériences consécutives d'événements positifs ont également augmenté leur niveau de bonheur subjectif [4, [7, [8 et [8 et [8 et/ou/ou////////////////////////////////////////// Les psychologues ont établi deux modèles psychologiques qui expliquent la relation entre ces deux aspects du bonheur : un modèle du haut vers le bas et un modèle bas-bas en haut de la page [3, [4. Le modèle du haut vers le bas suppose que les individus avec une propension positive, comme l'optimisme, peuvent évaluer leur niveau de bonheur subjectif et les événements de la vie quotidienne plus positivement que d'autres qui connaissent un nombre similaire d'événements positifs de la vie[4]. En revanche, le modèle ascendant suggère que l'expérience hédoniste dans chacun des domaines de la vie (par exemple, le revenu du ménage, les conditions de logement) influencent positivement le niveau de bonheur subjectif [3, [4-, 4----------------------------------------------------------------------------------- Ainsi, la somme des événements de la vie positive peut être importante pour construire un niveau subjectif de bonheur. Cependant, les données épidémiologiques précédentes ont suggéré une interaction plus complexe entre ces deux composantes du bonheur; il y a à la fois des processus de haut en bas et de fond dans le traitement du bonheur[3].[4] Ainsi, les chercheurs ont proposé un troisième modèle psychologique, le modèle up-down, qui permet des interactions bidirectionnelles entre les deux composantes du bonheur [3, [4.
Des études récentes ont suggéré que le système humain endocannabinoide est associé à un traitement émotionnel positif. Le système endocannabinoide fait référence à un groupe de lipides neuromodulateurs [13). Les endocannabinoides tels que l'anandamide et le 2-arachidonoylglycérol [14-[16) se lient aux récepteurs des cannabinoîdes du cerveau, qui sont impliqués dans plusieurs processus physiologiques, y compris l'appétit, la nociception, l'humeur et la mémoire.[13] La fonction du récepteur 1 (CB1) est bien connue. Dans le cerveau, CB1 inhibe la transmission de l'acide bêta-aminobutyrique (GABA) de façon presynaptique [17-, [18-. Des études récentes ont démontré un rôle pour CB1 dans la modulation du système de récompense du cerveau; en fait, l'activation de CB1 peut induire la libération de dopamine dans le striatum, y compris le noyau accumbens [19, [20-. Le gène du récepteur CB1 humain (CNR1CNR1) est situé au niveau du chromosome 6q14-15 et il existe plusieurs polymorphismes mononucléotidiques (SNP) dans le CNR1 ; cependant, ses effets sur la fonction récepteur CB1 ne sont pas encore clairs[21]. Une étude récente a indiqué qu'une cytosine à thymine (C/T) SNP de CNR1 (nombre dbSNP rs 806377), située dans l'exon 3 non traduite, les réponses striaptes modulées aux visages heureux [12-. L'activité striatale chez les porteurs de l'allèle de la cytosine (C) était plus élevée que celle chez les individus présentant un génotype thymine-thymine (TT) lorsque des visages heureux étaient présentés [12, ce qui suggère que l'allèle CNP du CNR1 peut augmenter l'activité CB1.
Sur la base de ces observations précédentes, nos traits génétiques, tels que les génotypes CNR1, sont étroitement liés aux deux aspects du bonheur. C'est-à-dire, comparé aux individus avec des génotypes TT, les porteurs d'allèles CNP du CNR1CNR1, qui sont sensibles aux stimuli émotionnels positifs, peuvent présenter une réponse de plus grandeur du plaisir lorsqu'ils présentent des événements positifs et peuvent avoir un niveau de bonheur subjectif plus élevé. Dans l'expérience 1, pour étudier la différence de niveau subjectif de bonheur entre les porteurs d'allèles C et les porteurs TT, nous avons évalué le niveau subjectif de bonheur de 198 participants en bonne santé. Dans l'Expérience 1, les participants ont été invités à évaluer leur niveau subjectif de bonheur en utilisant la version japonaise de l'échelle du bonheur subjectif (JSHS) [10, [11, [22, et,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, Nous avons prédit que le niveau subjectif de bonheur était plus élevé chez les porteurs d'allèles C que chez les transporteurs TT. En outre, dans l'expérience 2, nous avons étudié les différences dans les réponses cérébrales et les notations subjectives des états d'humeur temporelles entre les porteurs d'allèle C et les porteurs TT. Pour ce faire, nous avons mené une étude de tomographie par émission de positons (TEP) avec un groupe indépendant de 20 participants sains en utilisant la tâche de regarder les personnes préférées. Notre précédente étude TEP utilisant la même tâche a indiqué que l'acte d'examiner les personnes préférées a évoqué les émotions positives[10]. L'activation du cortex préfrontal médian (mPFC) a été positivement corrélée avec l'auto-évaluation des états d'humeur positifs actuels des participants [10. Ainsi, par rapport aux transporteurs TT, nous avons prédit que les porteurs d'allèles C peuvent évaluer leur état d'humeur actuel de manière plus positive et que leur mPFC pourrait être activé dans une plus grande mesure lorsqu'ils se sont penchés sur leurs personnes préférées. Heureusement, l'objectif de cette étude a été atteint grâce à ces expériences.
McPartland JM, Guy GW, Di Marzo V. Care and feeding of the endocannabinoid system: a systematic review of potential clinical interventions that upregulate the endocannabinoid system. PLoS One. 2014 Mar 12;9(3).
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articl … 089566.pdf
Dernière modification par prescripteur (03 janvier 2023 à 10:24)
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Dernière modification par prescripteur (03 janvier 2023 à 10:25)
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