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- ChatonMiaou
- Banni
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- Inscrit le 17 Jan 2023
- 16 messages
Bonjour à tous.
Pas sûr que mon post soit très « safe » mais j’aimerais vos avis et peut-être aider des personnes.
Quand j’ai commencé la C, à des doses « ridicules » (1-3 minis traces) j’ai fait des descentes absolument horribles. C’est passé, et j’en ai refait lors de conso très importantes (1-2g sur 24h/48h).
Depuis un moment, + rien.
Parce que, et c’est pas forcément bien, je suis tellement en flip de revivre ça, qu’après chaque conso (moins de 0,5 à 1,5, selon les soirées, entre 4 et 8 fois par mois), j’ai un petit rituel qui m’évite de passer par là.
Suivi psy, j’ai du xanax. En rentrant, j’en prends un. Je fume, je bois un ou deux derniers verres. J’envoie des textos à mes amis de la soirée ou parfois je passe des coups de fils (j’ai pas envie d’être seule + la conso me donne envie de papoter).
Pourtant je reste tjs seule chez moi, après une soirée, craving/descente/euphorie ou pas, j’aime être seule.
Ensuite, je prends une douche, je mets un truc confortable et je prends 2 ou 3 euphytose. C’est un « médoc » à base de plantes. Pas de l’homéopathie. C’est pr réguler le stress, aider l’endormissement, et favoriser un sommeil calme. Il y a peut-être un effet placebo, mais c’est un truc que je prends depuis petite, et sincèremét ça détend.
Je mets un truc nimp à la tv, perso il me faut des « voix » c’est a dire des gens qui parlent. La musique me stresse. Un truc léger (friends, simpsons, etc).
Ensuite, descente ou pas, mon problème est de dormir. Bonne c ou pas, je veux vraiment dormir vite pour m’éviter d’éventuelles sensations désagréables.
Du coup, parfois je prends 2 cuillères de Toplexil, sirop pour la toux au fort pouvoir sédatif.
Si au bout d’une heure je ne dors pas, selon le tps écoulé, je reprends un xanax et aussi un sédatif.
J’ai du noctamide car je le trouve moins fort que d’autres, et question interaction, je crois que ça va.
J’ai dejà eu du zopiclone et honnêtement je préfère, ca me fait tomber comme une mouche ! Mais parce qu’il est fort, je préfère ne pas en reprendre.
Concernant l’utilisation de benzos, je sais que c’est pas top question addiction, mais pour parfois faire des pauses de 15/20j, je n’ai encore jms ressenti de dépendance.
J’espère n’inciter personne à faire mal, pour moi cela fonctionne.
Merci d’être bienveillants.
Pas sûr que mon post soit très « safe » mais j’aimerais vos avis et peut-être aider des personnes.
Quand j’ai commencé la C, à des doses « ridicules » (1-3 minis traces) j’ai fait des descentes absolument horribles. C’est passé, et j’en ai refait lors de conso très importantes (1-2g sur 24h/48h).
Depuis un moment, + rien.
Parce que, et c’est pas forcément bien, je suis tellement en flip de revivre ça, qu’après chaque conso (moins de 0,5 à 1,5, selon les soirées, entre 4 et 8 fois par mois), j’ai un petit rituel qui m’évite de passer par là.
Suivi psy, j’ai du xanax. En rentrant, j’en prends un. Je fume, je bois un ou deux derniers verres. J’envoie des textos à mes amis de la soirée ou parfois je passe des coups de fils (j’ai pas envie d’être seule + la conso me donne envie de papoter).
Pourtant je reste tjs seule chez moi, après une soirée, craving/descente/euphorie ou pas, j’aime être seule.
Ensuite, je prends une douche, je mets un truc confortable et je prends 2 ou 3 euphytose. C’est un « médoc » à base de plantes. Pas de l’homéopathie. C’est pr réguler le stress, aider l’endormissement, et favoriser un sommeil calme. Il y a peut-être un effet placebo, mais c’est un truc que je prends depuis petite, et sincèremét ça détend.
Je mets un truc nimp à la tv, perso il me faut des « voix » c’est a dire des gens qui parlent. La musique me stresse. Un truc léger (friends, simpsons, etc).
Ensuite, descente ou pas, mon problème est de dormir. Bonne c ou pas, je veux vraiment dormir vite pour m’éviter d’éventuelles sensations désagréables.
Du coup, parfois je prends 2 cuillères de Toplexil, sirop pour la toux au fort pouvoir sédatif.
Si au bout d’une heure je ne dors pas, selon le tps écoulé, je reprends un xanax et aussi un sédatif.
J’ai du noctamide car je le trouve moins fort que d’autres, et question interaction, je crois que ça va.
J’ai dejà eu du zopiclone et honnêtement je préfère, ca me fait tomber comme une mouche ! Mais parce qu’il est fort, je préfère ne pas en reprendre.
Concernant l’utilisation de benzos, je sais que c’est pas top question addiction, mais pour parfois faire des pauses de 15/20j, je n’ai encore jms ressenti de dépendance.
J’espère n’inciter personne à faire mal, pour moi cela fonctionne.
Merci d’être bienveillants.
Hors ligne
Salut,
ça me parle ton rituel d'après conso !
Dans des discussions intéressantes (mais parfois laborieuses) que nous avions eu en tant qu'équipe de PA invitée parmi des « pros » de l'addicto sur la coke, nous mettions en avant exactement cela. Pour certaines personnes, le recours à des downeurs après une conso de stim c'est une forme de RdR...
À mes yeux (et en dehors des risques médicaux sur le système cardiovasculaire par exemple), un des risques majeurs des stims c'est l'épuisement...pour moi c'est clairement la fatigue accumulée et le manque de sommeil qui peuvent me créer des sales descentes (j'ai d'ailleurs expérimenté de l'insomnie en dehors de cadres de conso et les effets "secondaires" étaient sensiblement les mêmes : angoisse, mal-être, irritabilité, tout voir en noir, larmes faciles, tension, etc).
Alors pour moi, prendre des downeurs revient à réduire les risques de ma conso de stims !
Mon "rituel" n'est pas le même que le tien, mais ça revient un peu au même : trouver moyen de me poser, anéantir au passage le craving et pouvoir profiter bien plus des effets bénéfiques de ma conso de stim.
Perso, moi j'aime bien depuis longtemps passer aux opis après les stims (coke, crack, 3MMC ou speed principalement) et coupler avec un petit benzo si ça ne suffit pas (en général c'est déconseillé pour les personnes sans tolérance d'associer benzo et opiacés, mais en ayant de la tolérance aux deux, j'ai même une prescription médicale qui les associe...).
Effectivement, le risque que j'ai pu trouver c'est de développer une double addiction (de ne plus pouvoir me passer des opis après les stims, puis de ne plus pouvoir me passer des opis tout court
, mais perso ça ne me pose pas vraiment problème, j'en ai plus de bénéfices que de points négatifs.
Et j'aime aussi dans mon rituel détente, des étirements relaxants (j'ai trouvé quelques bonnes applis pour me coacher), des tisanes et des huiles essentielles (dont j'ai associé l'odeur à la relaxation...effet placebo ? peut importe tant que ça marche pour moi).
Et parmi les choses que je met en place, pour clôturer une session crack par exemple, il y a aussi le fait de changer d'endroit (à défaut, changer de pièce ou même simplement de chaise), tout nettoyer (virer les pipes, les cuillères etc ça m'évite de penser à "picorer"), puis faire un tour et revenir en mode "calmos".
En tout cas, le partage de petits trucs comme ça pour moi ça fait partie d'un vrai autosupport de stratégies de conso...ce n'est pas forcement des tips valables pour tout le monde, mais ça permet de savoir que nous avons des marges de manœuvre pour gérer les consos et en traire des bénéfices et ça fait partie des choses qu'on peut partager et apprendre (je préfère apprendre ça plutôt que l'image stéréotypée de LA drogue à laquelle on ne peut pas "échapper", qu'elle dicterait d'y revenir encore et encore, sans aucune possibilité de s'extraire d'une compulsion sauvage et obligée).
Bref, voilà, un bon repos après stim à toi
ça me parle ton rituel d'après conso !
Dans des discussions intéressantes (mais parfois laborieuses) que nous avions eu en tant qu'équipe de PA invitée parmi des « pros » de l'addicto sur la coke, nous mettions en avant exactement cela. Pour certaines personnes, le recours à des downeurs après une conso de stim c'est une forme de RdR...
À mes yeux (et en dehors des risques médicaux sur le système cardiovasculaire par exemple), un des risques majeurs des stims c'est l'épuisement...pour moi c'est clairement la fatigue accumulée et le manque de sommeil qui peuvent me créer des sales descentes (j'ai d'ailleurs expérimenté de l'insomnie en dehors de cadres de conso et les effets "secondaires" étaient sensiblement les mêmes : angoisse, mal-être, irritabilité, tout voir en noir, larmes faciles, tension, etc).
Alors pour moi, prendre des downeurs revient à réduire les risques de ma conso de stims !
Mon "rituel" n'est pas le même que le tien, mais ça revient un peu au même : trouver moyen de me poser, anéantir au passage le craving et pouvoir profiter bien plus des effets bénéfiques de ma conso de stim.
Perso, moi j'aime bien depuis longtemps passer aux opis après les stims (coke, crack, 3MMC ou speed principalement) et coupler avec un petit benzo si ça ne suffit pas (en général c'est déconseillé pour les personnes sans tolérance d'associer benzo et opiacés, mais en ayant de la tolérance aux deux, j'ai même une prescription médicale qui les associe...).
Effectivement, le risque que j'ai pu trouver c'est de développer une double addiction (de ne plus pouvoir me passer des opis après les stims, puis de ne plus pouvoir me passer des opis tout court
, mais perso ça ne me pose pas vraiment problème, j'en ai plus de bénéfices que de points négatifs.Et j'aime aussi dans mon rituel détente, des étirements relaxants (j'ai trouvé quelques bonnes applis pour me coacher), des tisanes et des huiles essentielles (dont j'ai associé l'odeur à la relaxation...effet placebo ? peut importe tant que ça marche pour moi).
Et parmi les choses que je met en place, pour clôturer une session crack par exemple, il y a aussi le fait de changer d'endroit (à défaut, changer de pièce ou même simplement de chaise), tout nettoyer (virer les pipes, les cuillères etc ça m'évite de penser à "picorer"), puis faire un tour et revenir en mode "calmos".
En tout cas, le partage de petits trucs comme ça pour moi ça fait partie d'un vrai autosupport de stratégies de conso...ce n'est pas forcement des tips valables pour tout le monde, mais ça permet de savoir que nous avons des marges de manœuvre pour gérer les consos et en traire des bénéfices et ça fait partie des choses qu'on peut partager et apprendre (je préfère apprendre ça plutôt que l'image stéréotypée de LA drogue à laquelle on ne peut pas "échapper", qu'elle dicterait d'y revenir encore et encore, sans aucune possibilité de s'extraire d'une compulsion sauvage et obligée).
Bref, voilà, un bon repos après stim à toi
fugu kuwanu hito niwa iwaji
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- randobag
- Psycho junior
- 000
- Inscrit le 06 Feb 2021
- 240 messages
Hello,
Pour ma part il y a des similitudes. Déjà comme beaucoup avec la c ou le crack, l'après-conso c'est quand j'ai fini le produit, souvent 1 à 2g tapé en solo la plupart du temps. A part des époques où j'avais pas mal de c chez moi, je me dis rarement "ok là je m'arrête je garde le reste pour demain"...
Ceci étant posé lol, moi aussi la fin d'une session coke se termine toujours avec un lexomil ou un zopiclone aussi, plus souvent une barette de lexo, ça pose + ma dose journalière habituelle de benzos.
Moi aussi je suis traitement benzos...
En fait dès que je sais que je prends le benzo je sais que c'est fini que ça va se calmer, je me mets au lit, je fume un gros joint, et je n'ai plus de risque de rappeler un livreur joignable comme par hasard à 7 du matin !
Donc oui, un benzo ponctuel après une prise de c, si ça permet d'éviter l'insomnie, le stress et la chute de moral, c'est rdr.
Moi ça s'accumule un peu donc on s'éloigne de la rdr après dans mon cas...
Je bois aussi beaucoup de bière sous coke, donc l'endormissement et l'insomnie avec le lexo et la bière ne m'ont jamais trop embêté.
En fait les redescentes de c juste après la conso m'ont jamais trop gêné, par contre après...
Les deux jours suivants état dépressif marqué et donc des bières encore le soir.
L'après conso de free base ou crack, j'avoue le craving est plus marqué et je me suis retrouvé comme beaucoup d'autres à ramper dans mon salon à la recherche d'un hypothétique caillou mais pareil, benzo ou somni.
J'ai jamais pris d'opis en redescente de c mais c'est aussi car ça correspond à deux périodes de conso différentes dans ma vie.
L'après conso la plus tendue que j'ai dû gérer c'est clairement après des sessions de meth ou yaba de 48h... physiquement et mentalement très éprouvant à part attendre de pouvoir dormir enfin, il n'y pas grand chose à faire... Et encore tu peux dormir et te réveiller encore dans le truc, tu ne sais plus si tu es en redescente ou pas, pffff :)
Enfin je parle au présent mais je ne prends que très très rarement de la c, une fois ou deux par an maintenant, et peu, et plus de meth ou de crack depuis un bail.
bonne soirée
Pour ma part il y a des similitudes. Déjà comme beaucoup avec la c ou le crack, l'après-conso c'est quand j'ai fini le produit, souvent 1 à 2g tapé en solo la plupart du temps. A part des époques où j'avais pas mal de c chez moi, je me dis rarement "ok là je m'arrête je garde le reste pour demain"...
Ceci étant posé lol, moi aussi la fin d'une session coke se termine toujours avec un lexomil ou un zopiclone aussi, plus souvent une barette de lexo, ça pose + ma dose journalière habituelle de benzos.
Moi aussi je suis traitement benzos...
En fait dès que je sais que je prends le benzo je sais que c'est fini que ça va se calmer, je me mets au lit, je fume un gros joint, et je n'ai plus de risque de rappeler un livreur joignable comme par hasard à 7 du matin !
Donc oui, un benzo ponctuel après une prise de c, si ça permet d'éviter l'insomnie, le stress et la chute de moral, c'est rdr.
Moi ça s'accumule un peu donc on s'éloigne de la rdr après dans mon cas...
Je bois aussi beaucoup de bière sous coke, donc l'endormissement et l'insomnie avec le lexo et la bière ne m'ont jamais trop embêté.
En fait les redescentes de c juste après la conso m'ont jamais trop gêné, par contre après...
Les deux jours suivants état dépressif marqué et donc des bières encore le soir.
L'après conso de free base ou crack, j'avoue le craving est plus marqué et je me suis retrouvé comme beaucoup d'autres à ramper dans mon salon à la recherche d'un hypothétique caillou mais pareil, benzo ou somni.
J'ai jamais pris d'opis en redescente de c mais c'est aussi car ça correspond à deux périodes de conso différentes dans ma vie.
L'après conso la plus tendue que j'ai dû gérer c'est clairement après des sessions de meth ou yaba de 48h... physiquement et mentalement très éprouvant à part attendre de pouvoir dormir enfin, il n'y pas grand chose à faire... Et encore tu peux dormir et te réveiller encore dans le truc, tu ne sais plus si tu es en redescente ou pas, pffff :)
Enfin je parle au présent mais je ne prends que très très rarement de la c, une fois ou deux par an maintenant, et peu, et plus de meth ou de crack depuis un bail.
bonne soirée
Dernière modification par randobag (27 janvier 2023 à 20:31)
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- Zarathoustra
- Psycho sénior
- 048
- Inscrit le 27 May 2017
- 674 messages
- Blogs
J'ai eu disons quatre séquences avec la coke.
Les premières... descentes tragiques, horribles et lendemain mortifères. Montées énormes, descentes tellement difficiles. Grosses addictions.
Puis moins de descentes mais besoin de plus gros traits. Mais descentes tout de même. Mais gérables. Peu d'addiction.
Coke DM : trip de dingue, peu de coke soit petit trait, pas de descente. Meilleure période. J'ai eu des coke de folie.
Puis
Coke testée à 90%. Il me fallait de très gros traits. Aucune descente et parfois le cœur qui battait trop. Mais besoin de trait énorme.
Aujourd'hui la coke n'agit pas beaucoup.
Je n'ai jamais réussi à dormir sous coke... jamais.
Pour moi impossible de bouffer des somnifères.
Alors je tapais : 15 aller retour aux chiottes. Puis après 4h grosse banlette de ouf. 3 fois
Les premières... descentes tragiques, horribles et lendemain mortifères. Montées énormes, descentes tellement difficiles. Grosses addictions.
Puis moins de descentes mais besoin de plus gros traits. Mais descentes tout de même. Mais gérables. Peu d'addiction.
Coke DM : trip de dingue, peu de coke soit petit trait, pas de descente. Meilleure période. J'ai eu des coke de folie.
Puis
Coke testée à 90%. Il me fallait de très gros traits. Aucune descente et parfois le cœur qui battait trop. Mais besoin de trait énorme.
Aujourd'hui la coke n'agit pas beaucoup.
Je n'ai jamais réussi à dormir sous coke... jamais.
Pour moi impossible de bouffer des somnifères.
Alors je tapais : 15 aller retour aux chiottes. Puis après 4h grosse banlette de ouf. 3 fois
Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.
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