Arrêt du Tramadol souhaité mais déconseillé par les médecins

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Laureth femme
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Bonjour à tous,


Tout d'abord, merci à ceux qui auront lu ce post en entier. Je n'ai pas réussi à faire plus court ^^
Il y a un peu plus de 4 ans j'ai eu un accident de voiture qui m'a laissé des lésions cervicales avec de fortes douleurs neuropathiques allant de la nuque aux hauts des bras, des paresthésies, etc.

Du Tramadol m'a été prescrit presque immédiatement.
D'abord 200mg 2x/jour libération normale. J'étais alors en arrêt de travail, je le prenais donc malgré la somnolence importante.

Puis en reprenant le travail en mi-temps thérapeutique, il y a bientôt 2 ans, j'ai dû diminuer les doses. Au début cela a été Tramadol 100LP (Libération prolongée : Monocrixo) le soir, et  tradamol classique 50mg : 1 matin et 1 midi.

En semaine j'ai presque tout de suite arrêté celui du matin car trop de somnolence. Cela me rendait dangereuse au volant et incapable au travail. Il est à noter que je suis narcoleptique, ce qui, même si j'ai un médicament pour l'éveil, n'aide en rien à rester concentrée et éveillée, et que le Tramadol aggrave ces symptômes.
Comme je ne travaillais pas les après midis, au début, je gardais la prise 50mg du déjeuner.

J'ai pu arrêter petit à petit cette prise du midi.

Depuis 1 an j'ai pu reprendre le travail à temps plein et il me reste le tramadol 100LP, que je prend au coucher. Je prend aussi du CBD qui m'aide à être moins réveillée la nuit par mes douleurs. Mon médecin en est informé et n'y a pas vu de contre-indication.

Cependant depuis que j'ai eu mon accident, j'ai la libido en berne sans trop savoir pourquoi. Certes, je suis fatiguée, j'ai mal en permanence. Cela peut expliquer en partie les choses, mais pas cette absence permanente. J'aime mon mari, je veux que nous ayons une vie intime, mais mon corps est toujours comme "endormi" en ce qui concerne la sexualité. Ça me bouffe de manière quotidienne et je culpabilise énormément à ce sujet. D'autant plus que notre intimé fonctionnait très bien avant.
Il y a quelques mois, je me suis posé la question concernant le Tramadol, et c'est grâce à vous que j'ai vu que la source de ce problème venait probablement de ce médicament.

J'en ai parlé aux médecins qui me suivent (généraliste et neurologue). Cependant il m'est répondu à chaque fois que c'est une mauvaise idée d’arrêter le Tramadol, car on ne trouve pas d'autre médicaments pour le moment pour le remplacer afin de gérer mes douleurs.
Plusieurs ont été essayés : gabapentine, venlafaxine, duloxetine, Laroxyl.
Le problème est qu'avec ces médicaments, soit je ne dormais plus du tout (j'ai pu passer 1 mois avec seulement des micro sommeils et les yeux grands ouverts presque toutes les nuits), soit j'avais une somnolence importante et persistante jusque 16h00 le lendemain.

Hier j'ai encore reparlé à mon médecin du souhait d'arrêter le Tramadol en expliquant ma libido inexistante et des répercutions sur mon moral. Elle m'a prescrit du Lyrica. Cependant, quand je vois les témoignages des gens, avec les effets secondaires et la forte dépendance qu'il peut engendrer, je ne suis vraiment pas chaude à l'idée d'essayer.

Par le passé, il y a peut-être 10 ans et avec un autre médecin,  j’avais arrêté des antidépresseurs et benzodiazépine, du jour au lendemain sur son conseil. Elle m'avait dit que j'allais en suer un bon coup, mais que ce serait rapide. Ce qui a été vrai. Pendant une grosse semaine à 10 jours j'ai été très mal, mais après tout s'est vite calmé. Cependant à l'époque, j'étais en arrêt de travail. C'était donc plus simple à gérer, je pouvais trembler, m'allonger, courir aux WC, ou transpirer "librement" sans me soucier d'autre chose.

Là avec mon travail à temps plein, ce n'est pas la même histoire.

De plus, une seconde chose m'inquiète et m'interroge. A lire plusieurs témoignages, le Tramadol à l'air de tempérer les humeurs dépressives et de pouvoir rendre joyeux. De mon côté , si c'est le cas, je ne m'en suis pas aperçu. J'ai un moral en dents de scie. Je suis très souvent triste dois contentement luter pour ne pas sombrer dans la dépression. Selon les médecins, ce n'est pas étonnant du fait de mes douleurs permanentes. Mais cela me fait me questionner sur l'éventuel effet béquille que pourrait avoir le Tramadol sur mon humeur, ce qui me fait un peu peur en cas d'arrêt.
Mais dans un second temps, je sais que mon humeur triste vient aussi partiellement du fait que je n'ai plus de libido et j'en culpabilise sans cesse, ce qui me motive à l'arrêter... Oui, nous sommes dans une situation du serpent qui se mord la queue ^^

Enfin bref, je voudrais avoir des avis de gens qui eux sont "dans la vraie vie".

- Si certains ont arrêté le Tramadol du jour au lendemain, les effets sont-ils très costauds et durent-ils très longtemps? Cela a l'air compliqué à lire certains témoignages. Mais je me dis que si j'ai pu arrêter les benzo, antidépresseurs, et la cigarette, pourquoi pas le tramadol :-/

- Le Lyrica, bonne ou mauvaise idée ? Il a quand même l'air de créer très vite une grosse dépendance et je déteste cette idée. Et, pour couronner le tout, provoquer des troubles de l'attention, de la mémoire, et une prise de poids, ... sachant qu'avec ma narcolepsie, j'ai déjà des problèmes d'attention, de concentration, et un problème surpoids du fait d'un métabolisme très lent causé par la maladie.

- dans mon armoire à pharmacie, j'ai encore plusieurs boites de tramadol 50 classique. Je me dis que cela peut, peut-être, être une piste pour l'arrêt de la molécule.

- S'il faut, je peux aussi essayer de palier en augmentant le CBD...

Enfin bref, j'ai besoin d'arrêter ce fichu médicament. Je ne comprend pas que les médecins se refusent ne serait-ce qu'à essayer de m'accompagner dans cet arrêt, tant que je n'ai pas d'autres "drogue" à absorber. Certes j'ai mal, mais certains effets secondaires du tramadol me causent une réelle détresse psychologique non négligeable. Je me dis que j'ai une petite dose (100mg/24h), alors que cela doit être réalisable. D'autant plus que je n'ai jamais fait de mésusages ou de surdosage de médicaments qui m'ont été prescrits et qui peuvent amener à en vouloir toujours plus (tramadol, ritaline, modiodal, benzo, etc.)

J'en ai assez des effets secondaires que j'ai régulièrement : libido, transpiration excessive, bouche sèche, somnolence aggravée, et peut-être palpitations, vertiges, maux de tête (cela peut-être le Tramadol ou mes cervicales / le stress qui causent ces 3 derniers problèmes)


Merci à ceux qui auront la gentillesse de me donner un avis, raconter leur expérience. heart

Dernière modification par Laureth (15 juin 2023 à  12:02)

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Jesuisturfu homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Coucou,

Le problème dans ta situation c'est que faire un sevrage de tramadol si tu n'a pas d'autres solutions pour gérer la douleur et qu'il faut y retourner ça va te faire souffrir pour rien.

Pour le manque de libido, il y a des gens qui adorent le sexe sous opiacé d'autres non ça dépend des gens.
Dans tous les cas si ce problème est uniquement du au trama ça devrait repartir quand tu commences à être en manque ou à un dosage plus bas non?

Dans tous les cas rien ne t'empêche de te maintenir a la dose la plus basse possible de trama et de reaugmenter la dose en cas de douleur trop forte.

Tu dit utiliser le cbd pour les douleurs, comment le consommes tu? Au vapo et en ingestion les effets sur la douleur sont plus long et plus impressionnant qu'en joint.
De plus pourquoi pas utiliser du thc pour le soir? Les dry à haut taux de thc ont une capacité d'anesthésie presque similaires aux opiacés léger chez moi.

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champi vert84champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, probleme difficile. Surtout avec tes douleurs neuropathiques. L'arret du tramadol sans qu'il soit remplacé ne me parait pas une bonne idée.
je suis aussi, comme toi,  sceptique sur le lyrica. Il a bénéficié d'une forte promotion mais a des effets secondaires avérés.
La consultation d'un centre de la douleur pourrait etre utile et te proposer des alternatives. Y compris des interventions non medicamenteuses (kine, massages).
As tu dis à tes medecins ce que tu nous dis dans ton post ? Et redis car parfois ils ont une certaine surdité quand ce que tu dis ne rentre pas dans le cadre qu'ils ont appris.
Je pense que tu pourrais essayer une baisse progressive des doses, en modifiant les horaires de prise (il faudrait passer à de l'immédiat en plusieurs prises). Il existe une forme gouttes.

https://www.vidal.fr/actualites/19685-t … sages.html



Amicalement

Dernière modification par prescripteur (15 juin 2023 à  15:35)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Laureth femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour et merci pour vos réponses.

Pour le CBD j'utilise des huiles classiques à mettre sous la langue en 30% ou 40 % à environ 10 gouttes au coucher.
Je reste dans le cadre du légal et non récréatif, je veux être certaine de garder le contrôle, et de n'en prendre que par besoin et non par envie :-) Parce que si après, ça devient fun de prendre des anti douleurs, vu l'intensité de ces dernières, je pense que je risque de vite déraper ^^

Pour le tramadol en gouttes, je pense que cela peut être une super piste si les médecins sont ouverts à l'idée de m'en prescrire.

Le centre anti-douleur de ma ville m'a été déconseillé par 2 de mes médecins. Visiblement il y a plus d'1 an d'attente, et ils sont très souvent à ne prescrire que des anti-dépresseurs, sans prendre en compte les spécifiés de chaque pathologie. Mon ancien médecin me disait que, même pour ses patients atteints de cancer, la prise en charge n'était pas en adéquation avec les besoins.

La kiné, j'en fais déjà, j'ai aussi un TENS, et j'applique régulièrement de la crème au CBD sur la zone douloureuse, ce qui est d'ailleurs assez efficace, même si rien n'efface suffisamment la douleur.

Le Lyrica ne me donne vraiment pas envie de l'essayer du tout. J'ai l'impression que les côtés négatifs sont quand même super costauds et très nombreux ! Et j'ai l'impression qu'il rend très vite dépendant.
Je suis un peu petit peu effrayée de voir avec quelle facilité les médecins prescrivent ce type de molécule, sans même demander au préalable s'il y a eu des problèmes d'addiction ou de mésusage par le passé.

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