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Dernière modification par rdarta (21 novembre 2023 à 13:02)
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Dernière modification par prescripteur (22 novembre 2023 à 12:40)
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Penelope44 a écrit
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‐--- tu penses donc que, de base, tout le monde est plus ou moins en souffrance ? Sur quoi t'appuies tu pour penser cela ?
C'est une bonne question que tu poses à @prescripteur !
Un ami âgé de 56 ans m'a partagé cette pensée : "Si je ne bois pas, je ne pourrais pas affronter cette vie difficile."
Je suis conscient qu'il a un enfant et qu'il semble peu gêné par les lendemains difficiles causés par la consommation d'alcool. Je pense que sans la parentalité, il serait dans un état préoccupant. De plus, il bénéficie de la chance d'avoir un père fortuné qui, anticipant sa succession et ayant plusieurs enfants, lui a légué 300 000 euros.
Ainsi, les sources de sa "souffrance" semblent multiples :
- La frustration de ne pas avoir surpassé son père.
- Le désir de réussir en tant qu'artiste "reconnu".
- La solitude.
- La consommation d'alcool excessive, qui peut même dégénérer en bagarres.
- La séparation avec la mère de son enfant, qui était également dépendante
J'ai essayé de l'encourager à consulter un psychologue, mais il a refusé, comme s'il était résigné à sa situation. Il pense avoir "compris".
prescripteur a écrit
Un bon psychologue peut t'aider à y voir plus clair
Je suis une analyse, mais le chemin est long.
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Nous vivons toutes et tous des moments de stress, d’anxiété, de dépréciation, de panique ou de désespoir. La plupart du temps, ces sentiments ne durent pas. Mais parfois ils peuvent s’installer et devenir des problèmes plus sérieux.
Le bien-être et la souffrance cohabitent tout au long de la vie, que l’on vive ou non avec un trouble psychique. On peut n’avoir aucune maladie psychique sans pour autant se sentir bien dans sa peau. A l'inverse, on peut vivre avec un trouble physique et avoir une bonne santé mentale.
Que la souffrance soit durable ou passagère, il est très important de savoir qu’il est possible d’aller mieux. Reconnaître les signes de souffrance et oser demander de l’aide pour soi ou un proche, c'est pas facile mais ça s’apprend ! Et ça peut réellement nous aider à aller mieux.
Une histoire inspirante
https://deuilsetparoles.wordpress.com/2 … otami/Dans le livre tibétain de la vie et de la mort, Sogyal Rinpoché raconte l’histoire de Krisha Gotami.
Une jeune femme qui eut la chance de vivre au temps du Bouddha. Quand son premier enfant eut environ un an, il tomba malade et mourut. Ecrasée de chagrin, serrant le petit corps contre elle, Krisha Gotami se mit à errer dans les rues, implorant ceux qu’elle rencontrait de lui donner un remède qui rendrait la vie à son enfant. Certains l’ignorèrent, d’autres se moquèrent d’elle, d’autres encore la crurent folle, mais finalement, sur le chemin, un homme sage lui dit que la seule personne au monde pouvant accomplir le miracle qu’elle réclamait était le Bouddha.
Elle alla donc voir le Bouddha, déposa le corps de son enfant à ses pieds et lui raconta son histoire. Le Bouddha l’écouta avec une infinie compassion, puis lui dit doucement « il n’y a qu’un remède au mal qui t’assaille. Descends à la ville et rapporte-moi une graine de moutarde provenant d’une maison où il n’y a jamais eu de mort. »
Transportée de joie, Krisha Gotami se mit immédiatement en route pour la ville. S’arrêtant à la première maison qu’elle vit sur son chemin, elle dit : « le Bouddha m’a demandé de lui rapporter une graine de moutarde provenant d’une maison qui n’a jamais connu la mort. »
« Beaucoup de gens sont morts dans cette maison » lui fut-il répondu. Elle se rendit à la maison suivante : « notre famille a connu des morts innombrables », lui dit-on. De même à la troisième et à la quatrième maison. Finalement, ayant fait le tour de la ville, elle réalisa que la requête du Bouddha ne pouvait être satisfaite.
Elle emporta le corps de son enfant au cimetière et lui adressa un dernier adieu, puis elle s’en retourna auprès du Bouddha. Celui-ci lui demanda : « as-tu apporté la graine de moutarde ?
– Non, dit-elle. Je commence à comprendre ce que vous avez voulu me montrer. Le chagrin m’a aveuglée et j’ai cru que j’étais la seule à avoir été éprouvée par les souffrances de la mort.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (26 novembre 2023 à 13:02)
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‐--- tu penses donc que, de base, tout le monde est plus ou moins en souffrance ? Sur quoi t'appuies tu pour penser cela ?
L'idee que la vie est souffrance est carrement nomme une "noble verite" dans le Bouddhisme. Je suis assez d'accord avec cette vision.
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Dernière modification par Doo-J (26 novembre 2023 à 16:17)
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L'addiction, si l'on en crois la litterature scientifique actuelle, viendrais d'un melange de causes environementales et genetiques, avec comme dialogue l'epigenetique entre ces 2 facteurs.
ça s'applique à toutes les caracteristiques de votre identité, la taille, le poids, la figure, le caractere, l'amour de la musique etc...
Ce qui renvoie au "chacun est different", y compris les causes d'une addiction.
Certes on peut en avoir une connaissance statistique. Mais la question Mr X.. Y.. est il grand ou petit ? n'a pas de reponse mais une distribution de probabilite.
De même il prend de la cocaine, pourquoi ? n'a pas non plus de reponse. Mais si on multiplie les prametres la dstribution de probabilite devient moins vague. Ainsi si l'on dit qu'il est stewart dans une compagnie aerienne (avec des horaires irreguliers) et qu'il n'a pas de probleme de sante ni d'antecedent de traumatisme, on peut envisager qu'il prend la cocaine pour l'aider à gerer ses horaires. Mais ce peut etre aussi pour le chemsex ou simplement parce qu'il aime ça !
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (26 novembre 2023 à 18:50)
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