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Dernière modification par Qaf181 (23 novembre 2023 à 11:13)
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Qaf181 a écrit
J'ai jeté mon shit et les dernières fois que j'ai fumé c'était systématiquement de la beuh, si jamais j'ai l'occasion d'en trouver une pas trop forte j'essayerais, merci du conseil.
Mais bon je me fais pas trop d'espoir, je pense que le plus sain ce serait de tirer une croix dessus jusqu'à au moins que ça aille mieux dans ma vie.
Courage à toi. Jsuis aussi passé par la. Le corps dis juste stop et il faut l'écouté. J'était un très gros fumeurs à l'époque. Aujourd'hui cela fait 5 ans que je n'en fume plus du tout. Sa était un long travaille de fond qui a durer 10 ans mais quand t'en sort t y pense vraiment plus.
Quel est ta situation sociale exactement ?
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Dernière modification par Qaf181 (29 novembre 2023 à 09:07)
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Dernière modification par filousky (10 janvier 2024 à 09:57)
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Dernière modification par eduardo (17 janvier 2024 à 12:16)
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Mister No a écrit
Conseil, pour le sommeil, avec un variété fortement psychoactive, il vaut mieux attendre de deux à quatre heures avant d'aller se coucher.
En plein hight avec le cerveau qui buzz, c'est pas toujours le moment idéal pour aller se coucher, mieux vaut attendre un peu.
raison pour laquelle je ne fume que du gros jaune (shit) !
peace
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filousky a écrit
Je viens de lire rapidement le sujet et suis content pour toi suite à ton dernier post. T'es en train de remonter doucement vers la surface d'une vie sans angoisses (c'est ma version de profane correspondant à mes vécus).
Concernant le cannabis, j'ai, comme plein de gens, perdu le positif et commencé à devenir paranoïaque après chaque joint au bout de 5 ans de consommation de type "goinfre". J'ai alors arrêté sans aucun problème à l'âge de 23 ans. Je venais de découvrir la famille complète des opiacés !
25 ans après, j'ai été manager de trois groupes de musiciens et les effluves des nouvelles weeds m'ont très vite ouvert la piste qui allait au dealer de mes premières skunks. Quelle bonne surprise !!! L'herbe était belle, sans graines et avec une odeur très loin de l'odeur unique des herbes importées dans les années 70.
Dès la troisième taf, je l'ai regardée dans les yeux et avec une grande sincérité, je lui ai dit :"je t'aime". C'était en 2000. Depuis, je me suis marié avec elle et jamais un trouble quelconque. J'ai découvert au passage les nombreuses vertus thérapeutiques qui viennent se substituer en grande partie aux traitements pharmaceutiques qui m'étaient prescrits contre l'anxiété, la dépression et le manque de sommeil.
C'est mon expérience, pas une certitude applicable avec succès sur tous les consommateurs de cannabis.
Conclusion : en réponse à ton interrogation, ma réponse est un OUI conditionnel. Rien n'est éternel, excepté le changement.
Amicalement
Fil
Bonjour Fil merci pour ton message qui me rassure, c'est vrai que l'idée de quoi que ce soit de définitif a tendance à me gêner philosophiquement, j'espère pouvoir apprécier à nouveau un jour cette plante qui m'a tant apporté. Comme toi je me suis goinfré et je me demande si ce n'est pas ce qui m'a amené là, si jamais ça revient j'essayerais d'être plus respectueux vis-à-vis du produit et vis-à-vis de moi-même en attendant je continue mon break !
TraderJoe a écrit
Salut, il m'est arrivé exactement la même chose que toi. Exactement les même symptoms quand je fumais, ca m'as fais aretter pendant 1 mois et dès que je refumais ca revenais, j'aurais du prendre ça comme un signe que je dois aretter de fumer mais non je me suis enteter a continuer de fumer des dose microscopique jusqu'à ce que je puisse a nouveau fumer des joints normaux au bout de quelque mois.
Tout ça c'était en 2020 et honnêtement j'aurais du juste aretter a ce moment la.
Nos 2 situations sont surement bien différente mais mon conseils c'est de ne pas recommencer. A mon gout le cannabis n'aidera jamais personne a soigner une depression, il va juste la masqué, mais dans le fond elle sera de plus en plus forte et un jour tu ne pourra plus l'ignoré avec ou sans cannabis. C'est dur mais il faut trouvez un moyen de se reconstruire, petit à petit.
Bon courage
Merci pour l'encouragement, oui clairement c'est pas ça qui va me soigner, et j'accepte maintenant le fait que ça risque de durer encore un moment, pas grave. J'ai hésité à faire la même chose que toi à un moment (fumer quitte à accumuler les bads jusqu'à retrouver une forme de tolérance) mais vu l'état dans lequel j'étais mentalement et surtout vu que j'étais pas non-plus complètement seul étant en couple ça aurait causé juste encore plus de dommages. Ca m'embête de le dire mais je crois que le seul remède va être le temps, si ça doit prendre 25 ans comme Fil c'est comme ça.
bdm1978 a écrit
salut!!!!
j'ai fumé du shit en gros de 1997 a 2002 et ensuite cultivé de 2004 ou 2005 a 2021 et après toutes ces années consos au bout d'un moment quelques fois je me sentait vraiment pas bien après avoir fumé ou quelques fois pendant que je fumais (je pense que c'était mon corps qui me disait de lever un peu le pied mais je n'ai pas su ou voulu l'écouter)
jusqu'au jour ou je me suis senti vraiment pas bien (jambes en coton, l'impression que les effets montait doucement sans s’arrêter, confus et j'ai du luter pour ne pas faire de malaise) j'ai continuer a fumer un peu après avec beaucoup de crainte et bizarrement l’accoutumance que j'avais avait disparu et cette sensation désagréable est revenu en moins fort mais elle est revenu sa a été l'élément déclencheur de mon arrêt
un sevrage a sec qui m'a valu des grosses crises d'anxiété a un point ou ce que je mangeait n'avait plus le même gout, des crises d'insomnies et des cauchemars gore digne de "the thing" de john carpenter
6 mois après j'avais toujours des crises d'anxiété beaucoup moins violentes mais j'en avais toujours
pour répondre a ta question... c'est possible de vivre sans cannabis après avoir consommé longtemps mais c'est un long cheminement, de remise en question etc... c'est d'autres habitudes a prendre... a toi de trouver ta voie... (tu aime jouer au billard??? prend une licence dans un club de billard, tu aime la guitare??? achète toi une guitare et prend quelques cours... sinon la spa cherche souvent des bénévoles, renseigne toi près de chez toi si tu veux
si tu te met a jouer beaucoup au billard ou a la guitare ou que tu fasse des promenades avec des chiens a la spa tu a aucune chance de faire un bad trip ou de te sentir mal par contre si tu t'empiffre de drogues légale ou illégale...
Pour l'instant c'est chaud pour moi de reprendre des activités qui me font vraiment me sentir bien, mais je pense que c'est temporaire, du moins je l'espère ! Comme dit plus haut j'ai repris un peu la lecture qui occupait presque tout mon temps avant, ça m'a fait du bien même si je lis moins qu'avant. Je pense me remettre au sport et surtout essayer de me recaler sur les études ou sur une activité pro quand bien même ce serait avec des aménagements pour la fac ou à mi-temps pour du boulot, c'est surtout le manque de choses à faire et les boucles qui me rendent malade mais d'un autre côté pendant très longtemps j'avais plus la moindre énergie pour tout ça, grâce à Dieu ça revient peu à peu donc j'en suis très content même si je préfère pas crier victoire j'essaye d'être optimiste pour cette nouvelle année.
eduardo a écrit
Hello,
Ma première et seule tentative (lamentablement ratée) de sevrage de shit a donné une semaine complète sans sommeil... J'ai craqué juste pour redormir. Franchement je me suis sevré de pas mal de prods mais le shit fut le pire, en tout cas le seul où je ne suis pas allé au bout et où j'ai fait une grande marche arrière !
Désormais j'anticipe beaucoup. Le shit pour moi n'est qu'un somnifère et le sommeil un de mes grands problèmes, je fume toujours seul et que le soir, sinon en groupe j'angoisse et je me sens mal. J'ai pas mal réduit en baissant tout doucement mes dosages (je suis à un demi-gramme/jour contre un gramme il y a encore 6 mois) et j'essaye de vaporiser et d'éliminer les derniers joints/combustion.
Pour revenir à l'auteur du post, oui, à force de se créer de nouvelles habitudes, on se détache d'un prod et donc bravo, tu te prouves que c'est bel et bien possible ! Peut-être qu'un jour tu pourras refumer différemment, peut-être que mentalement tu ne dois pas te fermer cette porte et qu'alors tu vivras ton arrêt plus facilement ?
je te souhaite de poursuivre dans la voie que tu as choisie.
Bah du coup pour moi ça a été sevrage forcé et je confirme pour le sommeil ! J'ai passé plus d'un mois avec des grosses sueurs, des cauchemars de zinzin comme un utilisateur plus haut, réveils en pleine nuit trempé avec une odeur terrible, c'est passé avec le temps mais le manque psychologique est toujours là surtout quand je me retrouve une soirée seul avec de l'anxiété ou quoi. J'ai arrêté mon traitement mais j'ai encore quelques benzos qui traînent (des prazepams donc pas de quoi se défoncer) que je prends de temps en temps pour calmer le truc, ce qui marche moyennement. Le CBD aussi m'aide un peu avec le goût et l'odeur même si pour le coup j'étais plutôt consommateur de shit.
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Dernière modification par Qaf181 (09 mai 2024 à 12:19)
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Dernière modification par Qaf181 (30 octobre 2024 à 11:34)
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Harfonte a écrit
j'ai développé une sorte d'intolérance. Du jour au lendemain j'ai stoppé une conso quotidienne car fumer / vaporiser une seule taff me plongeait dans un état de stress énorme sur fond de psychose. Alors qu'avant la vape m'avait donné une tolérance tellement énorme que même si je roulais je roulais pure sans tabac, et ça me fatiguait juste un peu .
c'est impressionnant le nombre de personnes a qui sa arrive...
moi aussi je cultivais et quand je fumais j'avais parfois la sensation que les effets me submergeait, que sa montait doucement sans s’arrêter, c'était bizarre et désagréable, c'est bizarre a dire mais je pense que c'était mon cerveau qui essayait de me faire comprendre qu'il ne supportait plus ce que je lui faisait subir... jusqu'au jour ou j'ai payer le prix fort... (j'en parle vers le haut du post)
autre choses d'étrange... j'avais une assez bonne tolérance, j'ai refumer quelques jours après et la tolérance que j'avais développé avait disparu... 3 taffes sur un joint et me voila complétement high, dans le même état que quand j'en fumais 2 joints d’affilée dans la même soirée avec en prime encore cette sensation bizarre et désagréable mais beaucoup moins forte
aujourd'hui sa fait 3 ans que je n'ai pas fumé et je me rend compte que vivre sans weed n'est pas une fin en soi...
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bdm1978 a écrit
aujourd'hui sa fait 3 ans que je n'ai pas fumé et je me rend compte que vivre sans weed n'est pas une fin en soi...
La subjectivité est énorme dans la relation au cannabis. Beaucoup de puds en consomment et viennent raconter leurs bads ici, ce qui amène à penser que consommer ce produit mène vers la parano et les bad trips. Faux intégral !
Le monde institutionnel médical ou des forces de l'ordre en ont fait une grosse tartine alors que plein d'usagers quotidiens ne se plaignent de rien à part le prix. J'en fais partie et démarre ma tranche 70/80 avec un gros smile.
Vivre sans n'est effectivement pas du tout une fin en soi et la weed n'a jamais sauté des toilettes directement dans ma cigarette afin de m'amener rapidement vers les injections de speed-balls !!!
J'ai trouvé un argumentaire à l'opposé de celui de monsieur Constantin, constant dans sa certitude : "la surconsommation de drogues "dures" m'ont amené à consommer du cannabis" et non l'inverse qui est soutenu par les prohibitionnistes.
Amitiés
Fil
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filousky a écrit
J'ai trouvé un argumentaire à l'opposé de celui de monsieur Constantin, constant dans sa certitude : "la surconsommation de drogues "dures" m'ont amené à consommer du cannabis" et non l'inverse qui est soutenu par les prohibitionnistes.
Joli.
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c'est bizarre a dire mais je pense que c'était mon cerveau qui essayait de me faire comprendre qu'il ne supportait plus ce que je lui faisait subir... jusqu'au jour ou j'ai payer le prix fort... (j'en parle vers le haut du post)
Pour le coup je ne trouve pas cela bizarre. J’ai mené une vie de dingue entre mes 20 ans et mes 30 ans (deux boulots, un couple, des sorties tous les week-ends, très très peu de sommeil et des stim pour ne pas craquer même quand ça craquait, pour toujours assurer).
Résultat, j’ai activé une fibromyalgie et malgré tout j’ai forcé avec les stups car mon corps ne suivait plus, mauvaise idée puisque ça a empiré la fibromyalgie et au final mon cerveau m’a rendu intolérant à l’alcool et à la coke. Ce qui t’arrive avec le joint, je le vis avec d’autres molécules. Chose étrange, je peux toujours fumer la beuh toute la journée sans que mon corps ne le rejette (avec des effets indésirables et intenses).
A force de pousser hors des limites (et chacun a les siennes qui ne sont pas égales selon les produits et individus), certains d’entre nous les atteignent et notre cerveau nous dit stop. Je le vois comme un mécanisme de défense, puisque sans ça on ne s’écouterait pas.
Je trouve vraiment intéressant que le cerveau puisse activer un mécanisme « d’intolérance » de certains produits. Si on pouvait l’expliquer médicalement on pourrait agir dessus pour les sevrages et ce serait tellement plus simple.
Du jour au lendemain, après une dernière cuite monumentale en mars dernier je n’ai plus réussi à boire plus de 10cl de bière sans me sentir extrêmement mal, et le plus incroyable c’est que je n’en ai plus envie, les copains peuvent boire à côté que je m’en fous. La sensation d’ivresse me manque un peu et surtout la sociabilité qu’elle m’apportait mais je ne ressens aucun désir de consommation surtout que je l’ai associé à des symptômes vraiment négatifs.
Peut-être que la possibilité de consommer reviendra d’ici quelques années qui sait? Apres je le vois comme une bénédiction pour l’alcool donc je vais essayer de me tenir à l’abstinence.
Si ça ne passe plus c’est qu’il y a une raison même si nous ne la comprenons pas toujours. Autant s’écouter :)
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je ne ressens aucun désir de consommation surtout que je l’ai associé à des symptômes vraiment négatifs.
Peut-être que la possibilité de consommer reviendra d’ici quelques années qui sait? Apres je le vois comme une bénédiction pour l’alcool donc je vais essayer de me tenir à l’abstinence.
Nos organismes ont réagi exactement de la même façon. Né dans une famille "dalle en pente", est arrivé vers trente ans un alcoolisme tueur. J'ai stoppé cette consommation en 1989 et n'ai plus jamais bu une goutte d'alcool, ça me donne de suite envie de vomir.
Attention, nos messages ne sont pas des messages de pro abstinence, juste deux témoignages de mieux vivre sans toucher à l'alcool et ce sans aucune contrainte ou autre théorie fumeuse du tout ou rien.
Amicalement
Fil
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