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morgwenn a écrit
... Pourquoi vous semblez regretter d'avoir commencé la métha?
Je crois que je vais me faire "pyschanalyser pour répondre un jour si oui ou non je dois regretter d'avoir été sous méthadone...
Nan, "plus sérieusement", aujourd'hui 5 mois après avoir arrêté cette substitution qui a duré 5 ans, après un vécu de "petit usager", "toussa me laisse perplexe"... avec des idées qui fusent de partout mais rien de facile à mettre au clair et par écrit.
Et paradoxallement même sur ce forum, j'ai du mal à en parler.
Il y a quelques grandes lignes perso : (sans jeu de mots )
- j'aurai mieux fait de faire un sevrage du sulftate de morphine. (L'aurai-je supporté ? A cette époque -où j'ai démarré la métha- oui, je pense).
- la substitution a duré trop longtemps (à qui "la faute" dans cette optique négative ?)
- je l'ai mal appréhendée (là , je me flagelle gratuitement... mais bon...)
- elle n'a pas changé ma vie comme elle peut le faire pour certain(e)s (ré-insertion, travail, famille, etc...)
- le sirop m'a incontestablement rappelé ceux de ma prime enfance, (la "psychologie" de prescripteur ne me laisse pas indifférent même si je la détourne un peu) ; la galénique gélule m'a conduit vers l'âge adulte (nan, nan... je suis à jeûn )
- j'ai pété un cable sous méthadone. Aie aie aie... Si elle n'est pas forcément responsable, elle n'a rien arrangé (et de façon "forcément un poil subjective", elle a plutôt entraîné, facilité les choses)
J'ai déjà mis une bonne demi-heure pour ces 6 lignes... Y'en a "bcp" d'autres. Mais perso, je n'arrive pas vraiment à m'exprimer sur le sujet.
Si je n'avais pas eu de méthadone ? Il m'aurait fallu faire un sevrage, ou alors continuer à injecter de la morphine sous ordonnance (j'eusse aimé une forme injectable évidemment !). Mais pourquoi faire ? Pas besoin ? Difficile pour moi de répondre. Je suis bien resté ensuite 5 ans sous opiacé de synthèse. Bien malin qui pourrait répondre...
Et puis je pense que malgré les 5 mois qui viennent de s'écouler après le sevrage, je n'ai pas encore assez de recul sur la globalité des choses et de cette étape en particulier dans ma vie...
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synchro a écrit
Franchement la metha c tous les inconveniants de la came en pire: manque accoutumence, sans les avantages: effets sedatifsn analgesique et anxiolitique..
L avantage de la metha est uniquement crée par le system qui le tolere de façon a pouvoir nous suivre comme un chien apres du gibier -une laisse dans le Q en vrai'", la distribution legale entraine donc une demarginalisation du consomateur qui lui permet de retrouver "un rythme" (g horreur de ce terme)...
Marginal ou pas , celui qui un jour a dit " oui " a la came pour telle ou telle raison , et qui ensuite décide de stoper , a le droit de pouvoir vivre sans souffrir ! Je dis bien vivre parce que pour beaucoup de UD ce n'est pas une vie , tu connais les inconvenients aussi .
Il fût une époque ou le manque provoquait la mort et violence gratuite ...
Respectueusement
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Perso, je ne partage pas ton ressenti sur les effets sédatifs, analgésiques (voir anxiolytiques) de la méthadone. Elle en avait sur moi. Si en fin de substitution (avec des dosages très bas, genre deux ou trois mg par jour) je ne le ressentais pas et croyais le contraire, aujourd'hui je sais que ce n'était pas le cas et je comprends encore mieux pourquoi certains usagers restent très longtemps à des dosages très bas. Par contre je n'ai pas ressenti d'effets similaires à d'autres opiacés. Je serais curieux de savoir à titre de comparaison ce que donne le Subutex (hors-sujet).
Je suis en revanche d'accord pour dire qu'elle a de nombreux inconvénients : statut de stupéfiant donc prescription, délivrance, etc... contraignants, l'encombrement - les gélules apportent un mieux -, une certaine forme d'aliénation (horaire en particulier) que je n'avais pas avec d'autres produits mais nombreux sont ceux qui ne le ressentent pas (ou ne le vivent pas ainsi)...
Quant au droit de "pouvoir vivre sans souffrir", je suis d'accord. Mais ce n'est pas toujours évident surtout je pense si l'on a été consommateur de longue haleine et polytoxicomane ; je crois que quand on tombe dans la soupe très jeune et que ça dure, ce n'est pas facile de faire fonctionner la machine ensuite sans béquille(s)...
En résumé, vouloir se sevrer, yes pourquoi pas... encore faut-il pouvoir le supporter... Il n'y a pas que le "penchant pour les produits psychoactifs" qui entre en ligne de compte... Et un des gros avantages de la méthadone est de permettre d'éviter les dérives et les consos incontrôlées que l'on peut avoir avec d'autres produits... même si je suis d'accord sur le fait qu'elle ne soit pas "bandante"... Avis perso
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Salut prescripteur,
Les modérateurs... "pensent"... C'est notre activité favorite en période estivale en dehors des pâtés de sable, des cônes... de glace, bien sûr, et de boire des bières...
Plus sérieusement, (vu que c'est bientôt la rentrée) je pense qu'il faudrait ouvrir un sujet de discussion sur cet objectif. De façon à donner la parole aux usagers du forum ; je pense que des arguments de poids peuvent être trouvés pour argumenter auprès des "Autorités de la Santé" voulant maintenir la situation actuelle.
Niveau CSP, est-ce qu'il "suffirait" à terme d'un arrêté ministériel ?
ps : quoiqu'il en soit, je-nous faisons "remonter" toussa ; nous serons en "réunion" à la rentrée et nous en parlerons. Ce serait bien d'ici là que les usagers parlent de la chose sur le forum. Je te laisse le plaisir d'ouvrir une discussion sur le sujet
Al. Will, Cogito ergo sum
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qygane a écrit
Maintenant ça fait 1 mois que je suis rentré et j'ai rien touché depuis 2 mois. Au début au temple j'ai quasiment pas dormi pendant 13 jours, 5 jours sans manger. Maintenant il ne me reste plus qu'un peu de fatigue (coups de barres) et un peu de mal aux reins.
D'autant + que c'est le syndrome normal d'un sevrage a la metha ... Le monastère n'est qu'une fumisterie !
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mikykeupon a écrit
Salut gygane, et bienvenue.
Sans compter que les cures miracles, ça as peut-être marché pour toi, mais ici on es pas aux puces. Donc sans jouer les flics, ranges ta publicité.
Mais si tu veux apporter tes connaissances grâce à ton vécu, ou poser des questions, ou même juste passer un moment fun en te marrant avec nous, ben welcome.
ps : tu as du lire la charte du forum en t'inscrivant qui stipule bien que la pub n'es pas autoriser ici....
Hè les gars et les filles, pouvez-vous m'expliquer ce qu'il y a de publicitaire dans le texte de Gygane. J'ai regardé les reportages et connaissais déjà ce monastère. A priori, même si je n'envisagerai en rien de dégueuler pendant des jours et de passer un mois à en chier, je reconnais qu'il y a des individus qui le font et que ce travail leur apporte parfois un résultat. Je n'ai lu au-dessus qu'un témoignage, pas une pub !
Gygane raconte qu'il est rentré et qu'il est resté clean.
Il y a peut être un truc que je n'ai pas capté. HELP !!!!!!!!!!!!!
Bien à vous
Fil............................ en trop !
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357magnum a écrit
qygane a écrit
Maintenant ça fait 1 mois que je suis rentré et j'ai rien touché depuis 2 mois. Au début au temple j'ai quasiment pas dormi pendant 13 jours, 5 jours sans manger. Maintenant il ne me reste plus qu'un peu de fatigue (coups de barres) et un peu de mal aux reins.
D'autant + que c'est le syndrome normal d'un sevrage a la metha ... Le monastère n'est qu'une fumisterie !
Désolé , je me fais répéter , mais quite a aller en Thaillande en manque de metha , je choisirai de préférer les piscines , les bains aux bulles massantes , et du beau temps personnelement !
Quelle différence il y'a a se faire vomir je ne sais combien fois par jour et en même temps ressentir le manque normal d'un sevrage a la metha , sans pouvoir manger ne serai ce qu'un yahourt pendant 5 jours , et se poser tranquille en thalassothérapie et profiter des hamams , des saunas et des massages ext ... En dehors du fait que la thalasso soit payant par un forfait 15 jours .
Dernière modification par 357magnum (04 novembre 2009 à 22:52)
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ADMISSION, DURÉE ET FRAIS DU TRAITEMENT
Pour la désintoxication à Thamkrabok sont très bienvenus admis des adultes, souffrant d'alcoolisme et de toxicomanie. Les clients devraient venir par leur propre volonté et être résponsable pour eux-mêmes et leurs actions. Thamkrabok se réserve le droit de refuser l'admission et du renvoi de clients. Venir enceinte ou après une operation récente n'est pas recommendable. Le client doit être assuré et disposer d'assez d'argent pour pouvoir payer des frais inattendus comme les frais d'hôpital ou de dentiste.
La durée minimale de la cure est 10 jours.
La durée maximale d'un séjour à Thamkrabok pour étrangers est 1 mois. Durant le séjour le client doit rester dans le centre du traitement.
Remarques:
1. Les drogues de substitue, comme le Metadone et le Subutex, requièrent une durée de désintoxication plus longue qu'un mois. Le Metadone devrait lentement avoir été réduit jusqu'à environ 5 ml. En plus, les peines et la longue période de manque de someil représentent une épreuve considérablement dure pour le client.
2. Des tranquilisants, comme le Valium, peuvent créer des crises d'épilepsie inattendues pendant le temps du sevrage, ce qui n'est pas sans dangers!
Le traitement et le logement sont gratuits. La nouriture est bon marché (200 Baht par jour, pour trois repas). Comme le monastère ne subsiste que par aumônes, les donations sont tres bienvenues. On peut les déposer dans une des "donation-boxes" ou les donner directement à l'abbé.
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