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J'avais cette phrase qui tournait dans ma tête pendant que je meditais sur certains sujets de ma vie actuelle. J'ai eu envie de vous la posez aussi. Je n'ai pas nécessairement envie de poser un cadre plus précis mais de laisser libre à chacun de répondre s'il le souhaite avec ce qui lui vient spontanément.
Que répondriez-vous si on vous posez cette question ?
"Peut on se droguer et être heureux ?"
(Vous avez quatre heures
)
Puisse cette nouvelle année commencée sur du positif & du fun pour tout le monde
Que répondriez-vous si on vous posez cette question ?
"Peut on se droguer et être heureux ?"
(Vous avez quatre heures
)Puisse cette nouvelle année commencée sur du positif & du fun pour tout le monde
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Salut !
C’est une bien bonne question !
J’ai 30 ans, je consomme des prods depuis mes 15 ans. Je fume quotidiennement du canna depuis et j’ai essayé les drogues classiques a de nombreuses reprises. Toutes sauf la mescaline. Pas de RC.
Pour ne pas disserter infiniment, je dirais oui, je me drogue et suis heureux.
Je prends un maximum de hauteur sur ma vie et globalement tout va bien, sans parler des ups et downs reguliers, mais j’ai mon appart, mon equilibre dans une region que j’apprecie, un cercle social varié.
Donc depuis quinze ans que je prends plus ou moins regulierement des produits, ma vie se stabilise de plus en plus. Rien est parfait mais ca tend toujours vers du meilleur année après année. Au niveau psychologique aussi et donc les consos ont globalement tendance a s’espacer, moins de mélanges, des quantités plus raisonnables à chaque fois aussi…
Bon ensuite est ce qu’une vie avec moins de substances est envisageable? J’espere ! Garder l’équilibre sans toute cette auto medication c’est interessant de tendre vers ça, mais pas un but ultime a atteindre.
Ca fonctionne deja pas mal comme ça !
C’est une bien bonne question !
J’ai 30 ans, je consomme des prods depuis mes 15 ans. Je fume quotidiennement du canna depuis et j’ai essayé les drogues classiques a de nombreuses reprises. Toutes sauf la mescaline. Pas de RC.
Pour ne pas disserter infiniment, je dirais oui, je me drogue et suis heureux.
Je prends un maximum de hauteur sur ma vie et globalement tout va bien, sans parler des ups et downs reguliers, mais j’ai mon appart, mon equilibre dans une region que j’apprecie, un cercle social varié.
Donc depuis quinze ans que je prends plus ou moins regulierement des produits, ma vie se stabilise de plus en plus. Rien est parfait mais ca tend toujours vers du meilleur année après année. Au niveau psychologique aussi et donc les consos ont globalement tendance a s’espacer, moins de mélanges, des quantités plus raisonnables à chaque fois aussi…
Bon ensuite est ce qu’une vie avec moins de substances est envisageable? J’espere ! Garder l’équilibre sans toute cette auto medication c’est interessant de tendre vers ça, mais pas un but ultime a atteindre.
Ca fonctionne deja pas mal comme ça !
Dernière modification par elonnx (30 décembre 2023 à 10:03)
« Je ne vois pas pourquoi je devrais renoncer à ma bêtise et adopter la leur, je ne veux pas couper ma vie en deux, je veux que ma vie à moi soit une, d’un bout à l’autre » Kundera
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Bonjour, ta question en cache 3 en fait.
1) Peux t on etre heureux et se droguer ou aimer la musique classique, le bon vin, Jimmy Hendrix etc..
Assurément oui. les deux sont deux questions independantes.
2) Peux t on etre heureux grâce à la drogue ?
3) Peux ton etre heureux malgré la drogue ?
Sur les questions 2 et 3 chacun repondra pour lui.
En plus le bonheur est un concept complexe. Il comprend le plaisir , la serenite et le sentiment d'accomplissement, au moins. La reponse ne peut donc etre que complexe.
https://www.psychoactif.org/blogs/Le-Bo … 178_1.html
Je cite Pierre
1) Peux t on etre heureux et se droguer ou aimer la musique classique, le bon vin, Jimmy Hendrix etc..
Assurément oui. les deux sont deux questions independantes.
2) Peux t on etre heureux grâce à la drogue ?
3) Peux ton etre heureux malgré la drogue ?
Sur les questions 2 et 3 chacun repondra pour lui.
En plus le bonheur est un concept complexe. Il comprend le plaisir , la serenite et le sentiment d'accomplissement, au moins. La reponse ne peut donc etre que complexe.
https://www.psychoactif.org/blogs/Le-Bo … 178_1.html
Je cite Pierre
Bonjour prescripteur
j'ai des doutes sur ton message. Je ne voudrais pas qu'il y ait derrière tout cela le fait de trouver le bonheur sans drogue, comme nous le rabâche la société. Le titre de ton message en tout cas prête à confusion....
Le bonheur n'a pas grand chose à voir avec les drogues... On peut etre heureux avec et sans drogues. L'un influe sur l'autre, mais les drogues ont autant d'impact que le travail, la vie de couple, le sport, les tournois de bridge.... Pensez qu'on peut trouver le bonheur avec les drogues, c'est donné beaucoup trop de place aux drogues. Les drogues sont jutse un élément (intéressant) de nos vie, mais elle ne nous définissent pas, et encore moins notre bonheur.
Cordialement,
Pierre
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (30 décembre 2023 à 21:17)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- eduardo
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Hello,
Ce bon vieux Claude Olievenstein a déjà répondu : "Il n'y a pas de drogués heureux".
Prophétie auto-réalisatrice (?) qu'on peut juger un rien navrante...
On aurait pu lui objecter que les drogués heureux ne sont sans doute pas passés le voir.
Plus sérieusement, la question de la liberté me parle plus que celle du bonheur qui me semble fugace, évanescent.
Il suffit de remplacer heureux par libre pour chacune des 3 questions.
Mais là aussi, encore faut-il savoir ce qu'on entend par ce terme.
Bien à vous
Ce bon vieux Claude Olievenstein a déjà répondu : "Il n'y a pas de drogués heureux".
Prophétie auto-réalisatrice (?) qu'on peut juger un rien navrante...
On aurait pu lui objecter que les drogués heureux ne sont sans doute pas passés le voir.
Plus sérieusement, la question de la liberté me parle plus que celle du bonheur qui me semble fugace, évanescent.
Il suffit de remplacer heureux par libre pour chacune des 3 questions.
Mais là aussi, encore faut-il savoir ce qu'on entend par ce terme.
Bien à vous
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Eheh merci à tous pour vos réponses. J'ai écris ce poste assez spontanément et en y réfléchissant après coup je me suis posé aussi comme vous la question du bonheur. Entre guillemets c'est quoi être heureux ?
C'est pour ça que j'ai mis que c'était à chacun d'écrire ce qui lui venait. C'est intéressant de voir les questions que chacun se pose par rapport à ces deux "sujets" on va dire. On ne les traite pas de la même manière c'est très personnel.
Pour ajouter un peu de moi, je dirais que "non". En fait ma vision sur les drogues a beaucoup évoluée au fur et à mesure du temps. Je crois que j'en ai un peu trop abusée d'ailleurs. (Tout ce que je dis cest mon ressenti par rapport à ma situation.) Et donc je sais pas j'ai l'impression d'avoir jamais trouvé d'équilibre avec les drogues. Quand elles sont dans ma vie, je vois que ca dérape... Je crois que j'envie ceux qui sont équilibrés à ce niveaux là et puissent en profiter le plus sainement possible. Mais je crois qu'au final ça tient moins de la drogue que mon propre déséquilibre intérieur ça j'en ai conscience. Tout reviens toujours à soi ^^
Sûrement que dans un autre contexte, dans une autre période de ma vie je répondrais différemment. Moi ça m évoque la question de limite, de respect de soi.
Peut on se droguer et être heureux ?
La question fait sens pour moi car dans ma situation la mauvaise gestion des prises influent sur ma vie, mon accomplissement et donc mon bonheur. Bref après ouai il y aurait beaucoup à dire comme vous l'avez dit
Merci et bonne année encore une fois :)
C'est pour ça que j'ai mis que c'était à chacun d'écrire ce qui lui venait. C'est intéressant de voir les questions que chacun se pose par rapport à ces deux "sujets" on va dire. On ne les traite pas de la même manière c'est très personnel.
Pour ajouter un peu de moi, je dirais que "non". En fait ma vision sur les drogues a beaucoup évoluée au fur et à mesure du temps. Je crois que j'en ai un peu trop abusée d'ailleurs. (Tout ce que je dis cest mon ressenti par rapport à ma situation.) Et donc je sais pas j'ai l'impression d'avoir jamais trouvé d'équilibre avec les drogues. Quand elles sont dans ma vie, je vois que ca dérape... Je crois que j'envie ceux qui sont équilibrés à ce niveaux là et puissent en profiter le plus sainement possible. Mais je crois qu'au final ça tient moins de la drogue que mon propre déséquilibre intérieur ça j'en ai conscience. Tout reviens toujours à soi ^^
Sûrement que dans un autre contexte, dans une autre période de ma vie je répondrais différemment. Moi ça m évoque la question de limite, de respect de soi.
Peut on se droguer et être heureux ?
La question fait sens pour moi car dans ma situation la mauvaise gestion des prises influent sur ma vie, mon accomplissement et donc mon bonheur. Bref après ouai il y aurait beaucoup à dire comme vous l'avez dit
Merci et bonne année encore une fois :)
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- Nuage dansant
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- 42 messages
Ben le problème (surtout pour l heroine) pour moi est de suivre en argent, sinon tu passes plus de temps à être mal que bien..et ds cette société tu dois payer tes dettes sinon ça fait qu empirer, et donc le moral ne s arrange pas
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Nuage dansant a écrit
Ben le problème (surtout pour l heroine) pour moi est de suivre en argent, sinon tu passes plus de temps à être mal que bien..et ds cette société tu dois payer tes dettes sinon ça fait qu empirer, et donc le moral ne s arrange pas
J'ai eu un passage aussi avec l'héroïne. C'est aussi ça qui a pas mal changé ma perception de la drogue. Comme courir après quelque chose qui ne satisfera jamais vraiment. Le savoir et malgré tout quand même continuer. Se faire du mal, souffrir....
Plus jy pensais et plus je trouvais que c'était un non sens. Ce qui m'a fait décrocher de l héro c'est de trop en chier.
J'ai l'impression que dans tout les cas la prise d héroïne est voué à un "échec". J'ai l'impression que ce n'est pas possible de toucher à ce bonheur et bien être sans avoir la contrepartie derrière. A moins d'avoir un contrôle de soi extrême et de la metha tout le temps sous la main pour gérer les descente... J'en sais rien. C'est quand même sacrément bon ptn.
Est ce qu'il y a d'autres personnes qui veulent partager leur avis, ressentis par rapport à la question "Peut on se droguer et être heureux ?" :)
Dernière modification par Gastox (01 janvier 2024 à 17:49)
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- pierrotlalune
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Salut,
Si ta question a le mérite de faire réfléchir un peu, pour ma part, la seule réponse qui me semble correcte est qu’il est impossible de répondre de manière générale à une question qui dépend forcément de chacun.
Et si ta question est justement : est-ce que ça dépend de chacun ? Alors je te réponds que la mentalité du commun des mortels à la stigmatisation est justement ce qui fait du tord aux drogués. Tous dans le même panier, c’est plus simple pour penser, mais la réalité est presque toujours autre.
Si ta question a le mérite de faire réfléchir un peu, pour ma part, la seule réponse qui me semble correcte est qu’il est impossible de répondre de manière générale à une question qui dépend forcément de chacun.
Et si ta question est justement : est-ce que ça dépend de chacun ? Alors je te réponds que la mentalité du commun des mortels à la stigmatisation est justement ce qui fait du tord aux drogués. Tous dans le même panier, c’est plus simple pour penser, mais la réalité est presque toujours autre.
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Salut pierrotlalune
Oui effectivement je ne demandais pas de répondre globalement mais plus ce que cette question évoque à chacun, pour ceux qui ont l'élan de partager leur avis. J'ai créer ce poste pour mélanger les avis et ressentis de chacun, aussi peut être m'inspirer ou découvrir des réponses des autres à travers des partages d expérience, de vécu ou de réflexion.
Il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse selon moi. Dire juste ce qu'on pense sans trop réfléchir quand on a l'espace pour je trouve ça bien. Ici je pense qu'on peut donner son avis sans être stigmatiser ou juger. C'est ce qui est super avec Psychoactif
Merci quand même pour ta contribution !
Oui effectivement je ne demandais pas de répondre globalement mais plus ce que cette question évoque à chacun, pour ceux qui ont l'élan de partager leur avis. J'ai créer ce poste pour mélanger les avis et ressentis de chacun, aussi peut être m'inspirer ou découvrir des réponses des autres à travers des partages d expérience, de vécu ou de réflexion.
Il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse selon moi. Dire juste ce qu'on pense sans trop réfléchir quand on a l'espace pour je trouve ça bien. Ici je pense qu'on peut donner son avis sans être stigmatiser ou juger. C'est ce qui est super avec Psychoactif
Merci quand même pour ta contribution !
Dernière modification par Gastox (02 janvier 2024 à 05:55)
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- pierrotlalune
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- Inscrit le 21 Oct 2023
- 28 messages
Gastox,
Tes messages sont tous très respectueux, respirant même un sourire bienveillant et, face à ça, ma réponse était plutôt sèche. Alors voici une réponse plus personnelle et qui ne referme pas le sujet comme un violent coup de porte...
Quand on a goûté à une existence liée à un enfoiré de hasard s’acharnant de manière permanente ou récurrente depuis son enfance, faisant baisser au fil des années notre plaisir de vivre jusqu’au fond de l’abîme, l’échelle du bonheur devient si relative que, dans cette abîme, trois cachets d’opiacés peuvent être ressentis comme étant le nirvana.
Dès lors que ces instants magiques ne sont pas accompagnés d’effets revers tels que le développement d’une tolérance trop importante ou d’un manque de moyens financiers pour s’en procurer, alors oui, on peut être drogué et heureux, tout simplement par que le bonheur, indéfinissable en soi, devient définissable par un simple cachet chez certaines personnes.
Amicalement
Tes messages sont tous très respectueux, respirant même un sourire bienveillant et, face à ça, ma réponse était plutôt sèche. Alors voici une réponse plus personnelle et qui ne referme pas le sujet comme un violent coup de porte...
Quand on a goûté à une existence liée à un enfoiré de hasard s’acharnant de manière permanente ou récurrente depuis son enfance, faisant baisser au fil des années notre plaisir de vivre jusqu’au fond de l’abîme, l’échelle du bonheur devient si relative que, dans cette abîme, trois cachets d’opiacés peuvent être ressentis comme étant le nirvana.
Dès lors que ces instants magiques ne sont pas accompagnés d’effets revers tels que le développement d’une tolérance trop importante ou d’un manque de moyens financiers pour s’en procurer, alors oui, on peut être drogué et heureux, tout simplement par que le bonheur, indéfinissable en soi, devient définissable par un simple cachet chez certaines personnes.
Amicalement
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pierrotlalune,
Je comprends que ce sujet n'ai pas du tout la même résonance étant donné que je dois sûrement être plus jeune que toi et moins d'année de galère sûrement aussi. Enfin même si rien n'est comparable à ce niveau.
Et j'ai très bien conscience de ça. Qu'il ne suffit pas de vouloir être heureux pour le devenir. Et que la drogue peut être un moyen pour apaiser son âme momentanément. Aussi comme un dernier recours, la seule possibilité qu'on a pour être heureux.
Dans mes réflexions personnelles ça m'a complètement rendu fou tout ça quand j'étais dans l'héroïne. D'un côté cette nécessité à quitter ma souffrance, le besoin de paix, de calme et de l'autre toute la souffrance que ça m amenait derrière. Dans toutes mes expériences avec la drogue c'est l'héroïne que j'ai trouvé qui a été la plus initiatrice. Parce qu'elle m'a mis face à moi même. "Ok, tu souffres, tu as du mal être, mais tu te rends bien compte que l héroïne ne t'aide pas à avancer vers ton but désiré qui est d'atteindre la paix et la sérénité"
A force de répéter ce processus de.. mal être...besoin d'évasion... Héroïne... Plaisir... Souffrance.. Même si ça a pris quand même un certain temps j'ai fini par admettre cela.
Ce que je veux dire à travers tout ça c'est que je ne sais pas par quelle miracle mais ma conscience a préférée se tourner vers un bonheur à long terme (même si j'y travaille encore ahah) que sur le court terme. Vraiment je le redis encore une fois mais j'ai eu bcp trop de souffrance avec cette expérience pour vouloir y retourner. Ça m'a bien marqué.
Et j'ai conscience que ceci est mon expérience propre et que ça ne fonctionne pas forcément ou pas du tout de la même manière chez les autres. Il y a beaucoup trop de facteurs qui entrent en compte. Déjà on ne prend pas tous de la drogue pour les mêmes raisons. Pourquoi on se drogue ? Fin voilà ça amène tout un tas de choses, supere intéressantes a mon avis, mais ce n'est pas l'endroit pour des échanges sans fin.
Je pense que vous l'aurez remarqué j'aime me poser des questions ^^ J'espère ne pas évoquer de mauvaises choses chez certains ce n'est en tout cas pas mon souhait..
/\
Je comprends que ce sujet n'ai pas du tout la même résonance étant donné que je dois sûrement être plus jeune que toi et moins d'année de galère sûrement aussi. Enfin même si rien n'est comparable à ce niveau.
Et j'ai très bien conscience de ça. Qu'il ne suffit pas de vouloir être heureux pour le devenir. Et que la drogue peut être un moyen pour apaiser son âme momentanément. Aussi comme un dernier recours, la seule possibilité qu'on a pour être heureux.
Dans mes réflexions personnelles ça m'a complètement rendu fou tout ça quand j'étais dans l'héroïne. D'un côté cette nécessité à quitter ma souffrance, le besoin de paix, de calme et de l'autre toute la souffrance que ça m amenait derrière. Dans toutes mes expériences avec la drogue c'est l'héroïne que j'ai trouvé qui a été la plus initiatrice. Parce qu'elle m'a mis face à moi même. "Ok, tu souffres, tu as du mal être, mais tu te rends bien compte que l héroïne ne t'aide pas à avancer vers ton but désiré qui est d'atteindre la paix et la sérénité"
A force de répéter ce processus de.. mal être...besoin d'évasion... Héroïne... Plaisir... Souffrance.. Même si ça a pris quand même un certain temps j'ai fini par admettre cela.
Ce que je veux dire à travers tout ça c'est que je ne sais pas par quelle miracle mais ma conscience a préférée se tourner vers un bonheur à long terme (même si j'y travaille encore ahah) que sur le court terme. Vraiment je le redis encore une fois mais j'ai eu bcp trop de souffrance avec cette expérience pour vouloir y retourner. Ça m'a bien marqué.
Et j'ai conscience que ceci est mon expérience propre et que ça ne fonctionne pas forcément ou pas du tout de la même manière chez les autres. Il y a beaucoup trop de facteurs qui entrent en compte. Déjà on ne prend pas tous de la drogue pour les mêmes raisons. Pourquoi on se drogue ? Fin voilà ça amène tout un tas de choses, supere intéressantes a mon avis, mais ce n'est pas l'endroit pour des échanges sans fin.
Je pense que vous l'aurez remarqué j'aime me poser des questions ^^ J'espère ne pas évoquer de mauvaises choses chez certains ce n'est en tout cas pas mon souhait..
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