Dernière modification par pierre (18 février 2024 à 17:41)
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La frite a écrit
Ma question est combien de temps dois je encore lutter pour enfin ne plus être prisonnier de toutes ces mèrdes
Alors, tu est libre de ne plus consommer, et je le respecte sans soucis.
Alors merci de pas dire de la merde! Ne le prends pas personnellement.
Mais toutes ces merdes comme tu dis moi par exemple, la methadone m'a rendue une liberté et une vie pour ainsi dire normale donc merci de respecter les personnes qui prennent des prods licites ou illicites et bien sûr pas de diaboliasation.
Amicalement
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La frite a écrit
Hello, ça me fait plaisir de voir ce message. Ce qui me fait penser que tu réussiras c’est le changement radical du mode de vie et comme tu l’as dis ça dois bien t’éloigner des tes habitudes et de tes anciens souvenirs liés au produit.
Pour le kratom, certes c’est opioide. Le mieux effectivement ce serait de ne pas y succomber mais entre nous, ça pourrait être une bouée de secours en cas de craving intense.
Pour le Xanax je pensais que tu en prenais à hautes doses, désolé vraiment !
Et en Thaïlande ça c’est cool ^^ Le soleil, une nouvelle culture, une certaine sérénité, des plages folles. Tout pour réussir et t’éclater.
Tu es plutôt sur les côtes ou dans le centre de la Thaïlande ?
Content de voir que tu es dans un super état d’esprit
Prend soin de toi :)
Cyp’
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Salut
La fritte, j'ai un peu hésité à m'incruster sur ton sujet, puisque je n'ai pas d'expérience personnelle des opiacés. Mais je voudrais nuancer les conseils de Cypion sur d'autres substances. J'en profite pour t'envoyer mes encouragements dans ta quête du mieux-être. Quels que soient les obstacles sur ta route et les détours que tu devras prendre, tu vas finir par retrouver un équilibre, n'en doutes jamais !
La frite a écrit
Nous sommes tous différents face à toute ces drogues
Je crois que tu as saisi l'essentiel !
Cypion a écrit
Le plus dur commence désormais. Apprendre à vivre sans le produit, éviter par dessus tout de trouver des substituts pouvant être nocif (cannabis, benzodiazépines, stimulants et alcool en particulier), réapprendre à vivre tout simplement.
"éviter par-dessus tout " ? Heuuu... Non. Vraiment pas d'accord avec ça.
Dissuader en disant que c'est à "éviter par-dessus tout ", c'est barrer la route vers le mieux-être pour certaines personnes.
Et plus, ta liste des "substituts pouvant être nocifs" est tellement vaste, qu'au bout du compte toutes les issues sont bloquées.
Je n'ai rien contre le désir d'abstinence, c'est une issue parmi d'autres, tout ce qu'il y a de plus respectable. Et c'est peut-être celle qui convient pour La frite, lui seul pourra en juger, au fil de son expérience.
Mais il faut distinguer le désir d'abstinence de l'injonction d'abstinence. Je suis viscéralement opposé à l'injonction, qui ferme toutes les portes en dehors de ce qui est prescrit par la morale dominante. La "prévention" que tu défends me semble exclusivement conçue à partir d'une représentation médicale de l'addiction, qui ne veut rien savoir de ce qui est réellement vécu par les personnes. Ne vois-tu pas que la prévention, c'est un faux nez hypocrite pour déguiser l'injonction en bienveillance, et nier le savoir des personnes avec le sourire au lèvres et la voix mielleuse ?
"Réapprendre à vivre", c'est loin d'être quelque chose qui se fait "tout simplement", et ça ne passe pas nécessairement par l'abstinence totale pour tout le monde.
Il n'y a pas de solution unique, chacun doit tâtonner pour trouver le chemin qui lui convient.
Perso, le Cannabis m'a aidé à mettre fin à une addiction aux Benzos à doses massives.
Avant, avec les Benzo, j'étais dans un cercle vicieux, dans une fuite en avant avec des doses toujours plus fortes, un risque toujours croissant, et une frustration perpétuelle.
Maintenant, avec le Cannabis, j'ai une conso stable et bien plus satisfaisante.
Ok, maintenant je suis dépendant au Cannabis, mais je me sens largement gagnant.
Le Cannabis n'a pas tout fait à lui tout seul. Pour arrêter, j'ai aussi utilisé du Tercian, et surtout, j'ai effectué un travail sur moi en psychothérapie. Mais le Cannabis a quand même joué son rôle dans l'équation. Il m'a bien aidé, et je trouve que c'est fermer une issue potentielle vers le mieux-être des personnes de dire que c'est à "éviter par-dessus tout".
Ma copine a vécu une histoire un peu similaire des années après. Elle a fini par pouvoir mettre fin à une conso quotidienne de Zolpidem à doses croissantes.
Elle en était à 3/jours, et ça ne suffisait plus à la faire dormir, il fallait encore augmenter. Pendant des mois, j'ai dû mentir à mon généraliste pour en avoir moi aussi afin de compléter sa prescription.
Elle est parvenue à sortir de cette fuite en avant. Mais elle a remplacé le Zolpi par un verre de Crément avant de dormir, voire par un verre de Rhum, ponctuellement, pour les jours les plus difficiles.
Sa conso d'alcool est stable et modérée depuis des années. Elle se sent elle aussi largement gagnante.
Amicalement.
Dernière modification par Pesteux (20 février 2024 à 12:01)
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Ta réaction t'honore Cypion, et je salue tes efforts d'expression. Je vois bien que tes messages se veulent amicaux, et d'ailleurs, La fritte a bien apprécié ton soutien.
J'ai vu l'autre fil, c'est justement pour ça que j'interviens ici. Je trouve que tu es stigmatisant, mais je vois bien que c'est involontaire. On est tous pleins de préjugés inconscients, moi y compris, ça n'est pas une faute impardonnable
PsychoACTIF est un forum de rdr, mais aussi une association avec une visée politique. Nous faisons la guerre aux stigmatisations et aux violences symboliques envers les personnes qui utilisent de la drogue. C'est pour cela que plusieurs membres de l'équipe sont venus reprendre tes propos sur l'autre fil. On essaye juste de t'appeler à ne pas reproduire éternellement ces violences contre-productives.
Mais cependant, ça n'est pas seulement une question de rajouter "SELON MOI ET MOI SEUL" devant tes phrases.
Car même comme ça, tu dissuades quand même "de trouver des substituts pouvant être nocifs (cannabis, benzodiazépines, stimulants et alcool en particulier)". Nous ne sommes pas un forum de prévention (=dissuasion) mais de réduction des risques.
Et en faisant ça, tu fermes certaines portes à celui ou celle qui lit tes conseils. Ton interlocuteur reçoit le message que ton soutien s'arrêtera si il ne suit pas la voie que tu lui prescris. Ca ne lui laisse pas beaucoup d'options pour éviter ta désapprobation si il n'arrive pas à supporter l'abstinence que tu recommandes (ou si il ne le souhaite pas). A cause de ce genre de phrases répétées à longueur de temps, beaucoup de PUD vivent dans la honte et la culpabilité. Le "selon moi et moi seul" n'y change pas grand chose.
Pour caricaturer à l'extrême, imagine par exemple que tu dises à quelqu'un "t'es un gros fils de p....". Est-ce que c'est vraiment différent que si tu lui dis "selon moi et moi seul, t'es un gros fils de p...." ? Je ne crois pas que la personne va vraiment saisir la nuance haha
Amicalement.
Dernière modification par Pesteux (20 février 2024 à 18:35)
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Je crois que ma façon de faire ma décro peu paraître stupide ou dingue ou ??? Je suis comme ça,les protocoles ne me conviennent pas.
Ça fait du bien de partager,merci
Et bien tu es le premier décrocheur rapide de méthadone que je lis sans qu'il soit dans un état lamentable. Félicitations pour ton changement de vie radical, ça a l'air de passer.
Tu donnes l'impression de bien connaître ton sujet. Alors, continues de partager, c'est riche pour tout le monde.
j'ai réussi l'épreuve physique, mais maintenant c'est sur le long terme que sans doute va se trouver la difficulté à vivre autrement.
Avec les sevrages secs de méthadone, je crois savoir que tu peux d'ores et déjà vivre des jours plus cool, tout en sachant que ce sevrage donne des vagues pendant plusieurs mois. J'espère que tu le sais, car se sentir à nouveau en manque après une courte période donnant le sentiment que ça y est, que le physique est terminé est une épreuve. La méthadone met beaucoup de temps à disparaître de tes graisses corporelles.
Et comme tu l'attends, il va y avoir la question : peux-tu vivre sans ?
En tous cas, je te souhaite bonne chance, une longue vie en Asie et de prendre es bonne décisions au bon moment.
Amicalement
Fil
Ps : je suis sous méthadone 100 mg et n'envisage pas du tout de diminuer ou d'arrêter de mon vivant.
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La frite a écrit
Salut eduardo,
Aujourd'hui jour de pleine lune et et fête nationale thaï, à 2 reprises on est venue m'offrir du kratum .Pas facile de dire non sans vexer la personne.C'etais juste 50 cl donc je l'ai accepté et de suite j'ai offerts la moitié à un pote,pas de soucis.Mai là un autre thaï est venu m'offrir 1,5 litres de kratum et je lui non merci,no more,stop !c'est dingue le kratum vient à moi malgré moi.
Ds l'ensemble je vais bien à pars la tetè qui bad de temps à autre.
Je prends un max de vitamines de toutes sortes sur tes conseils.
Merci les amis pour votre soutien !
Gare mon ami, si tu en reprends souvent, des effets de sevrage vont ressurgir ! Enfin tu un grand garçon ! En fait je ne sais pas si tu es au courant mais le kratom a été légalisé il y a un an ou deux en Thailande donc ça se lâche pas mal, avant les consommateurs étaient enfermés dans des centres de desintox (version thai donc à la (très) dure tu imagines)
T'as bien de la chance d'être à BKK pour le nouvel an, ça me manque, profite bien
happy new year !
Dernière modification par eduardo (25 février 2024 à 16:59)
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J'ai une question,est-ce qu'il est possible de vous voir durant mon passage à Paris ?
Salut
Ce serait avec plaisir mais je n'habite plus Paris. Depuis 14 ans, j'ai choisi une vie d'ermite à 600 km de Paris en pleine campagne. Par contre, Paris je m'y rends occasionnellement pour des concerts ou des évènements en relation avec les drogues et suis accueilli par un de mes fils qui vit dans un grand appartement parisien.
Ps filousky,j'ai été 3 semaines ds un état plus que lamentable..
.
Je n'en doute pas une seconde, sachant que le sevrage sec de la méthadone fait un crise aussi difficile que celle de l'héroïne à vivre, mais dont la durée est bien plus importante. Des sevrages secs d'héroïne, j'en ai subi quelques dizaines.
La Psy très Rock&Roll qui a initié mon TSO méthadone, a appris par ma bouche que j'envisageais dans les années 2000 de faire des allers et retours en Afrique sub saharienne pour signer des contrats commerciaux entre notre société et des sociétés de l'Afrique francophone. Elle m'a juste prévenu que je prenais un risque énorme en allant dans des pays ou les révolutions, changements musclés de gouvernements peuvent bloquer les ressortissants étrangers pour des semaines, des mois, voire plus. Ses mot sont été :"Philippe, vous connaissant, vous ne survivrez pas à un manque aigu de méthadone au dosage de 100 mg qui est le votre. EN 2000, on ne trouvait ni opiacés, ni benzodiazépines pharmaceutiques dans de nombreux pays. Elle m' affirmé avec conviction que je me donnerai la mort à partir du 4° ou 5° jour. Son avertissement est resté ancré bien profond dans ma conscience;
La deuxième difficulté vient à partir du moment où la douleur s'atténue et que commence un va et vient entre normalité et des retours du manque pendant quelques semaines. Déjà, à ce point, il faut avoir un mental en acier pour traverser sans retoucher.
Et enfin, pour terminer cette purge démoniaque, reste le problème de la dépression post sevrage, le fameux PAWS. Et en ce qui me concerne, la première fois que j'ai vécu cela, je me suis juré que plus jamais !! J'y ai gagné une liberté en y perdant plusieurs années de vie très merdique.
Et pour terminer, le point le plus important : peux-tu vivre sans apport opiacé ? J'ai mis un temps fou avant d'aborder le sujet par ce bout-là. Ma réponse est un OUI, j'ai un gros besoin d'opiacés pour vivre sans être harcelé par des "problème existentiels psy" et d'avoir choisi de combler ce besoin par une molécule qui fait le job sans avoir à la payer est à mon humble avis une des meilleures choses qui soient arrivées dans ma vie.
Bonne chance et si tu réussis à faire mentir la réputation de TSO très difficile à arrêter, tant mieux, mais les statistiques officielles ne te donnent pas gagnant sur la ligne d'arrivée.
Amicalement
Fil
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Dernière modification par eduardo (27 février 2024 à 11:29)
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La frite a écrit
J'ai toujours le kratum à profusion ci je voulais mais honnêtement j'en ai pas envie ??
Sans doute trop peur de tomber ds le panneau !
eduardo a écrit
c'est clair que si tu reprends souvent du kratom tu auras juste remplacer une addiction plutôt safe par une autre moins safe (bien malin celui qui peut dire ce qu'il ingère en prenant du kratom - métaux lourd et j'en passe). Après ça se mord la queue puisque certains consommateurs de kratom se sèvrent au subutex (soit en TSO rapide sur 1/3 mois soit avec un taper de 5/6 jours)
Comme le dit Eduardo, le kratom contient des métaux lourds et autres (voir mon post à ce sujet ici) et si sur certains points, le sevrage semble plus "facile" que des opioïdes classiques, il agit aussi sur la noradrénaline et la sérotonine ce qui à l'arrêt peut induire en plus, un sevrage de type ISRS : insomnie, anxiété +++, anhédonie, dépression, fatigue et syndrome des jambes sans repos sont souvent les symptômes les plus invalidants à l'arrêt de cette plante. Pas mal de témoignages ici :
https://www.reddit.com/r/quittingkratom/
Dernière modification par anonymexxx (27 février 2024 à 13:34)
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anonymexxx a écrit
La frite a écrit
J'ai toujours le kratum à profusion ci je voulais mais honnêtement j'en ai pas envie ??
Sans doute trop peur de tomber ds le panneau !eduardo a écrit
c'est clair que si tu reprends souvent du kratom tu auras juste remplacer une addiction plutôt safe par une autre moins safe (bien malin celui qui peut dire ce qu'il ingère en prenant du kratom - métaux lourd et j'en passe). Après ça se mord la queue puisque certains consommateurs de kratom se sèvrent au subutex (soit en TSO rapide sur 1/3 mois soit avec un taper de 5/6 jours)
Comme le dit Eduardo, le kratom contient des métaux lourds et autres (voir mon post à ce sujet ici) et si sur certains points, le sevrage semble plus "facile" que des opioïdes classiques, il agit aussi sur la noradrénaline et la sérotonine ce qui à l'arrêt peut induire en plus, un sevrage de type ISRS : insomnie, anxiété +++, anhédonie, dépression, fatigue et syndrome des jambes sans repos sont souvent les symptômes les plus invalidants à l'arrêt de cette plante. Pas mal de témoignages ici :
https://www.reddit.com/r/quittingkratom/
Pour avoir parcouru de long en large le reddit quit kratom et pour être bien dans la mouise avec une addiction assez sévère, le sevrage apparait beaucoup plus compliqué qu'il n'y parait. Pour certains anciens consommateurs d'héro ou d'oxy, il leur a même semblé plus dur. En cause, ce qu'explique Kavabidiol, le double effet kiss cool opioides + sérotonine ; le kratom contient un nombre impressionnant d'alcaloides rendant le sevrage assez imprévisible. En second, et selon les témoignages que j'ai pu lire, c'est la durée du sevrage qui le rend complexe et pour certains plus difficiles que pour des opioides considérés comme plus "hard", le kratom c'est une semaine très difficile suivie d'un mois dur au niveau moral, sommeil, dépression + le fameux paws qui peut aussi frapper fort durant des semaines/mois.
Bien entendu on trouve aussi des témoignages de personnes l'ayant trouvé plus simple et moins dur qu'avec l'héro ou l'oxy ou des personnes disant avoir moins souffert que ce qu'il craignait. Mais il reste des témoignages assez apocalyptiques notamment à cause d'une dépression très marquée qui fait péter une durite. Sans oublier d'intenses jambes sans repos qui peuvent être soulagées par exemple par la gabapentine.
Vraiment ce qui ressort, c'est la diversité des symptômes de sevrage et leur intensité selon les personnes. La dépression et l'anxiété frappent très forts. Bien entendu la quantité consommée et la durée de la conso jouent beaucoup sur la difficulté du sevrage mais pour résumer, le sevrage du kratom, ce n'est pas de la blague pour les gros consommateurs quotidiens. Voilà, il ne s'agit pas de jouer à quel est le sevrage le plus dur, mais la fable du kratom qui est de la famille du café (ce qui est vrai mais peu importe il vient taper sur les récepteurs opioides) et s'arrête sans souci n'est pour moi qu'un élément marketing déplorable. Bien entendu si vous êtes à 2 grammes par jour ou n'en prenez qu'une fois par semaine, il n'y aura pas de souci. La règle (pas intangible mais qu'il est bon de garder en tête) d'une prise tous les 15 jours souvent rappelée ici pour les opiacés et opioides pour ne pas tomber dans l'addiction est valable aussi pour le kratom si on ne veut pas se retrouver dans la panade...
Dernière modification par eduardo (27 février 2024 à 18:04)
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