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Dernière modification par Sreconnor (01 août 2024 à 11:02)
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Dernière modification par Autocrine (01 août 2024 à 14:59)
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Sreconnor a écrit
Pour autant c’est au fil des années que les effets positifs que je ressentais se sont ensuite transformé. Où l’angoisse a remplacé le rire …!
Bonjour !
Est-ce que tu pourrais détailler un peu cette expérience ? Car je ressens la même chose avec l’ecstasy, c’est à dire que les premières fois c’était tout à fait incroyable mais à la 4e fois on va dire j’ai commencé à ressentir de l’angoisse. J’ai ressayé deux fois après pour être sûre avec différentes personnes et différents settings (tous safe) mais j’avais un mélange de plaisir avec de l’angoisse qui prédominait quand même.
J’ai fait des recherches à ce sujet et je n’ai rien trouvé !
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Dernière modification par julietteNNN (11 août 2024 à 09:30)
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Gazaza a écrit
Alors ce n'est pas mon expérience perso (j'ai toujours tout bien ressentit, surtout les premières fois) mais au début de ma consommation de cannabis, avec une bande de potes, il y avait un ami qui ne ressentait jamais les effets des joints alors que tout les autres dont moi étions défoncé, pourtant il ne crapotait pas et fumait autant que nous.
Il a eu ses premiers effet une fois qu'on était en petit commité, poser et sans responsabilités, après plusieurs mois à fumer avec nous quasiment quotidiennement.
Je pense que le cerveau est capable de ne pas ressentir une substance lorsque que le set & setting n'est pas soigné, qu'on a des attentes démesurées vis à vis du produit ou encore qu'on arrive pas à lâcher prise ou alors c'est une question de liaison neuronale propre à chacun ? d'une quantité de neurotransmetteur non adéquate ?
Aussi, certains effets peuvent être si subtiles qu'on peu totalement passer à côté vu qu'on débute avec une mollécule, il me faut souvent plusieurs prise avant de vraiment percevoir toute la palette d'effets d'une substance quand je commence avec.
J'ai vraiment ressentit ça avec les opiacés/opioïdes ou mes premières prises avait plus d'effets négatifs que positifs (en particulier la nausée...) et ça a disparu au fur et à mesure que ma tolérance a augmentée et c'est vraiment là que j'ai su apprécier les effets.
Je cite : "Research has shown that small doses of cannabinoids from cannabis can signal the body to make more endocannabinoids and build more cannabinoid receptors. This may be why many first-time cannabis users don’t feel an effect, but by their second or third time using the herb they have increased cannabinoid sensitivity and are ready to respond. "
Source : Healer.com
En gros, les premières expositions au cannabis peuvent engendrer une absence d'effets du fait de l'absence de récepteurs et de leur sensibilité. C'est pourquoi les premières expositions ne provoquent pas d'effets mais à mesure que l'organisme s'expose, il développe des récepteurs qui permetteont une expérience complète les fois suivantes.
Il est probable que ton pote ait subi ce phénomène. Il est vrzi que le set and setting est capitale concernant l'expérience. Les deux phenomene de se conjuguent sûrement.
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OliAzary a écrit
Je cite : "Research has shown that small doses of cannabinoids from cannabis can signal the body to make more endocannabinoids and build more cannabinoid receptors. This may be why many first-time cannabis users don’t feel an effect, but by their second or third time using the herb they have increased cannabinoid sensitivity and are ready to respond. "
Source : Healer.com
En gros, les premières expositions au cannabis peuvent engendrer une absence d'effets du fait de l'absence de récepteurs et de leur sensibilité. C'est pourquoi les premières expositions ne provoquent pas d'effets mais à mesure que l'organisme s'expose, il développe des récepteurs qui permetteont une expérience complète les fois suivantes.
Il est probable que ton pote ait subi ce phénomène. Il est vrzi que le set and setting est capitale concernant l'expérience. Les deux phenomene de se conjuguent sûrement.
Merci pour cette info, tout s'explique !
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OliAzary a écrit
Je cite : "Research has shown that small doses of cannabinoids from cannabis can signal the body to make more endocannabinoids and build more cannabinoid receptors. This may be why many first-time cannabis users don’t feel an effect, but by their second or third time using the herb they have increased cannabinoid sensitivity and are ready to respond. "
Encore une fois, on essaie d'expliquer par les recepteurs.... Des source svp.... Car est ce que c'était encore sur le cerveau des souris ? Quel est cette étude ?
A nouveau on oublie tout le reste, notamment la sociologie. Je vais pas répéter mes argument du premier message. Cf le livre Outsider de Becker, et les jazzman fumeurs de joint. Les effets des drogues sont aussi socialement construits.
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pierre a écrit
Quel est cette étude ?
j'ai pas l'impression que c'est une étude, mais plutot un post sur un forum qui cite une étude sans la sourcer.... donc ya surement une etude quelque part, mais ou/laquelle? je suis trop nul je la trouve pas... help!
https://fuckcombustion.com/threads/cann … st-1107192
merci svp de venir la sourcer, j'aimerai bien regarder quelle méthodologie est employée pour obtenir ce résultat, par curiosité
sinon, en passant, si on cherche à éclairer ce phénomène non pas par le prisme de la biologie/biochimie, mais par celui de la sociologie interactionniste, H. Becker parle de cela dans la "carrière de fumeur de cannabis" (dans Outsiders), d'une étape consistant à apprendre à ressentir les effets recherchés (grâce à des interactions sociales avec d'autres fumeurs), puis d'apprendre à les apprécier. En bref, d'une question d'apprentissage. (je dis cela pour compléter, pas en opposition)
Dernière modification par Plotchiplocth (18 septembre 2024 à 14:26)
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silae a écrit
On pourrait aussi faire la comparaison avec le goût qui est aussi en grande partie construit. Ce qu'on mange n'est a priori pas psychoactif mais génère des sensations, des émotions et des représentations, comme les drogues !
Un bébé va grimacer si on lui met de l'amer sur la langue et être content si c'est du sucré, ça c'est biologique (les poisons dans la nature sont plus souvent amers que sucré). Cependant, on risque d'être très perturbé ou de trouver vraiment dégueu (ou être choqué car on a des représentations différentes, quoi manger du chien !!) certains plats de cultures qui ne sont pas les nôtres et inversement.
Ça m'a fait penser à la première fois où j'ai bu de la bière. J'ai trouvé ça dégueulasse, pas à me forcer mais franchement un goût déplaisant. Et puis aujourd'hui évidemment j'adore ça. Alors pour le côté rafraîchissant et psychotrope bien entendu. Comme quoi oui, le fait qu'une société promeuve telle ou telle molécule va créer des représentations sociales des produits et donc participer à l'expérience globale du produit. Ça n'a rien à voir de boire de l'alcool qui est parfaitement légal voir valorisé que de se faire une IV. Pourtant l'issue est la même. C'est donc bien une construction sociale.
Il semblerait tout de même que concernant le cannabis, du fait de l'interaction avec un système de notre organisme qui a de multiples implications et conséquences sur des fonctions physiologiques très variées la ou d'autres produits sont plus cibles, la question des récepteurs et de leur modulation soit impliquée dans des processus physiologiques et psychologiques très vastes dont on a pas encore bien cerné l'étendue.
C'est ce que je voulais dire initialement. C'est à la fois l'interaction entre un système du corps qui n'a jamais été exposé à une source extérieure et la rencontre avec un produit et toutes les représentations sociales qu'il véhicule. Les deux se mélangent et créent l'expérience.
Dernière modification par OliAzary (19 septembre 2024 à 02:31)
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