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Dernière modification par Phoenix (03 août 2013 à 19:04)
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Nous partons en vacances demain soir pour 2 semaines. Sa dernière trace date d'il y a 8 jours.
Elle a passé sa 1ere sale nuit hier soir.
Avec l’héroïne, le manque commence au bout de 6 a 12h00 et s’amplifie jusqu’à 72h00 ou il atteint son pic avant de commencer a redescendre.La descente de ce manque est de trois a cinq jours, d'un point de vue biologique. Le coté Psychologique est une autre histoire.
Tu as du consulter le Wiki pour en comprendre les effets.
Je suis un petit peu étonné que le manque arrive si tard mais surtout d'un coup. Du moins, dans ton récit, on a l'impression que jusqu’à la nuit dernière, çà allait.
Je reste dubitatif. Il manque quelque chose.
D'autres vont intervenir, et je n'anime pas ce topique (sevrage).
Attention quand même a ce sevrage sauvage. Ca pourrait mal tourner, mais, je ne me rends pas compte de la tolérance acquise par ta copine. Tu viens un peu tard, si vous partez demain.
Rico.
@Phoenix m'a doublé. On écrivait ensemble. Il a été droit au but.
Dernière modification par Ricoson (03 août 2013 à 19:14)
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Dernière modification par Phoenix (03 août 2013 à 22:47)
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Dernière modification par MosquitoSam (04 août 2013 à 09:09)
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Alors, elle m'a avoué que ça ne faisait en fait que 3 jours qu'elle n'avait rien pris, d'où les 1ers signe de manque apparus seulement vendredi soir. Je vous laisse imaginer ce que j'ai pu ressentir lors de son aveu, lui ayant demandé de me prévenir avant de faire quoi que ce soit. Une fois de plus, le mensonge à été plus facile.
On l'a tous fait. Continue ta réflexion et laisse tomber le sevrage a la dur. Ça ne servirait a rien.
J'y allais doucement, mais Phoenix et Cristalline ont été plus vite au but.
Ton poste le confirme leurs propos.
Ta démarche est en tout cas remarquable. Ton ouverture d'esprit m'épate un peu.
Ah, l'amour ......
RicoSon.
Dernière modification par Ricoson (04 août 2013 à 09:06)
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MosquitoSam a écrit
Aller squatter la maison de mon père pour être au calme, le temps que le sevrage physique soit passé. Elle m'a répété qu'elle voulait vraiment éviter un TSO (le précédent à la methadone à été un peu fait n'importe comment et stoppé trop brutalement d'après elle. En gros elle avait le choix entre ça et un mois d'hôpital pour le sevrage, chose incompatible avec son boulot. Elle a déjà eu recours à une association qui s'appelle Argile).
Franchement, je comprend qu'après avoir eu une mauvaise expérience avec un premier sevrage sous TSO, ca donne pas envie d'y repasser, mais si comme tu dis vous avez trouvé des personnes compétentes (pendant le premier sevrage, ou pour celui-ci?), ca vaut peut-être le coup de réessayer, mais en le faisant dans les règles.
A mon avis, elle aura moins de risques de faire une rechute qu'en faisant un sevrage à la dure. Et puis l'effet psychologique d'un tel sevrage n'est pas à négliger, ca laisse des séquelles de souffrir ainsi, et ca favorise pas mal la rechute. Mais bon ca n'engage que moi.
Bon courage à vous.
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Dernière modification par Ricoson (05 août 2013 à 08:38)
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Ricoson a écrit
Pour la BZD, ca permet de dormir un peu et de ne pas cogiter 24/24. Quand on se réveille, on a le sentiment d'avoir passé une étape.
Rico.
+1
C'est plus que recommandable.
5 mg de valium ou un lexo peut permettre un peu de relâchement, une heure ou deux, mais c'est déjà ça de pris. Ca peut permettre un assoupissement et un peu de lâcher prise. Des moments importants pour se dire que ca va passer, pour dédramatiser et faire tomber les montées d'anxiété et de panique du manque/ Dans l' hero, le plus dur c'est le pic qui arrive vers 36H, c'est généralement là ca prend une tournure insupportable et qu'on a envie de faire marche arrière.
Un ptit benzo peut faire la différence et une fois 48heures atteintes, la moitié du chemin est déjà dans la poche, il suffit donc de refaire ce qui vient d'être fait pour que le mal s'estompe un peu et pour prendre le dessus. A chaque fois que j'ai atteint 48H, j'ai réussi à aller au bout de ma cure. Souvent c'est entre 24 et 36H que je renonce, en me disant que j'ai pas envie de vivre ça.
Le vrai problème c'est que l'appétence pour le produit, qui est mis en sourdine par l'aversion liée au manque, explose généralement une fois l'organisme nettoyé et rétabli.
Un peu comme si le sevrage permettrait de régler sa dette et une fois clean, il est possible de reprendre un peu de crédit à nouveau.
Je lisais ce matin une lettre de James GrauherHolz qui a combattu pour faire connaitre la cure par apomorphine dont le corps médical n'a jamais voulu entendre parler ni tester. Il y avait un chiffre assez effarant, dans les années 50, il n'était pas rare pour un toxicomane d'avoir fait 50 cures sans avoir obtenu le moindre résultat. Alors oui le TSO peut etre chiant à arrêter et long à diminuer mais il affiche un score de succès nettement plus intéressant que le 1% du sevrage brutal.
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Phoenix a écrit
Les seules fois où j'ai vu quelqu'un réussir un sevrage à la dure et NE PLUS RETOUCHER au produit, c'était dans le cas de consos de quelques semaines...
Se sevrer physiquement, elle y arrivera. Elle va en chier mais elle y arrivera, pas de problèmes. Mais je te parie ce que tu veux que dans un ou deux mois elle aura recommencé...
.
Pareil pour moi. En plus de dix ans et des centaines d'usagers croisés, je ne connais à vrai dire pas grand monde qui a réussi à se sevrer à la rude. Néanmoins, je peux pas mentir je connais quelques personnes de bien intoxiquées qui ont vraiment quand même réussi sans replonger mais bon, c'était un pote en prison et l'autre qui est parti à 10000 km pour un nouveau boulot et si je compte, je retrouve bien le chiffre de 95% de rechutes.
A mon avis, un ou deux mois avant qu'elle ne recommence me parait bien optimiste. Je dirais plus une ou deux semaines maximum.
Pour moi, 9/10 fois c'était quasiment même le 8ème à l'issu du sevrage, c'est à dire le premier jour ou ca va vraiment mieux....
Comme on le dit souvent, la dépendance n'est pas dans le produit mais avant tout dans la personne. Donc éradiquer la molécule sans avoir travaillé durablement sur soi, ne peut avoir un résultat que médiocre.
Qui plus est, attention à la spirale de l'échec qu'induit les sevrages ratées à répétition qui gâchent les chances de s'en sortir un jour...
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Ricoson a écrit
Bonjour
Je suis un peu perplexe.
Mais bon, a suivre.
Rico.
Pourquoi cela ?
A vrai dire, tout est dans le premier message. La nana dit taper occasionnellement, souvent plutôt en soirée, elle avait déjà fait un break de 8 jours (ce qui est énorme en soi sur le plan physique, 90% des récepteurs de trop ont déjà rétrocédés) bref elle était simplement légèrement accroché (et encore) ce qui explique pookur monsieur n'a rien vu pendant un an. Cela explique aussi tres bien pourquoi elle refuse le valium, le TSO qu'elle parle homeopathie etc... bref, pour moi la mise bout à bout des éléments fait sens, cette nana n'est physiquement que tres légèrement prise d'où le manque qui a peine duré 3 jours, le sommeil et l'appétit déjà présent etc... mais bon, elle fait une vidange certes, tant mieux ca se passe bien mais bon, le vide va arriver forcément...
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