Cest hallucinant quand même, de constater quel point les médecins, les nfirmiers, et les soignants en général sont ignorants en ce qui concerne la
substitution... Au delà du vécu de ce séjour à l'hôpital qui a bien évidement été pénible, j'ai été profondement choquée qu'un médecin aie pu faire une telle erreur, une telle cnfusion entre deux médicaments... Je pars du principe que quand on ne maitrise pas un traitement, soit on s'informe (Vidal, confrère) soit n passe la main à quelqu'un de plus compétent...
Ce qui m'a choquée aussi, c'est de constater que les élémens cliniques qui montrait l'évidence de ma souffrane n'étaient pas ris en compte... les évaluations de la douleur n'étaient apparement pas pris au sérieu, mes plaintes et mes demandes les saoulaient, ils étaient de toute évidence plus que méfiants à mon égard et ne me faisaient absolument pas confiance, quitte à ce que je souffre le martyr plutot que d'augmenter un peu plus le dosage et prendre le risque de me voir un peu euphorique s'il était si élevé qu'ils semblaient le croire, alors que c'était une posologie ridicule, et même plus généalement, ce n'est pas une dose élevée de morphne pour un usage courant en chirurgie, en dehors de toute considération de mon traitement au
Subutex.
Pourtant dans l'ensemble ils étaient agréables avec moi, en dehors du problème de traitement de la douleur. J'étais un peu la mascotte du service, car en tant qu'élève infirmière, j'étais considérée comme étant un peu de la maison... comme quoi vous voyez, ça n'a pas suffi à ce que je bénéficie d'un traitement adapté à mon problème.
En dehors de l'hoptal et de mon hospitalisation en particulier, je trouve que les substitués manquent d'information générales sur leur traitement, de la part des prescripteurs. Rares sont ceux qui expliquent en détail à leurs patients ce qu'implique un traitement sur le quotidien, et c'est encoe plus vrai dans le cas du
Subutex, le suivi nécessaire accompagnant la metha étant plus propice à un dialogue sur le traitement, sans pour autant être suffisant.
Personne ne m'avait parlé du problème de la
substitution en cas d'hospitalisation. Tot ce que je savais, je le tenais d'autres personnes sous traiement, de documentation que j'avais pu lire, bref, de mes propres sources. Je regrette aussi que le personnel du service n'ait pas automaiquement pris contact avec le CSST ds qu'ils ont été informés de mon traitement. Si ça avait été le cas, il y aurait sans doute eu moins de problmes, car les dotes auxquels l'équipe était de toute évidence en proie auraient été exprimés auprès du centre et du médecin qui me prescrivait mon traitement, et l'équipe aurait été informée de la marche à suivre, et des effets réels du
Subutex, de ce que ça impliquait dans la prise en compte de la douleur et de son traitement...
Je ne saurais que conseiller à chacun de vous d'être extremement prudent dès lors que vous devez être hospitalisés, ou suivre un quelconque traitement. Il faut bien se renseigner auprès du médecin responsable, prenre le temps de discuter de votre
substitution et de ce que ça implique, d'exprimer vos doutes et de déceler ceux du médecin qui doit vous prendre en charge, car il a entre ses mains votre état de santé. Ils ont les moyens de prendre en charge de manière quasi parfaite la douleur, même pour nous, personnes substituées, alors il est inacceptable que des accidents comme celui que j'ai du vivre ou comme ce qu'ont subi Catherine et beaucoup d'autres se produisent.
Enfin, pour conclure sur le sujet, et pour vous informer des solutions qui vous sont offertes, sachez que plusieurs options se présentent à vous :
- soit, en accord avec le médecin responsable, vous décidez de suspendre votre traitement au
Subutex pendant la durée de l'hospitalisation ou du traitement qui risque de poser problème à cause des interactions. Dans ce cas, il faudra mettre en place un traitement de remplacement sous forme de
morphine par exemple, après avoir arreté la prise de
Subutex depuis assez longtemps pour éviter qu'ils n'interagissent. Il s'agit de définir le dosage idéal, quitte à prendre contact avec le médecin qui vous prescrit habituellement votre substittion pour déterminer au mieux le dosage nécessaire à votre bien-être. Il suffira d'augmenter la dose de
morphine pour parer à la douleur le moment venu, à la sortie du bloc. Là encore, mieux vaut prévoir par avance ce qui sera nécessaire en fonction de votre parcours de votre tolérance au produit, des autres antalgiques prescrits conjointement etc.
Cette option me semble la meilleure, à condition d'avoir bien préparé son séjour (et c'est possible même lors d'ne hospitalisation en urgence). Je crois là aussi qu'il est important de bien mettre en contact le médecin pescripteur de la
substitution et le médecin en charge de votre problème ponctuel.
Cette option est valable pour le
subutex, pour la metha, une simple adaptation du dosage est nécessaire, en plus d'une surveillance attentive de tous les signes vitaux, histoire de ne pas faire une OD, ce qui est peu probable si l'équipe a bien fait son boulot.
- soit, si vous conservez votre traitement au
Subutex, évaluer avec l'équipe de combien il faudra augmenter la dose de
morphine pour qu'elle soit efficace contre la douleur, quitte à diminuer un peu le
subutex ce qui aura pour effet d'augmener l'efficacité de la
morphine injectée...
Cette solution me semble plus aléatoire, mais elle peut être utile si l'on a pas eu le choix d'arreter son traitement assez tot pour le remplacer par de la
morphine, ou si on ne peut tout simplement pas l'arreter du tout.
Le tout est de ne pas hésiter à aborder le problème avec l'équipe soignante, un dialogue ouvert, le soutien d'un CSST et/ou la concertation avec le médecin prescripteur de la
substitution sont le gage d'une hospitalisation réussie, sereine, et sans douleur ni manque.... le fait d'avoir recourt son médecin prescripteur peut aider à dépasser la méfiance qui est de mise quand les soignants snt cnfrontés à des toxicomanes, meme substitués, parfois substitués depuis des années....
J'aimerais vraiment que ces infos soient plus généralement diffusées... c'est quand même dommage que des tas de personnes soient condamnées à vivre leur hospitaisation comme un calvaire par le simple fait qu'ils sont sous
substitution... Car quand je arle d'hospitalisation, je n'exclue pas la psychiatrie, où nobre d'entre nous ont subi diverses maltraitances simplement pour avoir été sous
substitution, ou juste UD ou ex UD...
Je pense d'ailleurs qu'un article à ce sjet pourrait être une bonne idée vu le nombre de personnes concernées, susceptibles d'etre confrontée à ce gene de pb, étant donnés le nombre élevé de personnes malades, même si ceux qui sont malades depuis longtemps finissent par connaitre les divers problèmes rencontrés et j'imagine anticipent leur séjour.