Salut
Pour ma part j’ai commencé la
cocaine vers 16/17 ans. En
sniff à ce moment là
Mes conso était d’abord festive, principalement en soirée, et ce n était pas à chaque soirée.
L’addiction s’est développé de façon assez incidieuse, et bien sûr je me suis rendu compte trop tard qu’il y avait un problème.
Entre mes 20 et 22 ans; je tournais à 30/35g par mois
A l’époque un prod a un peu plus de 70% (testé par un organisme espagnol)
Pour suivre ce rythme il a un moment fallu que j’en vende, sinon quoi mes consos n’auraient vite plus été gerable ...
On l’a vendait coupée presque à 40/50%; mais malgré ça, comme je consommais « pure » c est vite devenu une galère financière
A ce moment, j ai pas mal lâché les études, puisque de jeudi à dimanche je tapais, sans manger ou dormir presque.
J’ai passer parfois plus de 10-12g sur 60/72h
Je passais mes début de semaine à récupérer en
descente dans mon lit ...
Je consommais à ce moment principalement tout seul; et à la fin je quittais très vite les soirées pour finir chez moi a taper
J’ai eu la chance de pouvoir en parler à ma famille; qui a été aidante et non jugeante, ça m’a bcp aidé.
J’ai d’abord essayer une cure; à l’epoque Le mucomyst était encore « expérimental » pour le
craving.
On me donnait ça et sûrement un ou deux benzo.
Mais l’enfermement, sans tel, ordi ou quoi, quand on a l habitude de sortir non stop ... à 20 ans et quelque, ça le fait pas trop
Je suis sortis contre avis médicale au bout de 3j, c était censé durer entre 12 et 20j
Je savais bien qu’a Ce moment, m’en procurer, m’en faire avancer etc était devenu trop simple, je savais que l’arret Passerais par un changement de quotidien.
Mes parents ont payé les 2/3 milles euros de dettes qu’il me restait encore; et après une soirée qui a durer 2j et où j ai passer bien 10g; je suis partis vers la corse
Ou je bossais déjà l été depuis 3 ans je crois
Les premiers jours; je n ai fais que dormir, en tout cas je n’ai pas bouger de ma chambre.
Ça a été franchement hard psychologiquement .... quand j ai retrouvé un semblant d’energie, je me suis desuite lancer vers l’alcool, et après une bouteille et demi d’en Get 27 et un abus sur les somnifères, je me suis réveillé à l’hôpital, après un beau coup de chance puisque l’on m’a dit Que « ça s’est joué à 2h prêt »
Retour au taff, j avais qu’une envie, me barrer; rentrer chez moi.
La encore j’ai eu énormément de chance; d’avoir un patron, des amis très compréhensif.
Ils ont réussis à me convaincre de rester; et « d’essayer » de bosser un mois au moins d’abord.
Pour ne pas être seul, j’ai été squatter chez un très bon ami; environ 20j
Ne pas être seul m’a aidé aussi; puis 0 plan de le village ou j travail.
Mais ça ressemblait franchement à une dépression ++
J’avais des somnifères pour réussir à gérer les insomnies.
Mais ce qui a vraiment aider une aide précieuse dans mon cas, c est la
weed, j’en fumais chaque soir 1g ou 2
Ça me permettait et de mieux dormir, mais aussi de n pas trop avoir de
craving.
Sans ça, pas sûr que ça aurait marché.
J’ai du coup passé 6 mois sans rien, avant de rentrer vers chez moi. Mais je n’y restait qu’assez peu, pour éviter trop de tentation, mon pote qui était mon fournisseur avait déménagé j’imagine que ça a aider aussi.
Pendant presque un an et demi encore je n’ai touché à rien; fin pas de
coke.
C est à ce moment là que j’ai commencer les opi, qui avant ne me servait qu’en
descente.
C est assez fou comme pendant ces 2 ans; j ai pu prendre du recul, et me rendre compte de tout les problèmes que pouvait entraîner ma conso de
coke avant l’arrêt
Je les avait totalement occulté lorsque j’étais dedans.
A 24 ans; je m’étais mis aux opi et avait déjà un
TSO oxy que j’injectais.
J’ai recommencé la
coke; principalement en
IV maintenant.
Mais en m’imposant quelques règles
Déjà ne jamais acheter plus d’un gramme ou 2; ne jamais recommander une fois la dose finie.
Éviter les sessions prolongées; et au cas où « fuire » chez mon frère ou autre amis.
Depuis je n’ai plus de problème d’addiction à ce prod, d’ailleurs je préfère, comme pour l’IV (en extra depuis que je suis au
suboxone) être capable de consommer de façon raisonnée; sans avoir peur du prod, de la pratique ou de la rechute.
Même si ça n’est pas tjr simple à expliquer, bcp de gens pensent qu’apres Un arrêt il faut forcément rester abstinent sinon quoi on rechute.
Pour moi ça n’a pas été le cas, et donc depuis plusieurs années mtn, je me permet un kiff, pendant l hiver environ 1,5 g
IV toute les 2 semaines, parfois ça peut être un peu plus.
Et l’ete Comme j’ai le boulot (6 mois/an) la c et des extra très rares; 1 par mois environ.
En
IV pour les sessions solo, et en
sniff si c’est pour les soirées genre boîte ou quoi !
Voilà pour ce qui a été de la « gestion » de mon addiction à la
coke, puisque j ai arrêté ma conso « problematique » mais pas de consommer totalement.
Pour en arrivé là il aura fallu 2 ans d’abstinence totale chez moi. Et j’imagine que les opi ont joué aussi un grand rôle dans tout ça !
Le fait qu’il n’existe pas de ttt de
substitution, et le côté déprime ultra hard que peut entraîner l’arrêt; malgré qu’il n y ai pas de dépendance physique; font que pour moi, une addiction à la
cocaine n’est absolument pas plus simple à gérer que celle aux opi
Zazou