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Dernière modification par Rick (06 novembre 2018 à 23:25)
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Dernière modification par janis (06 novembre 2018 à 23:48)
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Dernière modification par Explorateur (07 novembre 2018 à 20:22)
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Dernière modification par joe-la-taupe (14 novembre 2018 à 17:35)
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Dernière modification par technogonzo (16 novembre 2018 à 16:13)
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janis a écrit
C est très personnel, on est tous rassurés par des choses différentes. (...) Il y a tellement de choses a dire...le sujet est vaste Rick.
Oui ! Mais il doit bien y avoir des choses en commun j'espère
Très vaste oui , mais si on apporte toutes et tous un petit quelque chose ça finira par avoir de la gueule :)
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Rick a écrit
Up!
Déjà merci pour vos réponses..
J'attends encore d'autres messages avant de mettre le mien :)janis a écrit
C est très personnel, on est tous rassurés par des choses différentes. (...) Il y a tellement de choses a dire...le sujet est vaste Rick.
Oui ! Mais il doit bien y avoir des choses en commun j'espère
Très vaste oui , mais si on apporte toutes et tous un petit quelque chose ça finira par avoir de la gueule :)
Oui Rick je suis assez d'accord avec toi. Puis a force de lire tes interventions de qualité, il devient visible que tu as les épaules pour synthétiser et enrichir le sujet.
Il faut trouver des lignes de convergence (doses, précautions, fréquence) tout en tenant compte des spécificités de chaque set and setting.
Tiens un plus a avoir un trip sitter régulier : je disais a mien que j'étais tenté de tripper au 1b (trop envie d'essayer) sous peu. Et il a réagit en mode "déjà ? Mais tu n as pas digéré ton dernier trip! Attends un peu", j ai apprécié et je vais attendre.
Alors bien sûr on peut pas avoir un sitter permanent mais un interlocuteur privilégié pour parler et planifier ses trips ça pourrait être un bon élément de s and s.
Juste une idée comme ça.
Si ça n a pas déjà été dit: ne pas avoir ses cartons (ou autres) sous la main. Le redrop compulsif il faut en tenir compte aussi avec les psychedeliques.
A plus
Janis
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Dernière modification par krash (23 novembre 2018 à 06:01)
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Dernière modification par Lagertha (30 novembre 2018 à 17:42)
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Xtaboy a écrit
Alors pour moi un set & setting parfait c’est :
-bien me renseigner sur le produit quelques semaine voire mois avant (je lis tout le psycho wiki sur le prod crédit et je lis quelques témoignages, conseils, etc.)
-si je consomme à plusieurs, je “choisis” des personnes de confience, que je connais depuis longtemps et qui sont importantes à mes yeux (si possible avoir un Sitter qui reste clean)
-si je consomme seul, je me pose dans un endroit isolé (champ, maison) et relativement sûr (pas de voitures, pas de routes, pas en hauteur, etc.)-pareil si je consomme à plusieurs-
-j’achète de la bonne nourriture (lagertha très bon goût pour les munchies )
-je prévoit aussi la journée, donc je me laisse le temps de l’effet du prod et de la redescente de libre, pour ne pas stresser
-je regarde les effets du prod et pour les stims par expemple, je prévoit de l’eau et une couverture (pour que je puisse la mordre à cause du claquage de dents)
-et pour finir toujours un peu de weed, c’est toujours très utile (en montée comme en redescente) !
Bonne soirée
ça semble intéressant, je vais essayer d'assister au prochain
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Ouais il y a plein de manières safes brillamment décrites. Moi je ne me pose pas en exemple sur ce topic, mais je raconte tout de même comment ça marche pour moi. Avant tout, je ne consomme jamais de produits dont les effets et la durée peuvent varier, cela englobe tout ce qui n'est pas chimique. Loin d'être ennemi des champis et autres joyeusetés naturelles, voir même bio, mes premières fois ont été les dernières.
- ne jamais consommer si je ressens de la douleur physique : je faisais du skate et me suis grave pété la gueule juste avant mes premiers psylos. Précisément j'avais le coccyx fracturé et la montée de champis s'est mêlée à la montée de la douleur, et j'ai pas capté ce qui m'arrivait. C'était une première et pour mon cul et pour mon trip. J'ai réussi à rentrer chez moi, à me coucher (sur le ventre), à confondre et associer douleur physique et douleur de l'âme.
j'ai repris des champis 2-3 fois, mais le sans conviction. Puis je suis passé aux trips chimiques, ça a bien collé entre nous, sauf la fois où j'ai surdosé juste avant ma dernière opération, deux hernies discales, nerf sciatique. C'était cool jusqu'à ce que je rentre chez moi, en marchant, donc en étant debout. Là je gérais ma tête, mais pas mon corps, et j'ai plus réussi à marcher. Je vais pas m'attarder sur comment je savais plus comment fonctionnait mon téléphone et que le seul numéro d'urgence que j'ai réussi à composer c'était les flics. Depuis, jamais consommer si je déguste physiquement. Et jamais eu de bad trip. Il faut savoir que la plupart des hallucinogènes accentuent la perception de la douleur, pas la douleur elle-même, mais c'est finalement le cerveau qui a le dernier mot.
-jamais consommer avec des gens, sauf les intimes (intimité conso en priorité)
-préparer et conditionner tous les autres produits que je vais tôt ou tard vouloir ajouter au truc pour ne plus reproduire le petit incident de la fois où on tapait du MDMA en cristaux pardessus, et que à cause de l'effet visuel ou de trop d'effet, j'ai confondu le strass finement écrasé avec le tas à côté. La surdose je gère toujours sauf rares exceptions, mais allez essayer de respirer avec des morceaux de mdma bloqués dans les sinus, et vous vous retrouvez en sur(ou sous?)ventilation jusqu'à provoquer nausée puis gerbe. J'ai expérimenté ceci en position couché sur le dos, et je m'ai gerbé dessus et surtout dedans, et me serais glorieusement noyé dans mon vomi parce que j'ai pas tapé dans le bon tas. Depuis je prépare y strass, x joints, x benzo afin de pas préparer ça en état second-tierce.
- si je sais que je vais me torcher grave, je programme des alarmes sur mon téléphone, avec le message "post-it boire" : verre n° 1, verre n°2, etc...j'aime me foutre dans des états où je capte pratiquement plus rien d'extérieur à dedans ma tête, jusqu'à parfois ne plus savoir comment on fait pour boire de l'eau (et j'emmerde ceux que ça inspire l'ébauche même d'un jugement, parce que mes trips sont mieux que vos vies!)
- un post-it sur ma porte d'entrée : en cas d'urgence, concierge. Elle ne parle pas le français, je parle pas le croate, mais on s'entend bien et je sais qu'au besoin elle connaît le numéro des urgences
- ne jamais me fier à quelqu'un d'autre que moi, sauf les intimes susnommés. Pas que je suis inapte à confiancer autrui, mais je suis conscient que ma perception est altérée, et que je risque de mal interpréter un mot ou un geste.
- agender ma soirée-nuit-matin suivie de deux jours de récup
- m'autoriser à bouffer de la merde bien grasse et sucrée pour récupérer rapidement, et prévoir 80mg de dexméthylphénidate parce que j'ai plus vingt ans.
Ceci est ce que je pratique usuellement. En cas de conso extérieure donc fatalement en présence d'humains, je réduis de 30% le dosage.
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En cas de conso extérieure donc fatalement en présence d'humains, je réduis de 30% le dosage
Pour le LSD, j'aurais bien aimé avoir une idée du dosage avant, même si bien entendu, une série inconnue était toujours évaluée par quart ou demi bubu.
On ne savait pas à quoi s'attendre, en particulier la montée, les dosages étaient vraiment aléatoires d'une série à l'autre et certains demi ou quarts tapaient déjà bien forts alors que pour d'autres, un peu de rab était nécessaire quand on cherchait une forte stim et des effets plus intenses.
Pour bien kiffer le LSD, je pense qu'il faut espacer le plus possible les expériences, sinon, ça perd de son Merveilleux.
Je n'aime pas "redrop" les psychés.
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Dernière modification par Rick (12 janvier 2019 à 21:00)
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Core a Corps a écrit
Bonjour tout le monde !
Alors voilà, il y a énormément de personnes sur le forum qui posent la question fatidique : comment ne pas faire de badtrip ? Comment gérer au mieux une perche ?
Et, outre tous les conseils (très importants) relatifs à chaque drogue, leur dosage et leur fonction, il y a bien évidemment l'importance du "set and setting". Je pense que ce sujet mérite un topic à lui seul, et qu'il peut s'adapter à n'importe quelle drogue. Je n'ai pas forcément une expérience plus grande que d'autres, mais je remarque que, chez les nouveaux usagers comme chez les plus initiés, cet aspect-là est trop souvent négligé.
Si les drogues ne sont généralement pas anxiogènes en elles-mêmes, elles peuvent très facilement le devenir avec un mauvais set (état d'esprit) ou setting (environnement).Ce n'est donc pas une composante anodine du trip. La plupart des bad trips auxquels j'ai personnellement assisté auraient pu être évités grâce à ces deux notions, pourtant généralement bien connues des usagers. Mais on se contente souvent de dire qu'il faut un "bon" set and setting, et je pense que ce conseil mérite d'être développé.
Je tiens à préciser que les conseils qui vont suivre ne sont en aucun cas exhaustifs, et que, même si on les respecte à la lettre, il y a toujours une infinité de facteurs qui peuvent transformer un "bon trip" en "bad trip".
Le setting : l'environnement
Lorsque l'on décide de prendre une drogue, l'environnement n'est pas à négliger. D'abord, parce qu'en choisissant soigneusement l'endroit et le moment où l'on veut prendre une drogue, on peut davantage se protéger d'une consommation excessive.
Ensuite, ça évite des accidents. ça paraît peut-être évident, peu importe, mais selon la drogue prise, il y a parfois des risques à cause des éléments extérieurs. Les drogues anesthésiantes peuvent faire chuter, les hallucinogènes/délirogènes peuvent faire prendre certains objets pour d'autres, nous donner la sensation de pouvoir voler... Tant de "clichés", c'est vrai, mais qui peuvent se réaliser et s'avérer dangereux si on ne prend pas de précautions.
Pour ces raisons - et d'autres, + psychologiques - certaines drogues nécessitent un "sitter", une personne qui est clean et dont le rôle est de vous surveiller, d'éloigner les sources de danger problables et de faire attention à ce que rien ne dérange le trip (notamment lorsqu'il s'agit d'un trip délirogène type datura, ou encore hallucinogène genre salvia/dmt qui change totalement la perception). Ce qui ne veut pas dire altérer le trip de la personne, ni entrer en contact avec elle : à part en cas de danger immédiat.
Et puis, bien sûr, le "setting" est primordial car il joue sur l'état d'esprit. S'il s'agit d'une drogue que vous prenez de manière "récréative", il sera important de choisir un lieu/moment où l'amusement est propice. La drogue -à mon sens- ne doit pas être prise pour créer l'amusement, elle doit servir l'amusement. Sinon, lorsqu'on s'attend à "sauver sa soirée" par une prise, par exemple, on peut se retrouver très déçu et conditionner un mauvais trip.
Outre ça, une drogue à usage récréatif ne veut pas forcément dire qu'il est bon d'être très entouré, parfois un endroit un peu trop agité peut déranger une bonne expérience. Donc, si on veut prendre une drogue en teuf, par exemple, il faut avoir un endroit calme pour se reposer et s'éloigner du monde (et du son) si on en ressent le besoin. De plus, on peut être sujet à une certaine forme de paranoïa, sous certaines drogues, d'autant plus si l'on se sent mal de base : c'est pour ça que trop d'agitation autour de soi peut parfois créer chez l'usager une sensation d'oppression (par exemple, sous LSD, certaines personnes ont l'impression qu'on les observe).
Si l'intention est plutôt de voyager au coeur de vous-même, à travers une expérience enthéogène par exemple ; il faudra choisir un setting très calme, propice non plus à la fête mais à l'introspection. Cette fois l'agitation est tout simplement à proscrire.
Ce qui nous amène à la deuxième partie.
Le set : l'état d'esprit
L'état d'esprit joue énormément sur la manière de vivre une prise de drogue, et pas seulement pour les psychédéliques. Déjà, et peut-être certains n'auront pas le même avis que moi sur ce sujet (dites le en commentaire si vous voulez) mais je pense que, prendre une drogue car on se sent mal dans sa peau, ou bien parce qu'on veut fuir la réalité : c'est rarement une bonne idée.
Il y a en effet certaines drogues qui permettent de prendre du recul sur notre vécu, et parfois même de nous aider à surmonter mauvaises situations. Mais prendre une drogue dans un moment où l'on se sent mal, déprimé ou anxieux, c'est souvent s'assurer un bad trip, ou du moins un trip entrecoupé de stress. Si ce n'est pas le trip en lui-même qui en pâtit, ce sera sûrement la redescente qui sera dure, le "retour au réel" étant déjà douloureux pour la plupart des usagers / drogues, même lorsque tout va bien.
De même, prendre une drogue parce que la soirée est chiante, ou parce qu'on s'ennuie n'est pas forcément une bonne idée. Par exemple ; prendre un tazz pour réussir à s'amuser lors d'une soirée pourrie 1- pourra se révéler frustrant et 2- amènera peut-être votre consommation à devenir trop régulière et excessive, si cela devient la "normalité".
Il est donc important de se sentir serein pour prendre une drogue. Cela passe notamment (si la drogue est prise en groupe) par le fait de se sentir en accord avec autrui. Que ce soit des ami(e)s ou un(e) partenaire, il faut pouvoir être totalement en confiance, savoir que l'autre sera là si ça ne va pas, qu'il peut nous comprendre (j'ai souvent assisté à une "frustration" d'usagers qui n'avaient pas pu profiter à fond de leur expérience car ils n'avaient pas pu la partager avec autrui).
Par exemple, il semble déconseillé, si vous êtes du genre à adorer parler, et échanger pendant le trip, de prendre une drogue avec quelqu'un qui lui est très renfermé et préfère vivre son expérience intérieurement, et inversement (en prenant bien sûr en compte que certaines drogues rendent généralement le dialogue plus fluide, et d'autres le compliquent au contraire).
Certaines personnalités s'accordent mieux avec certaines drogues. Chacun doit tenter de se connaître le mieux possible et agir en conséquences : une personne extrêmement stressée dans la vie de tous les jours ne peut pas forcément se permettre de consommer la même chose / de la même manière qu'une personne très sereine.
La notion de "respect" de la drogue est également importante, je la place ici car elle fait partie intégrante de l'état d'esprit.
Comment ? A mon avis, respecter la drogue, c'est avant tout comprendre qu'elle n'est pas anodine, qu'elle est capable de modifier notre perception, et donc qu'on ne peut pas la contrôler. Dans toutes les précautions que l'on prend, il ne s'agit pas de chercher à prendre le dessus sur elle, mais de chercher à s'y abandonner en toute sécurité. En cela il est important de ne pas "lutter" contre la drogue, et lorsqu'un sentiment qui nous paraît désagréable survient, il ne faut pas essayer de l'étouffer, car ça deviendrait encore plus anxiogène ; mais essayer d'en déterminer calmement la cause, pour pouvoir s'en détacher ("plus facile à dire qu'à faire" comme on dit...). Respecter la drogue, c'est aussi ne pas croire qu'on la connaît sous toutes ses facettes, et qu'elle ne peut plus nous étonner, même si on l'a expérimentée maintes et maintes fois.
Pourquoi ? De cette manière, en respectant la drogue, en connaissant ses capacités et nos limites face à elles, on peut appréhender au mieux l'expérience d'usager, les effets que l'on va ressentir, et les risques que l'on prend.
NB : Ces conseils doivent être jugés au regard de la drogue que l'usager souhaite prendre. Avant de prendre une drogue, la chose la plus importante est de s'être renseigné avant, et pas seulement par l'intermédiaire d'un témoignage.
Il faut avoir étudié l'histoire de cette drogue, ses différentes utilisations et manières de consommer, en se demandant quel usage on veut en faire, en se renseignant sur le dosage, sur la manière de connaître ce dernier, sur tous les effets physiques / psychologiques principaux et secondaires, même rares, sur les effets de la redescente, sur les risques, les choses à faire en cas de mauvaise expérience, puis, dans un dernier temps, d'aller consulter plusieurs témoignages. Sans toutefois prendre au pied de la lettre les choses qu'ont vécu les autres, et sans s'attendre à quelque chose d'extrêmement similaire, au risque d'être déçu.
Voilà, j'espère que ce topic pourra aider des gens, qu'ils soient nouveaux ud ou non. Si vous avez d'autres conseils concernant le set and setting, écrivez-les en commentaire ce ne pourra qu'être utile.
/Core à corps
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Dernière modification par Daane-El (17 avril 2019 à 15:32)
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Dernière modification par Daane-El (21 avril 2019 à 12:22)
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Dernière modification par CrevetteSpatiale (10 mai 2019 à 17:33)
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Bonjour à tous, je voulais discuter dans les détails du meilleur Set et setting pour les champis mais je pense que l'on peut extrapoler à d'autres psychédéliques comme le LSD...
Se préparer au voyage fait partie du voyage, au mieux l'on se préparera au mieux le voyage sera. Avant de prendre des champis j'accomplis toujours une sorte de rituel, étape par étape qui met en confiance psychologiquement. Gardez en tête que nos esprits sont réceptifs au placebo et la part inconsciente de votre esprit est plus que jamais importante dans la perception d'un trip.
Voici donc comment je procède:
Le SET ( état d'esprit avant le trip)
INTRODUCTION : Pour avoir un état d'esprit le plus positif possible il faut chouchouter son esprit (logique bravo) mais aussi son corps. Tout d'abord sachez qu'il n'y a pas de solution miracle pour être bien dans sa peau, ces méthodes sont efficaces mais si vous êtes dans une période de mal-être important (ça arrive smile) alors abstenez vous pour cette fois et reportez l'expérience. C'est du bon sens. Cela étant dit.
Voici mes astuces pour être bien dans sa tête et son corps:
LE SPORT : Et oui, pour lier les deux il n'y rien de mieux que de faire une petite séance de sport. Je vais généralement courir une petite heure, cela me met dans un état de bien être (merci les endorphines) et me détend, en rentrant je suis fatigué, calme. Ensuite je m'hydrate bien et je prend une douche. Prendre soin de son corps nous renvoie une image positive de nous même, je me sens prêt, purifié en quelque sorte. Essayez et vous verrez. Cette méthode fonctionnera bien sur pour tous les types d'activités physiques je suppose mais je recommande néanmoins les sports d'endurance car ils sont plus doux et "contemplatifs"(vélo, natation...).
SE LAVER : prendre une douche chaude ou encore mieux un bain chaud est parfait pour se détendre et se "purifier". Je suis quelqu'un d'assez rationnel mais je trouve que se laver a un effet positif sur l'ego et m'aide à me sentir frais, nouveau et pur devant le trip à venir.
BIEN MANGER : manger sainement avant et pendant le trip est une de mes méthodes pour me sentir bien dans mon corps. C'est une des techniques qui permet de dire: "Je suis prêt, j'ai mis toutes les chances de mon côté".
ETIREMENT/MEDITATION : si vous n'êtes pas un adepte du Yoga ou de formes de méditation, l'étirement est un bon compromis. Après l'un ou l'autre on se sent détendu, zen. Pensez à éventuellement vous focaliser sur votre respiration, on y reviendra si nécessaire en cas de mauvaise expérience.
FAITES LE BIEN AUTOUR DE VOUS drogue-peace : Après avoir fait une bonne action l'Homme se sent bien, c'est comme ça. Ça peut paraitre un peu cliché mais c'est vrai que donner de l'amour est super efficace pour la confiance en soi. Faites donc plaisir à quelqu'un de votre famille (discutez, passez du temps ensemble, aider...), participez à une maraude près de chez vous... Restez humbles car personne n'est parfait et les champignons vous le rappelleront si nécessaire lol. Faire l'amour peut être très positif si vous êtes en couple à deux dans le trip, attention au consentement cependant:coeur:
LE SETTING ( l'environnement immédiat du voyageur)
INTRODUCTION : Sans doute un peu moins important que le SET il a néanmoins une place de choix dans la bonne préparation du trip. Tripper en festival mal entouré ou dans son appartement avec ses meilleurs amis peut faire la différence entre l'enfer et le paradis...merci-1
Voici mes astuces :
LA SECURITE : "Tripper sans flipper", avant le trip on écarte toute source de stress potentiel. Ainsi, je ne prévois pas de visites d'inconnus ou de personnes extérieures à l'expérience. Tous les objets potentiellement dangereux sont cachés, je pense aux couteaux, ciseaux, marteaux, briquets... De même pour les éléments stressants comme des oeuvres d'arts sombres ( très belles en conditions normales mais peuvent vraiment faire flipper pendant le trip). demon1
CONFORT : Je commence toujours par bien ranger, on met un peu d'ordre dans notre vie héhé, c'est typiquement une astuce au double avantage : attitude positive et sécurité en rangeant d'éventuels vêtements, câbles qui pourraient nous faire chuter...
Mettez vous dans une pièce lumineuse dans laquelle vous vous sentez bien, dans laquelle vous pouvez vous allonger (présence d'un lit, canapé, fauteuil...)
AMBIANCE : -Musique = très importante, véritable guide pour certains vous avez énormément de choix possibles. Reggae, electro, psy-trance, classique... le tout est que la vibe soit positive, agréable à entendre. Préparez tranquillement votre playlist avant le trip pour toucher à votre portable seulement si nécessaire et le moins possible. Néanmoins vous devez pouvoir changer d'ambiance rapidement en cas de malaise.
- Odeurs = pourquoi pas faire rougir un bâton d'encens avant le trip (veillez à l'éteindre avant) pour encore une fois marquer le "rituel".
- Activités = j'aime regarder de l'humour en début de trip, ainsi on reste bien dans un état positif, détendu. J'avoue avoir un petit faible pour Rick et Morty. Pendant le trip pourquoi pas dessiner (tout seul ou à plusieurs autour d'un cadavre exquis), dessiner tous ensemble autour d'un mot clé sur une grande feuille ou un rouleau est toujours sympa, tout le monde est occupé à une tache collective qui sera un bon souvenir à la fin. D'autres préfèrent jouer de la musique ou encore méditer.
- Visuels = pour avoir de beaux effets visuels pourquoi pas se procurer des supports psychédéliques graphiques ou même louer ou acheter des jeux de lumières pour l'occasion.
A BOIRE A MANGER : Avant le trip j'achète toujours de quoi grignoter pendant l'expérience comme des barres de céréales... Si vous décidez de manger pendant le trip il est important de cuisiner avant pour ne pas avoir à manipuler des instruments potentiellement dangereux (couteaux, feu) dans un état second. Ainsi en cas de faim il n'y a plus qu'à sortir la nourriture et c'est parti.
En ce qui concerne les boissons je me procure des boissons qui apportent quelque chose de positif à l'organisme. Les boissons vitaminées bleues ou du jus d'orange ou un soda vous feront du bien. J'ajoute que la couleur a un effet placebo certain, ainsi les boissons bleues (mes favorites) vous calmeront, contrairement aux rouges.
LE TRAITEMENT : Connaissez bien la substance que vous allez prendre. Sachez donc comment casser un éventuel mauvais voyage et quand le faire. Quand? Et bien dès que le mal-être n'est plus gérable, il faut savoir accepter un "bad trip" jusqu'à un certain point, essayez de penser à autre chose, focalisez vous sur un contenu (film...) ou sur votre respiration... Mais si malgré cela le sentiment de malaise est toujours présent alors pas de panique voila ce qu'il faut faire : prévenez vos amis sans les faire paniquer, posez vous, mangez et buvez, prenez l'antidote (pour les champignons et de nombreux psychédéliques on peut citer le CBD avec son action anti-psychotique en vente libre aujourd'hui, l'alcool avec modération inhibe légèrement les effets, et puis il y a les anxiolytiques comme le xanax à action courte qui sont efficaces rapidement. Vous n'allez pas rester dans cet état pour toujours, ne vous inquiétez vous redescendrez sur terre dans quelques minutes ou heures, même sans antidote.
TRIP SITTER ET COMPAGNIE : avoir un trip sitter qui ne sera pas dans le jugement et vous laissera tranquillement voyager est une excellente idée. Si vous ne pouvez pas, prévenez au moins une personne de confiance sans la faire stresser pour qu'elle soit là en cas de problème. J'ajoute qu'il vaut mieux ne pas avoir de trip sitter que quelqu'un que l'on connait mal, cela sera sans doute plus destructeur. Si vous décidez de voyager avec des amis veillez bien à ce que tout le monde soit consentant, pour les psychédéliques c'est d'autant plus important que le bad trip peut vite arriver. Il ne doit pas y avoir de conflits ou de tension entre vous.
Voilà pour moi le SET et SETTING idéal!
Faites attention à vous
SLOCUM
edit modo: j'ai juste ajouté la photo au début de ton message, merci d'avoir partagé ton message ici Slocum, au top! /rick
Dernière modification par Rick (11 mai 2019 à 01:18)
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Les X commandements du drogué
1) Il y a 99% de chance que ce que tu veux exprimer soit de la merde d'un point de vue extérieur. Alors garde le pour toi ! XD (ou utilise l'anonymat)
(je parle des choses qu'on aurait envie d'écrire par sms ou sur internet avec un public étrangé au trip)
2) Rien ne sert d'avoir peur car elle est irrationnelle et surtout éphémère ! <3
3) Prépare un set&setting d'excellence.
4) Lâche-prise, n'essaies pas de contrôler le flux de tes pensées.
5) Profite, regarde le monde avec tes yeux d'enfant curieux, passionné et positif
6) Temporaire est le trip, limitée est la durée de vie de la molécule.
7) Ne pas se formaliser, toujours rester bienveillant.
En fait, c'est un peu HS, c'est surtout quelques idées d'état d'esprit à avoir lors du trip
Dernière modification par Conscience (22 mai 2019 à 23:15)
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[ Forum ] Plaisir et drogues - L'importance du set and setting pour vivre au mieux son expérience UD
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