Le cannabis au Laos : Mon expérience personnelle

Salut ami voyageur,

Quand je suis allé au Laos en 2010, on trouvait encore de l’herbe en vente sur certains marchés ! Et aussi du kratom que je ne connaissais pas à l’époque. Il y avait aussi comme au Cambodge des plats à base de cannabis comme la fameuse soupe au poulet/ganja qui est un plat traditionnel là-bas.

Sinon c’était très très facile à trouver et pas cher du tout, de la bonne herbe, mais pas façon thai en mode compacte avec le fameux fil rouge, plutôt de la roots de qualité.

A cette époque, les Laotiens commençaient tout juste à comprendre le bénéfice qu’ils pourraient tirer à choper des occidentaux avec des stups, c’était très risqué de fumer en Thailande et beaucoup beaucoup moins au Laos. Les choses ont depuis changé et c’est aujourd’hui le contraire ! Cool en Thailande et strict au Laos.

Ce qui m’avait marqué à l’époque c’était plutôt tout ce qui était lié à l’opium.
Il y avait dans le pays de grandes affiches à destination des touristes qui disaient en gros «  quand vous achetez de l’opium, vous encouragez la culture du pavot qui ruine notre jeunesse ».

Je me rappelle encore de mon arrivée au Laos, j'étais passé par le nord-ouest, via Chiang Rai etc, un jeune gars m'a proposé de me faire visiter le coin en scooter, pour commencer il m'a vendu un énorme pochon de beuh pour 5 dollars, j'étais encore à 200 mètres des douaniers thais :) Puis il m'a amené dans une tribu, un village à moitié vide, très très pauvre et au fond du village il y avait une fumerie d'opium avec juste un type à l'intérieur et quelques cochons, le gars avait passé tellement de temps en position chien de fusil que son coude était nécrosé. Il m'a vendu une boulette et ce fut de loin le meilleur opium que j'ai consommé en Asie du sud-est.

Ensuite franchement pour trouver de la beuh, il suffisait d'aller dans n'importe quelle cuisine de restau, c'était un peu comme demander du basilic à un Italien.
Mais c'était il y a 14 ans !

Peace !

Qu'est-ce que j’aimerais découvrir le Laos...

Il y a trois ans, je suis parti un mois en Thaïlande, avec une règle en tête : ne pas fumer. Dans mon esprit, c'était simple : soit la prison, soit une amende qui me laisserait en slip... ?

Trois semaines à remonter le pays, de Bangkok à Chiang Mai. On m’a proposé plusieurs fois mais j’ai résisté. Et puis, je suis descendu dans le sud… et là, tout a basculé.

Alors, Koh Lanta, c’est pas juste une émission où des gens mangent du manioc en slip de bain. Non, non. Là-bas, il y a des champs ! Et quand je dis "champs", je ne parle pas de rizières. En scooter, j’ai traversé des petits chemins où l’air était littéralement parfumé à la beuh. Impossible que les autorités ne soient pas au courant… sauf si elles ont le nez bouché (ou qu'elles participent à l'affaire, qui sait ?).

Un soir, je me pose dans un bar perché en haut d’une falaise, ambiance carte postale. Un gars me tend un pré-roll pour l'équivalent de 1 euro. Je me dis :
"Bon, y’a qu’un seul chemin pour monter ici, si la police débarque, je les verrai arriver avant qu’ils me voient planer."

J’accepte. Résultat ? Un pur kiff. Une petite locale bien marron (ça se voyait à travers la feuille) et un coucher de soleil sur la mer… Franchement, c’était une scène digne d’un film.

En ville, une "Mushroom Party" était carrément annoncée par des affichettes dans la rue. J’ai hésité... Mais la dernière fois que j’avais testé les champis, je suis partis en cacahuéte.  Du coup, j’ai sagement passé mon tour.

Puis direction Koh Phi Phi, alias le Saint-Tropez des Japonais et des Chinois. Mais alors là… j’avais l’impression d’avoir changé de pays : tout semblait légal ! À peine arrivé sur l’île, le son de "I'm in Love with the Coco" résonnait à fond, ambiance "cartel en vacances".

Dès que j’ai mis un pied à terre, on m’a proposé tout le catalogue : weed, champis, MDMA, coke, opium… Manquait plus qu’un drive-in et une carte de fidélité. (Pour la qualité, aucune idée, j’étais avec ma compagne de l’époque, et ce n’était pas son délire.)

J’ai quand même testé la weed locale, une belle marron foncée. Pas hyper forte, mais super agréable… et surtout, une défonce qui dure. Franchement, quel kiff !
Je ne me souviens plus trop du prix pour les 2 g mais c'était pas excessif.

Hate de lire d'autre trip report

Dernière modification par thuthur59 (26 février 2025 à  16:45)

Profite bien de ton séjour, ancien weeder :) Les 25 degrés là-bas et la végétation donnent envie !

Je me suis trompé, c'était il y a 4 ans et demi, mon voyage en Thaïlande.

Il y a 3 ans, j'étais à Maurice où... le gramme de coke coûte moins cher que le gramme de weed. Il faut compter entre 80 et 100 € pour un gramme, mais bon, on m'a sûrement proposé le prix touriste.

L’île Maurice, en raison de sa position géographique dans l’océan Indien, est un point de transit, notamment entre l’Asie, l’Afrique et parfois même l’Europe.

Cependant, beaucoup de produits de synthèse font des ravages dans les villages au centre de l'île, comme 4 Bornes par exemple. Quand je dis ravages, je connais la notion de PUD, etc... mais là, ils n'ont aucune idée de ce qu'ils se foutent dans le zen. Ils n'ont pas la chance d'avoir un psychoactif.mu, hélas.
Je dis cela pour en avoir parlé avec des gars sur place, je ne dis surtout pas que c'est une généralité. Avec juste 2 x 3 semaines sur place, je ne me risquerais pas.

Mais franchement, je suis assez costaud, et même en pleine journée, je traçais quand je passais par là.
Encore une fois, avec ma compagne de l'époque, je n'ai aucune idée de la qualité de la C... Désolé, hmm.

Il arrive parfois que des bateaux s'échouent sur le rivage et là, c'est bombance pour les consommateurs. Je ne l'ai bien sûr pas vu de mes yeux, mais mon beauf est natif de là-bas et me disait que ce n'était pas si rare que ça.

Dernière modification par thuthur59 (28 février 2025 à  19:07)