Pour donner la réponse à cette question il faut aller interroger les défunts, car eux seuls peuvent témoigner si cela fut pour toujours.
Sinon personne ne peut s'exprimer sur ce sujet, car nous ignorons tous le futur.
Les gens font des projections, mais combien d'entre elles se réalisent ?
La vie se vit au jour le jour, seconde après seconde et si le temps d'une vie pouvait se contracter sur une seule journée, je pourrais dire, pour ma part que : à 6 heures du matin je suis le réveil, à 7 heures une prise d'
opiacés, à 7 heures 15 le petit déjeuner, à 7 H 30 la toilette et l'habillement, à 8 heures le collège pour ma fille, à 8H45 le lieu de travail et à 9h00 l'accueil des clients.... à 9H45 la spéléologie et à 13h30 le repas suivit à 13h45 du travail et 14h00 les clients..... Tout cela entrecoupés de trois minutes de temps à autres pour les prises d'
opiacés.... Et la nuit, pendant 5 heures de temps, c'est le sommeil.
Alors suis-je toxicomane toute la journée ou seulement par court instant ? Mettre cet emploi du temps sur toute une vie n'est pas possible car les choses changent en permanence et je ne me vois pas travailler à 80 ans.
Nous ne pouvons savoir si ce sera pour toute la vie et peut-être même que ceux et celles qui en font l'étude, le deviendront au cours de leur vie...
Rien ne peux vraiment ce savoir à l'avance.
Qui suis-je ? Le spéléologue, le père d'un enfant, le consommateur d'opiacé, le dormeur ou je ne sais quoi d'autre, ou tout à la fois dans des proportions non choisies ?
Bon courage dans votre entreprise et une question me vient à l'esprit : quel est le but fondamental de cette recherche sociologique (hormis que ce soit dans votre cursus de formation) ?
A quel fin va être utilisé le résultat ? Si résultat il y' a, car il va être difficile de poser la question à plusieurs millions de personnes et puis comme je le disais au début, la vie n'est pas finie.
Ne vous sentez pas offusqué par cette réponse, elle n'est en rien agressive ou autre, surtout ne nous méprenons pas.
Je pense qu'il y a d'autres questions plus intéressantes (pour moi) qui pourraient être traité et faire avancer un peu le schmilblick. Des questions comme : "Est-ce que l'accès à une drogue rendue légale par l'état et distribuée par lui, limite les risques sanitaires et la criminalité"?
"Est-ce que la répression et l'interdit d'une substance, renforce l'envie chez les jeunes d'en consommer ?".
"Est-ce que vous vous sentez suffisamment informé sur les risques pour la santé en consommant telle ou telle drogue ?"
"Est-ce que la couleur du slip de François Hollande, influe sur l'humeur des français ?"
Bonne soirée les filles.