Sevrage à  la dure...dur dur

Hello, de nouveau. Tu ne vas pas être content non plus avec moi Amarnath alors, parce que je recommence aussi.
J'en ai marre. Mentalement et physiquement. De la codéine, bien sur. J'en suis à  un point où ça m’écœure.
Mais je ne veux pas de TSO. Trop long, peur d'être fichée comme une toxicomane à  vie à  cause d'une erreur d'un an avec la codéine, et surtout je veux en être débarrassée le plus rapidement possible.

La dernière fois je l'ai finalement tenté sans rien et c'est probablement ce qui m'a fait craquer au 5e jour.
Là  j'ai du tramadol éventuellement. Je ne sais pas si ça va influer sur le sevrage (quelqu'un a une idée ?) , le retarder ou autre, sachant que je ne compte en prendre que si je vois que j’atteins mes limites niveau impatiences et sommeil. Prise ponctuelle donc. Niveau récréatif, je n'aime pas vraiment le tramadol, donc je ne risque pas de tomber dedans quotidiennement.
J'ai aussi de l'immodium, du paracétamol, de la vitamine C + magnésium à  croquer, de la nourriture variée, j'ai aussi entendu parler de valériane. J'ai aussi mes petites séances de méditation perso (je pense aussi tester le yoga), ça m'aide.

Si vous avez d'autres idées de médicaments, plantes, infusions, huiles essentielles, conseils, n'importe quoi pour m'aider avec les problèmes d'insomnie, d'agitation, d'impatiences, etc... inhérents au sevrage je vous en serais très reconnaissante ^^.

Dernière modification par Silmarien (15 février 2015 à  21:53)

Non. Comme tu dis, je sais bien que le manque de sommeil est l'un des pires ennemis du sevrage, je l'ai vécu après tout ^^.
Lors d'un test il y a quelques semaines, ça m'a coupé les pires symptômes du manque de codéine net (je l'ai vécu un peu comme la façon dont les gens décrivent un TSO ici), et j'ai enfin pu me reposer pendant la nuit au lieu de me sentir mal et m'agiter dans tous les sens. Je n'en ai pas pris des masses, je connaissais les effets si j'en prenais trop (comme tu dis, ça donne un coup de boost), mais un cachet de 150mg LP a bien aidé mon esprit et mon corps à  se "poser" et récupérer. Ca pourrait être une piste pour certains. Après, je sais que le tramadol agit différemment chez beaucoup de personnes (et je sais pas encore si ça retarde le sevrage de codé).

Je suis toujours à  la recherche de médicaments, plantes, infusions, huiles, conseils pour aider à  dormir, diminuer l'agitation, les impatiences, les frissons... Les premiers signes de manque vont pas tarder à  se pointer (dans 3-5 heures minimum) .

(edit : A part le trama, j'ai pas "d'autre opiacé", et je ne pense pas que ce soit une très bonne idée, même si mon envie d'opis est à  zéro pour l'instant, mentalement)

Dernière modification par Silmarien (16 février 2015 à  13:07)

Salut Silarien,

J'ai un lien avec quelques plantes et leurs vertus pour les sevrages pour divers addictions

je te souhaite bon courage et réussite dans ta démarche.

http://www.naturamundi.com/skin/fronten … dance.pdf.

PS: L' acupuncture,sophrologie et autres médecines douces peuvent-être aussi très bénéfique.

Dernière modification par majama (16 février 2015 à  13:39)

Non, je n'ai accès à  rien d'autre pour dormir malheureusement^^.
Ca fera bientôt 72h depuis ma dernière prise. Je m'en sors, malgré une mésaventure la 1ere nuit (que je raconterai en blog peut-être) et une deuxième nuit à  me retourner dans mon lit à  cause des jambes, un peu d'agitation et quelques frissons (j'ai quand-même surement attrapé 2 ou 3 heures de sommeil au vol puisque j'ai fait un rêve ma foi intéressant). Les médicaments et plantes ont quand-même rendu le tout un peu moins pénible que la dernière fois. Ce matin j'ai quand-même pris un tramadol parce que j'atteignais mes limites après la nuit, ça m'a remise dans un état normal.
Toujours zéro envie de prendre de la codéine. J'imagine qu'à  un moment, quand je vois que ça me fait vomir (quand je ne prends pas d'anti-hista) et que question effets agréables je ressentais presque plus rien hormis la petite heure vaguement agréable qui suit, ça calme l'envie d'en prendre x). Je ne me culpabiliserai pas si je fais quelques extras une fois ma tolérance tombée, mais je ne me laisserai plus jamais tomber dans la dépendance physique. Et encore, j'ai de la chance de ne pas avoir un accès régulier ni d'avoir vraiment accroché à  l'oxy ou à  l'héro, ça aurait surement été bien pire. J'admire les personnes qui font des sevrages à  la dure de ces substances .
Merci de vos réponses en tout cas, ça fait plaisir et ça fait du bien d'en parler à  des gens .

Dernière modification par Silmarien (18 février 2015 à  14:32)

Cela fait donc environ huit jours, je pense qu'on peut te dire : "bien joué". Cela aura en tout cas accordé un peu de repos à  ton organisme. En espérant bien sûr que tu continues sur ta lancée.

À titre personnel, j'ai consommé trois boites de Néocodion récemment, dans la soirée, agrémentées d'un peu d'alcool. J'en prends de manière récréative. Là  cela faisait deux ou trois semaines que je n'avais pas fait ça. Ce sont bien sûr des dosages tous personnels, on peut passer un bon moment avec des doses très inférieures. Mais ne serait-ce que le prix des boites, cela représentera toujours un frein pour moi à  une consommation plus régulière. Tant mieux remarque! D'autant que dans mon cas, la codéine, même après plusieurs semaines sans en prendre, nécessite à  peu près les mêmes quantités. Je ne sais pas si c'est commun...? Ce n'est pas le cas d'autres substances de la même famille. J'ai vraiment senti la différence après un ou deux ans d'arrêt. Là , évidemment, j'ai pu redémarrer tout doucement.

Dernière modification par Richard Horpe (23 février 2015 à  21:54)

Coucou à  vous tous !
Merci de penser à  moi ! Le jour de l'An, mon ordi m'a lâchée...
J'étais sans nouvelles de vous et cela m'a bien contrariée. Que deviens-tu Blue Pearl ?
Je viens de parcourir vite fait vos messages et je constate que pour la plupart d'entre vous, c'est très difficile. Vous m'en voyez désolée. Mais de mon côté, c'est la même chose. Mes maux de tête ne me laissent aucun répit malgré la prise de codéine. J'ai tendance à  en prendre de plus en plus pour faire face à  tous mes problèmes. L'état de mon fils s'est beaucoup aggravé. Il est très faible et ne dort pas malgré les différents traitements prescrits par son psy.J'ai "perdu" ma meilleure amie le mois dernier. Depuis plusieurs mois, dans notre immeuble, c'est un chantier sans fin. Je vis entourée de cartons, de meubles déplacés selon les travaux. Plombiers, électriciens, carreleurs, etc... se succèdent. Mais le pire est le bruit occasionné par les perceuses dans le béton. Et ce à  tous les étages. J'ai l'impression que ma tête va exploser... Mon médecin m'a prescrit du KLIPAL Codéine mais cela ne me soulage que très peu. La nuit, je me réveille avec d'intenses maux de tête lesquels s'atténuent en général dans le courant de la soirée. J'avoue être complètement désemparée. Le psy m'avait prescrit un traitement donné en clinique pour le sevrage de codéine. Mais je n'ai ressenti aucun effet. Pas même une envie de dormir. Mon fils anorexique rencontre le même problème avec tous les traitements qui lui sont prescrits. Mon médecin traitant me dit de diminuer la prise de codéine mais, malgré la meilleure volonté, si je veux être opérationnelle, je n'y arrive pas. Je suis désemparée. Aucun antalgique n'agit sur mes douleurs si ce n'est la codéine (et encore c'est vite dit). J'arrête là  mon bavardage car mes maux de tête deviennent intolérables.
Prenez bien soin de vous !
Bonne fin de journée à  tous. Bisous