Sevrage cannabis :deux semaines après , toujours pas le top
Publié par Razer,
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- Razer
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- Inscrit le 15 Sep 2015
- 2 messages
Bonjour,
Voila je viens sur ce site pour la première fois et ayant parcouru plusieurs sujets j'ai décidé de parler de mon expérience.
Cela fait maintenant exactement 18 jours que j'ai arrêter ma consommation journalière de cannabis après plus de 8ans sans interruption ( un à deux jours sans au maximum).
Je fumais entre 5 à 10 joints par jours en semaine et en weekend non-stop ( pas fini un qu'on roule déjà le suivant ) .
J'ai arrêter du jour au lendemain sans faire une diminution progressive.
J'ai poser deux semaines de vacances et suis partit chez ma mère afin de retrouver de la sérénité et d’être loin de la facilité à retomber du fait d’être tout seul.
Les premiers jours ont été un véritable calvaire ( perte d'apetit et du sommeil, anxiété , sueur , vagues de tristesse sans explications) . Avec la soutien de ma mère je suis allez voir son médecin .
Après explication de mon passé et de mes symptômes il m’a prescrit un anxiolytique ( à courte période ) afin de me calmer . Au bout de 6 jours de traitements je ne ressentait plus le besoins d'en prendre : parfait je me suis dit !
Le médecin m'avait conseiller aussi d’appeler un numéro d'aide qui m’a orienter vers un CSAPA dans ma ville. Prise de rendez vous très rapide et accueil chaleureux me voila raccourcir mes deux semaines à 10 jours afin de rentrer chez moi pour mon premier rendez vous.
Premier rendez vous avec des personnes sociales qui me prennent un rdv avec un psychologue 3 jours plus tard ( qui se passe très bien ,personne très compréhensive ) .
Mais voila , de retour chez moi , vivant tout seul , quelques crises d'angoisses on recommencer et en particulier la perte d'envie de mes activités préférés ( que je fessais tout le temps défoncé ) .
Les jours passent et le boulot reprend .. le retour à la réalité sans avoir ce bon vieux gros bédo à la fin de la journée de taff est très difficile ..
Cela fait que 2 jours que j'ai repris le boulot et : impossible de dormir plus de 3heures , irritabilité qui revient avec beaucoup d'angoisses ( toujours cette perte d'envie d'activités, juste rien vouloir faire ) et cette foutu envie de se retrouver une belle tétasse de blueberry ..
Je ne sais pas comment réagir avec ses besoins , se soir j'ai du reprendre un anxiolytique pour pouvoir me calmer en rentrant et j'ai commencer à venir sur ce forum , qui avec toutes ses discutions et écoute que l'on trouve à travers les divers posts , j'ai pris mon courage à deux mains et écrit ce message .
Durant ses dernières années j'ai perdu presque toute vie sociale , plus de petite ami depuis plus de 3ans,mon seul groupe sociale se résume maintenant à mes quelques amis qui sont comme moi consommateurs ( plus que ) réguliers et des connaissances sur internet via jeux vidéo.
Avec mon travail je me retrouve à bouger souvent de région , en se moment je suis loin de mes (seuls ) amis , et m’a plus grande peur est de retourner les voir et replonger . j'ai cru lire que le fait de re-consommer un ptit sticks de temps en temps avec des amis n'aurait pas de conséquence sur la replonge (comme avec l'alcool par exemple) . Le cannabis a fait partit intégrante de ma vie pendant ses dernières années et je ne sais pas comment voir sans ( ni même peut être l'envie de vivre complétement sans ) et aurais bien eu besoins de quelques conseils et avis de personnes qui auraient vécu quelque chose de similaire ou la même chose .
En tout cas rien que d'écrire ses lignes on calmer un peut ce sentiment de tristesse , merci à vous d'avoir pris le temps de lire ce message et d'avance merci au personnes qui y répondront .
Bien amicalement,
Razer
Voila je viens sur ce site pour la première fois et ayant parcouru plusieurs sujets j'ai décidé de parler de mon expérience.
Cela fait maintenant exactement 18 jours que j'ai arrêter ma consommation journalière de cannabis après plus de 8ans sans interruption ( un à deux jours sans au maximum).
Je fumais entre 5 à 10 joints par jours en semaine et en weekend non-stop ( pas fini un qu'on roule déjà le suivant ) .
J'ai arrêter du jour au lendemain sans faire une diminution progressive.
J'ai poser deux semaines de vacances et suis partit chez ma mère afin de retrouver de la sérénité et d’être loin de la facilité à retomber du fait d’être tout seul.
Les premiers jours ont été un véritable calvaire ( perte d'apetit et du sommeil, anxiété , sueur , vagues de tristesse sans explications) . Avec la soutien de ma mère je suis allez voir son médecin .
Après explication de mon passé et de mes symptômes il m’a prescrit un anxiolytique ( à courte période ) afin de me calmer . Au bout de 6 jours de traitements je ne ressentait plus le besoins d'en prendre : parfait je me suis dit !
Le médecin m'avait conseiller aussi d’appeler un numéro d'aide qui m’a orienter vers un CSAPA dans ma ville. Prise de rendez vous très rapide et accueil chaleureux me voila raccourcir mes deux semaines à 10 jours afin de rentrer chez moi pour mon premier rendez vous.
Premier rendez vous avec des personnes sociales qui me prennent un rdv avec un psychologue 3 jours plus tard ( qui se passe très bien ,personne très compréhensive ) .
Mais voila , de retour chez moi , vivant tout seul , quelques crises d'angoisses on recommencer et en particulier la perte d'envie de mes activités préférés ( que je fessais tout le temps défoncé ) .
Les jours passent et le boulot reprend .. le retour à la réalité sans avoir ce bon vieux gros bédo à la fin de la journée de taff est très difficile ..
Cela fait que 2 jours que j'ai repris le boulot et : impossible de dormir plus de 3heures , irritabilité qui revient avec beaucoup d'angoisses ( toujours cette perte d'envie d'activités, juste rien vouloir faire ) et cette foutu envie de se retrouver une belle tétasse de blueberry ..
Je ne sais pas comment réagir avec ses besoins , se soir j'ai du reprendre un anxiolytique pour pouvoir me calmer en rentrant et j'ai commencer à venir sur ce forum , qui avec toutes ses discutions et écoute que l'on trouve à travers les divers posts , j'ai pris mon courage à deux mains et écrit ce message .
Durant ses dernières années j'ai perdu presque toute vie sociale , plus de petite ami depuis plus de 3ans,mon seul groupe sociale se résume maintenant à mes quelques amis qui sont comme moi consommateurs ( plus que ) réguliers et des connaissances sur internet via jeux vidéo.
Avec mon travail je me retrouve à bouger souvent de région , en se moment je suis loin de mes (seuls ) amis , et m’a plus grande peur est de retourner les voir et replonger . j'ai cru lire que le fait de re-consommer un ptit sticks de temps en temps avec des amis n'aurait pas de conséquence sur la replonge (comme avec l'alcool par exemple) . Le cannabis a fait partit intégrante de ma vie pendant ses dernières années et je ne sais pas comment voir sans ( ni même peut être l'envie de vivre complétement sans ) et aurais bien eu besoins de quelques conseils et avis de personnes qui auraient vécu quelque chose de similaire ou la même chose .
En tout cas rien que d'écrire ses lignes on calmer un peut ce sentiment de tristesse , merci à vous d'avoir pris le temps de lire ce message et d'avance merci au personnes qui y répondront .
Bien amicalement,
Razer
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- Syam
- गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
- Inscrit le 26 May 2015
- 3358 messages
Bienvenue, les moments du sevrage sont difficiles, les mots hélas n'y peuvent rien, mais nous sommes à ton écoute.
Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes
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- Amarnath
- Ni ceci Ni cela
- Inscrit le 26 Jan 2014
- 1041 messages
Bienvenue à toi l'ami,
J'ai eu une longue expérience de consommation de cannabis, qui m'est propre bien évidement, car n'oublis pas que nous sommes unique, fut l'excès par rapport à d'autres, mais à la bonne dose, puisque c'était la mienne.
La lassitude et moins d'effets agréables, au contraire, m'ont fais arrêter plusieurs fois avec les symptômes de sevrages (que tu décris) plus ou moins prononcés.
L'envie de fumer me reviens toujours. J'ai arrêté huit ans, puis repris trois ans, puis repris et encore arrêté... Etc... J'ai arrêté à Noà«l dernier après six mois de consommation très très légère, mais même à cette faible dose, cela ne me convenais plus au niveau psychique. Mais le mental lui s'en fou, ce qu'il veut c'est continuer ce qui l'occupe, le fascine et le stimule.
Donc l'envie est revenue encore et depuis deux semaines, avec des pensées insistantes et répétitives.
Ce qui ne me fais pas reprendre c'est le fait de connaitre le scénario. Un de temps en temps, ce qui fini par tout les jours.
Si tu sais que tu peux te limiter à un stick le soir après le travail et quelques uns le week-end, je ne vois pas de problématique, si tu te sens équilibré dans cette façon de faire. Mais si tu sais que tu vas repartir comme en 40, alors lâche l'affaire, car tu vas repartir comme en 40 !
La sagesse n'est pas quelque chose d'intellectuelle, elle résulte d'une compréhension profonde des faits, qui ont permis un changement réel et naturel, mais pas obligatoirement voulu.
Donc voilà à toi de savoir ce que tu es capable de faire ou ne pas faire, mais saches que tu n'en auras jamais fini si tu te bats avec tout ça. La meilleure façon de faire monter une envie, c'est de se l'interdire.
La sagesse c'est l'acceptation des choses comme elles sont. Si tu connais tes fonctionnements alors tu dois savoir ce qui découlera d'une faible consommation.
En même temps tu sais, l'envie finira par passer, car le mental, même si il est presque infatigable, restera à sa place et la vie continuera en s'organisant sur les nouvelles bases. Tu finiras par oublier le cannabis, à moins que tu ne le compenses avec un autre produit et là , je dis qu'il vaut mieux consommer de l'herbe plutôt que des anxios ou de devenir alcoolo. Y'a pas photo !
Voilà , à toi de voir.
Bonne journée et bon courage.
J'ai eu une longue expérience de consommation de cannabis, qui m'est propre bien évidement, car n'oublis pas que nous sommes unique, fut l'excès par rapport à d'autres, mais à la bonne dose, puisque c'était la mienne.
La lassitude et moins d'effets agréables, au contraire, m'ont fais arrêter plusieurs fois avec les symptômes de sevrages (que tu décris) plus ou moins prononcés.
L'envie de fumer me reviens toujours. J'ai arrêté huit ans, puis repris trois ans, puis repris et encore arrêté... Etc... J'ai arrêté à Noà«l dernier après six mois de consommation très très légère, mais même à cette faible dose, cela ne me convenais plus au niveau psychique. Mais le mental lui s'en fou, ce qu'il veut c'est continuer ce qui l'occupe, le fascine et le stimule.
Donc l'envie est revenue encore et depuis deux semaines, avec des pensées insistantes et répétitives.
Ce qui ne me fais pas reprendre c'est le fait de connaitre le scénario. Un de temps en temps, ce qui fini par tout les jours.
Si tu sais que tu peux te limiter à un stick le soir après le travail et quelques uns le week-end, je ne vois pas de problématique, si tu te sens équilibré dans cette façon de faire. Mais si tu sais que tu vas repartir comme en 40, alors lâche l'affaire, car tu vas repartir comme en 40 !
La sagesse n'est pas quelque chose d'intellectuelle, elle résulte d'une compréhension profonde des faits, qui ont permis un changement réel et naturel, mais pas obligatoirement voulu.
Donc voilà à toi de savoir ce que tu es capable de faire ou ne pas faire, mais saches que tu n'en auras jamais fini si tu te bats avec tout ça. La meilleure façon de faire monter une envie, c'est de se l'interdire.
La sagesse c'est l'acceptation des choses comme elles sont. Si tu connais tes fonctionnements alors tu dois savoir ce qui découlera d'une faible consommation.
En même temps tu sais, l'envie finira par passer, car le mental, même si il est presque infatigable, restera à sa place et la vie continuera en s'organisant sur les nouvelles bases. Tu finiras par oublier le cannabis, à moins que tu ne le compenses avec un autre produit et là , je dis qu'il vaut mieux consommer de l'herbe plutôt que des anxios ou de devenir alcoolo. Y'a pas photo !
Voilà , à toi de voir.
Bonne journée et bon courage.
Et si tout ceci, n'était qu'une blague !
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- filousky
- Modérateur
- Inscrit le 14 Dec 2008
- 12273 messages
Bienvenue à toi Razer,
Bien sûr il ya de la compassion chez moi comme chez ceux qui t'ont répondu. Est-ce suffisant ?
Ce que je lis, encore une fois, ce sont les dommages causés par un sevrage brutal. Je l'ai vécu aussi vers 25 ans après huit années de fumette quotidienne. Et c'est passé avec comme pour toi, de belles insomnies et un assez de tristesse pouraller voire ailleurs (les opiacés).
Ayant vécu 36 années de plus et vaporisant depuis 18 ans du cannabis pour des raisons médicales, j'ai appris à contrôler les quantités quotidiennes et les pénuries.
- Passer de 10 à zéro = casse gueule.
- Passer de 10 à 5 = que du bénéfice. 5 est le chiffre qui me correspond bien.
- Passer de 5 à 3 = en douceur, sans forcer.
- Passer de 3 à 1 = en gardant celui du soir qui aide un peu à trouver le sommeil.
- Passer de un à zéro parfois = quand c'est l'occasion, l'expérience est instructive.
Appliqué à moi-même, cela fonctionne bien plus facilement qu'un arrêt net et permet de diminuer de beaucoup la tolérance au produit.
Là où le bât blesse, c'est l'application du préconçu de l'abstinence. On commence à en revenir doucement, entre autres avec l'alcool, tant il y a d'échecs avec ce concept.
Le sevrage total et net ne fonctionne qu'avec un partie des usagers.
Je suis conscient que les propos que je tiens ne sont que très peu applicables en raison de la prohibition du cannabis, rendant ces conseils sur son usage très "border-line".
Amicalement
Fil
Bien sûr il ya de la compassion chez moi comme chez ceux qui t'ont répondu. Est-ce suffisant ?
Ce que je lis, encore une fois, ce sont les dommages causés par un sevrage brutal. Je l'ai vécu aussi vers 25 ans après huit années de fumette quotidienne. Et c'est passé avec comme pour toi, de belles insomnies et un assez de tristesse pouraller voire ailleurs (les opiacés).
Ayant vécu 36 années de plus et vaporisant depuis 18 ans du cannabis pour des raisons médicales, j'ai appris à contrôler les quantités quotidiennes et les pénuries.
- Passer de 10 à zéro = casse gueule.
- Passer de 10 à 5 = que du bénéfice. 5 est le chiffre qui me correspond bien.
- Passer de 5 à 3 = en douceur, sans forcer.
- Passer de 3 à 1 = en gardant celui du soir qui aide un peu à trouver le sommeil.
- Passer de un à zéro parfois = quand c'est l'occasion, l'expérience est instructive.
Appliqué à moi-même, cela fonctionne bien plus facilement qu'un arrêt net et permet de diminuer de beaucoup la tolérance au produit.
Là où le bât blesse, c'est l'application du préconçu de l'abstinence. On commence à en revenir doucement, entre autres avec l'alcool, tant il y a d'échecs avec ce concept.
Le sevrage total et net ne fonctionne qu'avec un partie des usagers.
Je suis conscient que les propos que je tiens ne sont que très peu applicables en raison de la prohibition du cannabis, rendant ces conseils sur son usage très "border-line".
Amicalement
Fil
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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !
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- Mister No
- Pussy time
- Inscrit le 04 Aug 2014
- 8598 messages
- Passer de 10 à zéro = casse gueule.
- Passer de 10 à 5 = que du bénéfice. 5 est le chiffre qui me correspond bien.
- Passer de 5 à 3 = en douceur, sans forcer.
- Passer de 3 à 1 = en gardant celui du soir qui aide un peu à trouver le sommeil.
- Passer de un à zéro parfois = quand c'est l'occasion, l'expérience est instructive. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p1961 … ml#p196173
Pas grand chose à ajouter. Passer de un à zéro, ça peut aussi se faire en douceur en sautant un jour sur deux puis un jour sur trois. ça me permet de pas trop déréguler le sommeil et surtout de réapprendre à aller se pieuter sans forcément un pet avant. A mon avis, pouvoir y aller tout doux est un luxe rare. Mais ça peut s'envisager. J'ai appris ça en gérant un petite quantité de matos sur un terme trop long sans possibilité de réapprovisionner (des sales moments donc).
Donc, j'ai appliqué des procédures de conso, pour pas avoir des symptômes de manque, faut s'organiser^^. Dans un encore plus sale moment, j'ai du cesser net après avoir consommé le stricte minimum plus de deux semaines et je n'ai ressenti aucun manque. Un jour sur deux les derniers micro pets. D'ailleurs, je constate qu'avant d'arrêter de consommer totalement, je retrouve souvenirs de mes rêves, signe d'un fonctionnement sans cannabis normalement.
Si je stoppes net ma conso élevée, je tiens deux trois jours sans envie de fumer, mais à partir du troisième je commence à prendre cher et plus le symptômes sont élevés, plus le craving est intense et la situation désagréable, invivable. Alors que quand j'y vais tout doux, cela passe bien bien mieux. Mais je n'ai pas envie de stopper même tout doucement sur ce qui me permet de moins souffrir.
Dernière modification par Mister No (16 septembre 2015 à 11:46)
Just say no prohibition !
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- isabelle
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 20 Jul 2015
- 91 messages
Ce sujet me parle tout spécialement car je suis à 2 mois d'arrêt entrecoupé d'une semaine suite à ma première commande sur le deep web il y a 3 semaines, et cela fait 2 semaines que je n'ai plus rien fumé. J'ai eu envie de poster le même sujet que toi ce matin, il n'y a pas de hasard comme on dit.
Je me suis réimpliquée dans le sport et une autre de mes passions; avec le soutien de mon ami qui lui est tout clean.
J'ai envie de te rassurer, car les choses vont aller en s'améliorant. Les premiers jours (2/3 semaines) furent pour moi très difficiles sur le plan de l'irritabilité et l'impression de ne prendre du plaisir à rien. Ma chance fut d'être en vacances.
Chemin faisant ... je redeviens celle que j'étais avant ma consommation quotidienne; je recommence à être productive; à vraiment recréer des choses; je redeviens plus concrète.
Le passage de l'irritabilité et de la déprime me semble être obligé.
Ce message se veut optimiste, car oui, il y a une vie après le cannabis, je suis là pour te le prouver (je suppose qu'il y a énormément d'autres personnes qui pourront te le confirmer).
Si c'est vraiment ton choix, garde le cap, parle avec ta mère qui a l'air d'être un bon soutien pour toi.
Mon mélange à moi était plutôt cannabis + bières; les deux sont bien finis pour le moment. Oui, c'est difficile de dire non, mais quand c'est un choix (pas forcé de préférence); on est plus à même de dire non.
Courage! Et dis-toi que tu n'es pas seul pour le coup :)
Je me suis réimpliquée dans le sport et une autre de mes passions; avec le soutien de mon ami qui lui est tout clean.
J'ai envie de te rassurer, car les choses vont aller en s'améliorant. Les premiers jours (2/3 semaines) furent pour moi très difficiles sur le plan de l'irritabilité et l'impression de ne prendre du plaisir à rien. Ma chance fut d'être en vacances.
Chemin faisant ... je redeviens celle que j'étais avant ma consommation quotidienne; je recommence à être productive; à vraiment recréer des choses; je redeviens plus concrète.
Le passage de l'irritabilité et de la déprime me semble être obligé.
Ce message se veut optimiste, car oui, il y a une vie après le cannabis, je suis là pour te le prouver (je suppose qu'il y a énormément d'autres personnes qui pourront te le confirmer).
Si c'est vraiment ton choix, garde le cap, parle avec ta mère qui a l'air d'être un bon soutien pour toi.
Mon mélange à moi était plutôt cannabis + bières; les deux sont bien finis pour le moment. Oui, c'est difficile de dire non, mais quand c'est un choix (pas forcé de préférence); on est plus à même de dire non.
Courage! Et dis-toi que tu n'es pas seul pour le coup :)
Dernière modification par isabelle (16 septembre 2015 à 17:19)
La créativité est l'intelligence qui s'amuse :)
Creativity is intelligence having fun :)
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- Razer
- Nouveau membre
- Inscrit le 15 Sep 2015
- 2 messages
Bonjour,
Tout d'abord merci à tous d'avoir pris le temps de me lire et d'avoir apportés vos réponses constructives et optimistes , cela fait chaud au cœur !
En effet , l’arrêt du jour au lendemain est vraiment brutal avec tout ses effets dû au sevrage , mais me connaissant ( et pour avoir déjà essayer ) diminuer petit à petit ne m'a apporter rien de bon .
Au contraire du bénéfique que vous décrivez Mister No et Fil ( se rappeler de ses rêves, ce limiter à celui avant dodo etc.. ) je ne pensait qu'à en rouler un par dessus ou encore à me demander comment je ferrai en arrivant en période de pénurie, ce qui augmentait purement et simplement mon envie de fumer .
je ne l'ai pas vécu pareil mais après tout peut être que le changement de gros bedo d'un bon G à un petit stick n'était pas la meilleur des diminutions
.
Après comme dit précédemment chacun est différent face à ses choix .
Une phrase de Amarnath que je trouve très réaliste : La meilleure façon de faire monter une envie, c'est de se l'interdire.
C'est exactement ce que je ressent ses derniers jours , se fixer une barrière ne fait qu'accentuer l'envie d'aller voir le champs qui se trouve derrière ..
j'ai cette 'peur' de retourner vers mes amis consommateurs alors que au contraire je pense qu'il n'en serrait que bénéfique de pouvoir voir ma réaction de nouveau face au produit . à voir .
J'ai bientôt un nouveau rendez vous avec le psy de la CSAPA de ma ville , j'essayerai d'en toucher quelques mots avec lui le moment venu .
Isabelle comme tu dit il n'y à pas de hasard ! La durée de sevrage à l'air d’être d'approximativement de même durée et lire ses quelques lignes font du bien au moral ! j’espère vraiment que ses effets ne vont pas durée éternellement .. Je me remet petit à petit aux passions que j'avais étant plus jeune , la lecture le dessin , le sport mais juste trouver le coup de boost pour se lancer , c'est la que sa devient compliqué ^^
Il y à des haut et des bas le tout c'est de savoir passer outre ou vivre avec .
Aujourd'hui le moral est déjà un peu remonté et je pense que vos messages n'y sont pas pour rien :) Donc merci à vous encore une fois pour l'écoute et les réponses !
Bien Amicalement,
Razer
Tout d'abord merci à tous d'avoir pris le temps de me lire et d'avoir apportés vos réponses constructives et optimistes , cela fait chaud au cœur !
En effet , l’arrêt du jour au lendemain est vraiment brutal avec tout ses effets dû au sevrage , mais me connaissant ( et pour avoir déjà essayer ) diminuer petit à petit ne m'a apporter rien de bon .
Au contraire du bénéfique que vous décrivez Mister No et Fil ( se rappeler de ses rêves, ce limiter à celui avant dodo etc.. ) je ne pensait qu'à en rouler un par dessus ou encore à me demander comment je ferrai en arrivant en période de pénurie, ce qui augmentait purement et simplement mon envie de fumer .
je ne l'ai pas vécu pareil mais après tout peut être que le changement de gros bedo d'un bon G à un petit stick n'était pas la meilleur des diminutions
.Après comme dit précédemment chacun est différent face à ses choix .
Une phrase de Amarnath que je trouve très réaliste : La meilleure façon de faire monter une envie, c'est de se l'interdire.
C'est exactement ce que je ressent ses derniers jours , se fixer une barrière ne fait qu'accentuer l'envie d'aller voir le champs qui se trouve derrière ..
j'ai cette 'peur' de retourner vers mes amis consommateurs alors que au contraire je pense qu'il n'en serrait que bénéfique de pouvoir voir ma réaction de nouveau face au produit . à voir .
J'ai bientôt un nouveau rendez vous avec le psy de la CSAPA de ma ville , j'essayerai d'en toucher quelques mots avec lui le moment venu .
Isabelle comme tu dit il n'y à pas de hasard ! La durée de sevrage à l'air d’être d'approximativement de même durée et lire ses quelques lignes font du bien au moral ! j’espère vraiment que ses effets ne vont pas durée éternellement .. Je me remet petit à petit aux passions que j'avais étant plus jeune , la lecture le dessin , le sport mais juste trouver le coup de boost pour se lancer , c'est la que sa devient compliqué ^^
Il y à des haut et des bas le tout c'est de savoir passer outre ou vivre avec .
Aujourd'hui le moral est déjà un peu remonté et je pense que vos messages n'y sont pas pour rien :) Donc merci à vous encore une fois pour l'écoute et les réponses !
Bien Amicalement,
Razer
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- Intervenant Nuit Blanche
- PsychoHead
- Inscrit le 04 Mar 2014
- 1287 messages
Bonjour razer,
J'ai consommé excessivement du cannabis pendant 13 ans combiné avec d'autres substances récréatives pendant 6 ans et j'ai tout arrêté il y a maintenant 15 ans. Le plus dur pour moi a été l'arrêt du cannabis, car il était dans mon quotidien, dans mes relations, dans ma manière de vivre. S'en défaire prend comme tu peux l'imaginer plus de 2 semaines mais si tu sais pourquoi tu le fais, tu trouveras les ressources nécessaires.
J'ai quand même envie de te demander : pourquoi tu souhaites arrêter ? Car tu as surement les clefs dans tes motivations.
Moi j'ai eu un gros déclic un matin et j'ai mis du temps a changer de vie. J'ai arrêté net sans médocs (mais avec un suivi thérapeutique de qualité) et c vrai que je rechutais parfois mais c'étais de plus en plus espacé. Une fois après 15 jours, puis après 2 mois, puis après 6 mois,... et à chaque fois que je recommençais, je le vivais très mal... donc je me lançais des défis et petit à petit je suis passé a autre chose, j'ai aussi changé de fréquentations, mais tout ça s'est fait naturellement.
J'ai aussi bcp marché, je me suis mis a la rando, bon je suis de Haute Savoie, ça aide... mais le point essentiel a mon sens est le travail thérapeutique. Pourquoi (ai je) as tu un jour commencer a consommer ? La consommation est assez souvent, déjà une conséquence et non le problème.
Tout ça pour te dire que c'est possible, que c'est peut être plus long que tu t'imagines, mais il faut garder le cap. Et oui forcément ça passe par des symptômes pas très agréables. Retour des émotions reniées pendant des années, retour de la vie onirique et pleins d'autres choses. Mais après 15 ans, je peux te dire que ça en vaut la peine ;-) En 15 ans, j'ai sur certaines périodes consommé un joint par an, et des fois rien pendant 4 ans. Et pour autant je ne dis pas que je ne reconsommerais plus mais plus c rare, plus j'apprécie.
En tout cas, continue d'écrire, de raconter ton vécu en lien avec ton sevrage et garde le cap si c'est vraiment ton envie.
INB
J'ai consommé excessivement du cannabis pendant 13 ans combiné avec d'autres substances récréatives pendant 6 ans et j'ai tout arrêté il y a maintenant 15 ans. Le plus dur pour moi a été l'arrêt du cannabis, car il était dans mon quotidien, dans mes relations, dans ma manière de vivre. S'en défaire prend comme tu peux l'imaginer plus de 2 semaines mais si tu sais pourquoi tu le fais, tu trouveras les ressources nécessaires.
J'ai quand même envie de te demander : pourquoi tu souhaites arrêter ? Car tu as surement les clefs dans tes motivations.
Moi j'ai eu un gros déclic un matin et j'ai mis du temps a changer de vie. J'ai arrêté net sans médocs (mais avec un suivi thérapeutique de qualité) et c vrai que je rechutais parfois mais c'étais de plus en plus espacé. Une fois après 15 jours, puis après 2 mois, puis après 6 mois,... et à chaque fois que je recommençais, je le vivais très mal... donc je me lançais des défis et petit à petit je suis passé a autre chose, j'ai aussi changé de fréquentations, mais tout ça s'est fait naturellement.
J'ai aussi bcp marché, je me suis mis a la rando, bon je suis de Haute Savoie, ça aide... mais le point essentiel a mon sens est le travail thérapeutique. Pourquoi (ai je) as tu un jour commencer a consommer ? La consommation est assez souvent, déjà une conséquence et non le problème.
Tout ça pour te dire que c'est possible, que c'est peut être plus long que tu t'imagines, mais il faut garder le cap. Et oui forcément ça passe par des symptômes pas très agréables. Retour des émotions reniées pendant des années, retour de la vie onirique et pleins d'autres choses. Mais après 15 ans, je peux te dire que ça en vaut la peine ;-) En 15 ans, j'ai sur certaines périodes consommé un joint par an, et des fois rien pendant 4 ans. Et pour autant je ne dis pas que je ne reconsommerais plus mais plus c rare, plus j'apprécie.
En tout cas, continue d'écrire, de raconter ton vécu en lien avec ton sevrage et garde le cap si c'est vraiment ton envie.
INB
Intervenant Nuit Blanche - Action de réduction des risques en milieu festif à Genève - www.nuit-blanche.ch
Travail photographique personnel : www.regards-et-perceptions.com
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- elvynpanda74
- Nouveau membre
- Inscrit le 24 Feb 2016
- 4 messages
Oué, je lis vos messages et j'ai vraiment l'impression que vous avez tout préparé. Moi ça a été tout l'inverse. D'abord je savais pas qu'on pouvait éprouver un manque avec la résine...
J'étais à 3/4 (gros) joints le soir, puis j'ai arrêté tout simplement parce que j'avais plus de ganja. Au début nickel : plus pertinente, plus vive.. J'étais super contente, j'en ai pas racheté.
Mais une semaine après, premiers symptômes : angoisse, insomnies puis attaque de panique un soir (tremblements, palpitations, paranoïa, et sentiment d'être dissociée de mon corps). C'était la première fois donc très impressionnant et assez flippant. J'avais d'autres circonstances, donc j'ai pensé que c'était juste une cause parmi d'autres.
Les jours suivants, j'avais une espèce de nausée, des maux de tête, de l'anxiété et evidemment ce sommeil qui ne venait pas... ma soeur m'a conseillé du millepertuis pour aider à dormir, et il se trouve que ça marche du feu de dieu.
Autre conseil : musique onde "delta" pour pioncer, ou alors hypnose (séances que vous trouvez sur le net vous savez où).
A éviter : le café. A éviter absolument, c'est très mauvais à haute dose pendant le sevrage, comme on est un peu assommé, on a tendance à trop en boire, mais non.
Psychologiquement, ça m'a pas manqué, mais physiquement ça a été assez tendu. En ce qui me concerne, c'est bien après l'épisode de sevrage que je me suis rendue compte qu'en fait c'était juste évident.. c'était le cana.
Dans mon cas, trois semaines ont été nécessaires. Aujourd'hui, quatre mois après, j'ai pas refumé. Si l'envie se représente, alors occasionnellement, je dis pas... courage !!!!
J'étais à 3/4 (gros) joints le soir, puis j'ai arrêté tout simplement parce que j'avais plus de ganja. Au début nickel : plus pertinente, plus vive.. J'étais super contente, j'en ai pas racheté.
Mais une semaine après, premiers symptômes : angoisse, insomnies puis attaque de panique un soir (tremblements, palpitations, paranoïa, et sentiment d'être dissociée de mon corps). C'était la première fois donc très impressionnant et assez flippant. J'avais d'autres circonstances, donc j'ai pensé que c'était juste une cause parmi d'autres.
Les jours suivants, j'avais une espèce de nausée, des maux de tête, de l'anxiété et evidemment ce sommeil qui ne venait pas... ma soeur m'a conseillé du millepertuis pour aider à dormir, et il se trouve que ça marche du feu de dieu.
Autre conseil : musique onde "delta" pour pioncer, ou alors hypnose (séances que vous trouvez sur le net vous savez où).
A éviter : le café. A éviter absolument, c'est très mauvais à haute dose pendant le sevrage, comme on est un peu assommé, on a tendance à trop en boire, mais non.
Psychologiquement, ça m'a pas manqué, mais physiquement ça a été assez tendu. En ce qui me concerne, c'est bien après l'épisode de sevrage que je me suis rendue compte qu'en fait c'était juste évident.. c'était le cana.
Dans mon cas, trois semaines ont été nécessaires. Aujourd'hui, quatre mois après, j'ai pas refumé. Si l'envie se représente, alors occasionnellement, je dis pas... courage !!!!
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- kalichacra
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- Inscrit le 01 Feb 2014
- 19 messages
Bonjour à tous !
Tenez, une petite vidéo qui pourra, j'espere, un peu vous aider. Il est possible d'avoir des sous titres si vous n'êtes pas à l'aise avec l'anglais oral.
Rien de revolutionnaire là dedans, juste une application de la méditation de pleine conscience. Pour aider l'auto-analyse, et ainsi casser des mauvaises habitudes. Et pouvoir travailler un peu plus facilement sur les raisons sous-jacentes de toute compulsion.
J'ai aussi eu des problèmes à stopper le bédo, là où d'autres molécules ne sont pas problématiques pour moi (prudence?).
J'ai commencé par arreter totalement pendant 1 an et demi, mais je me mettais un tel stress que quand la force mentale a lâché, j'ai repris comme en 40. Trop, mauvaise qualité, de manière nocive pour mon psychique, à rater des opportunités pro par impossibilité de faire un pipi check..
Puis re-break, re-reprise, etc. Bref, infernal et sans equilibre.
En plus je reprenais la clope à chaque fois que je craquais.
J'ai modestement commencé la méditation (sur les conseils de Prescripteur), ce qui m'a beaucoup aidé à y voir plus clair en moi, à analyser mes émotions en les ressentant vraiment.
Et LA chose qui me permet desormais d'être plus stable, en plus du travail de méditation, aura été de changer la ROA. Plus AUCUNE envie de m'allumer une cigarette, et à fortiori de bédo (je touche du bois).
Desormais je vapote, ou mange ma weed. En faisant TRES attention à ce que ca ne pèse pas sur mes activités principales. Tous les 15j/3 semaines en moyenne. Les claques sont beaucoup plus mémorables/interessantes et à part le lendemain, oຠje suis légerement dans le flou, je peux rester lucide le reste du temps, ce qui me va beaucoup mieux mentalement.
La vapote est assez wtfesque quand la digestion me rend plus mellow. Donc selon le cadre, je choisis. Deux substances en une !
Bien sûr, je respecte tout à fait votre désir de stopper totalement, ou de consommer à longueur de journée, ou tout intermediaire.
Je venais juste proposer une alternative qui marche bien sur moi après ces 15 années de fumette qui m'ont apporté beaucoup de bonheur, mais aussi quelques emmerdes. Pour ceux qui ne se voient pas arreter toute leur vie ou rester dans l' "abus".
En tout cas, bon courage à tous pour suivre la voie que vous vous tracez!
Il y a vraiment possibilité de dompter la belle, et ca demande juste quelques stratégies. J'y ai gagné en qualité de vie / sérenité.
Bonne journée!
Tenez, une petite vidéo qui pourra, j'espere, un peu vous aider. Il est possible d'avoir des sous titres si vous n'êtes pas à l'aise avec l'anglais oral.
Rien de revolutionnaire là dedans, juste une application de la méditation de pleine conscience. Pour aider l'auto-analyse, et ainsi casser des mauvaises habitudes. Et pouvoir travailler un peu plus facilement sur les raisons sous-jacentes de toute compulsion.
J'ai aussi eu des problèmes à stopper le bédo, là où d'autres molécules ne sont pas problématiques pour moi (prudence?).
J'ai commencé par arreter totalement pendant 1 an et demi, mais je me mettais un tel stress que quand la force mentale a lâché, j'ai repris comme en 40. Trop, mauvaise qualité, de manière nocive pour mon psychique, à rater des opportunités pro par impossibilité de faire un pipi check..
Puis re-break, re-reprise, etc. Bref, infernal et sans equilibre.
En plus je reprenais la clope à chaque fois que je craquais.
J'ai modestement commencé la méditation (sur les conseils de Prescripteur), ce qui m'a beaucoup aidé à y voir plus clair en moi, à analyser mes émotions en les ressentant vraiment.
Et LA chose qui me permet desormais d'être plus stable, en plus du travail de méditation, aura été de changer la ROA. Plus AUCUNE envie de m'allumer une cigarette, et à fortiori de bédo (je touche du bois).
Desormais je vapote, ou mange ma weed. En faisant TRES attention à ce que ca ne pèse pas sur mes activités principales. Tous les 15j/3 semaines en moyenne. Les claques sont beaucoup plus mémorables/interessantes et à part le lendemain, oຠje suis légerement dans le flou, je peux rester lucide le reste du temps, ce qui me va beaucoup mieux mentalement.
La vapote est assez wtfesque quand la digestion me rend plus mellow. Donc selon le cadre, je choisis. Deux substances en une !
Bien sûr, je respecte tout à fait votre désir de stopper totalement, ou de consommer à longueur de journée, ou tout intermediaire.
Je venais juste proposer une alternative qui marche bien sur moi après ces 15 années de fumette qui m'ont apporté beaucoup de bonheur, mais aussi quelques emmerdes. Pour ceux qui ne se voient pas arreter toute leur vie ou rester dans l' "abus".
En tout cas, bon courage à tous pour suivre la voie que vous vous tracez!
Il y a vraiment possibilité de dompter la belle, et ca demande juste quelques stratégies. J'y ai gagné en qualité de vie / sérenité.
Bonne journée!
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- bighorsse
- Banni
- Inscrit le 19 Mar 2007
- 8506 messages
elvinpada
ne confondrais tu pas symptome de manque avec attaque de panique?
parce que avoir des symptomes de manque une semaine apres l arret....alors que le manque de cannabis ben c est...comment dire?
bon disons que c est mental avant tout autre chose....
ne confondrais tu pas symptome de manque avec attaque de panique?
parce que avoir des symptomes de manque une semaine apres l arret....alors que le manque de cannabis ben c est...comment dire?
bon disons que c est mental avant tout autre chose....
l angoisse est le vertige de la liberté
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- Acid Test
- PsychoAddict
- Inscrit le 28 Sep 2014
- 3052 messages
J'ai arreté de fumer du cannabis au bout de 30 ans de conso à haute dose , vu qu'à lafin j'en entais à 5g par jour de super marocain à 30% de thc ( analysé) et le manque a duré un mois , ensuite ça s'est arreté mais ça a été vraiment difficile pendant un mois !
Le manque de cannabis n'est absolument pas mentale , il est bien physique !!!
Crampes au bide , sueurs , insomnies et nervosité extreme sont les principales , jamais eu de crises d'angoisse à cause du manque !
Apres tout de,pend du niveau d'intoxication mais a. Pkusieurs grammes par jour et fumant depuis 30 ans, je me suis meme demandé si je n'étais pas en manque d'opiacé tellement c'était fort !
J'ai du augmenter mon traitement opiacé sans raison logique alors que j'étais stabilisé depuis des mois et au bout d'n mois ça s'est calmé !
Apres je suppose que ça dépend aussi des gens !
Le manque de cannabis n'est absolument pas mentale , il est bien physique !!!
Crampes au bide , sueurs , insomnies et nervosité extreme sont les principales , jamais eu de crises d'angoisse à cause du manque !
Apres tout de,pend du niveau d'intoxication mais a. Pkusieurs grammes par jour et fumant depuis 30 ans, je me suis meme demandé si je n'étais pas en manque d'opiacé tellement c'était fort !
J'ai du augmenter mon traitement opiacé sans raison logique alors que j'étais stabilisé depuis des mois et au bout d'n mois ça s'est calmé !
Apres je suppose que ça dépend aussi des gens !
Dernière modification par pleasurepulse (10 mars 2016 à 09:51)
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- Dr Doom
- Nouveau membre
- Inscrit le 15 Feb 2016
- 11 messages
Bonjour
L'arrêt dun jour au lendemain, ou "sevrage sec" est une thérapeutique quasi abandonnée (respectée cependant si c'est le choix de l'usager).
Il vaut mieux dans ce cas établir un agenda initial des consommations et diminuer de manière progressive voire très progressive. Le risque, en effet, c'est le syndrome dépressif (anxiété, irritabilité, labilité émotionnelle, troubles du sommeil, anorexie, craving) peut durer quelques semaines. Par la suite, augmentation monstre des consommations lors de la reprise, découragement etc.
Je considère qu'un sevrage cannabis est total au bout de 3 mois sans consommation (puisque le THC peut rester stocké jusqu'à 3 mois dans les graisses après la dernière consommation, et se relarguer en petites quantités de temps en temps dans le sang).
La rémission, c'est un an après la dernière consommation.
Il n'y a pas de sevrage physique, par contre dans la tête c'est autre chose.
Cordialement
L'arrêt dun jour au lendemain, ou "sevrage sec" est une thérapeutique quasi abandonnée (respectée cependant si c'est le choix de l'usager).
Il vaut mieux dans ce cas établir un agenda initial des consommations et diminuer de manière progressive voire très progressive. Le risque, en effet, c'est le syndrome dépressif (anxiété, irritabilité, labilité émotionnelle, troubles du sommeil, anorexie, craving) peut durer quelques semaines. Par la suite, augmentation monstre des consommations lors de la reprise, découragement etc.
Je considère qu'un sevrage cannabis est total au bout de 3 mois sans consommation (puisque le THC peut rester stocké jusqu'à 3 mois dans les graisses après la dernière consommation, et se relarguer en petites quantités de temps en temps dans le sang).
La rémission, c'est un an après la dernière consommation.
Il n'y a pas de sevrage physique, par contre dans la tête c'est autre chose.
Cordialement
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