Hors ligne
D'ailleurs elles devraient avoir droit à une stèle, ces combattantes du quotidien. Nombreuses sont celles mortes sur le champs de bataille.
Et oui, le travail d'une femme n'est jamais fini...
C'est pour ça qu'elles sont moins payées HAHAHHAHAHAAHHHAHHHA
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par ron thal (14 février 2013 à 15:43)
Hors ligne
Un autre grand monsieur
En plus le montage vidéo est bien explicite.
Hors ligne
Bonne journée à vos toute
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Manifeste pour que les femmes payent (aussi) l'addition au restaurant - et ailleurs
Les restaurateurs ont tendance à présenter l'addition à l'homme (ou aux hommes) de la table. La femme qui a comme eux consommé, bu ou mangé, est donc considérée tacitement comme étant "prise en charge". Nous, femmes, pourrions trouver cette situation confortable et pratique, voire économique. En effet, entre les soirées "gratuites pour les filles" et cette tradition voulant que l'homme soit le payeur, il est possible pour une femme de sortir, de boire ou de manger sans dépenser le moindre Euro.
Vous pensez que j'exagère ? Observez. C'est systématique. Qu'il s'agisse d'un couple, d'un groupe d'ami-es mixtes ou de familles, c'est à chaque fois à l'homme que l'on tendra la note ou la machine à carte bancaire, sorte d'héritage du "chef de famille" sorti tout droit du vieux Code Napoléon (inspiration de notre Code Civil actuel).
Or, cette situation n'a rien de confortable pour bien des femmes ! Au contraire : elle induit que nous serions incapables de payer pour nous-même, voire pour les autres. Or, l'un des enseignements majeurs de Simone de Beauvoir dans le Deuxième sexe porte justement sur la capacité pour chaque femme à s'assumer financièrement. A ne pas dépendre de l'envie d'un homme de lui offrir un repas ou une boisson, par exemple...
Penser que l'homme doit régler la note systématiquement, c'est nous renvoyer à l'époque pas si lointaine où nous n'avions pas le droit de disposer de nos propres comptes bancaires et pas même le droit de travailler sans autorisation d'un père ou d'un époux. Bref, détourner l'addition de nous, c'est nous mettre sous tutelle.
Les codes tacites classiques de bienséance ascendant Nadine de Rotschild veulent que la personne la plus âgée paye pour la plus jeune, que le parent paye pour son enfant, que le client paye pour son prestataire, que le patron paye pour son employé : bref, que les personnes ayant un rapport de domination sociale sur les autres paye l'addition. Inclure à cette liste l'homme paye pour la femme positionne l'homme comme dominant, la femme comme dominée.
Le féminisme est la grille d'analyse et de réflexion philosophique dont le but est d'atteindre l'égalité entre les femmes et les hommes. Chacune et chacun en a sa propre interprétation. A mon humble avis, il n'est pas souhaitable de réparer une discrimination ("elle gagne moins qu'un homme") par une autre ("il paye tout le temps pour toutes les femmes") ; ni de légitimer les écarts de salaires ("On paye plus les hommes car ils payent les additions".)
Certes, une inégalité de revenus existe entre hommes et femmes. Elle est réelle, elle est révoltante et nous la combattons de toutes nos forces. Mais on ne peut pas corréler directement les inégalités de revenus à cette habitude pénible. D'abord, elle est moindre dans les couples, du fait de la forte endogamie. Si l'écart global de revenus femmes/hommes est de 27%, au sein des couples elle serait de 10 à 14% selon les modes de calculs. Dans 1 couple hétérosexuel sur 4, la femme gagne plus que son conjoint. Le raisonnement "l'homme est plus riche donc il paie la note" ne tient donc pas, du moins pas dans tous les cas.
Décider de présenter l'addition aux hommes, c'est ramener chacun à son genre. Il n'y a plus un groupe d'êtres humains qui peuvent décider ensemble de façon éclairée qui va payer sur la base de critères qui leur sont propres (je suis à découvert et pas toi, c'est ta fête je t'invite, c'est un déjeuner de travail et tu me l'as consacré, j'ai envie de t'inviter, je fête ma prime, etc etc) mais ils deviennent des personnes genrées dont le commerçant/e ou le restaurateur/trice a décidé qu'ils devaient avoir un rapport économique inéquitable et un rapport social différencié.
En outre, payer l'addition quand on est une femme, c'est parfois aussi payer sa liberté. Le fameux "je vous offre un verre ?" induit qu'un rapport de séduction peut s'instaurer entre le payeur du verre et la receveuse du verre. Il n'est pas sans rappeler l'analyse de Karl Marx sur les rapports hommes/femmes qu'il rapprochait tous d'une forme de prostitution. Notre culture patriarcale de la séduction "à la française" basée sur le bon vouloir de l'homme rétablit une forme de "droit de cuissage" pour le payeur, comme s'il était socialement admis qu'un homme qui paye un verre recevra une faveur sexuelle en retour ! Un jour peut-être, il sera enfin admis que le deal imaginaire "l'homme offre un verre, la femme couche avec lui pour le remercier" valide une série de stéréotypes (les femmes couchent pour remercier pas pour le plaisir, les hommes pensent qu'on peut acheter du sexe, etc) et contribue à la culture du viol.
En attendant, pour bien des femmes, payer l'addition peut aussi être une façon de passer un message. Qui doit être aussi lourde à porter pour les hommes qui n'ont que deux choix : passer pour un obsédé qui paye ou passer pour un radin qui ne paye pas. Et dans tous les cas, s'assurer que l'on peut payer les menus X2 avant d'avouer qu'on irait bien dîner au restaurant. D'ailleurs, lorsque les femmes payent, les serveurs ou serveuses ne peuvent pas s'empêcher de faire des remarques.
Il m'est souvent arrivé de payer l'addition pour un ami homme, un amoureux, un client, un collègue, mon père... A chaque fois, je dois insister lourdement et refuser de céder. Je dois argumenter, arguer qu'il n'y a pas de raison que je sois entretenue car femme. Je dois ensuite essuyer les remarques doublement désobligeantes des restaurateurs. D'abord pour moi, parce que cela me ramène à ma condition de femme jugée "inférieure" et "petite chose fragile pas capable de payer pour ses propres dépenses". Ensuite pour l'homme avec qui je déjeune ou dîne, puisque le message qu'on lui envoie est : "vous n'entrez pas dans les codes de virilité traditionnelle" ; vous vous laissez inviter par une femme, comme si c'était humiliant qu'une femme paye !
Et c'est bien là le nœud du problème : les rapports de genre sont basés sur les "normes masculines du pouvoir" édictées par Catalys, dont l'esprit de compétition, l'argent, les rapports de force. Payer est donc une forme de rapport de force ou de domination. Mais pas seulement. En privant les femmes de la possibilité de régler l'addition sereinement, on les prive aussi du plaisir d'offrir. Nous, femmes, aimons aussi faire plaisir ou offrir. Le plaisir d'inviter quelqu'un à qui l'on tient, avec qui l'on passe un bon moment, ne doit pas être exclusivement masculin. Nous devons aussi pouvoir ressentir la joie d'inviter.
Il n'est pas là question de renverser la norme et de passer de "les hommes payent pour les femmes, tout le temps" à "les femmes payent pour les hommes, tout le temps" mais de normaliser les rapports femmes/hommes autour des additions. Il est agréable d'être invitée au restaurant ! Mais tout comme les femmes le font entre femmes, amies, membres d'une même famille, en s'invitant à tour de rôle ; les hommes et les femmes doivent pouvoir décider en toute conscience de "qui paiera l'addition" en dehors de toute considération d'appartenance à un sexe, ou à un autre. Pensons-y à la prochaine addition...
[small]Source : Huffpost[/small]
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Tetris68 a écrit
Quand je lis ce manifeste je sais pas si je dois rire ou pleurer...
Le manifeste est un trait d'humour.
Payer l'addition est l'affaire de toutes et tous. Il ni a pas de règle.
A titre personnel je trouve que la galanterie est une notion inventé afin de rendre la femme redevable de l'homme et donc toujours en position d'infériorité. La politesse devrait suffire.
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Syam (16 septembre 2016 à 09:27)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
mikykeupon a écrit
Salut, ca fait longtemps que cette discussion n'as pas été entretenu, heureusement que je suis là :punk3
/forum/uploads/images/1366/1366707296.jpg
Bonne journée à vos toute
Et ici, la réponse pacifiste de Vladimir "The last Tsar" Poutine suite à l'agression d'une femnazi: profiter de la vue, et montrer son appréciation par un double
MT
Hors ligne
Hors ligne
Syam a écrit
Parfaitement d'accord avec toi Tetris, il y a des URGENCES dans cette le combat pour que les femmes puissent vivre avec le même degré de sécurité et de confort que les hommes dans ce monde. Il faut absolument les mener et bizarrement la télé n'en parle jamais! Le taux de viol en explosion dans le monde, les femmes battues jamais ces sujets n'arrivent sur le tapis personne ne bouge alors que de vraies solutions existent. Quand j'ai vu sous mes yeux une tentative d'agression sexuelle caractérisée la police a pas voulu se déplacer (Pontoise ça craint trop pour eux je suppose? Ou alors il avaient un dealer de shit à arrêter, c'est plus urgent?) mais quand il s'agit d'enlever "Mademoiselle" de l'administration alors le rideau de fumée marche super bien, c'est tellement con que bien entendu les français (incluant les françaises) sont pas d'accord entre eux et tout piétine. C'est la stratégie du rideau de fumée!
Mademoiselle, c'est mignon, plein de jeunes filles aiment qu'on les appelle comme ça (ce qui ne veut pas dire qu'il faut ignorer la souffrance de celles qui ne supportent pas mais franchement dans l'ordre d'urgence c'est pas number one). Ce qui me semble évident c'est qu'on devrait permettre aux "demoiselles" quel que soit leur âge et qui le souhaitent d'opter pour "Madame". Je suis prêt à défendre ça, mais ce que je réclame en premier, c'est que les femmes vivent en sécurité! Et en second c'est qu'elles puissent vivre leur vie comme elles l'entendent, y compris des choses superficielles comme s'habiller comme elles le souhaitent, c'est hélas tout simple mais loin d'être évident même dans notre pays. (Et dans le monde la priorité est le droit à l'éducation et à la sécurité).
Le "rideau de fumée" que tu soulignes Tetris a toujours desservi la cause, en fait, il est exactement là pour ça! Donc il ne faut pas s'y laisser prendre et continuer de mener le combat là où il faut. En attendant pas de généralités : les extrémismes y compris féministes sont contre la liberté individuelle, ils veulent mettre toutes les femmes dans le même panier avec des concepts généraux, des combats qui ne laissent pas de place aux différences. Laissons au contraire une place à chacune, certaines aiment la galanterie, d'autres non. Il y a de la place pour tout le monde quand on a de l'amour pour les autres, mais le crédo de l'extrémisme, c'est la haine, et un seul moule pour tous.
En parlant du "Mademoiselle", j'en parlais il y a peu, parce qu'on m'a appelé Madame.
Moi ça me déplait total ce Madame.
J'ai 31 ans, et ça ne me ressemble PAS DU TOUT, mais alors pas du tout.
Madame c'est bien pour les femmes ayant des enfants, avec un certain âge, et qui sont mariés, mais pas pour des célibataires, un peu junkie écrit sur son visage et sans enfants.
J'ai de suite repris l'employé de la mairie qui m'a appelé Madame, en le lui disant :
Non, c'est Mademoiselle !
... et c'est là qu'il m'a expliqué que maintenant, ça sera Madame, je n'étais même pas au courant de cette nouveauté.
M'enfin bon, on s'y fera, comme d'habitude.
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Du coup, chez les mâles, il n’y a que des monsieur. Rien n’indique dans leur appellation s’ils sont accouplés (façon de parler, hein) ou reproduits, et s’ils sont jeunes ou vieux.
Ah si on a quand même droit au "jeune homme" ado/jeune adulte, et plus on approche de la 30aine tant redoutée, plus on commence à nous appeler "monsieur" ^^
Le coup de vieux quand un ado nous demande du feu "svp monsieur" au lieu de nous tutoyer pour la première fois
Mais c'est vieux cette histoire de "pssss mad'moiselle té charmante" non? Genre y'a 3/4 ans on en avait déjà parlé il me semble, mais y'a ptêtre eu du nouveau...
Sérieusement, bannir "mademoiselle"?
Elles vont être déçues les touristes qui voir du gentleman dire "oui oui le moulin rouge aaaaah l'amour, mademoiselle, oui oui très bien, les américains sont cons, aaah la tour Eiffel"
,et qu'on devra leur souffler, la tête basse, en cercle, qu'on n'a plus le droit de dire ce mot tout en jetant nos DVDs de "Game of Thrones" dans un grand feu car ils font l'apologie de la culture du viol.
J'ai demandé à Google au final pour voir si je me gourait plus haut; et ça date de 2012 cette affaire; et Gilda, au dessus, de moi, a fait un bon résumé de la situation.
Encore un problème de "citoyens du premier monde"
Au final, sur presque 200 pays sur cette Terre, la France est dans le top 10 des "pays où il fait le mieux vivre pour une femme".
En tant qu'espèce, on devrait s'occuper des horreurs envers les femmes commises en Afghanistan (90% des femmes mariées sont battues, la moitié des , en Iraq (ISIS powa, les soldats ont le droit d'épouser des gamins de 9 ans qui se font fouetter si elles oublient de porter des gants), etc...
Récemment, en Arabie Saoudite (où les femmes sont en gros des esclaves) ça commence à bouger, avec le droit de vote pour les femmes depuis l'année dernière, et l'année prochaine, leur entrée controversée dans la "Commission de la condition de la femme des Nations unies".
Et les saoudiennes demandent notre aide, car elles ne peuvent pas gagner ce combat seules;
Mais ça n'a pas l'air d’intéresser grand monde sur les réseaux sociaux... loins des yeux...
Figaro a écrit
Cette croisade ne mobilise toutefois pas l'ensemble du mouvement féministe. «Pour moi, c'est un combat d'arrière-garde. Cela ne m'a jamais gênée d'être appelée mademoiselle! Ce n'est vraiment pas la priorité», commente Olivia Cattan, présidente de l'association Paroles de femmes. Dans son dernier sondage Ifop sur les préoccupations des femmes, l'association a constaté que le sujet «arrivait en dernier», souligne Olivia Cattan. «Il n'était jugé important que par 5% des sondées contre 84% pour l'égalité salariale…»
Ouaip, c'est pas le genre de combat qui va soulever les foules...
Figaro a écrit
Deux associations féministes protestent contre la différenciation imposée aux femmes sur les documents administratifs.
Les associations féministes ont le sens des priorités, elles l'ont prouvé depuis quelques années. S'il en fallait une nouvelle preuve, les Chiennes de garde et leurs cadettes d'Osez le féminisme lancent une grande campagne contre la case «Mademoiselle» sur les documents administratifs. Au nom de quoi, protestent-elles, une femme devrait-elle préciser si elle est mariée ou nom, alors qu'un homme n'est jamais interrogé sur cette dimension de son état civil? Au nom de quoi devrait-on accepter un qualificatif, «Mademoiselle», qui signifie «pucelle»?
De fait, cette distinction n'a rien d'officiel, et dès 1972, René Pleven, ministre de la Justice, avait rappelé que la mention n'était absolument pas réglementaire. Yvette Roudy, ministre des Droits des femmes en 1983, avait même parlé de «discrimination». Mais la force de l'habitude, en la matière, est plus qu'ailleurs cause d'inertie.
Qu'à cela ne tienne, les deux associations féministes, célèbres, l'une pour son combat pour la féminisation des noms de fonction (mais non pour la masculinisation des «sentinelles» et autres «ordonnances») et l'autre pour sa récente campagne d'affichage intitulée «Osez le clito», ont décidé de mettre fin à cette injustice en incitant les femmes à systématiquement cocher la case «Madame».
80 % des emplois précaires, en France, sont occupés par des femmes ; celles-ci sont davantage touchées par la pauvreté; la pyramide des âges des assistantes maternelles laisse présager un manque dramatique de gardes d'enfants dans les cinq années à venir. Les combats sont pléthore. Mais leur hiérarchisation est sans doute révélatrice de la vitalité du féminisme contemporain.
Houla, ils y vont dis donc
Groovie a écrit
Je n'ai jamais entendus des personnes utiliser un language non sexiste "militant" à l'oral comme "iels" etc
cependant à l'écrit oui , c'est devenus courant dans certains milieux d'utiliser des techniques comme le point ou les tirets ( motivé.e.s par exemple ou motivé-e-s)
Par curiosité, dans quels genre de milieux les gens écrivent vraiment comme ça?
Les seules personnes que je connais qui écrivaient comme ça sur Facebook
(en général les potes qui postent plein de recettes vegans infâmes ^^)
ont progressivement arrêté en voyant que personne ne les imitait...
(ou ils avaient la flemme au final, va savoir)
tant mieux car en pratique ça rendait souvent les messages confus, vu qu'ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord entre les points, les tirets, les majuscules, écrire carrément "les gens motivés/motivées", etc...
Si eux n'ont pas eu la motiv' de continuer, faut pas s'étonner si les gens non-militants n'ont pas envie de se fouler.
(raaaaaah je viens juste de matter la vidéo que tu m'as MP, et de lire la lettre de ce prof, et je suis officiellement triggered les SJW me foutent de + en + la gerbe, même pour les USA c'est dingue cette histoire...)
MT
Dernière modification par Mammon Tobin (31 mai 2017 à 06:19)
Hors ligne
Par curiosité, dans quels genre de milieux les gens écrivent vraiment comme ça?
Facultés, les milieux militants de gauche en général. Beaucoup sur internet aussi.
toutes les problématiques liées au langage sont super intéressante je trouve ^^ pour ça un peu aussi... Par exemple : doit on utiliser "elles" "vous toutes" etc. si on est en face de 99 femmes et un homme? bref doit on vraiment laissé le masculin l'emporter, même quand cela n'est plus "logique" .. "Ils ont bien réussis ce projet , bravo à eux " -> on n'imagine pas forcément une masse très féminine
Si je travail dans une equipe et que je suis le seul homme ,je me fiche qu'on utilise le feminin. Quand ça m'est arrivé qu'une femme se reprenne et passe le tout au masculin parce que j'étais là -> ben...ça te donne de l'importance au sein du groupe ! WHITE CIS SCUM PRIVILEGE BRO
Le masculin est le neutre, ok mais ce n'est pas anodin. non?
Pour justifier la primauté du masculin, l'abbé Bouhours déclare en 1675 que « lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l'emporte » ; étant entendu que, comme l'explique le grammairien Beauzée en 1767, « le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle. »
Mais bon, "faire avec" ce choix arbitraire et ancien ne fait pas de toi une personne sexiste ou autre... Mais lutter contre je vois ça comme du militantisme. Bon après je ne sais pas si c'est comme ça "qu'on doit militer" , que c'est "une priorité" , ou "la bonne stratégie".
Essaye une semaine de parler avec des "iels" à l'oral et j'imagine que tu verras tes interlocuteurs décontenancés te demander pourquoi tu dis ça. Ainsi tu met le pieds dans la porte pour parler de féminisme à toute occasion c'est peut être ça l'objectif?
HS sur le veganisme ,racisme, la non mixité
Spoiler
Dernière modification par groovie (31 mai 2017 à 07:38)
Hors ligne
0 | ||
[ Forum ] Femmes qui font la mule
|
21 | |
247 | ||
[ PsychoWIKI ] Méthadone et grossesse |